« Je, moi, l’étincelle d’esprit qui est ma conscience vit dans un endroit qui n’est ni lieu ni temps. La durée objective de mon existence est de cent dix ans, mais de mon propre point de vue conscient je suis immortel – la conscience de ma propre conscience ne peut jamais cesser d’être. Je suis un bébé suis un garçon suis un jeune homme suis un vieillard agonisant entre des draps blancs. Je suis tous ces moi ai toujours été tous ces moi serai toujours tous ces moi dans le lieu où vit mon esprit dans un instant éternel détaché du temps… »
(L’Herbe du Temps / 1970 / Norman Spinrad)
Le Whovian’s Who, pour tout savoir sur l’univers étonnant de la série DOCTOR WHO grâce à Carine, infatigable fan experte qui voyage à travers l’espace et le temps pour extraire la moindre information sur les personnages, les créatures, les créateurs et les aliens de la série culte ! Pour tous les fans du Docteur, retrouvez le Whovian’s Who sur les Échos d’Altaïr ! Aujourd’hui :
LE PROFESSEUR SONDERGAARD
Pourquoi consacrer du temps à un personnage secondaire apparaissant uniquement dans un arc et n’ayant pas d’autres apparitions dans des romans ou des audios ? Parce que les humains véritablement bons, ouverts à la culture d’une autre espèce que l’humain et pourvus d’autant de qualités humaines que le professeur Sondergaard sont assez rares à trouver.
Lorsqu’il est arrivé à la base aérienne à proximité de la planète Solos, il était jeune et plein d’ambition. Il avait envie de faire de grandes découvertes et il a étudié la culture des Soloniens ainsi que leur écriture primitive. Hélas, il a découvert que la planète était réduite en esclavage. Le professeur a tenté d’alerter le centre terrien mais le Maréchal a intercepté son rapport. Sa vie était dès lors menacée et il a eu de la chance de s’en sortir vivant. Il s’est réfugié dans les mines désaffectées de Solos. Ces galeries s’étendent sur des kilomètres, ce qui lui a permis d’échapper aux recherches lancées contre lui, il a été déclaré mort.
Sans l’aide des mutants, Le professeur Sondergaard n’aurait pas pu survivre seul. Ils lui ont procuré de la nourriture et des vêtements. De son côté, le professeur a tenté de trouver un remède à ce qu’il pensait être une maladie. Étant des parias les uns comme les autres, ils se sont entraidés.
Lorsque le Docteur rencontre le professeur Sondergaard, il est revêtu d’une combinaison de protection contre les radiations. Elles ne sont pas trop fortes dans la plupart des cas pour une exposition modérée, mais le professeur passe l’intégralité de son temps dans ces galeries et l’effet de la radiation est cumulatif. Avant même que le professeur se présente, le Docteur devine qui il est : »Professor Sondergaard I presume ? » (qui est probablement un clin d’œil à « Docteur Livingstone I presume ? », citation devenue célèbre du journaliste Henry Morton Stanley lorsqu’il retrouva le Docteur Livingstone, médecin missionnaire et explorateur, après qu’il ait disparu en Afrique.
Le Docteur montre au professeur Sondergaard les tablettes soloniennes envoyées par les Seigneurs du Temps à Ki, chef de tribu sur Solos incapable de les lire, la culture ayant été perdue depuis plusieurs générations suite à l’occupation de la planète par les humains. Travaillant ensemble en se servant des notes que le professeur Sondergaard avait prises au sujet des hiéroglyphes soloniens, le Docteur et le professeur réussissent à comprendre ces tablettes. Elles parlent du cycle des saisons et des métamorphoses que subissent les Soloniens lors des changements de celles-ci.
Une fois les Soloniens libérés de la tyrannie du Maréchal, le professeur Sondergaard décide de rester sur Solos afin d’aider Ky à assister les Soloniens dans leur métamorphose.
Étant vêtu de ce que les mutants trouvent pour lui, le professeur Sondergaard est habillé dans un style relativement hippie. Que ce soit une calvitie précoce due aux radiations, un choix vestimentaire ou une protection hygiénique pour éviter les parasites, le professeur Sondergaard a le crâne entièrement rasé, ce qui lui donne un style bouddhiste. La combinaison des deux donne une impression d’un homme d’une grande bonté, proche des mutants qui l’entourent et prêt à se rebeller contre un système qu’il considère comme injuste.
Le professeur Sondergaard est interprété par John Hollis, qui a joué dans LES DOUZE SALOPARDS, SUPERMAN (trois films de 1978 à 1987), et dans L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE. Il a également joué dans LE SAINT et CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR.
- Carine - (Les Enfants du Temps)
Extrait vidéo ci-dessous :
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Explorathème, c’est aussi la présentation de passions et de loisirs à travers des vidéos, avec des points de vue de fans ou d’experts. Aujourd’hui :
LE JEU DE RÔLE EST-IL LE RENOUVEAU DE LA NARRATION ?
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PULSIONS PRIMAIRES (1996)
Titre original : Savage
Autre titre français : Sauvage
Réalisateur : Avi Nesher
Scénariste : Patrick Highsmith
Pays : États-Unis
Année : 1996
Avec : Olivier Gruner, Jennifer Grant, Kario Salem…
Je ne suis pas certain d’aider le blog de Morbius en traitant du cinéma d’Olivier Gruner, cet acteur, réalisateur et producteur français aux faux airs de Jeffrey Combs, et particulièrement insignifiant sur les blogs francophones. Une erreur que nous allons essayer de réparer avec cet article.
Cet ancien jeune soldat d’une unité de commando de marines ayant exercé à Djibouti et en Somali, fut ensuite alpiniste et champion mondial de kickboxing avant de suivre la trace de l’Américain Steven Seagal et du Belge, Jean-Claude van Damme au début des années 90 en filant tout droit vers Hollywood. Ceux qui se demandent pourquoi le cinéma fantastique et de science-fiction a baissé d’un cran à la fin des années 80 n’ont qu’à comptabiliser le nombre de DTV de films de kickboxing sortis à la location à la suite de BLOODSPORT (1988), de BLACK EAGLE (1989) et de PIÈGE EN HAUTE MER (1990). Mais heureusement que des nanars de séries B comme CYBORG (1989) d’Albert Pyun aiguillaient vaguement le genre sur des rails fragiles et sinueux. Ainsi Olivier Gruner a beaucoup mouillé son tee-shirt à grands renforts de coups de tatanes dans des films de science-fiction à budgets minimalistes dont je citais déjà quelques titres dans ce dossier sur la SF des 90′s. C’est d’ailleurs Albert Pyun qui lui a proposé son premier rôle dans un film de SF juste après sa toute première apparition dans un film de baston entre gangs rivaux dans ANGEL TOWN (1990). Ainsi dans le nanar de Pyun, NEMESIS (1992), il joue un policier-cyborg du futur, un genre très en vogue depuis la fin des années 80, et film globuleux qui aura même une suite dans laquelle Olivier Gruner n’a pas joué. Mais apparemment, Pyun aurait (ou devrait… selon le peu d’informations lisibles sur ce film) tenir un rôle dans CYBORG NEMESIS : THE DARK RIFT à l’âge de 60 ans… En tout cas, ce film est annoncé depuis 2014 et semble ne pas encore avoir été tourné selon imdb.
Après NEMESIS, Gruner a continué de donner des coups de pieds dans SAVATE (oui, oui) d’Isaac Fiorentine, aux côtés de Marc Singer (alors rescapé de DAR L’INVINCIBLE 3) pour la firme Nu Image…Avant de jouer un garde du corps androïde (histoire de varier les plaisirs) dans AUTOMATIC en 1995. A partir de 1996, il commence une collaboration avec le réalisateur Avi Nesher, pour la saga d’ « Actioners », MERCENARY, et il tient quelques premiers rôles dans des films de science-fiction très vite oubliables comme PIÈGE DANS L’ESPACE (1997) ou MARS 2056 (1998). Ce dernier film cité aurait d’ailleurs pu être bon avec un univers et des décors assez honnêtes, si les scénaristes n’avaient pas misés sur une psychologie mongoloïde pour leurs personnages. Ben oui, il faut soigner les fans de films de kickboxing dans le sens du poil… Puis pour ce qui est de la suite de la carrière d’Olivier Gruner dans les années 2000 et 2010, je ne la connais pas en dehors du film de guerre BROTHER’S WAR (2009) avec Michael Berryman qui est facilement trouvable en DVD en France. Et je ne pense pas que j’y risquerai un orteil non plus.
En tout cas, en 1996 Gruner est apparu dans un étrange film d’Avi Nesher : PULSIONS PRIMAIRES.
Résumé : Perturbé par l’assassinat de sa famille, Alex Verne est hospitalisé dans un asile psychiatrique d’où il finira par s’échapper. Bientôt des forces surnaturelles vont réveiller en lui de mortelles pulsions…
Mais comme énoncée dans X-FILES : la vérité est ailleurs… Puis : « Il ne possède pas d’armes : il EST une arme », une phrase dite dans le film au sujet d’Alex Verne/Olivier Gruner qui donne assez bien le ton.
Mais au-delà des scènes d’action, PULSIONS PRIMAIRES suit surtout la voie de TOTAL RECALL et du second volet du COBAYE sorti aussi en 1996, en traitant des déviances psychologiques face aux réalités virtuelles. Le film d’Avi Nesher s’adresse aussi aux fans de Schwarzy en pompant ses influences, en plus de TOTAL RECALL, du côté de L’EFFACEUR (pour la scène d’ouverture) et de TERMINATOR 2 (lorsque Gruner rétame une bande de motards barbus et chevelus avant d’enfiler une paire de lunettes de soleil). Mais au final, la science-fiction n’est ici qu’un alibi à des prouesses chorégraphiques de kickboxing et j’avoue m’être pris au jeu devant les quelques scènes de combats plutôt bien amenées.
- Trapard -
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Tom se penche aujourd’hui sur des saigneurs de la nuit, pas trop près tout de même car il sait qu’il risque croc, pardon, qu’il risque gros. On le retrouve ainsi aux prises avec la belle Regine de VAMPIRE, VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ? 2, tandis qu’un Peter Vincent tente de le convaincre de prendre ses pieds à son cou, ne serait-ce que pour se protéger des morsures…
VAMPIRE, VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ? 2
États-Unis – 1988 – de Tommy Lee Wallace
Avec : William Ragsdale, Roddy Mc Dowall, Traci Lind, Julie Carmen, Jon Gries, Russell Clark, Brian Thompson, Ernie Sabella, Merritt Butrick, Matt Landers, Alexander Folk, Scanlon Gail, Josh Richman, Karen Anders, John Lafayette…
Âme damnée se nourrissant de sang humain et ayant juré fidélité à la lune, le vampire fait partie de ces monstres populaires ayant été bien aidé, il est vrai, par le célèbre roman de Bram Stoker bénéficiant d’un puissant potentiel propre à envoûter une intrigue teintée de fantastique. Souvent mis en lumière dans l’histoire du septième art, bon, pas trop quand même sinon ils clamsent, les anges de la nuit ont connu quelques apogées particulièrement marquantes au cinéma. Des premiers métrages muets en noir et blanc en passant par le regretté Christopher Lee et les productions de la Hammer, ces morts-vivants pas comme les autres, enchaînant les succès critiques et commerciaux, vont pourtant connaître un petit passage à vide au milieu des années 70. Afin qu’ils ressortent efficacement leurs canines, ils leur faudra pour cela attendre 1985 que Tom Holland réalise l’un des grands films de cette décennie avec son extraordinaire FRIGHT NIGHT. Mais aujourd’hui, on va s’intéresser de plus près à la suite de ce chef-d’oeuvre…
À l’orée des glorieuses 80′s, l’attente du public en matière d’épouvante a considérablement évolué et, clin d’œil évident au contexte, ce n’est surement pas Peter Vincent qui va me contredire… Le Comte Dracula, incarné de main de maître par Sir Christopher, aux yeux injectés de sang et arpentant les couloirs interminables d’un château sinistre, ne fait malheureusement plus école. Les amateurs veulent désormais faire face à des terreurs concrètes qui se fondent naturellement dans le quotidien de chacun. À Georgetown, quelques années auparavant, il faut dire qu’une jeune ado étonnamment souple a dévoilé au monde que sa tête était capable de tourner à 360 degrés ; donc ça devient difficile après un tel choc d’effrayer le cinéphile en herbe en quête de sensations fortes avec un spectre rôdant dans quelques lugubres cimetières afin de mordre une poignée de donzelles à peine dévêtues… À moins que…
Avant de laisser place à nos accros à l’hémoglobine favoris, c’est tout d’abord le lycanthrope qui sera mis en valeur avec, en 1981, deux bandes essentielles qui vont définitivement ancrer les créatures mythiques dans la vie de tous les jours avec les imparables HURLEMENTS et LE LOUP-GAROU DE LONDRES. Suivront d’autres tentatives très intéressantes, telle que le PEUR BLEUE de Daniel Attias et son prêtre poilu, avant que Tom Holland ne redonne de la visibilité à la légende des suceurs par le biais de son VAMPIRE, VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ?. Instantanément culte, cette péloche va réhabiliter les descendants de Nosferatu et ouvrir la voie à d’autres réalisations de ce genre. On citera par exemple l’excellent VAMP de Richard Wenk, l’émouvant et tellement beau, et oui, je suis sensible comme gars, AUX FRONTIÈRES DE L’AUBE de Kathryn Bigelow, ou encore le très réussi GÉNÉRATION PERDUE du père Schumacher, pour en arriver finalement à la création d’une suite inévitable à la petite perle de Tom Holland.
C’est donc en 1988 que Tommy Lee Wallace, ayant fait ses classes comme monteur du côté de chez John Carpenter sur HALLOWENN et FOG puis, se faisant un petit nom en passant derrière la caméra pour les besoins du très original HALLOWEEN 3 et, un peu plus tard, via l’incontournable ÇA, va mettre en chantier cette séquelle carrément attendue. À défaut de révolutionner la franchise, Tommy Lee Wallace va, avant tout, chercher à porter à l’écran ce que les nombreux fans du premier opus ont l’envie, et le besoin, de voir ou de redécouvrir. Pour cela, ce dernier va utiliser une trame narrative quasi-similaire à celle d’Holland en y injectant tout de même quelques éléments novateurs qui vont se montrer d’une efficacité redoutable. De prime, afin de changer dans la continuité, Wallace va pouvoir compter sur la présence de William Ragsdale, qui rempile pour jouer le personnage de Charlie Brewster, mais surtout, sur l’étonnant Roddy Mc Dowall (LA MAISON DES DAMNÉS, SHAKMA) qui renfile sa tenue de chasseur de goules dans le but d’interpréter de nouveau l’amusant et incontournable Peter Vincent. Complétant son casting avec quelques gueules de série B facilement identifiable, comme la mâchoire très carrée de l’imposant Brian Thompson (Night slashers dans le COBRA de George Cosmatos), le réalisateur va surtout être confronté à un délicat défi de taille. Dans cette suite, c’est la sœur de Jerry Dandrige qui va venir venger la mort de son bien-aimé frère. Qui va donc pouvoir prendre le relais du beau et ténébreux Chris Sarandon dans le rôle principal du démon nocturne ? L’enjeu est conséquent, Sarandon étant sans aucun doute l’un des vampires les plus charismatiques imprimés sur pellicule. Wallace va littéralement réussir un véritable coup de génie en donnant à Regine, la sœurette de Jerry, la beauté des traits de Julie Carmen. D’ascendance hispano-cubaine, cette infernale prédatrice va devenir rapidement l’attraction principale de la bobine en imprégnant chacune de ses apparitions, aussi dangereuses soit-elles, d’une sensualité envoûtante presque palpable.Substituant avec brio l’absence de Chris Sarandon, la somptueuse Julie, qui accédera définitivement à la postérité en 1994 avec L’ANTRE DE LA FOLIE de Big John, va se montrer indispensable et contribuer activement à la réussite indéniable de cette séquelle pas forcément évidente.
Du côté des nouveautés, on aura le plaisir d’avoir cette fois à faire à non pas un, mais trois assoiffés de sang. La divine créature précitée venant à bout des élastiques de caleçons les plus résistants, mais aussi l’androgyne Belle, suceur monté sur rollers et adepte des morsures bien gerbantes et enfin, un être étonnant répondant au nom de Louie, mi-vampire mi-lycan, adepte de l’humour morbide et donnant un véritable panache à l’ensemble de l’œuvre.
Grâce à une mise en scène remarquable, sombre et particulièrement soignée, étonnant qu’un tel artiste fût cantonné par la suite à filmer les aventures de FLIPPER LE DAUPHIN pour la télévision, Wallace va pouvoir s’appuyer également sur l’expérience de solides techniciens. Superbement photographié, c’est le Canadien Mark Irwin, fidèle collaborateur de David Cronenberg dans sa période dorée, qui est aux commandes et qui sublimera de par son talent quelques plans assez saisissants. Bénéficiant en sus du sympathique score de Brad Fiedel (TERMINATOR 1 et 2), rescapé lui aussi du premier épisode, VAMPIRE VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ? 2 va, techniquement et qualitativement parlant, se loger avec aisance dans le glorieux sillage de son prédécesseur.
Bon, au final ça donne quoi ? FRIGHT NIGHT 2 est certes, une séquelle à qui l’on peut reprocher un petit manque d’originalité, du fait qu’il calque sa trame de manière parfois assez explicite sur l’opus précédent. Ça, c’est certain mais parfaitement volontaire. En contrepartie, le soin apporté à la création du film en règle générale, la subtilité des éléments nouveaux, la psyché des protagonistes ou encore l’humour omniprésent, font de ce VAMPIRE, VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ? 2 une péloche qui, même si elle est loin d’égaler la prouesse de Tom Holland, en même temps la barre est placée assez haute, demeure néanmoins une suite maîtrisée, vraiment réussite ; et qui, si elle est encore loin de faire de l’ombre à son illustre modèle, ne demeure en aucun cas un prolongement embarrassant, bien au contraire. Pour ma part, si toutes les productions estampillées numéro 2 pouvaient être aussi abouties, honnêtement, je signe dans la foulée…
- Tom Phénix -
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POUR VIVRE PASSIONNÉMENT LA SF & LE FANTASTIQUE DES ANNÉES 80, UNE SEULE ADRESSE :
Vous vous en êtes peut-être aperçu si vous êtes un fidèle de nos blogs : Les Échos d’Altaïr et CosmoFiction ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes depuis plusieurs mois. Si Le Club des Entités de la 13e Dimension demeure quant à lui encore « actif » (mais tout est relatif), les deux autres blogs altaïriens traversent actuellement une période de néant, pour ne pas dire de vide interstellaire. Même en cet instant, je me force à écrire ces lignes. Plus d’envie, de motivation ni d’étincelle. J’aurais bien quelques idées d’articles, notamment la critique d’une BD en trois tomes et un Monstre Sacré à caser par là, mais non… Souvent je m’élance vers l’ordi mais je stoppe net, à la dernière minute, figé devant mon clavier, pensif, et je passe finalement à autre chose.
Lassitude ? Découragement ? Frustration ?… Un peu de tout ça, certainement, et bien d’autres choses encore, pas toujours très claires d’ailleurs. En fait, je crois que quelque chose a cassé en moi en décembre de l’année dernière. Et j’ai depuis bien du mal à supporter Internet et les réseaux sociaux alors que, ironie du sort, me voilà bien contraint de m’en occuper un minimum à travers trois blogs, trois pages et un groupe Facebook… que je ne peux laisser à l’abandon sous peine de tout voir s’effondrer… même si le processus semble engagé depuis déjà plusieurs mois…
Cette motivation qui a disparu, je la retrouve désormais pleinement pour mon métier, et uniquement pour mon métier d’instituteur, ô combien plus gratifiant que de se prendre la tête sur le dernier film de machinchose, blablater sur le sens profond de telle ou telle série TV ou se faire rappeler à l’ordre par le troll de service et les « fans toxiques » (mais pas ceux que vous croyez…). Eh oui, qui l’eut cru, je passe des vacances et des week-ends entiers à travailler pour ma classe (« Non, incroyable, un instit qui travaille ! » diront les imbéciles), en retrouvant mon énergie des débuts, en me plongeant passionnément dans une nouvelle pédagogie qui m’offre plus que des résultats incroyables (la pédagogie explicite, pour ne pas la citer) et en utilisant toutes sortes de nouvelles méthodes qui me font vivre et font vivre surtout à mes élèves des moments fabuleux. Et puis il y a des classes qui vous transportent, qui vous font déplacer les montagnes, vous comprendrez que j’ai la chance d’en avoir une cette année.
Pour celles et ceux qui me croiraient malade ou ayant atteint le point de non retour de la sénilité, je vous rassure (du moins si ça peut vous rassurer) : j’adore toujours autant l’Imaginaire et me sens toujours autant imaginophile ! Mais voilà, là où je trouvais autrefois du plaisir je ne ressens plus aujourd’hui que de l’ennui. Et inversement, là où tous mes espoirs semblaient il y a peu volatilisés, à présent je redécouvre le plaisir d’enseigner et de me donner à fond pour ce merveilleux métier.
Alors oui, bien sûr, on se reverra ici et ailleurs, peut-être même demain, à moins que ce ne soit dans une semaine ou un mois. Je ne sais pas. Quand l’envie me le dira. Ou quand vous vous manifesterez enfin, quand vous penserez qu’un blog c’est aussi l’affaire de tous, de ceux qui le lisent comme de ceux qui y contribuent, de près ou de loin.
- Morbius – (morbius501@gmail.com)
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LES SOLONIENS
Les natifs de la planète Solos ont une forme d’évolution cyclique unique dans l’histoire de la galaxie. Leur planète met 2000 ans pour faire le tour de son soleil. Son orbite étant elliptique, la planète connait 4 saisons durant chacune 500 ans. Au printemps, les Soloniens sont très semblables aux humains. Ils ont tous plus ou moins le type caucasien avec des cheveux bruns. Leur technologie est très peu avancée, c’est un peuple de chasseurs et d’agriculteurs. Leur seule différence notable avec les humains est qu’ils peuvent respirer les brumes de Solos chargées d’un isotope de l’Azote inconnu sur Terre.
Lorsque l’été solonien arrive, les Soloniens subissent un changement provoqué en partie par les radiations de thaésium (carburant présent en grande quantité sur leur planète), mais nécessitant la présence d’un cristal agissant comme un catalyseur biologique.
Une mutation intermédiaire transforme le Solonien humanoïde en créature insectoïde, puis il se rapproche d’une forme plus proche des humains, irradiant une lumière aux couleurs de l’arc en ciel et doté de pouvoirs tels que la transmission de pensée, la capacité de passer à travers les solides et la projection de faisceaux d’énergie capables de faire disparaître un homme.
La planète Solos est découverte par l’Empire Terrien au 25e siècle. Riche en thaésium, un carburant, la planète est dès lors exploitée pour ses gisements. Elle est rapidement dépouillée, polluée et son peuple est réduit en esclavage.
Au 30e siècle, la révolte gronde, les Soloniens réclament leur indépendance. Leur vie aux côtés des humains est insupportable, non seulement ils sont exploités mais sont aussi victimes de ségrégation, ne pouvant pas emprunter les couloirs ou cabines de transfert utilisés par les humains. Les expériences des humains visant à rendre l’atmosphère de Solos supportable pour eux-mêmes provoquent des mutations prématurées. Les individus adoptent la phase intermédiaire insectoïde mais n’ont pas suffisamment d’instinct pour chercher le cristal et s’en servir afin d’atteindre le stade de mutation avancé. Ils sont de plus traqués et exterminés par les humains qui considèrent cela comme une maladie. Les mutants ont un exosquelette noir, des pattes griffues, de longues pinces de part et d’autre de la bouche et ils parlent peu. Leur intelligence semble diminuée mais c’est sans doute un effet secondaire de la mutation.
Les Soloniens ayant un cycle de vie très long, les individus arrivés au stade avancé ont préparé des tablettes décrivant le processus de la mutation afin d’aider leur descendance. Ce sont ces tablettes qui sont livrées par le Docteur sur les ordres des Seigneurs du Temps. Hélas, plus personne sur Solos ne peut les déchiffrer, seul un scientifique Terrien, rejeté par les siens, a longuement étudié ces hiéroglyphes et avec l’aide du Docteur, il finit par comprendre les messages inscrits sur les tablettes.
Ky, un des chefs de tribus de Solos, sera le premier à bénéficier du cristal et à atteindre le stade ultime de métamorphose. Un scientifique s’appelant Sondergaard et un ancien garde humain décident de rester sur Solos pour aider Ky à faire évoluer son peuple et réparer les dégâts causés par les humains sur Solos.
- Carine - (Les Enfants du Temps)
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À l’heure où le troisième volume de l’intégrale de Midi-Minuit Fantastique s’apprête à sortir en librairie et où L’Écran Fantastique se prépare à célébrer pour la rentrée son numéro 400, Mad Movies a lancé il y a quelques semaines un crowfunding destiné à transformer radicalement la revue pour septembre !
Ainsi, profitant de l’événement, un documentaire en plusieurs parties produit par Badlands et réalisé par Guillaume Perrin et Sylvain Perret voit le jour. Intitulé « Mad Movies, une certaine tendance du cinéma de genre », celui-ci revient sur l’histoire du magazine, son évolution et, bien sûr, sur ces années 60 et 70 où le cinéma fantastique et de science-fiction était considéré comme un cinéma dénué de toute qualité et donc, forcément, de tout intérêt. Voici son premier chapitre.
« Obéissant à une loi inéluctable, toutes choses croissaient, se développaient dans le désordre et l’étrangeté. La chaleur, la lumière, l’humidité étaient constantes. Elles l’étaient depuis… personne ne savait depuis combien de temps. « Depuis quand… ? » « Pourquoi… ? » C’étaient là des questions que nul n’avait plus l’idée de poser. Réfléchir n’avait plus de sens. Dans ce monde, un seul problème se posait : croître. C’était le règne du végétal. C’était un monde qui ressemblait à une serre. »
(Le Monde Vert / 1962 / Brian Aldiss)