LA DERNIÈRE NUIT (1998)
Évidemment, comme son titre l’indique il s’agit d’une histoire de fin du monde comme il en existe tant : d’APPEL D’URGENCE de Steve De Jarnatt en 1988, à 4H44, DERNIER JOUR SUR TERRE d’Abel Ferrara en 2011. Et à l’approche de chaque nouvelle fin du monde, on se remet en question , ou à l’inverse, on se défoule comme on peut, remettant à plus tard tous les préceptes bibliques pour certains, et sociétaux pour d’autres. Ou alors, c’est le moment des grandes décisions, celles d’agir vite au lieu de les repousser sans cesse. Et généralement ce type de film propose une vraie palette de tranches de vies, et c’est particulièrement le cas avec LA DERNIÈRE NUIT.
L’intrigue : La fin du monde est annoncée pour le 31 décembre 1999 à minuit. Après la panique, les habitants de Toronto ont finalement accepté cette fatalité et quelques personnages vont se démener pour organiser une fin parfaite. Des complications de dernières minutes viennent brouiller leur programme. Mais le destin est là, qui bouleversera leurs prévisions et décidera seul de la meilleure manière d’en finir…
LA DERNIÈRE NUIT (Last Night) est un téléfilm réalisé par le Canadien Don McKellar, qui fut produit avec neuf autres films de nationalités différentes par la chaîne Arte en 1998 pour la collection « 2000 vu par… » avec le soutien de « la Mission pour la célébration de l’an 2000 ». Les autres titres sont CHEZ WALTER (Allemagne), LES SANGUINAIRES (France), LA VIE SUR TERRE (Mali), MINUIT (Brésil), MA PREMIÈRE NUIT (Espagne), TAMAS ET JULI (Hongrie), LE MUR (Belgique), LE LIVRE DE LA VIE (USA) et LA DERNIÈRE DANSE (Taïwan). Ces dix films ayant apparemment été diffusés en Métropole, sur Arte en décembre 1998, bien qu’ils aient eu droit à des exploitations propres, en salles, en DVD, comme dans plusieurs festivals.
LA DERNIÈRE DANSE est le seul de ces films, avec LA DERNIÈRE NUIT, que j’ai pu apprécier, puisqu’il est sorti en DVD en France sous le titre THE HOLE. Plus énigmatique et surréaliste que le film canadien, THE HOLE est un beau film musical quasi-muet sur fond d’apocalypse.
Quant à LA DERNIÈRE NUIT, il a été tourné par son réalisateur, à la manière d’un film indépendant à l’américaine : humour léger et situations presque anodines et pourtant lourdes de sens ou à l’inverses, cocasses. D’anciens camarades de lycée de Toronto se croisent régulièrement et se découvrent à travers plusieurs situations : Patrick Wheeler qui dîne en famille se froisse avec sa mère car son dernier souhait est de retourner chez lui afin de vivre seul sa dernière soirée. Mais il croise Sandra qui a acquis deux pistolets afin de se suicider avant la fin avec son mari. Ils croisent finalement Craig, qui depuis deux mois a monté le projet de réaliser un grand nombre d’expérimentations sexuelles, avec différents types de femmes, dans différents endroits. Et c’est sans compter sur Menzies qui prépare son premier et dernier récital de piano en public pendant l’apocalypse. Tout le long du film, on croise et on recroise un peu les mêmes personnages, en mode crescendo, un peu comme si tous les chemins menaient à la fin, que ce soit celle du monde ou celle du film.
Ce film passerait presque inaperçu, bien qu’il partage des moments intimes et bienveillants accompagnés par la voix off de Callum Keith Rennie (EXISTENZ, X-FILES, L’EFFET PAPILLON) incarnant un employé d’une compagnie de gaz qui annonce presque ironiquement par téléphone à chaque client, que le gaz sera servi jusqu’à la fin du monde…
Autre moment fort : la présence de David Cronenberg en patron de multinationale se montrant d’abord attentionné avec sa secrétaire puis suicidaire, ce qui m’a permis de découvrir une autre facette de Cronenberg, souvent habitué à de petits rôles dans des films trash (CABAL, RESURRECTION, JASON X). Geneviève Bujold nous fait aussi l’honneur de sa présence dans le film dans une courte scène amusante et touchante.
Puis il y a une thématique récurrente tout le long du film, même si elle semble inconsciente pour les personnages qui s’y confrontent : qu’en est-il des différents délits mineurs, de la violence physique et morale, et même du meurtre dans un monde qui touche à sa fin et dont le principe de la justice a perdu de son sens et ses règles ?
Bien que le réalisateur Don McKellar soit crédité comme étant aussi le scénariste du film, et bien que LA DERNIÈRE NUIT et LA DERNIÈRE DANSE possèdent chacun un univers profondément différent, on sent néanmoins comme une ligne de conduite inhérente à ce projet qui fut supervisé par Pierre Chevalier, le directeur de l’unité Fictions de la chaîne Arte. Notamment dans le choix de voix off qui couvrent la bande-son des deux films. Et comme dans le film taïwanais, un humour léger écarte régulièrement l’épais brouillard anxiogène de la crainte de cette fin du monde tant médiatisée.
- Trapard -
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Di Vinz revient sur quelques films de l’année 2017 à travers ses critiques express. Aujourd’hui :
GHOST IN THE SHELL
L’histoire : Dans un futur proche, le Major est unique en son genre: humaine sauvée d’un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti : sa vie n’a pas été sauvée, on la lui a volée. Rien ne l’arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d’autres.
Réalisateur : Rupert Sanders
Visuellement très beau et fidèle au manga, cette adaptation n’en demeure pas moins assez fade comparée à la version animée. En cause un scénario légèrement dépourvu d’âme malgré les efforts appréciables des acteurs, Scarlett Johanson la première qui sans livrer une mauvaise performance se contente du strict minimum. Difficile de jouer un androïde, ou trop facile pour elle peut-être, on finit par se dire que n’importe quelle actrice aurait pu faire l’affaire.
Les seconds rôles sont quant à eux bien plus intéressants et parfaitement interprétés. Un film excessivement lisible et qui manque de rythme, peu divertissant du moment qu’on ne se préoccupe pas du côté adaptation. Du reste, il est quand même très agréable à l’œil et il y a quelques moments de bravoures. Rares, hélas. J’en attendais plus, cependant ce genre de projet, plutôt casse-gueule, atteint rarement ce niveau de qualité. C’est même l’une des meilleures adaptations live d’animé japonais et pour ça on peut le saluer. On ne dira pas non plus qu’il fait honneur au matériel de base mais on peut dire qu’il s’en sort honorablement
Note : 14/20
- Di Vinz -
Autres articles de Di Vinz :
Critiques express / Oblivion / Upside Down / Cloud Atlas / Iron Man 3 / After Earth /Star Trek Into Darkness / Man of Steel / World War Z / Pacific Rim – Wolverine, le Combat de l’Immortel – R.I.P.D. Brigade Fantôme / Elysium / Thor, le Monde des Ténèbres / Le Hobbit : La Désolation de Smaug / Snowpiercer, le Transperceneige / Critiques express DVD, Blu-ray et ciné / X-Men Days of Future Past / Critiques express DVD, Blu-ray et ciné (2) / Critiques express : Robocop & 47 Ronin / Lucy / Ninja Turtles / Edge of Tomorrow / Hercule / Jupiter, le Destin de l’Univers / Test : Alien Isolation / Jurassic World / Star Wars : Le Réveil de la Force / Deadpool / Batman V Superman / Midnight Special / Le Livre de la Jungle / Conjuring 2 / Warcraft : le Commencement / Captain America : Civil War / X-Men : Apocalypse / Logan / Alien Covenant / Independence Day : Resurgence / Star Trek : Sans Limites / Suicide Squad / Doctor Strange / Premier Contact / Assassin’s Creed / Rogue One : A Star Wars Story / Passengers / Les Derniers Jedi : analyse & critique – 1 / Les Derniers Jedi : analyse & critique – 2 / Les Derniers Jedi : analyse & critique – 3 / Les Derniers Jedi : analyse & critique – 4 / Les Derniers Jedi : analyse & critique – 5 / Les Derniers Jedi : analyse & critique – 6 / Les Derniers Jedi : analyse et critique – 7 / Split / La Grande Muraille
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Explorathème vous propose d’explorer librement et sans retenue les principaux genres et thèmes de l’Imaginaire : space opera, cyberpunk, steampunk, heroic fantasy… à travers des vidéos, des points de vue de fans ou d’experts. Aujourd’hui :
LE VOYAGE DANS LE TEMPS
Autres sujets présentés dans Explorathème :
Le Space Opera / L’Heroic Fantasy / Le Cyberpunk / Le Steampunk / Portrait de H.P. Lovecraft / Lovecraft, explorer l’indicible / Jules Verne, l’invitation au voyage / L’Histoire Sans Fin, le livre / Nicolas Stanzick : Les Monstres d’Universal / Philip K. Dick : visionnaire du temps / Le Gore : un genre contestataire ?
Di Vinz revient sur quelques films de l’année 2017 à travers ses critiques express. Aujourd’hui :
LA GRANDE MURAILLE
L’histoire : Entre le courage et l’effroi, l’humanité et la monstruosité, il existe une frontière qui ne doit en aucun cas céder. William Garin, un mercenaire emprisonné dans les geôles de la Grande Muraille de Chine, découvre la fonction secrète de la plus colossale des merveilles du monde. L’édifice tremble sous les attaques incessantes de créatures monstrueuses, dont l’acharnement n’a d’égal que leur soif d’anéantir l’espèce humaine dans sa totalité. Il rejoint alors ses geôliers, une faction d’élite de l’armée chinoise, dans un ultime affrontement pour la survie de l’humanité. C’est en combattant cette force incommensurable qu’il trouvera sa véritable vocation : l’héroïsme.
Réalisateur : Yimou Zhang
On se demande ce qu’est allé faire Matt Damon dans cette galère. Le film tente bien de se hisser au rang des plus grands films du genre par quelques pirouettes certes excellemment chorégraphiées. Le résultat est plus ou moins grossier, notamment à cause des monstres ennemis qui sont assez peu crédibles de part leur rendu visuel et leur aspect général. On peine à entrer dans l’histoire qui n’est qu’un prétexte pour envoyer ce bon Matt au combat le tout dans une ambiance de film asiatique sur fond d’heroïc fantasy.
C’est spectaculaire par moment, sinon c’est relativement sans intérêt. Réalisation un peu brouillon, effets spéciaux datés, le side-kick qui accompagne le héros tout au long du film est tout bonnement insupportable et viendra ruiner un tableau déjà peu reluisant.
Pas forcément très joli, à peine fun, je ne retiens pas grand chose de positif de ce film qui avait pourtant de quoi nous allécher sur le papier.
Note : 9/20
- Di Vinz -
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Le Whovian’s Who, pour tout savoir sur l’univers étonnant de la série DOCTOR WHO grâce à Carine, infatigable fan experte qui voyage à travers l’espace et le temps pour extraire la moindre information sur les personnages, les créatures, les créateurs et les aliens de la série culte ! Pour tous les fans du Docteur, retrouvez le Whovian’s Who sur les Échos d’Altaïr ! Aujourd’hui :
JON PERTWEE
Né le 7 juillet 1919 à Chelsea, Jon Devon Roland Pertwee descend d’une famille Huguenote (protestants français ayant dû fuir leur pays durant les guerres de religion), les Perthuis de Laillevault.
Cousin éloigné de l’acteur Bill Pertwee, filleul de l’acteur Henry Ainley (dont le fils, Anthony Ainley deviendra l’une des incarnations du Maître), il est également le fils du célèbre scénariste et acteur Roland Pertwee.
Jon Pertwee fréquenta plusieurs écoles privées et fut à chaque fois renvoyé. Il s’inscrivit ensuite à l’Académie Royale d’Art Dramatique dont il fut renvoyé pour avoir refusé d’imiter le bruit du vent dans une tragédie grecque. Il s’indignait qu’on lui fasse perdre son temps et l’argent de son père.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Jon Pertwee sert à la Royale Navy sous le grade d’officier. Il est ensuite transféré aux renseignements où il travaille en compagnie d’Ian Flemming, futur auteur de James Bond. C’est de cette époque que date son tatouage en forme de serpent, découvert au réveil d’une nuit un peu trop arrosée dans un port.
Après guerre, il se fera connaitre comme acteur comique. Il fera plusieurs apparitions à la télévision dont dans « CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR.
En 1953, il joue dans WILL ANY GENTLEMEN… ? aux côtés de William Hartnell, futur Doctor Who lui aussi à cette époque.
Il fait un premier mariage avec Jean March en 1955, puis en 1960, après son divorce, il épouse Ingeborg Rhoesa avec qui il aura deux enfants qui deviendront tout deux acteurs : Dariel et Sean (que l’on peut voir dans GOTHAM).
Jon Pertwee succédera à Patrick Troughton dans le rôle de Doctor Who de 1970 à 1974 (il reviendra pour participer à « The Five Doctors »). Il révélera par la suite que la véritable raison de son départ fut la mort tragique de son ami, première incarnation du Maître, Roger Delgado, ainsi que le départ de Katy Manning et du producteur Barry Letts.
Il incarnera plus tard Worzel Gummidge, un épouvantail apparu dans une série de livres pour enfant et dont le succès le fera connaitre jusqu’en Nouvelle Zélande.
Jon Pertwee restera actif jusqu’à sa mort, tant sur scène qu’à la télévision, souvent dans des œuvres destinées aux enfants, prêtant sa voix à des séries d’animation ainsi que pour des enregistrements audiophoniques.
Il succombe à une crise cardiaque le 20 mai 1996, une semaine avant la diffusion du film LE SEIGNEUR DU TEMPS. Il sera incinéré en compagnie d’une effigie de Worzel Gummidge, selon ses dernières volontés, au crématorium de Putney Vale.
Lors du quarantième anniversaire de la série, l’audio « Zagreus » de Big Finish utilisera sa voix (avec l’approbation de sa veuve), enregistrée peu avant sa mort pour un film produit par des fans et nommé « Devious ».
Il apparaîtra ensuite sous forme d’archives dans plusieurs épisodes de la période NuWho : « The Next Doctor » (« Cyber Noël »), « The Eleventh Hour » (« Le Prisonnier Zero »), « Le Nom du Docteur » et « Le Jour du Docteur ».
En plus de son talent d’acteur, on peut aussi trouver de nombreuses chansons (dont beaucoup à l’intention des enfants) interprétées par Jon Pertwee.
- Carine - (Les Enfants du Temps)
Autres articles du Whovian’s Who :
Les Voords / Le Studio D de Lime Grove / Les Tritovores / L’Académie des Time Lords / Aridius et les Aridiens / Les Mechanoïds / William Emms / Les Drahvins / Les Rills / Le phénomène de la régénération / Brian Hayles / Ian Stuart Black / Les Monoïdes / Le Minotaure, créature du Complexe Divin / Patrick Troughton / Elwyn Jones / Les Caméléons / Les Cybermats / Mondas / Jack Watling / Abigail Pettigrew / Les Dulciens / Le Maître de la Fiction / Tobias Vaughn / Les Krotons / Anne Travers / Le Maître Cerveau
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SPLIT
L’histoire : Kevin a déjà révélé 23 personnalités, avec des attributs physiques différents pour chacune, à sa psychiatre dévouée, la docteure Fletcher, mais l’une d’elles reste enfouie au plus profond de lui. Elle va bientôt se manifester et prendre le pas sur toutes les autres. Poussé à kidnapper trois adolescentes, dont la jeune Casey, aussi déterminée que perspicace, Kevin devient dans son âme et sa chair, le foyer d’une guerre que se livrent ses multiples personnalités, alors que les divisions qui régnaient jusqu’alors dans son subconscient volent en éclats.
Réalisateur : M. Night Shyamalan
Il n’y a pas eu que de bons films en l’année 2017, mais SPLIT en fait partie. Shyamalan revient à ses amours tout en proposant un style frais. Ou comment se renouveler tout en faisant la meilleure soupe dans les meilleurs pots.
Proche du personnage principal, presque intimiste, on devine un sens à chaque interactions avec les autres personnages. James Mc Avoy est époustouflant, il aurait fallu lui donner un Oscar pour son incroyable performance dans le rôle de cet homme aux multiples personnalités. La réalisation est sans faille, on est tenu en haleine du début à la fin, les surprises se succèdent sans que cela soit de réels rebondissements. Seul bémol, on manque d’empathie pour les trois héroïnes qui cherchent à s’échapper. Du moment où le « méchant » est plus intéressant, elles font office de faire-valoir, ainsi à aucun moment on n’est impliqué émotionnellement dans leur survie.
Le scénario du film repose uniquement sur son personnage et les événements qui se déroulent font plus penser à un film d’horreur, relativement faiblard en terme d’histoire mais avec une ambiance angoissante particulièrement bien travaillée. La corrélation avec INCASSABLE sort de nulle part et j’ai hâte de découvrir la suite.
Shyamalan, malgré plusieurs faux pas, reste vraiment un très bon réalisateur et il le prouve encore une fois.
Note : 18/20
- Di Vinz -
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Un p’tit papertoy pour ce week-end, ça vous dit ? Les Échos d’Altaïr vous offrent en plus le blaster issu de la technologie reptilienne de la série V des 80′s ! Vous pourrez ainsi faire semblant de flinguer qui bon vous semble et soulager de la sorte vos instincts les plus bas. Vous en auriez préféré un vrai ? Ah, désolé, nous n’avons que ce modèle de papier à vous proposer. Mais qui sait, un jour peut-être… En attendant, votre arme (une jolie réplique) se trouve ICI. Amusez-vous bien.
- Morbius – (morbius501@gmail.com)
DARK PLANET (1997)
Réalisation : Albert Magnoli
Scénario : S.O. Lee, J. Reifel et Buzz Dixon
Production : Barnet Bain
Musique : Marco Marinangeli
Pays : USA
Année : 1997
Exploitation en France : le film est sorti directement en DVD, en 2012 chez Keep Case.
Attention : gros Z en vue ! En effet, DARK PLANET a tout du film de SF accrocheur : Michael York en tête d’affiche, Albert Magnoli à la réalisation (et même si ses titres de gloires comme PURPLE RAIN et TANGO & CASH datent un peu, on aurait pu encore croire en lui). Idem pour l’actrice Susan Jane Kozak, encore auréolée de l’aura de son rôle de mère dans le film d’horreur familial ARACHNOPHOBIE (1990) de Frank Marshall. Et même l’affiche de DARK PLANET nous laissait imaginer un film de science-fiction angoissant, avec cet astronaute dérivant dans l’immensité de l’espace…
Et puis ce synopsis qui rappelle tant GALACTICA : En 2638, la Terre est dévastée par la guerre et par une maladie génétique qui tue par milliers. Les hommes encore en bonne santé s’attellent à chercher un nouveau monde sur lequel trouver refuge. Dans l’espace, deux camps s’affrontent pour la conquête de la Planète Obscure: les Rebelles et les Alphas…
Eh non, rien de tout ça finalement. Effectivement, Michael York et Susan Jane Kozak sont présents dans le film, mais comme la plupart des comédiens ils sont filmés avec un cadrage très serré, ne laissant pas apparaître une once de décors futuristes derrière eux. La grosse partie du film se situant à l’intérieur d’un vaisseau qu’on a beaucoup de mal à percevoir. Seul l’uniforme du Capitaine Winter joué par Michael York se laisse entrevoir pour renforcer le côté SF old-school inspiré des séries des 60′s et 80′s comme STAR TREK ou GALACTICA. IMDB indique un détail du film en référence à la série STAR TREK de 1966 que Morbius saura mieux comprendre et expliquer que moi : « Le dossier de Brendan, jouée par Susan Jane Kozak, dresse la liste des formations dans « Trekkie Consule Referential ».
Et Albert Magnoli aurait même dû se limiter à filmer l’intérieur du vaisseau, puisque les scènes spatiales de combats ou de déplacements à l’intérieur d’un « trou noir » sont des ajouts numériques qui rappellent les graphismes de jeux vidéo très vite démodés.
Par curiosité, j’ai aussi cherché sur IMDB pour voir si quelqu’un avait déposé un avis sur ce très mauvais DARK PLANET, et je suis tombé sur cette critique de Neohentaimaster, datant de juillet 2000 :
« This movie was a waste of Michael Yorks talent. I gave the movie 2 stars out of support for the graphics and action sequences. Many points in the movie were nonsensical and pointless at best ! I have no idea how York was tricked into signing on for this movie, but he should have refused.
–Ce film est un gâchis du talent de Michael York. J’ai donné comme note au film 2 étoiles sur 10 pour les séquences graphiques et d’action. Beaucoup de points dans le film sont absurdes, voire même inutiles ! Je ne sais pas comment York a été trompé pour qu’il signe pour ce film, mais il aurait dû refuser. »
Tout est dit.
- Trapard -
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LE GORE : UN GENRE CONTESTATAIRE ?
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« Une œuvre majeure ayant inspiré autant de créateurs, parcouru autant d’univers, ne pouvait totalement s’arrêter. Et d’ailleurs, dans les abîmes interstellaires, où se situent la fin et le commencement ?
C’est pourquoi Pierre Christin et Jean-Claude Mézières ont souhaité confier Valérian et Laureline à quelques auteurs, triés sur le volet, non pas pour une suite mais pour une figure libre, une relecture d’un univers propice à toutes les interprétations.
Après un Valérian réinterprété avec brio par Manu Larcenet, Wilfrid Lupano et Mathieu Lauffray revisitent, à leur façon, un épisode de cette série culte : quand le scénariste des Vieux fourneaux et le dessinateur de Long John Silver s’emparent de cet univers, le résultat est forcément décoiffant… »
Et « décoiffant », le mot est faible ! Ce Valérian : Shingouzlooz Inc. (éd. Dargaud) est plus qu’une relecture de la BD culte de Mézières et Christin : c’est un retour aux sources où voyages galactiques, rencontres délirantes, humour extraterrestre et aventure pleine d’action nous font oublier les derniers albums de nos auteurs favoris, un peu trop enclins dans la nostalgie du temps passé, sans compter ce trait devenu de plus en plus brouillon au fil du temps… Non, là, avec cet album hommage à nos héros favoris, on est en plein dans du Valérian pur jus comme on n’en avait plus connu depuis des lustres, et ça fait sacrément du bien ! Les dessins magnifiques illustrent une aventure SF rocambolesque à découvrir de toute urgence !
- Morbius – (morbius501@gmail.com)