Les romans de Stefan Wul aujourd’hui introuvables en librairie pour la plupart, ont heureusement fait l’objet d’adaptations en bandes dessinées grâce aux éditions Comix Buro et Ankama. Publiés dans la belle collection Les Univers de Stefan Wul, on y trouve ainsi Rayons pour Sidar, Niourk, La Peur Géante, Odyssée sous Contrôle, Terminus, Piège sur Zarkass, Retour à 0, Le Temple du Passé, Oms en série et très prochainement (le 28 septembre) L’Orphelin de Perdide. C’est un régal pour les yeux et une jolie réussite à saluer car le résultat est là, avec la participation de nombreux et talentueux dessinateurs qui ont mis en images les œuvres littéraires du grand romancier français de science-fiction.
« En BD, l’influence de Stefan Wul commence dans les années 1970 pour se poursuivre jusqu’à nos jours. Des « grands anciens » comme Moebius, Mézières ou Druillet aux plus récents, tous se réclament du maître. Druillet lui a emprunté quelques scènes, Mézières ses décors les plus flamboyants, Moebius la liberté d’invention ; tous lui ont rendu hommage, à un moment ou à un autre. » (Laurent Genefort)
Les titres de la collection sont édités dans de grands formats et se déclinent souvent en plusieurs tomes. On rêve de voir un jour toutes ces histoires adaptées en séries télévisées, mais ça c’est une autre histoire…
- Morbius – (morbius501@gmail.com)
J’ai tous les romans de Stephan Wul chez Fleuve Noir… sauf « l’orphelin de Perdide » que j’avais prêté .. et jamais ne fut rendu.
Il est rare que tous les écrits d’un auteur soit de bon niveau, les siens le sont, avec des nuances bien sûr.
Les éditer en BD, est une très bonne idée, chaque dessinateur y met sa « patte », mais l’histoire est bien suivie… je ne vais pas rater la sortie du dernier, mais il ne compensera pas la perte de l’original, ce sera une consolation.
L’Orphelin de Perdide a été réédité en roman chez Castelmore, j’ai l’exemplaire. Par contre c’est sûr que retrouver l’édition originale relève de l’esploit… Finalement : ne jamais rien prêter à personne et surtout penser d’abord à soi avant de penser aux autres. C’est ma nouvelle philosophie. C’est un peu dur, mais la vie l’est devenue, donc…
1983, c’est l’année où mes parents ont commencé à tenir un petit répertoire sur un cahier en indiquant ce qu’ils prêtaient à leurs amis. C’est quelque chose d’obligatoire surtout si l’on prête des bouquins ou des films à des gens qui ne sont là que pour découvrir, donc qu’y ont aucun attachement. Mon pire exemple : avoir prêté en 2007 à un copain un bouquin sur l’écriture de scénarios qu’on m’avait offert au début des années 90. Donc : valeur sentimentale évidemment, sinon je l’aurais viré. Puis je me rends chez le pote en question et le bouquin était recouvert sur chaque page de gribouillis au gros marqueur faits par ses gosses. La réponse que m’a donné le pote en voyant ma face dépitée c’est : « ben quoi, tu l’avais déjà lu !! »…
Ah ouais, sympa ça…
Stefan Wul était dentiste à Ivry-la-bataille, commune voisine de la mienne et aussi de celle de La-Chaussée-d’Ivry, où résidait Jimmy Guieu. Stefan Wul était donc surement le dentiste de Jimmy Guieu ! Le savaient-ils ?
En effet, il fut aussi dentiste !