Après l’Angleterre victorienne, la Grande Guerre, nous voici plongés en 1959, à Rome, en plein cœur de la Dolce vita.
Mais que se passe-t-il ? Eh bien le comte Dracula exilé dans le château de Fregene va épouser la princesse moldave Asa Vajda, des noces en grande pompe pour celui qui, depuis sa défaite contre les alliés en 1918, se fait tout petit. Et pour cause : il a signé un traité de paix avec l’Angleterre lors de la Seconde Guerre mondiale (eh oui, l’horrible et vindicatif Vlad Tepes a rejoint nos camps contre Hitler, comprenez bien que ce n’est pas par altruisme). Seulement si lui ne peut être maître du monde, hors de question qu’un gars avec une moustache plus petite que la sienne le devienne. Bref, depuis il vit reclus avec ses majordomes, gouvernantes, femmes, courtisanes, etc., dans un beau palais en haut d’une colline, une prison dorée donc, mais pourquoi ce mariage ? Quand on sait que le vampire a toujours une idée derrière la tête, nous ne pouvons que nous inquiéter…
Notre chère vampire journaliste Kate Reed arrive à Rome, non pas pour couvrir l’événement mais pour y retrouver son vieil ami Charles BeauRegard, qui a atteint le bel âge de 110 ans environ (pour un humain c’est énorme) et qui passe sa retraite dans la ville éternelle en compagnie de Geneviève (qui a arrêté de presser ses oranges en Floride). Les deux vampires n’ont qu’un espoir, c’est de pouvoir persuader BeauRegard de passer de l’autre côté (comprenez : devenir un non mort) avant sa mort définitive.
Tout devrait bien se passer, donc, oui mais non, car un tueur bodybuildé chaussé de collant rouge tue un à un les aînés, et ce de manière assez horrible. Voilà de quoi inquiéter tous les vampires conviés aux noces. Et Kate, dès son premier soir, est témoin de celui qu’on appelle Il Boia Scarlatto (le Bourreau Écarlate). Mais qui le dirige, et pourquoi ? Elle se sent donc dans l’obligation d’enquêter là-dessus, de garder un œil aussi sur les agissements de Dracula et de soutenir son ami BeauRegard. La dolce vita devient vite una vita pazza pour elle (désolée : vie folle).
Sous l’air de Dracula Cha Cha Cha (que je vais faire une joie de vous partager), nous voilà propulsés au travers d’une Italie folle et insouciante où pourtant règnent les ténèbres. Nous faisons connaissance avec Bond, Hamish Bond, espion vampire au service de sa majesté, qui boit du martini au sang avec une olive (frappé mais pas secoué). Nous rencontrons Orson Welles, la famille Addams, une communauté de vampires pauvres et malades qui deviennent visiblement des zombies à la WALKING DEAD, contrôlés par la mystérieuse mère de Rome, la « Madona delle Lacrime », qui a un rôle important dans cet opus, et bien d’autres encore…
Entre gelati au sang, balade en vespa cheveux au vent, fontaine de trévise ensanglantée, fantômes et jeux de gladiateurs dans le Coliseum, nous avons un sacré condensé de l’Italie moderne et de l’Antica Roma, et c est tout le charme de ce dernier tome d’Anno Dracula.
Je laisse sciemment le doute sur le potentiel projet du comte, sur le devenir de BeauRegard et sur la dernière intrigue, « le Bourreau Écarlate. » Je vous conseille ce dernier tome qui me laisse un goût beaucoup moins amer que Le Baron Rouge Sang, il est plein de surprises et d’émotions. Et puis l’Italie c’est chez moi ! En cadeau, le cha cha cha de Dracula !
- Marie-Laure -
Autres articles de Marie-Laure :
Orgueil & Préjugés & Zombies / Laisse-moi entrer / Prince Lestat et l’Atlantide / Anno Dracula
Cliquez ici pour rejoindre Le Groupe d’Altaïr IV sur Facebook !
Cliquez ici pour visiter les tableaux des Échos d’Altaïr sur Pinterest !
Cliquez ici pour visiter la chaîne YouTube des Échos d’Altaïr !
Cliquez ici pour accéder à la page Facebook publique des Échos d’Altaïr !
INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN / CARNET GEEK NC
Pour contacter le blog : morbius501@gmail.com
Voici une flopée de bandes-annonces en provenance de la Comic-Con de San Diego ! Qu’il s’agisse du cinéma comme de la télévision, les prochains mois s’annoncent formidables avec le retour de STAR TREK : DISCOVERY, THE CLONE WARS, THE ORVILLE, et avec, entre autres, des films comme GODZILLA, KING OF THE MONSTERS ! Régalez-vous !
Et pendant que Morbius délaisse allègrement ses blogs pour d’autres aventures, c’est dans un musée pas comme les autres que vous convie Tom pour ce « Retour vers les 80′s ». Là, caché entre une créature de Frankenstein et un Comte Dracula (en triste cire, bien évidemment), poignard caché dans le dos, il vous prévient que la visite risque de ne pas être de tout repos… Suivons-le !
WAXWORK
États-Unis – 1988 – de Anthony Hickox
Avec : Zach Galligan, Joe Baker, Deborah Foreman, Michelle Johnson, David Warner, Miles O’Keeffe, Patrick Macnee…
Le Comte Dracula, la créature de Frankenstein, le loup-garou, la momie, et bien d’autres… En voilà des icônes sacrées unanimement adulées par de nombreux amateurs de cinéma d’épouvante. Lancés au début des années 30 par les Studios Universal par le biais, notamment, du DRACULA de Tod Browning et de FRANKENSTEIN version James Whales, ces personnages cultes connaîtront au fil des ans un tel succès que les scénaristes vont finir, certes pas toujours avec une finesse extrême, par les faire se rencontrer dans parfois d’improbables récits. Pour la plus grande joie des fans de ces monstres intemporels, penchons-nous un instant sur un hommage aussi respectueux, qu’il n’est maîtrisé, via une visite pas tout à fait comme les autres dans un musée de cire un peu plus dangereux que le Grévin parisien (quoique, la statue de Kev Adams c’est flippant quand même…), avec le génial WAXWORK…
Mis en scène par Anthony Hickox, dont le paternel n’est autre que Douglas Hickox, réalisateur pour ne citer que celui-ci de THÉÂTRE DE SANG avec Vincent Price, WAXWORK est le premier passage derrière la caméra pour le jeune anglais alors âgé de 24 ans. Issu d’une famille baignant dans le 7ème art, en plus de la profession de son père, sa mère Anne V. Coates est monteuse, Anthony fait rapidement figure de petit prodige au futur très prometteur. Ces promesses vont être en partie tenues dans les quelques années qui suivront la sortie de la péloche dont nous allons nous intéresser de plus près. En effet, avant de tomber en désuétude au crépuscule de la décennie 90, Anthony Hickox nous aura tout de même gratifié d’un sympathique SUNDOWN : LA GUERRE DES VAMPIRES, d’un amusant WAXWORK 2 et d’un excellent HELLRAISER 3. Pas mal quand même…
Présenté pour la première fois en France au mythique festival d’Avoriaz en janvier 1989, où il remporta le prix de la section peur là où concourait aussi le PHANTASM 2 de Don Coscarelli,WAXWORK nous narre les aventures d’un groupe de jeunes étudiants issus de la fine bourgeoisie américaine et qui, suite à l’invitation d’un homme à l’attitude mystérieuse, décident d’aller visiter un étrange musée où sont présentées différentes effigies de cire à l’image des êtres les plus abominables ayant sévi sur notre planète. Mais, il semblerait que le propriétaire des lieux médite d’obscurs projets de fin du monde en redonnant vie à son armée infernale. Et pour arriver à ses fins, il va devoir prendre l’âme de quelques malheureux visiteurs…
Partant sur cette idée scénaristique très ouverte et assez jubilatoire, Anthony Hickox va donner un rythme dynamique à un récit qu’il n’hésitera pas à imprégner d’une dose d’humour parfois très noir. Aidé il est vrai par un casting intéressant, le réalisateur va intelligemment travailler la psyché de ses protagonistes afin de leur donner l’épaisseur nécessaire pour l’histoire qu’il va développer. On reconnaîtra en tête d’affiche Zach ‘j’ai mouillé Gizmo’ Galligan, dont la carrière ne décollera guère par la suite (des épisodes de série télé comme DOCTEUR QUINN ou LA CROISIERE S’AMUSE, après avoir tater du GREMLINS sous la direction de Joe Dante c’est un peu dommage quand même…), la carrément canon Michelle Johnson (LA MORT VOUS VA SI BIEN, DR RICTUS) en vampiresse envoûtante et diablement sexy, l’expérimenté David Warner, à la filmographie très conséquente, et quelques »gueules » incontournables du cinéma bis tels l’impayable Miles O’Keeffe (ATOR L’INVINCIBLE, IRON WARRIOR, DOUBLE TARGET… ça calme quand même !). Ce dernier, découvert en train de se frotter la liane contre Bo Derek dans le TARZAN de John Derek au début des années 80 trouve, en incarnant un prince des ténèbres à la beauté glaciale mais pas très bavard, un rôle correspondant plutôt bien à son jeu d’acteur assez monocorde.
Pour mettre en images tout cela, Anthony Hickox va soigner sa mise en scène en lui donnant parfois une ambiance quasi-atmosphérique. Les incursions dans les univers respectifs des célèbres entités sont fidèlement reconstituées et bénéficient d’incroyables effets spéciaux signés par le magicien Bob Keen. Son loup-garou, probablement l’un des plus beaux jamais vus sur grand écran, est redoutable et va être particulièrement mis en lumière dans une séquence absolument cultissime. Alors qu’un chasseur venu l’éliminer lui casse une chaise sur le dos, le lycanthrope se retourne vers son agresseur, le fixe, s’essuie l’épaule des quelques poussières émanant des débris du siège, et attaque son adversaire en le mordant au visage puis en le déchirant en deux dans le sens de la longueur. Simplement imparable ! Sa momie, qui une fois n’est pas coutume, n’est pas du genre molle de la bandelette, se livre à quelques exécutions très graphiques et méchamment gores telle la tête écrasée d’un serviteur en train de se prosterner devant son apparition. Génial !
Œuvre bénéficiant de deux montages aux différences très légères, WAXWORK ne dispose pas vraiment de version cut ou uncut. C’est lors du passage avec les vampires que tout se joue. Dans le format dit coupé, il manque en fait un effet sanglant concernant une tête de suceur de sang qui explose. La séquence de l’empalement sur des bouteilles de l’une des femmes de Dracula est aussi un peu plus courte. Par contre, une toute petite partie avec les comtesses est manquante sur la copie dite intégrale. Donc, hormis le maquillage spécial sanguinolent avec l’une des goules, pas de grandes différences notables entre les deux.
Véritable déclaration d’amour à un cinéma de genre qu’il semble particulièrement aimer, le fiston Hickox réalise là un métrage parfaitement réussi. Subtil mélange d’horreur et d’humour, WAXWORK est un coup d’essai qui se transformera en véritable coup de maître. Encore aujourd’hui, le film fait figure de petit classique estampillé so 80′ dans le cœur des cinéphiles branchés tendance horrifique et, n’ayant pas pris une ride, se laisse (re)découvrir avec toujours le même plaisir. Allez, cela (re)vaut bien une petite visite…
- Tom Phénix -
Cliquez ici pour rejoindre Le Groupe d’Altaïr IV sur Facebook !
Cliquez ici pour visiter les tableaux des Échos d’Altaïr sur Pinterest !
Cliquez ici pour visiter la chaîne YouTube des Échos d’Altaïr !
Cliquez ici pour accéder à la page Facebook publique des Échos d’Altaïr !
INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN / CARNET GEEK NC
Pour contacter le blog : morbius501@gmail.com
POUR VIVRE PASSIONNÉMENT LA SF & LE FANTASTIQUE DES ANNÉES 80, UNE SEULE ADRESSE :
Le Whovian’s Who, pour tout savoir sur l’univers étonnant de la série DOCTOR WHO grâce à Carine, infatigable fan experte qui voyage à travers l’espace et le temps pour extraire la moindre information sur les personnages, les créatures, les créateurs et les aliens de la série culte ! Pour tous les fans du Docteur, retrouvez le Whovian’s Who sur les Échos d’Altaïr ! Aujourd’hui :
AZAL
Arrivé sur Terre il y a des milliers d’années, Azal, dernier représentant de la race des Daemons, s’est placé en animation suspendue dans son vaisseau jusqu’à ce que l’heure soit venue de juger si l’expérience des Daemons avec l’humanité était ou non un succès. Ressemblant à un Satyre, Azal à le corps et la tête d’un homme barbu à la peau rougeâtre, aux crocs pointus, aux longues cornes, aux jambes de bouc et aux sabots fendus.
La technologie des Daemons, ressemblant beaucoup à de la sorcellerie, permet de changer de taille à volonté et de mettre en place une barrière thermique isolant un lieu défini. Les Daemons pouvaient aussi animer des statues de pierre, comme Azal le fait avec Bok dans « The Daemons ».
Race très ancienne, les Daemons utilisaient les espèces d’autres planètes à des fins expérimentales, influençant leur évolution selon leurs désirs. Ainsi, c’est il y a environ 100 000 ans que les Daemons sont arrivés sur Terre et ont aidé l’Homo Sapiens à se débarasser de l’homme de Neandertal. Ils ont ensuite guidé son développement et lui ont permis d’acquérir certains savoirs. Lorsqu’ils jugeaient qu’une expérience était ratée, ils la détruisaient sans état d’âme, et c’est ainsi qu’ils ont détruit l’Atlantide. Selon le troisième Docteur, ils auraient été à l’origine de nombreux mythes de dieux et de démons cornus, entre autres le dieu égyptien Khnoum. Ce type d’expérimentation a eu lieu sur de nombreuses autres planètes.
À la fin du vingtième siècle, le Maître éveille Azal en se livrant à des rituels dans le village de Devil’s End, près de la Bosse du Diable où le vaisseau d’Azal était dissimulé. Les cérémonies permettaient de canaliser les émotions négatives telles que la peur, la haine ou la cupidité, nécessaires lors de l’appel du Daemon.
C’est le sacrifice de Jo Grant, qui offre sa vie en échange du Docteur, qui anéantira Azal, incapable de supporter un acte aussi irrationnel. (« The Daemons »)
Dans l’audio « Time in Office », une tentative d’éveiller Azal a lieu au Japon au 18e siècle, contrecarrée par le Quatrième Docteur et Leela.
Dans le roman « Who Killed Kennedy », un soldat de UNIT, Francis Cleary, devient fou après avoir vu le Diable à Devil’s End.
On peut également croiser d’autres Daemons dans les romans :
– « T.memetics: A Morphology »
– « Interference – Book Two »
– « T.memeticus: A Morphology »
– « The Quantum Archangel »
et les comics :
– « Voyage to the Edge of the Universe »
– « Party Animals » (avec un Daemon amical du nom de Bonjaxx)
Ainsi que dans la vidéo « Daemon’s Rising » avec Kate Lethbridge Stewart.
- Carine - (Les Enfants du Temps)
Extrait vidéo ci-dessous.
Autres articles du Whovian’s Who :
Les Voords / Le Studio D de Lime Grove / Les Tritovores / L’Académie des Time Lords / Aridius et les Aridiens / Les Mechanoïds / William Emms / Les Drahvins / Les Rills / Le phénomène de la régénération / Brian Hayles / Ian Stuart Black / Les Monoïdes / Le Minotaure, créature du Complexe Divin / Patrick Troughton / Elwyn Jones / Les Caméléons / Les Cybermats / Mondas / Jack Watling / Abigail Pettigrew / Les Dulciens / Le Maître de la Fiction / Tobias Vaughn / Les Krotons / Anne Travers / Le Maître Cerveau / Jon Pertwee / Les Ambassadeurs / Malcolm Hulke / L’Axos
Cliquez ici pour rejoindre Le Groupe d’Altaïr IV sur Facebook !
Cliquez ici pour visiter les tableaux des Échos d’Altaïr sur Pinterest !
Cliquez ici pour visiter la chaîne YouTube des Échos d’Altaïr !
Cliquez ici pour accéder à la page Facebook publique des Échos d’Altaïr !
INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN / CARNET GEEK NC
Pour contacter le blog : morbius501@gmail.com
Explorathème, c’est aussi la présentation d’auteurs, de cinéastes ou d’artistes à travers des vidéos, avec des points de vue de fans ou d’experts. Aujourd’hui :
PHILIPPE DRUILLET
Autres sujets présentés dans Explorathème :
Le Space Opera / L’Heroic Fantasy / Le Cyberpunk / Le rétrofutur / Le Steampunk / Portrait de H.P. Lovecraft / Lovecraft, explorer l’indicible / Jules Verne, l’invitation au voyage / L’Histoire Sans Fin, le livre / Nicolas Stanzick : Les Monstres d’Universal / Philip K. Dick : visionnaire du temps / Le Gore : un genre contestataire ? / Le voyage dans le temps / Les robots : de Frankenstein à Terminator / Le cinéma de Sam Raimi / Hugo Gernsback, le père de la Science-Fiction
- Antipathes -
Autres articles d’Antipathes :
Robot-cool (40) : Marvin / Nous Autres / Martiens, go Home ! / La Planète des Singes / Dirk Gently, le détective holistique / Bender / Spécial Frank Herbert / Le Cycle du Programme Conscience : Destination Vide / Le Cycle du Programme Conscience : L’Incident Jésus / Le Cycle du Programme Conscience : L’Effet Lazare / Le Cycle du Programme Conscience : Le Facteur Ascension / Le Cycle du Programme Conscience : Le Bestiaire de pandore
Cliquez ici pour rejoindre Le Groupe d’Altaïr IV sur Facebook !
Cliquez ici pour visiter les tableaux des Échos d’Altaïr sur Pinterest !
Cliquez ici pour visiter la chaîne YouTube des Échos d’Altaïr !
Cliquez ici pour accéder à la page Facebook publique des Échos d’Altaïr !
INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN / CARNET GEEK NC
Pour contacter le blog : morbius501@gmail.com