« Au 28ème siècle, Valérian et Laureline forment une équipe d’agents spatio-temporels chargés de maintenir l’ordre dans les territoires humains. Mandaté par le Ministre de la Défense, le duo part en mission sur l’extraordinaire cité intergalactique Alpha – une métropole en constante expansion où des espèces venues de l’univers tout entier ont convergé au fil des siècles pour partager leurs connaissances, leur savoir-faire et leur culture. Un mystère se cache au cœur d’Alpha, une force obscure qui menace l’existence paisible de la Cité des Mille Planètes. Valérian et Laureline vont devoir engager une course contre la montre pour identifier la terrible menace et sauvegarder non seulement Alpha, mais l’avenir de l’univers. » (allocine.fr)
En réalisant VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES, Luc Besson a accompli un vieux rêve de fan, celui d’adapter enfin la célèbre BD de Christin et Mézières au cinéma. Allait-il pouvoir transcrire son univers haut en couleur et d’une richesse phénoménale ? Allait-il demeurer fidèle à l’esprit de la bande dessinée et trouver les acteurs destinés à incarner nos deux agents spatio-temporels que sont Valérian et Laureline ? Mettons-nous d’accord tout de suite : aucune œuvre issue de la littérature ou de la BD ne peut passer l’épreuve du grand écran sans quelques égratignures. Ce fut le cas pour DUNE, HARRY POTTER, LE SEIGNEUR DES ANNEAUX et tant d’autres. Inutile de dire que VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES n’y échappe pas, mais il s’en sort plutôt bien, voire même très bien.
Tout d’abord, nous sommes face à un gigantesque space opera qui ne se refuse rien, un film qui joue sans complexe dans la cour des grands en bousculant allègrement les vieilles franchises que sont STAR WARS et STAR TREK et en imposant son style bien à la française, tout en sachant le modérer… VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES s’avère plus qu’un simple space opera, c’est carrément un voyage au cœur de la Science-Fiction dans ce qu’elle a de plus noble et de plus formidable à nous offrir : un Imaginaire sans limites où la créativité est mise à rude épreuve tant ses images incroyables déferlent sans commune mesure devant nos yeux ébahis ! L’ouverture du film représente à elle seule une étonnante scène d’anthologie où des aliens de toutes races et de toutes formes se succèdent au fil des siècles sur Alpha.
« VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES s’avère plus qu’un simple space opera, c’est carrément un voyage au cœur de la Science-Fiction dans ce qu’elle a de plus noble et de plus formidable à nous offrir : un Imaginaire sans limites. »
Ensuite, les mondes rencontrés nous plongent souvent dans des décors de toute beauté proches de l’œuvre d’art, voir pour cela les paysages paradisiaques de la magnifique planète Mül. Le dépaysement est total. Nous sommes ailleurs, dans cet univers unique de la Science-Fiction où la réalité s’efface pour laisser place au rêve. La BD nous proposait déjà, abondamment, ces passionnants voyages vers des contrées lointaines riches en surprises, aux superbes décors exotiques et aux créatures plus folles les unes que les autres. Besson parvient ici sans problème à retranscrire cette inépuisable diversité, typique de l’œuvre de Christin et Mézières.
Enfin, l’histoire n’a d’autre prétention que de nous divertir, tout comme le faisaient si bien les albums de la série. L’écologie n’est pas oubliée, de même que l’amour, la bravoure, l’émotion et bien sûr l’action. Ah ! Et j’allais oublier l’humour, bien sûr ! Les petites vannes que se balançaient déjà Valérian et Laureline à travers la BD sont bien présentes, bien vues et bien dosées. Sans compter la scène de la méduse dont nous ne dévoilerons pas les détails !
Ce qui m’amène tout naturellement à parler des deux principaux acteurs incarnant nos héros : Dane deHaan dans le rôle de Valérian et Cara Delevingne dans celui de Laureline. Si au tout début j’avais crains le pire, j’avoue demeurer assez agréablement surpris, ce qui vous surprend sans doute aussi, non ? Ce qui ne veut pas dire que je n’aurais pas souhaité d’autres interprètes. Comprenez : Dane paraît à mon goût bien trop jeune et surtout trop « minet » pour Valérian, quant à Cara il s’agit d’une Laureline en garçon manqué peu fidèle à la version féminine des albums (laquelle n’était pas pour autant potiche ou nunuche, attention !), bien trop peu souriante (ah, les merveilleux sourires séduisants de notre Laureline !) et peut-être aussi bien trop peu expressive…
« Le foisonnement de détails, de créatures, de costumes, de vaisseaux, de décors est tel qu’il fait honneur à l’univers de la BD. »
Mais qu’à cela ne tienne, je suis heureux ! J’ai enfin vu le monde de Valérian et Laureline merveilleusement transposé au cinéma ! J’ai enfin vu le vaisseau culte de la BD (ici appelé Intruder) étonnamment bien recréé, de même que nos adorables Shingounz (rebaptisés ici Doghan Daguis…). Le foisonnement de détails, de créatures, de costumes, de vaisseaux, de décors est tel qu’il fait honneur à l’univers de la BD. Il me faudra revoir très vite VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES tant ça grouille dans tous les coins et recoins, VALÉRIAN, ce film de SF hors-norme, qui s’éloigne volontairement des canons officiels et qui prend donc des risques, la preuve aux USA où nos amis américains lui ont préféré leurs éternels super zéros ou leurs boîtes de conserve made in TRANSFORMERS. Il faut avouer que la critique du pays de l’Oncle Sam s’est montrée plutôt méchante envers notre space op frenchie. Jaloux ? Inquiets ? Déroutés ? Qu’ils se rassurent, même si VALERIAN n’atteindra jamais le niveau d’un STAR WARS ou d’un STAR TREK, il n’en demeure pas moins un splendide film de science-fiction destiné, j’en suis persuadé, à devenir culte. Les Frenchies ont gagné leur pari, ils peuvent aussi faire du space opera démesuré et qui tient debout. Et c’est avec grande impatience que j’attends d’ores et déjà ses suites en croisant les doigts, c’est tout le mal que je peux lui souhaiter.
- Morbius -
Si vous êtes comme moi un amoureux fou des vaisseaux des films et des séries télévisées de science-fiction (voir la catégorie Vaisseaux SF de ce blog si vous en doutez encore), il est urgent de vous procurer ce premier hors-série de Geek, le Mag intitulé à juste titre Le Guide Exclusif des Vaisseaux Mythiques de la Culture Geek !
On ne peut que saluer cette formidable initiative de la part de Geek, le Mag d’offrir enfin aux fans de SF le premier guide français de quelques-uns des plus célèbres vaisseaux de l’univers de la Science-Fiction. À travers ses 100 pages et dans un format cependant plus réduit qu’à l’accoutumée, le magazine propose sa petite flotte composée du Faucon Millenium, du Discovery One, du Galactica, de l’Endurance (d’INTERSTELLAR), du Rodger Young (de STARSHIP TROOPERS), du Milano (des GARDIENS DE LA GALAXIE), du Derelict (d’ALIEN) et du Normandy SR-2 (du jeu Mass Effect).
Mais ce n’est pas tout ! Ce hors-série propose également un survol d’autres vaisseaux plus ou moins connus et d’époques différentes, de très intéressantes interviews de Fon Davis, Manchu, Jean-Claude Mézières (il est partout !), du légendaire Syd Mead (BLADE RUNNER, TRON, STAR TREK : LE FILM…), d’Olivier Pron, et aussi des articles passionnants sur l’histoire du vaisseau de SF, sur le regretté Ralph McQuarrie ou sur l’évolution des trucages. On y trouve des fiches techniques sur les starships présentés, des anecdotes, des infos de toutes sortes, bref : que du bon !
Un seul regret pour ma part, et pas le moindre : l’Enterprise de STAR TREK passe carrément aux oubliettes… C’est grave docteur McCoy ? Eh bien plutôt sacrément grave, oui m’sieur, que l’on s’affiche trekkie ou non ! Et moi aussi je m’en vais dire mon « sorry, but not sorry » car laisser l’Enterprise à la starbase alors qu’il demeure l’un des vaisseaux de SF les plus célèbres s’avère tout de même sacrément gonflé dans un guide qui se veut celui des « Vaisseaux mythiques »…
Malgré tout, nous n’en tiendrons pas rigueur à Geek, le Mag parce que son premier hors-série est franchement un joli numéro qui a de la gueule et du contenu. On espère en voir d’autres du même genre !
- Morbius -
Le Whovian’s Who, pour tout savoir sur l’univers étonnant de la série DOCTOR WHO grâce à Carine, infatigable fan experte qui voyage à travers l’espace et le temps pour extraire la moindre information sur les personnages, les créatures, les créateurs et les aliens de la série culte ! Pour tous les fans du Docteur, retrouvez le Whovian’s Who sur les Échos d’Altaïr ! Aujourd’hui :
BRIAN HAYLES
Scénariste britannique né le 7 mars 1931 à Portsmouth dans le Hampshire, Brian Hayles a commencé sa carrière dans les années 60 en écrivant des scénarios pour des séries de science-fiction, dont DOCTOR WHO. Le premier sera « The Celestial Toymaker ». Il écrira également le premier arc introduisant les Guerriers de Glace, « The Ice Warriors », créant ces anciens habitants de la planète Mars exilés sur la Terre.
Brian crée également l’univers de la planète Peladon, écrivant 2 arcs se déroulant sur cette planète : « The Curse of Peladon » et « The Monster of Peladon ». C’est donc également le papa de la créature appelée Aggedor.
Il quitte la production de la série en 1974 suite à un conflit lié à la réécriture de « The Monster of Peladon ». Il acceptera toutefois par la suite d’écrire l’adaptation de deux de ses scénarios pour en faire des nouvelles aux éditions Target Book (« The Curse of Peladon » et « The Ice Warriors »).
Il écrira des scénarios pour la série « The Archers ».
En 1978 Brian Hayles écrit l’adaptation d’un scénario qu’il avait rédigé pour un téléfilm de science-fiction pour enfants (« The Moon Stallion »). Il écrira également 2 pièces de théâtre d’épouvante pour enfant : « The Curse of the Labyrinth » et « Hour of the Werewolf ». Il a également contribué en 1969 à une série de la BBC appelée SLIM JOE qui était un cours d’anglais enseigné au moyen d’une série de science-fiction.
Son dernier roman s’appelle « Goldhawk », publié en 1979 à titre posthume et son dernier scénario était pour le film « Le Trésor de la Montagne Sacrée » (« Arabian Adventures »), qu’il achèvera peu de temps avant sa mort le 30 octobre 1978. Ce scénario sera novélisé par Keith Miles et est dédié à sa mémoire.
Liste des scénarios écrits pour DOCTOR WHO :
– The Celestial Toymaker (1966)
– The Smugglers (1966)
– The Ice Warriors (1967)
– The Seeds of Death (1969)
– The Curse of Peladon
- The Monster of Peladon
- Carine - (Les Enfants du Temps)
Autres articles du Whovian’s Who :
Les Voords / Le Studio D de Lime Grove / Les Tritovores / L’Académie des Time Lords / Aridius et les Aridiens / Les Mechanoïds / William Emms / Les Drahvins / Les Rills / Le phénomène de la régénération
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Débutée le 13 juin 2017, l’expo Valérian et Laureline se déroule actuellement à la Cité des sciences et de l’industrie, et ce jusqu’en février 2018 ! Heureux Métropolitains, comme je vous envie ! Planches originales, reproductions, science et science-fiction, tout est au rendez-vous pour satisfaire le visiteur et le fan de la BD. Et bien sûr, ce n’est pas un hasard si l’expo a lieu juste avant la sortie du film. Pour en savoir plus, cliquez ICI.
- Morbius -
Dès son départ de ROGUE ONE : A STAR WARS STORY, Alexandre Desplat, notre compositeur national (à qui l’on doit les B.O. de HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT, GODZILLA et tant d’autres) a vite été récupéré par Luc Besson pour VALÉRIAN ET LA CITE DES MILLE PLANÈTES. Voici un court aperçu de la musique du film (toute la B.O. est disponible ici) avec un extrait qui s’intitule Flight Above the Big Market. Je n’ai pas encore eu le temps d’écouter la B.O. en entier, je n’ai fait que survoler l’ensemble et cela m’a paru plutôt bon. En tout cas, et heureusement, c’est à un orchestre symphonique auquel nous avons droit ici avec quelques sonorités parfois modernes ou exotiques.
- Morbius -
Avec la sortie du film événement de Luc Besson, VALÉRIAN ET LA CITE DES MILLE PLANÈTES, les éditeurs Dargaud, Fleurus et Huginn & Muninn sortent le grand jeu : un livre d’art sur le film, un guide des mille planètes, un roman de Pierre Christin et la résurrection inattendue du journal Pilote le temps d’un numéro !
Commençons par le livre d’art d’Huginn & Muninn, tout frais, tout beau ! Intitulé Tout l’Art du Film Valérian et la Cité des Mille Planètes, c’est un livre de plus de 190 pages que nous offre cet éditeur tant apprécié par les geeks et fantasticophiles de tout poil. Et comme tous les livres d’art consacrés aux films de SF, nous découvrons au fil des pages la conception du projet cinématographique, ses magnifiques décors, ses incroyables costumes et bien sûr ses étonnantes créatures. Écrit par Mark Salisbury, le livre nous présente les dessins, croquis préparatoires et autres peintures extraordinaires de Patrice Garcia, Alain Brion, Ben Mauro, Marc Simonetti, Feng Zhu, Sylvain Desprez… Il s’agit d’un travail monumental, où seule l’Imagination est reine et s’accorde toutes les possibilités sans aucune restriction. On se rend compte de la richesse purement SF de ce film gigantesque que certains qualifient déjà d’expérience visuelle unique.
La quatrième de couverture :
« Valérian, la bande dessinée créée par Pierre Christin et Jean-Claude Mézières, n’est pas seulement un classique du 9e art et un chef d’œuvre de la science-fiction, c’est aussi une saga légendaire qui a influencé pour toujours des générations de lecteurs, d’auteurs et d’artistes.
Après LE CINQUIÈME ÉLÉMENT, le grand Luc Besson revient à la SF et signe enfin l’adaptation sur grand écran que Valérian méritait. Dans ce livre officiel, c’est toutes les coulisses du long-métrage tant attendu que vous allez découvrir en exclusivité : les dessins qui ont donné vie à toutes les races d’extraterrestres, les designs des costumes, robots et vaisseaux, tous les effets spéciaux, etc. Un livre événement pour célébrer un film déjà culte. »
Poursuivons avec Valérian : Le Guide des Mille Planètes édité chez Dargaud. C’est Christophe Quillien qui se charge des 300 entrées de ce petit dictionnaire de plus de 360 pages où sont rassemblés dans l’ordre alphabétique, abécédaire oblige, toutes sortes de mots, de titres, d’auteurs, de dessinateurs… ayant rapport de près ou de loin avec la série de BD Valérian. Nous avons donc droit à une mine d’informations, aux anecdotes, aux influences de l’œuvre, à ses dérivés, à sa philosophie, ses messages, ses clichés, ses hauts et ses bas, mais surtout ce qui fait d’elle une série unique, avec une âme grande comme le monde. Très plaisant à lire, il s’agit bien là d’un guide absolument indispensable pour tout fan de Valérian !
« Quel chanteur français a inspiré Valérian ? Quelle est la boisson favorite des Shingouz ? Pourquoi le transmuteur grognon de Bluxte est-il grognon ? Qui sont les mystérieux Connaisseurs ? Xombul est-il un vrai méchant ? Quel est le plat préféré de Monsieur Albert ? Y a-t-il quelque chose dans le Grand Rien ? Quel est le rôle de Point Central ? Que signifie l’expression « Surchauffer le réel ? »
Toutes les réponses aux questions que vous vous posez sur Valérian se trouvent dans ce Guide des Mille Planètes, un livre indispensable pour découvrir l’univers de cette saga mythique. Créée en 1967 par le scénariste Pierre Christin et le dessinateur Jean-Claude Mézières, elle a révolutionné la bande dessinée de science-fiction. »
Au lieu de nous sortir un nouvel album, Pierre Christin préfère nous offrir un roman-pavé de 400 pages intitulé Valérian : Paradizac, la Ville Cachée (éd. Fleurus). Il s’agit bien là d’une histoire inédite par l’auteur de la BD lui-même et qui raconte l’histoire suivante :
« Fauchés, Valérian et Laureline arrivent à Point Central, le centre politique du cosmos, à la recherche d’une nouvelle occupation. Les deux complices vont pouvoir reprendre du service : le bi-prince Linilil a été enlevé à la veille de l’ouverture d’une session du ConSec, des révoltes et divers incidents menacent l’équilibre du pouvoir.
Envoyés en mission par le président du ConSec, Valérian et Laureline doivent déjouer le complot qui menace l’équilibre de l’univers et retrouver le bi-prince. Cette mission les conduira jusqu’à Paradizac, la cité interdite des ultrariches, et à la rencontre de toutes sortes d’aliens qui les aideront ou les plomberont dans leur quête de la paix. »
Pas encore lu, mais prometteur, j’en suis sûr !
Terminons enfin avec Pilote, le magazine BD qui nous revient d’entre les morts le temps d’une version album cartonné Pilote : Spécial Valérian ! « Cinquante ans plus tard, à la veille de la sortie du film VALÉRIAN ET LA CITE DES MILLE PLANÈTES de Luc Besson, ce numéro hors-série rend hommage à la saga et à ses auteurs. » Ont donc été conviés pour l’événement tout une flopée de dessinateurs, scénaristes et autres BDphiles qui s’amusent à balancer Valérian et Laureline dans de nouvelles histoires plus ou moins délirantes. Interview des auteurs Christin et Mézières, le mot du regretté Stan Barets (décédé hier…) et plein, plein, plein d’autres choses passionnantes, je vous l’assure ! Et, cerise sur le gâteau, on a même droit à une aventure INÉDITE de nos héros Valérian et Laureline par Christin et Mézières eux-mêmes ! JOIE IMMENSE !
- Morbius -
Diffusé entre le 20 octobre 2007 et le 5 mars 2008, VALÉRIAN ET LAURELINE est un anime franco-japonais librement inspiré des BD et comptant 40 épisodes de 23 minutes. La série est le fruit d’un partenariat entre l’éditeur Dargaud, les studios japonais Statelight et Europacorp de Luc Besson.
Des essais pour un dessin animé inspiré des albums de Valérian avaient déjà été menés dès 1976 mais n’avaient pas abouti. C’est en 2005 que l’anime a commencé à prendre forme avant une diffusion dès 2007. L’ensemble s’avère très agréable à regarder même si les personnages sont loin de ressembler à ceux de la bande dessinée. La série mêle à la fois l’animation traditionnelle et la 3D. Voici le premier épisode…
- Morbius -
Le Minotaure (ou A-73) est un robot issu de la série télévisée LE NOUVEL HOMME INVISIBLE (ou Gemini Man en Anglais). Gemini Man, c’est Sam Casey, un espion à la solde d’une entité d’action directe gouvernementale nommée INTERSECT.
LE NOUVEL HOMME INVISIBLE est une série créée par Harve Bennett, Steven Bochco et Leslie Stevens, et elle était composée d’un épisode-pilote de 90 minutes diffusé et de onze épisodes de 47 minutes. Elle faisait suite à une autre série créée par Bennett et Bochco, mais sans Stevens : L’HOMME INVISIBLE (1975) avec David McCallum (il était aussi Illya Kuryakin dans les AGENTS TRÈS SPÉCIAUX). La série de 1975 et celle de 1976 ont été diffusées à la télévision française à la fin des années 70 et dans les années 80, ce qui inspirera sûrement la rediffusion de la vieille série de L’HOMME INVISIBLE de 1958, beaucoup plus rudimentaire, à la fin des années 80.
LE NOUVEL HOMME INVISIBLE était plus dans l’air du temps : « Guerre Froide », espionnage industriel, mais surtout la fameuse « montre à quartz » que porte Sam Casey, dont la commercialisation explosera dans le monde entier à la fin des années 70, mais surtout pendant toute la décennie des années 80.
L’intrigue : Victime de l’explosion sous-marine d’un satellite soviétique, un agent du gouvernement, Sam Casey, est soumis à des radiations au cours d’une plongée. Cet accident, qui aurait pu lui coûter la vie, a pour effet de le rendre invisible en modifiant sa structure moléculaire. Le docteur Abby Lawrence crée pour Sam une montre équipée d’un stabilisateur moléculaire : en appuyant sur le bouton-poussoir de la montre, Sam peut maîtriser son invisibilité pendant quinze minutes par jour au maximum, sous peine de disparaître définitivement. Cela lui permet de mener à bien des missions d’espionnage. Pour l’aider à ne pas dépasser le temps fatidique des quinze minutes, le docteur Lawrence et son patron, Leonard Driscoll, portent aussi à leur poignet une montre reliée à celle de Sam, qui chronomètre chaque changement de statut…
Sam Casey était interprété par l’acteur Ben Murphy (l’un des deux espions de la série OPÉRATION DANGER). Il était un peu l’archétype du jeune débrouillard, un peu voyou mais dévoué à son pays, à la télévision américaine dans les années 70. Dans l’épisode 3 (Le Minotaure) du NOUVEL HOMME INVISIBLE, il doit affronter un robot-tueur armé d’un tir au laser à la puissance dévastatrice.
L’intrigue de l’épisode qu’on aurait pu aussi pu appeler INVISIBLE MAN Vs. KILLER ROBOT : Carl Victor est un scientifique d’INTERSECT qui utilise illégalement des fonds du gouvernement pour créer un robot-guerrier. Quand il est découvert, Victor est renvoyé de son travail, mais il parvient à s’enfuir avec le robot, avec l’intention d’utiliser sa puissance de feu destructeur dans le but de faire chanter le gouvernement et récupérer une lourde rançon qui lui permettra de continuer ses travaux en indépendant…
Le Minotaure ou A-73 possède un ordinateur intelligent intégré dans son système, lui permettant ainsi d’analyser ses propres erreurs face à un danger. Ainsi, il arrivera à désamorcer le stabilisateur moléculaire de Sam Casey. Mais son plus gros inconvénient, surtout pour son créateur, c’est que le Minotaure, trop jusqu’au-boutiste lorsqu’il doit répondre aux ordres de son créateur, lui préfère les ordres de son propre ordinateur de bord. Ainsi, Sam Casey aura beaucoup de mal à se débarrasser de lui…
En dehors des idées excellentes de cet épisode, dont Robert Bloch est l’un des auteurs du scénario, l’aspect du A-73 est extrêmement rudimentaire : rectangulaire, avec deux petits bras articulés, et un petit écran vert et rouge qui change de couleur à l’approche d’un danger.
Quasi-indestructible, il finira pourtant pendu par les pieds et surélevé par un treuil mécanique.
- Trapard -
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