CRITIQUE EXPRESS : KONG, SKULL ISLAND

Posté le 2 mai 2018

Di Vinz revient sur quelques films de l’année 2017 à travers ses critiques express. Aujourd’hui :

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KONG SKULL ISLAND

L’histoire : Un groupe d’explorateurs plus différents les uns que les autres s’aventurent au cœur d’une île inconnue du Pacifique, aussi belle que dangereuse. Ils ne savent pas encore qu’ils viennent de pénétrer sur le territoire de Kong…

Réalisateur : Jordan Vogt-Roberts

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S’il me semble largement abordable de se hisser à la hauteur du film original de 1933, cela s’avère plus compliqué si je repense aux versions de 76 et 86 qui m’ont marqué, ou même le superbe blockbuster de Peter Jackson, plus récent et qui laisse un très bon souvenir.

SKULL ISLAND va tenter sa petite incursion dans la filmographie du gorille géant mais ne laissera pas une trace aussi profonde dans les mémoires. Pourtant c’est un excellent divertissement, bluffant graphiquement, bien rythmé, mené par un gros casting, plutôt sympa en somme. Cela s’arrête là malheureusement. Si sur la forme le film est quasiment irréprochable, dans le fond il n’y a pas grand chose. Il manque un souffle épique, un vrai enjeu qui nous tiendrait en haleine.

18050206482715263615695670 dans FantastiqueOubliez la demoiselle en détresse qui adoucira le monstre, ici ce sera juste « monstre VS monstre », même si l’un d’eux est humain. On peut prendre note des différents rôles qui sont tous très clichés, notamment celui du héros trop parfait qui a constamment ce regard dur plongé dans le vide. Et bien que Tom Hiddleston soit parfait dans ce registre, il souffre de la comparaison avec son rôle de Loki, l’un des personnages les plus charismatiques du Marvel Cinematic Universe. Même chose pour l’antagoniste principal surjoué par Samuel L Jackson. On peine franchement à s’intéresser à l’un ou l’autre ou à qui que ce soit, tout ce qu’on retiendra c’est la beauté des effets spéciaux et cette scène absolument dingue de l’attaque de Kong sur les hélicos arrivant sur Skull Island.

Le spectacle dantesque qui est proposé est en effet à la hauteur du mythe, mais je ne pourrai jamais me satisfaire d’un simple combat de monstres, aussi bien foutu soit-il. Malgré tout, il mérite d’être vu ne serait-ce que pour son magnifique bestiaire et cette impression de plongeon dans l’inconnu. Cela reste agréable d’assister à la débandade d’une bande de militaires paumés dans une jungle hostile à souhait.

Note : 14/20

- Di Vinz -

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Un commentaire pour « CRITIQUE EXPRESS : KONG, SKULL ISLAND »

  1.  
    trapard
    3 mai, 2018 | 12:42
     

    Hello DiVinz !
    Bon, alors mince, toujours pas vu celui-là. Je cours, je cours, et pourtant je suis toujours à la bourre…Je dois sûrement avoir de trop petites jambes. :D

    Sinon, le King Kong de 1986 avec Linda Hamilton, n’est qu’un dérivé du remake de John Guillermin de 1976. Une sorte de « Lady Kong » ou « La Fiancée de Kong ». Tout comme on a des « Fils de Kong », un « Mister Joe », un King Kong japonais, un King Kong hong-kongais de la Shaw Brothers, un King Kong mexicain et même une british « Queen Kong ». Sans parler du « Seigneur du monde perdu » que la chaîne Syfy s’est dépêchée de produire avant le « King Kong » de Peter Jackson. Moi-même je me suis fait avoir en achetant le DVD avec la tronche du King sur la jaquette. :D C’est plutôt un King Kong transposé dans « Le Monde perdu » de Conan Doyle.

    Ce que tu dis dans ton article au sujet de « monstre VS monstre », ça me rassure car pour moi, la complicité entre l’héroïne et la bête, c’était l’élément profondément décevant du film de Peter Jackson. Autant j’ai adoré ses ajouts de courses visuellement magnifiques avec des hordes de dinosaures, et les scènes prévues mais abandonnées du scénario de Shoedsack (la chute dans l’immense fosse aux araignées par exemple). Puis les sauvages du début du film sont les meilleurs des King Kong à ce jour (sans avoir vu « Kong, skull island » évidemment). Mais les scènes de complicités sous la grotte, dans la cascade, sont dignes d’un Walt Disney de mauvais goût. Et là où certains détestent la fadeur romantique du « Dracula » de Coppola, j’ai ressenti la même chose pour l’humanisation presque infantile du King dans le film de Jackson. Donc croisons les doigts (des mains et des pieds, comme ça, ça en fera plus !) pour que ça ne se reproduise plus !!
    En cette circonstance, Edouard Balladur aurait dit ce petit mot simple aux scénaristes hollywoodiens trop complaisants et beaucoup trop infantilisants : « Je vous demande de vous arrêter !! »
    Bon, faut que je vois le film maintenant.

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