PROTEUS (1995)

Posté le 23 mai 2017

PROTEUS (1995) dans Cinéma bis 17052308291815263615055654

PROTEUS (1995)

Réalisateur : Bob Keen

Scénario : John Brosnan

Musique : David A. Hughes, John Murphy

Montage : Liz Webber

Directeur de la photographie : Adam Rodgers

Interprètes : Craig Fairbrass, Toni Barry, William Marsh, Jennifer Calvert…

Pays : Angleterre

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J’ai été très étonné en regardant PROTEUS, un DTV anglais du réalisateur Bob Keen, que je viens d’acheter à un destockage de l’un des deux irréductibles derniers vidéoclubs du Grand-Nouméa (Koutio et Normandie). La jaquette du DVD ne m’inspirait d’ailleurs pas grand chose, alors que l’affiche originale est nettement plus belle, bien que très inspirée de celle de PROPHECY, LE MONSTRE (1979) de John Frankenheimer. Avec un petit côté satanique en plus, inhérent au sujet de PROTEUS. Et comme je venais de voir, il y a à peine deux semaines de cela, le nanar italien PLANKTON (1994) de Massimiliano Cerchi tourné un an auparavant, j’y ai découvert un prétexte scénaristique totalement identique. Mais je ne connaissais pas du tout, il y a peu, cette petite vague tardive de séries B post-LEVIATHAN, dont voici un nouvel opus pour le « rayon bisseries » des Échos d’Altaïr.

L’histoire : Après que leur bateau ait explosé, six trafiquants de drogue trouvent refuge sur une plate-forme pétrolière. Déserté, l’endroit abrite en réalité un laboratoire de recherches génétiques ultra-secrètes. Convaincu de l’imminence du danger, le groupe décide de s’en aller, mais trop tard…

17052308344715263615055656 dans Science-fiction

Évidemment, la créature et son origine ne sont pas identiques dans PLANKTON ni dans PROTEUS, bien qu’on retrouve le même rapport aux troubles psychotiques engendrées par ses attaques. Et le film de Bob Keen est d’un tout autre niveau : acteurs convaincants (les actrices n’ont pas besoin d’être en bikini), bon suspense, meilleurs effets spéciaux avec une créature gigantesque et intéressante avec sa face de requin montée sur un corps humanoïde. Même les rebondissements sont au programme tout le long du métrage, puisque la créature a tendance à passer de corps en corps pour posséder tel ou tel individu, un peu à la manière de HIDDEN (1987) de Jack Sholder.

Bien que PROTEUS se regarde sans trop d’ennui, le film reste néanmoins une série B bas de gamme. On est encore loin d’un blockbuster comme PEUR BLEUE (1999, Deep Blue Sea) de Renny Harlin, qui quatre ans après lancera la mode du Shark Movie et fera disparaître par la même occasion toutes les hybridations bisseuses post-LEVIATHAN. Mais il y a pire…

- Trapard -

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