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Archive pour octobre 2018

LA FERME DES CROWHAVEN (1970)

LA FERME DES CROWHAVEN (1970) dans Fantastique 18103107533115263615971717

LA FERME DES CROWHAVEN (1970)

Depuis quelques années, je me suis trouvé une attirance toute particulière pour les films de sorcières, et ça tombe bien puisqu’ils sont à la mode. Et une mode en vaut bien une autre, puisqu’à défaut de films de super-héros avec des super-pouvoirs, moi je voyage dans le temps, les histoires de sorcières se développant souvent sur plusieurs générations, voire même jusqu’aux débuts de la colonisation américaine. Les transmissions maudites entre générations faisant le reste…

18103107555915263615971718 dans Film des 70's

Et quand je parle de modes, je ne parle évidemment pas de gros succès comme CONJURING, LES DOSSIERS WARREN (2013) de James Wan qui malgré ses qualités, n’est qu’une imitation pure et simple du POLTERGEIST (1982) de Tobe Hooper. Aux films de James Wan, je préfère mille fois les séries B à base de sectes ou de sorcellerie de Ti West, comme 18103107574715263615971719 dans TrapardTHE HOUSE OF THE DEVIL (2009) et THE INNKEEPERS (2011). Des films qui sentent bon le vieux grain suintant des pellicules de sorcellerie des Seventies, qui eux-même étaient des dérivés assumés du MYSTÈRE DES 13 (1966) de Jack Lee Thompson et du BÉBÉ DE ROSEMARY (1968) de Roman Polanski. Et c’est originellement le cas du téléfilm de Walter Grauman, produit par Aaron Spelling pour le compte de la chaine ABC : LA FERME DES CROWHAVEN (1970). Un téléfilm que m’a permis de découvrir mon sympathique ami virtuel, Uncle Jack que je remercie.

L’intrigue : Un couple ne pouvant avoir d’enfants hérite d’une ferme à la campagne. Très vite, l’épouse commence à avoir des visions qui semblent être liées avec le passé tragique de la région, un passé de sorcellerie et de chasse aux sorcières. Se pourrait-il que quelque force surnaturelle ait survécu à Crowhaven Farm, ou l’épouse est-elle en train de perdre l’esprit ?

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Dans les années 70, presque tous les réalisateurs y allaient de leur film de sorcellerie, de George A. Romero avec le métaphorique SEASON OF THE WITCH (1972), en passant par Oliver Stone et sa surréaliste REINE DU MAL (1974) et Wes Craven et son démon d’une communauté proche des Amish dans LA FERME DE LA TEREUR (1981). Sans oublier LA SENTINELLE DES MAUDITS (1977) de Michael Winner, jusqu’au meilleur cinéma italien avec LA MAISON AUX FENÊTRES QUI RIENT (1976) de Pupi Avati, en allant jusqu’aux films de Lucio Fulci et aux débuts de la trilogie des « Trois Mères » de Dario Argento. Même Steven Spielberg a réalisé en 1972 pour la télévision américaine son très diffusé SOMETHING EVIL, donc deux ans après LA FERME DES CROWHAVEN.

18103108020715263615971723Mais le téléfilm de Walter Grauman est beaucoup plus classique que la moyenne des sujets démoniaques de cette période, et c’est ce classicisme historique qui le rend justement passionnant. On plonge constamment dans le doute, celui de la folie progressive de l’épouse qui se caractérise par d’autres formes de certitudes plus irréelles. Ces doutes entraînant la déstructuration d’une famille, autre thème cher aux années 70, mais aussi un voyage temporel purement mental digne des tourments psychologiques du cinéma gothique des années 60. La jeune épouse est interprétée par avec brio par la faussement angélique Hope Lange. Comme pour ajouter un peu de (poivre et) sel à cette histoire étrange, le vieux John Carradine joue aussi un inquiétant villageois. Et à quelques minutes du générique de fin, on peux croiser le regard vague de William Smith (le détective de L’INVASION DES FEMMES ABEILLES) dans un de ses premiers rôles.

- Trapard -

LE TÉLÉFILM EN ENTIER ET EN V.O. :

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FIRESTORM : L’ÉPISODE PILOTE

FIRESTORM : L'ÉPISODE PILOTE dans Science-fiction 18102801281115263615966605

Si vous êtes fan des séries télévisées de Gerry Anderson (THUNDERBIRDS, CAPTAIN SCARLET, COSMOS 1999, UFO…), nul doute que ce premier minisode de la web série (série TV ?…) FIRESTORM va vous plaire avec ce retour aux marionnettes et décors à la James Bond !

C’est en 2014 que la société de Gerry Anderson, Anderson Entertainment, a lancé une campagne de financement participatif pour sa nouvelle série intitulée FIRESTORM. Il faut tout de même signaler que FIRESTORM avait déjà fait l’objet d’une série TV de 26 épisodes diffusés en 2003 et réalisés uniquement pour la télévision japonaise (TV Tokyo). Ce fut cependant un échec qui interrompit brutalement le show.

18102801311015263615966607 dans Série TVLe FIRESTORM de 2018, sorte de remake, à moins qu’il ne s’agisse d’un reboot, se base sur les documents originaux de feu Gerry Anderson. L’action se déroule en 2202 et l’on retrouve les personnages principaux de la série de 2003 : Sam Scott, Nagisa Kisaragi et Drew McAllister. L’histoire est la suivante :

Après des années sombres suivies d’une période de paix et de prospérité, l’humanité voit resurgir le spectre du terrorisme sur plusieurs continents. Au départ timide et peu coordonnée, la lutte contre ce fléau qui menace la paix dans le monde se voit bientôt doté d’une organisation conçue spécialement pour l’éradiquer : la Storm Force. Celle-ci lance alors son opération Firestorm avec les moyens technologiques les plus avancés. Son but est d’éliminer le groupe terroriste Black Orchid…

FIRESTORM 2018 est tourné en Ultramarionation, c’est-à-dire que le show utilise à la fois les marionnettes chères aux formidables séries de Gerry Anderson, des décors réels et des effets CGI. Mais attention, plus que tout, les marionnettes dorénavant utilisées sont animés par des techniciens « gommés » par ordinateur au moment du montage de l’épisode. Cela permet quelques mouvements nouveaux, parfois plus fluides et réalistes, notamment lorsque les personnages courent. En outre, il n’y a plus de ficelles visibles ! On retrouve dans l’équipe des effets spéciaux Steve Begg et Bill Pearson, qui ont travaillé sur quelques-uns des derniers James Bond (CASINO ROYAL) et aussi sur la nouvelle série DOCTOR WHO.

Il est temps pour vous de découvrir à présent le passionnant premier minisode (9 min) de FIRESTORM disponible depuis seulement hier sur YouTube ! Un délicieux retour aux sources  !

- Morbius – (morbius501@gmail.com)

Cliquez sur l’image ci-dessous pour voir l’épisode.

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DRIVE-IN : INDESTRUCTIBLE MAN (1956)

DRIVE-IN : INDESTRUCTIBLE MAN (1956) dans Cinéma bis 13051809153815263611200263

18102708234315263615965566 dans Cinéma bis américain

INDESTRUCTIBLE MAN
Année : 1956

Réalisateur : Jack Pollexfen
Scénario : Vy Russell, Sue Dwiggins
Production : Jack Pollexfen (C.G.K. Productions / Allied Artists Pictures
Musique : Albert Glasser
Pays : États-Unis
Durée : 72 min
Interprètes : Lon Chanet Jr., Max Showalter, Marian Carr…

Dans la lignée de MAN-MADE MONSTER (1941) aka L’ÉCHAPPÉ DE LA CHAISE ÉLECTRIQUE, de SHOCKER (1989) de Wes Craven, et d’ELECTRIC DRAGON 80 000 VOLTS (2001) de Sogo Ishii… ou comment l’électricité peut arriver à prendre le contrôle d’un corps humain.

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L’intrigue : Charles ‘Butcher’ Benton, un criminel dangereux, est condamné à mort sur la chaise électrique. Après son exécution, son corps est soumis à une expérience scientifique inédite : des chercheurs vont tenter de ramener le psychopathe à la vie à l’aide de courant électrique à haute tension…

INDESTRUCTIBLE MAN réutilisant sa star vedette (Lon Chaney Jr) ressemble presque à un remake de  MAN-MADE MONSTER. Mais derrière l’épopée tragique de cet homme électrique indestructible, s’ajoute une longue intrigue policière chère au « Film noir » très en vogue dans les années 40 (et ce, jusque dans le cinéma d’Ed Wood, mais de manière moins subtile).

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INDESTRUCTIBLE MAN est un film de série B, parfois maladroit, mais prenant de bout en bout. Lon Chaney Jr, déjà vieillissant, était dans cette période des Fifties, un peu dans l’ombre de ses grands succès de la Universal Pictures. Et cela s’en ressent jusque dans son jeu, souvent intense mais peu appliqué, certaines de ses interventions étant à la limite de la caricature ou du nanar.

- Trapard -

LE FILM COMPLET EN V.O. :

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18031309271915263615610534 dans Science-fiction

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WEEK-END GEEK 2018

WEEK-END GEEK 2018 dans Nouvelle-Calédonie 13100208544615263611602685

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Le Week-End Geek, rendez-vous le plus attendu de l’année par une foule de geeks et de fantasticophiles (mais aussi de curieux issus des quatre coins de l’Univers, il faut bien le dire) aura lieu la semaine prochaine du 1er au 4 novembre, à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. Entrée gratuite comme toujours et comme d’habitude beaucoup de surprises. Aperçu de l’événement…

Les invités de cette édition 2018 aux accents cyberpunk sont, nous dit-on : 

  • côté jeux de rôles : Mike PONDSMITH (Cyberpunk, The Witcher…) et Chris PRAMAS (Warhammer, Dragon Age, Trône de Fer…)
  • côté Youtubeurs : Bob LENNON (Stream Minecraft, Skyrim…) et Axel LATTUADA (Et tout le monde s’en fout) et Benzaie en « Guest Star »
  • côté dessinateurs : Nicolas KERAMIDAS (Luuna…) et Pierre-Mony CHAN (Sillage, Firecross, Sky Doll…)

Et sachez que si le cœur vous en dit, vous pourrez rencontrer les invités dès le mercredi 31 octobre à la bibliothèque Bernheim, de 16h à 19h, lors de la soirée d’ouverture officielle du WEG 2018. Cette rencontre est ouverte au public.

En ce qui concerne Les Échos d’Altaïr, le blog ne pourra malheureusement pas participer à l’événement cette année. Ce n’est que partie remise !
- Morbius – (morbius501@gmail.com)
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DRIVE-IN : THE SNOW CREATURE (1954) / SNOWMAN (1955)

DRIVE-IN : THE SNOW CREATURE (1954) / SNOWMAN (1955) dans Cinéma bis 13051809153815263611200263

18102005284315263615952373 dans Cinéma bis américain

THE SNOW CREATURE
Année : 1954

Réalisateur : W. Lee Wilder
Scénario : Myles Wilder
Production : W. Lee Wilder (United Artists)
Musique : Manuel Compinsky
Pays : États-Unis
Durée : 69 min
Interprètes : Paul Langton, Leslie Denison, William Phipps, Teru Shimada…

THE SNOW CREATURE de W. Lee Wilder est connu en France sous le titre, L’ABOMINABLE HOMME DES NEIGES. Certains blogs le répertorient aussi avec comme titre, LE REDOUTABLE HOMME DES NEIGES au risque de le confondre avec le bon film anglais de Val Guest de 1957.

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Mais le film de W. Lee Wilder est tout de même un cran en-dessous de celui de la Hammer Film. Néanmoins il se laisse regarder, d’autant qu’il s’agit du tout premier film de Yéti.

L’intrigue : Le Dr. Frank Parrish, un botaniste travaillant pour une fondation part en expédition en Himalaya afin de prélever des spécimens de plantes en compagnie de Peter Wells un photographe, de Subra un guide Sherpa et de porteurs. Dans la nuit, Leva, le frère de Subra rejoint le campement afin de prévenir ce dernier que Tala son épouse a été enlevée par un Yéti. Subra tente alors de convaincre Parrish de partir à la recherche de sa femme mais le botaniste refuse convaincu que le Yéti n’est qu’une légende locale…

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THE SNOW CREATURE commence à la manière d’un documentaire bourré de maladresses, puis lorsque la sauce prend, on alterne entre l’histoire de KING KONG avec son géant velu exilé en pleine ville américaine, traquant les humains… et THEM (1954), lorsque le Yéti se retrouve lui-même traqué dans les larges couloirs des égouts de Los Angeles.

La créature n’a du Yéti que l’apparence angoissante, lorsqu’elle est filmée dans l’obscurité. Dans la lumière, il s’agit avant tout d’un grand bonhomme affublé de peaux de bêtes…

LE FILM COMPLET EN V.O. :

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13051809153815263611200263 dans Fifties fantastique

18102005425415263615952378 dans Trapard

SNOWMAN
Année : 1955

Réalisateur : Ishirô Honda
Scénario : Takeo Murata
Production : Tomoyuki Tanaka (Toho)
Musique : Masaru Sato
Pays : Japon
Durée : 95 min
Interprètes : Momoko Kochi, Akira Takarada, Akemi Negishi…

Les créatures de SNOWMAN ou SNOW BEAST MAN, ou mieux connu en France sous le titre de HALF HUMAN, sont nettement plus crédibles. D’ailleurs, contrairement à L’ABOMINABLE HOMME DES NEIGES, tout le film d’Ishirô Honda tient le spectateur à l’aide d’une intrigue et d’une ambiance très angoissantes. Et les décors sont particulièrement bons. Les Yétis du film de Honda sont des créatures mi-hommes, mi-simiesques, dans la logique du mythe du chaînon manquant. Les designs des costumes sont évidemment très liés aux classiques du kaiju-eiga, le surplus de latex faisant le reste.

L’intrigue : Des villageois japonais vénèrent un monstre et son fils qui vivent dans une caverne. Des personnes du monde du spectacle entendent parler des créatures, et décident de capturer le monstre…

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Moins connu qu’Akira Ifukube, compositeur du célèbre thème des GODZILLA, Masaru Satō, ayant plutôt composé les airs tragiques de la plupart des premiers films d’Akira Kurosawa, nous offre une palette de variantes atmosphériques pour HALF HUMAN.

Le scénario du film est assez proche de ceux de certains des premiers kaiju-eiga en développant un traditionalisme paysan dominé par des croyances ancestrales donnant du sens à la cruauté de la créature. Un traditionalisme soumis qui sera repris maintes et maintes fois jusque dans le cinéma bis italien et philippin des années 80.

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Des quelques films de Yétis, des années 70 à 2010 que j’ai pu regarder, le film d’Ishirô Honda peut faire figure de relique, mais c’est à mon avis et de loin, le plus abouti des films du genre, avec celui de Val Guest cité plus haut.

- Trapard -

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VOODOO MAN (1944)

VOODOO MAN (1944) dans Cinéma 13052108214015263611211209

18101808170415263615949048 dans Cinéma bis américain

VOODOO MAN (1944)

Si vous avez découvert LE VOLEUR DE CADAVRES (1942) avec Bela Lugosi dans le petite collection de Bach Films, l’histoire de VOODOO MAN est quasiment la même. À cela près que dans le premier, les femmes sont décédées avant d’être kidnappées, alors que dans le second, elles sont zombifiées après kidnapping. Qui vient de dire que cela revient à la même chose ? Disons que la zombification dans VOODOO MAN est à l’ancienne mode : ni virale, ni vraiment dans la logique haïtienne. C’est plutôt un envoûtement esclavagiste. Lugosi, étrangement accoutré à la manière d’Harry Potter, dans une large tunique étoilée de magicien, dirige des cérémonies d’envoûtements dans le but de réanimer son épouse malade.

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L’intrigue : Le docteur Richard Marlowe emploie une combinaison de rites vaudous et de suggestion hypnotique pour essayer de réanimer sa belle épouse, plongée dans le coma, en transférant les essences de la vie de plusieurs jeunes filles malchanceuses qu’il a enlevées et emprisonnées dans un cachot sous son manoir…

18101808260915263615949051 dans Le grenier du ciné fantastiqueÀ la différence des transfusions sanguines dans LE VOLEUR DE CADAVRES, Lugosi tente désormais des fusions mentales à l’aide du mesmérisme à grands renforts de gros plans sur ses yeux, sourcils froncés, comme dans DRACULA (1931) et WHITE ZOMBIE (1932). Il retrouve d’ailleurs sa barbiche de ce dernier titre. Tout comme LE VOLEUR DE CADAVRES, VOODOO MAN est aussi un mélange d’influences du cinéma des années 30. Là où LE VOLEUR DE CADAVRES reprenait le thème du vampirisme scientifique déjà exploité dans THE VAMPIRE BAT (1933), VOODOO MAN explore autant WHITE ZOMBIE (1932) que le « récent » VAUDOU (1943, I walk with a Zombie) avec ces jeunes femmes errant et somnambules dans de vastes robes blanches. Les robes blanches des femmes zombifiées ayant aussi été l’apparence des goules du comte Mora, un autre rôle culte de Bela Lugosi dans LA MARQUE DU VAMPIRE (1935). Et l’une des références accidentelles de VOODOO MAN vient de ces femmes zombifiées enfermées dans des cages en verre à l’intérieur d’une petite chambre verrouillée. Une chambre qui a l’apparence d’une pièce mortuaire tristement célèbre : celle du croquemitaine Barbe-Bleue qui sera justement à l’honneur quelques mois après la sortie de VOODOO MAN dans un film d’Edgar G. Ulmer avec John Carradine.

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De vouloir rechercher l’essence vitale chez une femme zombifiée pour la transmettre à une autre dans le coma, ça reste assez bricolé comme idée. L’ensemble du scénario de ce film produit par Sam Katzman pour la Monogram Pictures est aussi très bricolé, le tournage ayant même été expédié en une semaine. Mais quand on sait que William Beaudine est à la réalisation, tout s’explique beaucoup mieux. Je vous le conseille au moins pour la cocasserie des iconographies vaudous qui sont un véritable fourre-tout. George Zucco, en disciple de Lugosi, porte aussi la tunique d’Harry Potter accompagnée d’une coiffe africaine du plus bel effet. John Carradine lui, en second disciple, joue une espèce de grand benêt cabotin courant à droite et à gauche, en traînant les savates, ou tambourinant sur un djembé comme un furieux. Ceux qui ont été très émus par son interprétation de révérend dépressif dans LES RAISINS DE LA COLÈRE (1940) risquent d’être très surpris de cette transition brutale de film culte à série Z.

À ma connaissance, VOODOO MAN n’a toujours pas trouvé d’éditeur ni de traducteur en France, mais étant tombé dans le domaine public vous pouvez le consulter en streaming et en v.o. sur le site Archive.org

- Trapard -

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EXPLORATHÈME – Isaac Asimov, les incroyables prédictions

Explorathème, c’est aussi la présentation d’auteurs, de cinéastes ou d’artistes à travers des vidéos, avec des points de vue de fans ou d’experts. Aujourd’hui :

ISAAC ASIMOV, LES INCROYABLES PRÉDICTIONS DU FUTUR

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VAISSEAUX SF : LE CYBERLAB

VAISSEAUX SF : LE CYBERLAB dans Anime 13061310034815263611288456

18101512441415263615943230 dans Vaisseaux SF

CYBERLAB

Le Cyberlab est le vaisseau du Capitaine Flam (dont le vrai nom est Curtis Newton), un justicier spatial bien décidé à livrer une lutte sans merci contre le Mal.

Capable de parcourir 1500 années lumière en une seconde grâce à son volant hyperspatial et son moteur oscillatoire, le Cyberlab bénéficie d’un système de camouflage et d’un canon à proton. Sa base secrète se situe au fin fond de l’univers.

Le Cyberlab est un vaisseau très maniable pouvant exécuter des manœuvres délicates. Il dispose du Cosmolem, un petit vaisseau très utile pour les missions sur des planètes.

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En dehors du Capitaine Flam, l’équipage du Cyberlab se compose du professeur Simon Wright dont il ne reste plus que le cerveau ambulant, du robot Crag, de l’humanoïde synthétique Maia, de l’agent secret Johann Landor et de Ken Scott, un jeune orphelin.

Le Cyberlab apparaît dans la série de dessins animés japonais CAPITAINE FLAM (1978).

- Morbius – (morbius501@gmail.com)

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Croiseur C-57D / Valley Forge / Discovery One / Fusée du Choc des Mondes /Astroforteresse Galactica / Aigle / Nostromo / Andromeda Ascendant / Serenity /Jupiter 2 / Moya / Vaisseau de Les Premiers Hommes dans la Lune / Lexx / USS Enterprise NCC-1701-D / Destinée / USS Cygnus / Soucoupe de Klaatu / Tardis /Starfury / Liberator / Viper / Thunderbird 3 / Excalibur / Starbug / Vaisseaux des Visiteurs / Sulaco / Event Horizon / BTA Fighter / Odysseus / Moonbase Interceptor /Thunder Fighter / Vaisseau martien /Prometheus / Vaisseau du film Le Guerrier de l’Espace / Nell / Vaisseau du film Explorers / Vaisseau-mère de Rencontres du Troisième Type / Vaisseau du capitaine Yop Solo / Vaisseau de Flesh Gordon / Gunstar / Rodger Young /Liberty 1 (Icarus) / Vaisseau des Maîtres du Temps / NSA Protector / Vaisseau darien / Vaisseau de Saturn 3 /Valkyrie / Ajax / Orion III / Vaisseau d’E.T. / Vaisseau de The Thing / Avalon / Transporcherie / Intruder XB982 / USCSS Covenant / USS Orville

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DRIVE-IN : CINQ SURVIVANTS (1951)

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18101307051715263615940031 dans Cinéma bis américain

CINQ SURVIVANTS (Five)
Année : 1951

Réalisateur : Arch Oboler
Scénario : Arch Oboler
Production : Columbia Pictures
Musique : Henry Russell
Pays : États-Unis
Durée : 93 min
Interprètes : William Philipps, Susan Douglas Rubes, James Anderson, Charles Lampkin, Earl Lee…

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CINQ SURVIVANTS est sûrement l’un des tout premiers films post-apocalyptiques, si ce n’est le premier. Je crois que ce film d’Arch Oboler pouvait encore être classé en 1951 dans la rubrique des « Films Noirs » de séries B, les thèmes inhérents aux débuts de la Guerre Froide commençant à peine à dénaturer le genre vers la science-fiction. On y retrouve en tout cas beaucoup de thèmes chers au Film Noir : les violences intérieures, la drogue, la jeunesse, le viol…

L’intrigue : Après une catastrophe nucléaire, cinq survivants, 4 blancs et un noir, trouvent refuge dans une maison abandonnée : une femme enceinte, un guide de l’Empire State Building, un caissier de la banque de Santa Barbara, un employé de la même banque et un explorateur. Des tensions se forment dans le groupe, certains prônent un retour à la terre et à l’agriculture quand d’autres souhaitent vivre du pillage des restes de l’humanité…

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En plus d’être un socle pour beaucoup de futurs films post-apocalyptiques, CINQ SURVIVANTS semblent aussi avoir influencé pas mal de classiques. Le début du film d’Oboler avec le personnage féminin terrorisé qui, une fois arrivé dans le chalet, alterne entre mutisme et hystérie, ressemble beaucoup aux péripéties de Barbara (« Ils viennent te chercher, Barbara ! ») au début de NIGHT OF THE LIVING DEAD (1968) de Romero. Et même le début de  TARGET EARTH (1954), où l’on voit une jeune femme errer seule dans une ville dévastée jusqu’au moment où elle croise un homme agité qu’elle prend instantanément pour un violeur. Puis concernant ce fameux groupe de survivants constitué d’une seule femme et d’un seul afro-américain, cela ramène évidemment à THE LAST WOAN ON EARTH (1960) de Roger Corman, et à la thématique de LE MONDE, LA CHAIR ET LE DIABLE (1959) avec Harry Belafonte, bien qu’il ne soit jamais question de racisme mais plutôt de solidarité face aux différences. Une question alors essentielle pour Hollywood face aux nouvelles propagandes soviétiques.

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Mais le vrai thème du film ce sont finalement les vieilles valeurs américaines d’après la Crise monétaire : faut-il patiemment repartir à zéro et tout reconstruire ? Ou peut-on céder aux nouvelles facilités des grandes mégapoles en pillant son prochain, même mort ? Les films post-apocalyptiques des années 1970 aux années 2010 ont réglé depuis longtemps ces questions d’éthique. Et entre-temps, Rick Grimes a même appris au père Gabriel Stokes à tuer son prochain zombie dans THE WALKING DEAD.

Mais en 1951, les films américains avaient une portée internationale dans l’après-guerre. Et nos survivants plantent finalement le même drapeau de futurs labeurs aspergés d’huile de coude sur la terre dévastée de CINQ SURVIVANTS que sur la planète Zyra du CHOC DES MONDES (1951, When Worlds Collide) de Rudolph Maté.

- Trapard -

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HORROR OF THE BLOOD MONSTERS (1970)

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HORROR OF THE BLOOD MONSTERS

Je vous laisse choisir entre les différents titres d’exploitation de ce film d’Al Adamson, lequel vous conviendra le mieux après visionnage : ASTRO-VAMPIRE, BLOOD CREATURES FROM THE PREHISTORIC PLANET, FLESH CREATURES OF THE RED PLANET, HORROR CREATURES OF THE PREHISTORIC PLANET, SPACE MISSION OF THE PREHISTORIC PLANET, SPACE MISSION TO THE LOST PLANET, THE FLESH CREATURES, VAMPIRE MEN OF THE LOST PLANET… Ouf…

18100605273115263615927272 dans Cinéma bis américainIl se trouve qu’à la fin des années 60, le cinéaste Al Adamson fut l’un des réalisateurs attitrés de l’AIP-TV de James H. Nicholson et Samuel Z. Arkoff pour la petite firme Independent International Pictures qui produisait aussi les films philippins d’Eddie Romero et de Gerardo de León. Des films consommables, vite tournés, vite montés, diffusés tardivement et qui sont désormais culte sous des appellations comme « grindhouse » et dont PLANÈTE TERREUR (2007) de Robert Rodriguez est le plus proche formellement parlant. Des centaines de séries Z ont vu le jour sur l’AIP-TV, produites par l’American International Pictures (originellement créée pour produire des films de drive-in), dont les productions américaines les plus connues étaient les remakes télévisés de Larry Buchanan (MARS NEEDS WOMEN, IN THE YEAR 2889, THE EYE CREATURES, ZONTAR THE THING FROM VENUS, CURSE OF THE SWAMP THING). Moins connue, la Crown International Pictures a aussi produit quelques classiques du Z pour l’AIP-TV dont THE BEAST OF YUCCA FLATS (1961), ORGY OF THE DEAD (1965) d’Ed Wood…et même ZOLTAN, LE CHIEN SANGLANT DE DRACULA (1978) et GALAXINA (1980), ce dernier film réutilisant même des extraits de films de SF diffusés sur l’AIP-TV… mais dans une salle de cinéma isolée sur une planète hostile. D’ailleurs, les films d’horreur des années 80 produits par Roger Corman, et intercalant des passages télévisés de films de SF de l’AIP, sont presque une marque de fabrique commerciale.

18100605294615263615927273 dans Film des 70's

Pour ce qui est de HORROR OF THE BLOOD MONSTERS, il fonctionne comme les autres films d’Adamson de cette période (DRACULA VS FRANKENSTEIN, BRAIN OF BLOOD, BLOOD OF GHASTLY HORROR) : le vieux John Carradine encore auréolé de ses anciennes gloires cinématographiques sert de bouche-trou à des scénarios décousus, comme le faisait autrefois Bela Lugosi. Et un patchwork de stock-shots de navets de l’AIP servent de remplissage coloré en violences diverses. Et HORROR OF THE BLOOD MONSTERS y va des effets colorés justement, en utilisant des filtres verts, jaunes ou rouges, trois couleurs qui me donnent l’impression, au vu de la folie visuelle et sonore de ce film, qu’Al Adamson ne fumait pas que du tabac de Virginie…

18100605350015263615927275 dans Science-fictionÉvidemment, l’utilisation de ce type de filtres (très démodée en 1970, mais bon…) est une référence directe à l’atmosphère rougeoyante de THE ANGRY RED PLANET (1959) d’Ib Melchior.

L’intrigue : Une vague d’attaques sanglantes par des suceurs de sang balaye la terre, incitant l’envoi d’une expédition terrienne vers la planète d’origine des assaillants. Les choses se compliquent lorsque ce mystérieux astéroïde dévoile un monde cauchemardesque peuplé de dinosaures, d’hommes-serpents, d’hommes-homards, de singes ailés et de tribus d’hommes des cavernes…

En plus de THE ANGRY RED PLANET, les autres références évidentes d’HORROR OF THE BLOOD MONSTERS sont à chercher du côté de THE LOST CONTINENT (1951), WORLD WITHOUT END (1956), LA PORTE DU FUTUR (1964), LA PLANÈTE DES VAMPIRES (1965), VOYAGE TO THE PREHISTORIC PLANET (1965), THE ASTRO-ZOMBIE (1968) et j’en passe, tellement les références et les stock-shots s’entremêlent sans cesse, entre la scène de combat entre deux varans géants qu’on retrouve dans plein de films de SF, comme si les laboratoires de l’AIP ne possédaient que ces images-là avec des varans. Et ce mélange incroyable et confus entre scènes de films préhistoriques et de westerns avec des combats d’indiens, entre lesquelles des acteurs affublés 18100605332515263615927274 dans Trapardde peaux de bêtes et de dents de vampires en plastique apparaissent ça et là comme pour semer la pagaille dans un film déjà bien bordélique. L’ensemble étant coloré avec les couleurs filtrés citées plus haut, HORROR OF THE BLOOD MONSTERS offre une impression globale de continuité, mais dans une joyeuse zizanie.

Au final, le film d’Al Adamson se laisse regarder comme un film d’action de science-fiction, sans jamais vraiment lasser. Mais gare aux migraines, puisque pour simuler l’intérieur d’un vaisseau spatial hyper-sophistiqué, le monteur du film ne n’est pas embarrassé de soucis de vérité quant au confort des passagers : la bande-son est comme une assourdissante et interminable pétarade de sons électroniques.

En gros, si tu voulais te faire un trip sous LSD, mais sans prendre de LSD , alors regarde HORROR OF THE BLOOD MONSTERS.

- Trapard -

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