LE MAÎTRE DU TEMPS (1970)
Oui je sais que le titre va immédiatement vous faire penser aux MAÎTRES DU TEMPS (1982) de René Laloux, mais il s’agit d’un tout autre film de science-fiction. Là, vous veniez de cliquer machinalement sur « j’aime » sans avoir ouvert cet article, puis vous vous êtes révisés en regardant l’affiche de plus prêt, en approchant votre nez vers l’écran. Mince, ce n’est pas le film que vous aimez et vous avez « liké ». Que faire ? Enlever votre « Like » ni vu, ni connu ? Pendant que vous réfléchissez sur ce grand dilemme existentiel, laissez-moi vous présenter le film du jour…
LE MAÎTRE DU TEMPS est une co-production franco-brésilienne réalisée par Jean-Daniel Pollet qui traite de l’errance terrienne d’un extraterrestre arrivé là par erreur. Ce qui est plutôt étonnant de la part de ce réalisateur qui a plutôt tendance à ancrer les histoires de ses films dans une sorte de naturalisme implacable, mais toujours très fin (POURVU QU’ON AIT L’IVRESSE, GALA, L’ACROBATE). Le début du film est identique à celui de PROMETHEUS (2012) de Ridley Scott. Ou l’inverse… Mais en guise de cet Architecte géant et bleuté de l’univers d’ALIEN, c’est notre Jean-Pierre Kalfon national tout peint en bleu qui est projeté dans l’océan et qui semble sans cesse retomber à la mer et être ramené vers le rivage d’un nouveau présent. Il évolue ainsi, tout le long du film, vers un continuel futur et traverse l’Histoire du Brésil au grès des flots. L’idée du va-et-vient par le biais de l’océan est un artifice science-fictionnel assez connu, notamment dans la littérature de SF. Et même dans la musique. Vous pourrez d’ailleurs retrouver ce genre de boucle dans le clip du morceau « Falling for You » du jeune rockeur calédonien, Paul Cramet, sorte d’hommage à 2001, L’ODYSSÉE DE L’ESPACE et à EYE WIDE SHUT de Stanley Kubrick. Vous m’y verrez d’ailleurs très brièvement, affalé et gloutonnant du raisin à 1’37.
Derrière cet univers de science-fiction, le film de Jean-Daniel Pollet semble démarrer avec le syndrome de « l’Indien dans la ville », notre extraterrestre semblant découvrir le monde sauvage d’un côté, et civilisé de l’autre, se posant parfois même en médiateur. La suite du film évoluant finalement vers une quête initiatique humaine. Et disons-le franchement : une quête initiatique hippie.
L’intrigue : Un extra-terrestre, qui a la faculté de voyager dans le temps, visite notre planète à différentes époques….
Le début des années 70 était, en effet, le temps du cinéma hippie (pipe hourra ?) : QU’IL ÉTAIT BON MON PETIT FRANÇAIS (1971) de Nelson Pereira dos Santos, pour le Brésil. EL TOPO (1970) et LA MONTAGNE SACRÉE (1973) d’Alejandro Jodorowsky pour le Chili. Et il ne faut évidemment pas confondre SF hippie des années 70, et SF gnian-gnian de Coline Serreau et de LA BELLE VERTE (1996).
À cette époque-là, Jean-Pierre Kalfon était aussi l’un des personnages centraux de l’un des plus grands films hippies de tous les temps, d’ailleurs tourné vers chez nous (en Papouasie-Nouvelle-Guinée) : LA VALLÉE (1972) de Barbet Schroeder, sur la musique culte des Pink Floyd. La musique du film de Jean-Daniel Pollet est d’ailleurs très sympa et aussi « haschement » psychédélique. Elle a été composée par le contrebassiste français, Guy Pedersen, dont voici deux de ses compositions, ici et là. Mais il est surtout connu pour être à l’origine de la musique du générique de l’émission THALASSA, ce qui n’est vraiment pas ce qu’il a fait de mieux.
Et au début des années 70, le « Cinema Novo » (cette nouvelle vague du cinéma brésilien) battait son plein, avec des réalisateurs cultes comme Glauber Rocha (LE DIEU NOIR ET LE DIABLE BLOND, ANTONIO DAS MORTES) ou Ruy Guerra. Ce dernier jouant même l’un des rôles principaux du MAÎTRE DU TEMPS, ainsi que dans cet autre film oublié (mais surtout incompris) de la SF initiatique à la française : LES SOLEILS DE L’ÎLE DE PÂQUES (1972) que Pierre Kast a tourné aux quatre coins du monde. Kast qui travaillait alors au Brésil depuis les années 60, a d’ailleurs co-écrit LE MAÎTRE DU TEMPS avec Jean-Daniel Pollet. Mais contrairement à ses SOLEILS, il semble avoir misé sur la simplicité pour ce film-ci, ce qui le rend très agréable à regarder.
- Trapard -
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Certains s’y risquent et tentent de nous exposer leur vision des choses, d’autres sont convaincus de détenir la vérité et la réponse à nos questions. Explorathème vous propose d’explorer librement et sans retenue les principaux genres et thèmes de l’Imaginaire : space opera, cyberpunk, steampunk, heroic fantasy… à travers des vidéos, des points de vue de fans ou d’experts. Aujourd’hui :
JAPON : LE TRAUMATISME NUCLÉAIRE
Autres sujets présentés dans Explorathème :
Le Space Opera / L’Heroic Fantasy / Le Cyberpunk / Le rétrofutur / Le Steampunk / Portrait de H.P. Lovecraft / Lovecraft, explorer l’indicible / Jules Verne, l’invitation au voyage / L’Histoire Sans Fin, le livre / Nicolas Stanzick : Les Monstres d’Universal / Philip K. Dick : visionnaire du temps / Le Gore : un genre contestataire ? / Le voyage dans le temps / Les robots : de Frankenstein à Terminator / Le cinéma de Sam Raimi / Hugo Gernsback, le père de la Science-Fiction / Philippe Druillet / Le jeu de rôle est-il le renouveau de la narration ? / Isaac Asimov, les incroyables prédictions du futur / Lumière sur « La Nuit des Temps »
THE THIRSTY DEAD (1974)
Voilà un bien étrange film, kitsch à souhait, mais pas inintéressant. C’est une co-production américaine avec les Philippines et réalisée par l’acteur de télévision Terry Becker. THE THIRSTY DEAD est aussi sorti en VHS sous le titre BLOOD HUNT. Mais pas en France, semble-t-il. On pourrait aussi le confondre avec un autre film philippin beaucoup plus connu, traitant aussi de vampirisme, mais de manière plus thrash : BLOOD THIRST (1971) de Newt Arnold.
THE THIRSTY DEAD est plutôt un film fourre-tout qui mélange les genres : policier, WIP (films de femmes prisonnières), film de sectes, exotisme et horreur.
L’intrigue : En l’espace d’un mois, sept jeunes femmes sont enlevées à Manille par des membres d’un culte de la mort qui a besoin de leur sang pour rester immortels. Il s’avère que les femmes sont transportées dans une forêt lointaine, afin d’y être sacrifiées pour leur sang afin que les membres de la secte puissent maintenir leur jeunesse éternelle…
Un scénario qui ressemblerait presque à celui de LA SECTE DES CANNIBALES (1981) d’Umberto Lenzi. Mais même si THE THIRSTY DEAD n’est pas un très bon film, il innove un peu en reprenant ce thème du vampirisme exotique présent dans THE WOMAN EATER (1958) avec ses vierges offertes en sacrifice dans le but de reconquérir ou d’inverser la vie éternelle. Cette déviance du vampirisme (proche du cannibalisme) a aussi été très bien exploitée en France par Alain Jessua dans TRAITEMENT DE CHOC (1973) ou par Raphaël Delpard avec LA NUIT DE LA MORT (1981), ainsi qu’en Australie avec SOIF DE SANG (1979, Thirst) de Rod Hardy.
Mais dans THE THIRSTY DEAD, le suspense est plutôt plat et les bavardages sont légions. L’intérêt réside dans la présence de jolies comédiennes piégées au milieu d’une secte aux fringues ultra-kitschs vivant au milieu de nulle part.
L’ex-maquilleuse et réalisatrice d’effets spéciaux, Cecile Braun, a réussi quelques effets gores ou de vieillissement. Sa carrière semble s’être limitée à de petites productions philippines ainsi qu’à quelques films à succès sur la guerre du Vietnam comme PLATOON (1986) et HAMBURGER HILL (1987).
En attendant mieux, vous pouvez regarder THE THIRSTY DEAD en V.O. sur YouTube.
- Trapard -
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Il est de coutume de vouloir toujours interviewer les « spécialistes » ou ceux que l’on considère, à tort ou à raison, comme les « Gardiens du Temple de l’Imaginaire ». Pour une fois, laissons-les de côté, oublions-les en leur passant la muselière de circonstance et donnons enfin la parole aux fans, aux geeks, aux fantasticophiles de tous âges et de toutes espèces qui font vivre l’Imaginaire chaque jour ! Pour cela, Le Groupe Facebook d’Altaïr IV, à l’occasion des 10 ans du blog, a réveillé la rubrique « Paroles d’Altaïrien » et laissera désormais la parole à un(e) Altaïrien(ne), le temps de quelques questions sur sa passion pour l’Imaginaire, ses souvenirs, ses goûts, ses manies…
Alain Marty
Alain Marty fait partie des vrais passionnés. Il est aussi écrivain à ses heures et a déjà publié plusieurs romans. On lui donne la parole…
« Je lis de tout, mais j’ai une préférence pour le Space Opera. »
L’Imaginaire, tu es tombé dedans vers quel âge ?
Ma première « histoire fantastique », qui n’avait absolument rien de fantastique en soi, je l’ai lue dans un petit livre pour enfants de 6/7 ans, âge que j’avais. À la fin, deux chiens se battent… et il ne reste plus que deux queues ! Le scénariste s’était voulu amusant, mais n’avait pas imaginé quels dégâts il allait produire dans mon petit cerveau ! Cela m’avait laissé devant un abîme de réflexion : comment deux chien peuvent-ils « s’entre-manger » ? Je n’ai jamais pu résoudre cette énigme, mais elle est encore présente dans mon esprit. Ensuite, il y a eu les Tarzan vers 9/10 ans. Puis un livre de Jean de la Hire. Sur la couverture il y avait un monstre qui tenait dans sa main une jeune demoiselle… La femme de la librairie m’avait demandé si j’avais bien l’accord de mes parents pour ce genre de lecture. J’avais dit « oui » évidemment. Ensuite, ado, ce furent les Fleuve Noir « fusée », Rayon Fantastique et autres.
Dans le monde grouillant de l’Imaginaire, quel est ton genre préféré et pourquoi ?
Je lis de tout, mais j’ai une préférence pour le Space Opera. Jimmy Guieu, Bessière, Stefan Wul (superbes les BD récentes de ses romans), etc. Je peux très bien ne pas apprécier un mauvais « Space » et adorer un fantastique… cela dépend de la qualité de l’écrivain et de l’intérêt de l’histoire. Je suis aussi amateur des « Signe de piste »… suite à mon passage chez les Éclaireurs.
Que recherches-tu à travers l’Imaginaire ?
Vivre une autre vie, plus exaltante, avec des filles qui me tombent dans les bras, des populations qui m’admirent parce que je suis le meilleur… Oublier le présent, mais sans être un super-héros… pas marrant leurs vies…
« En Imaginaire, je regarde tous les films de SF qui passent. »
Te considères-tu comme « geek » ?
Attends… je regarde ce que cela veut dire… Ok, merci Google, je pense avoir compris. Non, j’ai été informaticien 38 ans, mais ce n’est pas mon centre d’intérêt privilégié.
Quels sont tes films et séries TV préférés ?
En Imaginaire, je regarde tous les films de SF qui passent. En série, je me cantonne depuis 3/4 ans aux policiers français. Je précise que je ne n’ai que les premières chaînes, je n’ai pas d’abonnement.
Quels sont tes romans, BD et auteurs favoris ?
Je crois bien que j’ai répondu dans la question numéro 2. En BD, je vais ajouter : Black et Mortimer, Yoko Tsuno…
« Je lis en moyenne un roman ou une nouvelle tous les deux jours. »
Et dans tout ça, tu es plus bouquins, ciné, télé, BD, jeux… ?
Ciné je n’y vais plus. Télé le soir de 9h à 23h. Je lis en moyenne un roman ou une nouvelle tous les deux jours (donc parfois plusieurs nouvelles dans la journée : Galaxie, Bifrost, Gandahar…) sauf dans les périodes où je dois terminer un tapuscrit.
Quel est ton meilleur et/ou ton pire souvenir ?
Je suppose que dans mes meilleurs souvenirs on ne parle pas des filles ? Puisque tu tends la perche, je vais dire la publication de mon premier roman, À Cœur Perdu. Un truc où se mélangent utopie d’une nouvelle société, aventures, et ce que je suis obligé d’appeler du « fantastique », puisqu’on ignore la nature des « pouvoirs » dont mon héros se sert parfois. La suite qui devrait paraître cette année, devient de la SF puisque j’explique la nature de ces pouvoirs. J’ai aussi « commis » deux policier chez ExAequo… le dernier en cours de mise en forme. Et puis deux SF qui paraîtront si je trouve un éditeur… Les moins bons souvenirs, on va mettre de côté les opérations… Je vais peut-être dire d’avoir raté mon métier d’instit, ayant été mis le nez dedans sans passer par l’École Normale, donc sans préparation, juste avec le bac, une année où « ils » manquaient de chair fraîche.
As-tu une manie en tant que fan de l’Imaginaire ?
Je ne vois pas… je me gratte le nez, mais je ne sais pas si ça compte ?
« Si je laisse derrière moi quelques romans sympas pour mes enfants, cela ira… »
Comment définirais-tu la science-fiction ?
Depuis que je suis plongé dedans, j’ai compris qu’elle se compose de nombreuses formes. Pour donner une réponse, je dirais qu’il me faut des personnages « of course », des aliens, des astronefs qui sont capables de parcourir de nombreux parsecs les doigts dans le nez… (rien à voir avec ma manie) et puis, et surtout, une bonne histoire qui intéresse le lecteur. Si cela n’intéresse que moi, c’est un peu raté.
Illustration de Frank Frazetta.
Ta passion, comment la vis-tu au quotidien ?
Je vais dire « beaucoup », je n’ai pas la chance de pouvoir écrire « bien » du premier coup, alors cela me demande beaucoup (voilà, je le replace ici) de travail, de relectures. Comme construire une pyramide pour laisser quelque chose derrière moi me semble un peu disproportionné, et que je m’y prends un peu tard, si je laisse derrière moi quelques romans sympas pour mes enfants, cela ira… Je suppose qu’ils préféreraient quelques millions… mais à part écrire un bestseller, c’est mal parti.
Quel est ton vœu le plus cher ?
Facile : Je veux mourir sans souffrir. Mais avec cette bêtise innommable qui oblige nos soignants à faire survivre les momies que nous devenons pour faire de l’emploi au lieu de les laisser partir comme autrefois, je crains le pire… à moins d’une crise cardiaque rapide ? Un météore qui tomberait sur ma maison ?
Merci Alain ! Que la Force soit avec toi et Longue vie et prospérité !
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Michael Ende, auteur du roman L’Histoire Sans Fin, a déclaré :
« On peut entrer dans le monde de la littérature par le biais de n’importe quelle porte : une porte de prison, une porte d’asile de fou, une porte de bordel… »
Littérature de la Pop Culture est une « anthologie illustrée des auteurs cultes de la pop culture ». L’ouvrage grand format et de plus de 250 pages, écrit par Thomas Olivri et publié aux éditions Hachette (collection Hachette Heroes), s’inscrit d’office dans la catégorie beaux livres. Et comme le dit si bien l’auteur dans sa préface:
« Ce livre est ainsi une lettre d’amour sincère à ces auteurs qui nous ont fait rêver, trembler, rire, pleurer et vibrer. À ces femmes et ces hommes qui ont changé l’histoire du monde à leur manière, en espérant, de tout cœur, que les messages qu’ils voulaient transmettre continueront d’être véhiculés et de façonner des générations entières de rêveurs, de passionnés, d’artistes et de porteurs d’espoir, dans une société qui, plus que jamais, en a bien besoin… »
Le sommaire se divise en 4 catégories :
1 – La Fantasy (avec 18 auteurs dont Glen Cook, David Eddings, Robin Hobb, Robert E. Howard, Fritz Leiber, J.R.R. Tolkien, Michael Moorcock, Terry Pratchett et tant d’autres)
2 – La Science-Fiction (avec 14 auteurs dont Douglas Adams, Isaac Asimov, Orson Scott Card, Philip K. Dick, Frank Herbert, H.G. Wells…)
3 – L’Aventure (avec 7 auteurs dont Arthur Conan Doyle, Ian Fleming, Rudyard Kipling, Jules Verne…)
4 – Le Fantastique (avec 14 auteurs dont Stephen King, H.P. Lovecraft, Bram Stoker, Mary Shelley, Richard Matheson, Edgar Allan Poe…)
Thomas Olivri précise clairement dans sa préface, et à juste titre, qu’il ne s’agit que d’une sélection : « Une sélection, car je n’ai pas l’orgueil d’affirmer que tous les romans et auteurs de cet ouvrage sont les meilleurs, ou les plus fondateurs. Tous les auteurs de science-fiction, de fantastique ou de la fantasy ne sont pas présents : un tel projet n’aurait tout simplement pas de fin ! » Il a donc fallu faire un choix et Thomas Olivri a préféré s’intéresser aux auteurs « qui ont apporté une pierre particulièrement importante à l’édifice ».
Littérature de la Pop Culture se lit avec plaisir, et même si l’on connaît déjà bon nombre d’écrivains présentés à travers ses pages, du moins si l’on est geek ou fantasticophile, ce livre a le mérite de nous en ramener certains au grand jour, des auteurs que l’on a parfois délaissés, ou peut-être plus ou moins volontairement écartés de nos listes. Leurs présentations sont de véritables invitations à la découverte de leurs œuvres. Enfin, Thomas Olivri a utilisé les talents de divers artistes pour illustrer les titres sélectionnés à travers son ouvrage.
« Le cinéma, la bande dessinée et les séries télévisées ne seraient rien sans eux. Ces auteurs ont réinterprété les mythes, inventé les héros les plus célèbres de la pop culture, et ont abreuvé notre imaginaire commun.
De J.R.R. Tolkien à George R.R. Martin, en passant par Philip K. Dick, H.G. Wells, Isaac Asimov ou encore Ian Fleming, redécouvrez plus de 50 auteurs des littératures de l’imaginaire et leurs œuvres phares, richement illustrées. »
- Morbius – (morbius501@gmail.com)
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Le Whovian’s Who, pour tout savoir sur l’univers étonnant de la série DOCTOR WHO grâce à Carine, infatigable fan experte qui voyage à travers l’espace et le temps pour extraire la moindre information sur les personnages, les créatures, les créateurs et les aliens de la série culte ! Pour tous les fans du Docteur, retrouvez le Whovian’s Who sur les Échos d’Altaïr ! Aujourd’hui :
TOM BAKER
Né le 20 janvier 1934 à Liverpool, Tom Baker est élevé par sa mère, May Jane Fleming dans la foi catholique. Son père, John Stewart Baker, qu’il n’a pas beaucoup connu, était marin. Il quitte l’école à l’âge de 15 ans pour devenir novice et intègre un monastère qu’il quittera six ans plus tard pour faire son service militaire. Il fera partie du Corps Médical de l’Armée Royale. Il profite alors de son temps libre pour se consacrer au théâtre. C’est à ce moment là qu’il pratiquera la diction et décidera de devenir acteur.
À la fin des années 60, Tom Baker intègre la National Theatre Company, la compagnie théâtrale de Sir Lawrence Olivier. En 1971, il est nominé pour le Golden Globe du meilleur acteur pour son rôle de Grigori Raspoutine dans « Nicolas et Alexandra », son premier rôle au cinéma (il avait auparavant tourné sur plusieurs séries télé). En 1973, il incarne Koura dans « Le Voyage Fantastique de Sinbad ». Suite à cette prestation, le metteur en scène Bill Slater le recommandera à Barry Letts. Il succède alors à Jon Pertwee aux côtés d’Elisabeth Sladen qui incarnait déjà Sarah Jane Smith aux côtés du Troisième Docteur.
Tom Baker s’approprie rapidement le personnage, l’agrémentant d’une multitude de détails qui en feront un Docteur reconnaissable entre tous, tels que son écharpe très longue et ses Jelly Babies. Cette écharpe est à l’origine due à un problème de communication avec Begonia Pope, à qui on avait donné plusieurs pelotes de laine afin qu’elle puisse choisir et qui a tricoté l’intégralité de la laine qui lui avait été fournie. Tom Baker décida de la porter, utilisant cet accessoire dans la série à de nombreuses reprises.
Cumulant sept saisons consécutives, il est le Docteur qui restera le plus longtemps à l’écran. Il est également l’un des plus populaires. Lorsqu’une série ou un dessin animé (« Les Simpsons » ou « Esprits Criminels » par exemple) intègre un Docteur dans son univers, il s’agit très souvent de la version du Quatrième Docteur.
Après ces sept années, Tom Baker sera réticent à revenir vers la série, et lors de l’épisode anniversaire des vingt ans de la série, le producteur John Nathan-Turner devra utiliser des enregistrements pour pouvoir faire figurer le Quatrième Docteur dans l’arc « The Five Doctors ».
À la fin des années 80, Tom Baker retrouve de l’intérêt pour la série et participe à de nombreux documentaires et émissions consacrés à DOCTOR WHO. En 1993, il participe à « Dimensions in Time » et fait une apparition à la fin de l’épisode du cinquantième anniversaire « Le Jour du Docteur ».
Après DOCTOR WHO, il sera à l’affiche de « Donjons et Dragons » et interprétera Sherlock Holmes dans la mini série « The Hound of the Baskervilles » ainsi que de nombreux autres rôles. Il prêtera également sa voix pour de nombreuses narrations et apportera sa contribution à la société des télécommunications BT pour l’enregistrement de phrases qui seront utilisées pour la lecture automatique de messages textuels. En 1997, il publie une autobiographie : « Who on Earth is Tom Baker? ».
Tom Baker épousera trois femmes au cours de sa vie : Anna Wheatcroft avec qui il aura deux fils, Lalla Ward qui a interprété la seconde interprétation de Romana (leur union sera assez brève, ils se séparent au bout de seize mois), et en 1986 il épouse Sue Jerrard avec qui il habite à présent dans le Comté de l’East Sussex.
Tom Baker écrit un roman basé sur un scénario qui n’a pas été utilisé : « Doctor Who Meets the Scratchman » qui devrait sortir fin janvier 2019.
- Carine - (Les Enfants du Temps)
Autres articles du Whovian’s Who :
Les Voords / Le Studio D de Lime Grove / Les Tritovores / L’Académie des Time Lords / Aridius et les Aridiens / Les Mechanoïds / William Emms / Les Drahvins / Les Rills / Le phénomène de la régénération / Brian Hayles / Ian Stuart Black / Les Monoïdes / Le Minotaure, créature du Complexe Divin / Patrick Troughton / Elwyn Jones / Les Caméléons / Les Cybermats / Mondas / Jack Watling / Abigail Pettigrew / Les Dulciens / Le Maître de la Fiction / Tobias Vaughn / Les Krotons / Anne Travers / Le Maître Cerveau / Jon Pertwee / Les Ambassadeurs / Malcolm Hulke / L’Axos / Azal / Les Soloniens / Le professeur Sondergaard / William Hartnell
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SSSNAKE LE COBRA
SSSNAKE LE COBRA c’est l’homme-serpent du film éponyme de Bernard L. Kowalski (NIGHT OF THE BLOOD BEAST, L’ATTAQUE DES SANGSUES GEANTES). D’ailleurs, il s’agit sûrement de son meilleur film. Entre LA MONSTRUEUSE PARADE, L’ÎLE DU DOCTEUR MOREAU et le film d’attaques animales, SSSNAKE LE COBRA (1973, SSSSSSS) est un vrai petit bijou des Seventies. Et il est loin d’être une rareté puisqu’il est autant sorti en France, en VHS qu’en DVD.
L’intrigue : Scientifique autant qu’ermite, le Docteur Carl Stoner consacre son existence à l’étude des serpents et à la collecte de leur venin. C’est du moins ce que l’homme laisse transparaître car en réalité, ses expériences vont bien au-delà de la simple observation. Rendu fou par son admiration du monde reptilien, Stoner entend ainsi créer une nouvelle race. Une espèce alliant à merveille la puissance, l’intelligence et l’agilité. Pour cela, notre scientifique concocte une substance miracle qu’il inocule sans sourciller à son jeune cobaye…
Les maquillages de l’homme-serpent (j’ai envie de vous dire qu’il n’est pas unique, mais ce serait trop vous en dire) ont été créés par Daniel C. Striepeke (la saga de LA PLANÈTE DES SINGES), assisté de John Chambers (L’ÎLE DU DOCTEUR MOREAU et SUPERBEAST). Peaux boursouflées et latex finement découpé sont à l’honneur dans le film de Kowalski.
Puis cet homme-cobra en latex me permet aussi de rebondir sur le récent article de Cosmofiction sur DREAMSCAPE (1984) puisque dans une scène de cauchemar, l’acteur David Patrick Kelly se transforme aussi en cobra géant, mais avec un effet de superposition plutôt raté.
Quand à SSSNAKE LE COBRA, il est interprété au naturel par le très jeune et méconnaissable Dirk Benedict presque six ans avant de devenir le lieutenant Starbuck de la série GALACTICA.
- Trapard -
Autres Monstres Sacrés présentés sur Les Échos d’Altaïr :
Alien / King Kong / Predator / Créature du Lac Noir / Mutant de Métaluna / Ymir /Molasar / Gremlins / Chose / Triffides / Darkness / Morlock / Créature de « It ! The Terror from Beyond Space« / Blob / Mouche / Créature de Frankenstein / Visiteurs /Martien de La Guerre des Mondes (1953) / E.T. / Pinhead / Michael Myers / Fu Manchu / Leatherface / Jason Voorhees / Tall Man / Damien Thorn / Toxic Avenger / Bruce : le grand requin blanc / La Momie / Le Loup-Garou / Dr Jekyll et Mr Hyde / Golem / Dracula / Orlac / La Bête / Les Krells / Les Pairans / Le Cavalier sans Tête / Le Hollandais Volant / Body Snatchers / Freddy Krueger / L’Homme au masque de cire / Godzilla / Zoltan / Les fourmis géantes de « Them ! » / Les Demoni / Shocker / Green Snake / It, le Vénusien / Bourreau de Xerxès / The Creeper / Ginger et Brigitte, les sœurs lycanthropes / Tarantula / Intelligence Martienne / She-Creature / Gorgo / La princesse Asa Vajda / Ed Gein, le boucher de Plainfield / Quetzalcoatl / Le fétiche du guerrier Zuni / Octaman / Lady Frankenstein / Les rongeurs de l’apocalypse / Le baron Vitelius d’Estera / Les Tropis
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Il est de coutume de vouloir toujours interviewer les « spécialistes » ou ceux que l’on considère, à tort ou à raison, comme les « Gardiens du Temple de l’Imaginaire ». Pour une fois, laissons-les de côté, oublions-les en leur passant la muselière de circonstance et donnons enfin la parole aux fans, aux geeks, aux fantasticophiles de tous âges et de toutes espèces qui font vivre l’Imaginaire chaque jour ! Pour cela, Le Groupe Facebook d’Altaïr IV, à l’occasion des 10 ans du blog, a réveillé la rubrique « Paroles d’Altaïrien » et laissera désormais la parole à un(e) Altaïrien(ne), le temps de quelques questions sur sa passion pour l’Imaginaire, ses souvenirs, ses goûts, ses manies…
Jean-Yves Bourcheix
S’il y a un trekkie dans la salle, qu’il se lève… Ah ! J’aperçois Jean-Yves. Et ne lui dites surtout pas qu’il est geek avec tous ses dvd, cd, posters, vaisseaux, il ne l’admettrait pas. Par contre vous pouvez le penser, ça lui plaît. Bon, on lui laisse la parole, surtout qu’il a plein de choses intéressantes à nous raconter…
« Dites que je suis un geek, cela me fait plaisir, mais ne comptez pas sur moi pour vous l’avouer. »
L’Imaginaire, tu es tombé dedans vers quel âge ?
La difficulté de cet exercice est de ne pas tomber dans le souvenir imaginaire, celui qui, construit a posteriori, par nos propres désirs et refus de notre histoire personnelle, flatte le petit ego du fan qui sommeille en nous ; ce souvenir qui fait de vous l’exception dans votre entourage, l’iconique solitaire dans un monde ignorant, l’illuminé qui a saisi en son enfance, déjà toutes les implications des fabulaires du passé, de l’avenir ou du présent réinventés. Vous savez, ce souvenir si clair et précis qu’il est forcément faux, reconstruit, parfois le fruit même de notre mégalomanie ordinaire… Et quand bien même en serait-il ainsi, ne reflèterait-il pas tout autant ce que nous sommes, en tant que réceptacle de l’imaginaire qu’un véritable souvenir, peut-être même immortalisé par une photographie ou une vidéo familiale ? Ne pouvons-nous pas aller encore plus loin et nous demander s’il ne serait pas en fait un reflet bien plus fidèle qu’une preuve flagrante de ce que nous percevons et de ce nous en partageons ? Du fait, je me lance sans plus poser de question : mon premier souvenir de l’imaginaire, dont je garde une trace vraiment claire, remonte à mon enfance, vers l’âge de 7 ou 8 ans. Mon grand-père, qui ne l’était pas d’ailleurs, avait une propension curieuse, pour un homme de son âge, à lire des comics Strange, Rintintin et autres Mandrake le magicien. L’été, quand ma grand-mère me bordait, elle m’amenait une pêche pour nourrir mon petit ventre et un ou deux tomes de ces curieuses BD pour nourrir mes rêves. Et les deux fonctionnaient à merveille.
Dans le monde grouillant de l’Imaginaire, quel est ton genre préféré et pourquoi ?
Clairement la Science-Fiction, mais sur le tard. Mon adolescence fut plutôt teintée de jeux de rôle, abreuvée à Donjons et Dragons, Middle Earth ou Cthulhu (rien que l’écrire est un cauchemar). Donc, de l’heroic fantasy, qui me fit découvrir J.R.R Tolkien et de l’effroi, sorti tout droit de l’esprit corrompu de H.P Lovecraft. Un bel équilibre en somme, reflet de celui que connait bien souvent l’adolescent, tiraillé entre des idéaux moraux auxquels il aimerait aspirer et la folie d’un monde d’adultes auquel il ne saurait échapper. La Science-Fiction n’entra véritablement dans ma vie que plus tard, même si COSMOS 1999 avait sûrement déjà ouvert la voie du futur à mon imagination, précédée par ULYSSE 31 ou JAYCE ET LES CONQUÉRANTS DE LA LUMIÈRE, ou encore GOLDORAK, sans oublier la première pierre, angulaire de toute une éducation télévisuelle perdue : IL ÉTAIT UNE FOIS L’HOMME et son pendant futuriste, IL ÉTAIT UNE FOIS L’ESPACE. Merci Monsieur Berlusconi. Oui, merci à la Télé Spaghetti, comme on l’appelait alors, de nous avoir enfin délivré de l’ORTF, et de nous avoir fait plonger, non avec un certain retard, mais néanmoins un regard émerveillé, dans le mode sériel américain. Un monde dont je ne quitterai plus jamais le maelstrom à la fois délicieux et gargantuesque, minutieux et bazardesque, lumineux ou dantesque. Et lorsque je dis Science-Fiction, j’emploie là un terme généraliste à dessein, car le genre dans son ensemble est un reflet et un questionnement permanent sur nos actions présentes et nos choix de Société, mais j’affectionne plus encore que tout, celui qui, non sans en tenir compte, essaie de nous affranchir de la part sombre de l’Humanité, celui qui nous tire vers le meilleur là où d’autres nous présentent leur pire, celui qui parle de nous, et pas des autres, celui qui interroge notre Histoire pour éclairer notre possible évolution. Je peux en écrire des années lumière comme cela. Mon préféré est l’anticipation positive, le fabulaire de notre futur possible souhaitable : STAR TREK.
Te considères-tu comme « geek » ?
Absolument pas ! Mais j’adore croire que les autres puissent penser que j’en suis un, cela m’amuse car je suis certain que, pour la plupart, ils ont chacun une définition différente et que je ne corresponds certainement à aucun des ensembles de critères qu’ils appliquent aux geeks, tout en étant sûrement fidèle à beaucoup d’entres eux. Si le geek c’est le mec un peu différent, un peu hagard, un peu illuminé, qui s’invente des histoires et croit aux Martiens devant son pc ou sa télé : j’approuve ! Dites que je suis un geek, cela me fait plaisir, mais ne comptez pas sur moi pour vous l’avouer. JAMAIS !
« Le temps de la lecture est pour moi un temps trop réflexif, le long duquel je perds le fil de l’imaginaire. »
Quels sont tes films et séries TV préférés ?
Je vais forcément en oublier, alors, pour ne pas être tout de suite redondant et ne pas oublier le film qui parle toujours à mon âme d’enfant et mon cœur d’homme, je commencerai par EXCALIBUR de John Boorman, j’espère qu’il n’y aura jamais de remake de ce chef-d’œuvre absolu. Dans le domaine cinématographique, je peux citer bien entendu 2001, L’ÉCHELLE DE JACOB, DUNE, LA PLANÈTE DES SINGES (le premier, et seulement celui-ci), PLANÈTE INTERDITE, mais je vais aussi vous avouer un truc, je ne me lasse jamais de PIRATES de Polanski, de LA VIE DE BRIAN des Monthy Python… Je le savais, j’en ai oublié des tonnes… Je ne vous ferai pas la liste des STAR TREK (si ?…) ou des STAR WARS, que je continue à classer dans une catégorie à part, tous les deux, Anticipation Positive pour les premiers, Spatial Fantasy pour le second. Les séries ? Je vais essayer chronologiquement de les énumérer, sans distinction de genre : AMICALEMENT VÔTRE, COLUMBO, LE PRISONNIER, COSMOS 1999, L’ÂGE DE CRISTAL, REMINGTON STEELE, CAPITAINE FURILLO, STAR TREK et tous ses dérivés, X-FILES, WESTWORLD, tous les spin off et résurgences de LAW AND ORDER, mais on en découvre tous les jours, merci encore une fois à un truc pas de chez nous, Netflix. Et je le dis sans aucun cynisme : j’aurais tellement aimé que Netflix fût français.
Quels sont tes romans, BD et auteurs favoris ?
Je ne vais pas me la jouer, je suis nul en romans ! Je ne les finis jamais ! Du coup, je ne pourrai pas vous dire que j’aime tel ou tel auteur, si ce n’est dans leurs deux ou trois premiers chapitres… et encore. Le temps de la lecture est pour moi un temps trop réflexif, le long duquel je perds le fil de l’imaginaire. Mon imaginaire doit être stimulé en permanence sinon il s’égare. Un épisode, un film, oui , un roman que l’on saccade, saucissonne, reprend, relit, pour moi, c’est juste inimaginable, puisque tel est le sujet. Quant aux BD, je ne suis pas non plus un fervent lecteur. Une par-ci, une par-là, pas de quoi avoir le toupet de s’arroger le droit de donner un avis.
Quel est ton meilleur et/ou ton pire souvenir ?
Terrible question. Je vais essayer de me limiter aux thèmes abordés plus haut. Mon pire souvenir cinématographique est d’avoir entraîne quatre de mes amis à la première de STAR TREK : PREMIER CONTACT à Paris et d’avoir jubilé tout le long du film en me disant qu’ils ne pourraient plus jamais dire que STAR TREK était un truc ringard et d’avoir constaté à la fin de la séance que j’étais décidément bien seul au monde, dans mon monde… Pour la petite histoire, aucun d’eux n’est encore dans mes amis. Mon meilleur souvenir concerne l’ÉCHELLE DE JACOB. Personne ne voulait aller voir ce film ! On l’a vu avec un ami et le frère de ma future épouse, qui avait une fâcheuse tendance a toujours s’endormir et ronfler comme un loir pendant les films au cinéma. Nous n’étions donc que trois à cette projection et il ne dérogea pas à la tradition. Au bout de deux ou trois minutes, il dormait bruyamment au premier rang. Il ronfla tout du long, nous forçant à nous exiler au fond de la petite salle. Lorsque le film fut fini, pendant que le générique de fin défilait, le projectionniste descendit pour prendre les avis des trois seuls ostrogoths à avoir regardé ce film. Allumant la lumière de la salle, il réveilla mon futur beau-frère qui sursauta en s’écriant « IL EST NUL CE FILM !!! » Je vois encore la tête incrédule du type…
« La science-fiction, c’est l’ensemble des maux du présent et du passé, guéris ou amplifiés par le prisme du futur. »
As-tu une manie en tant que fan de l’Imaginaire ?
Oui, mais ça doit rester entre nous. Dans mon travail, j’ai une sorte d’uniforme, dont certains éléments hivernaux, en polaire, ont tendance à toujours remonter le long du corps. J’ai donc adopté de façon ostentatoire, car elle ne parle qu’à moi, la fameuse « Manœuvre de Picard », que Patrick Stewart utilisait avec les premiers uniformes en spandex de TNG, consistant, en se relevant, à attraper le haut du vêtement sur le bas à droite et a gauche sur l’arrière pour le tirer vers le bas pour ensuite répéter la manœuvre sur le devant et ainsi ajuster l’ensemble.
Comment définirais-tu la science-fiction ?
J’ai une définition simple, donc sûrement fausse : La science-fiction, c’est l’ensemble des maux du présent et du passé, guéris ou amplifiés par le prisme du futur. (Étonnant non ?, comme aurait dit Desproges)
Ta passion, comment la vis-tu au quotidien ?
C’est simple, y’en a partout ! Des vaisseaux, des cd, des dvd, des bouquins, des posters, bref, je ne vous le dirai pas, puisque je n’en suis pas un.
Quel est ton vœu le plus cher ?
J’ai suivi un cursus scolaire religieux. Autant vous l’avouer, j’ai suivi les enseignements catholiques chez les sœurs, comme chez les frères, les pères et tout le bataclan. Si aujourd’hui je regarde d’assez loin la Religion comme Institution, j’en ai toutefois retenu une chose. L’homme est capable du pire comme du meilleur. Et pour le meilleur, il est capable du pire. Curieusement, ces constatations s’appliquent à la religion comme à la Science qui, pourtant, furent longtemps ennemies jurées. Mon souhait est que, puisque l’Homme a la chance de savoir différencier le Bien du Mal, puisqu’il a la chance de savoir subordonner l’individuel au collectif, puisqu’il a le devoir de se montrer à la hauteur des espérances qu’ont posé en lui tous ceux, qui, au cours de nôtre Histoire, ont posé les jalons de ce qui peut nous conduire encore très longtemps à réussir, à connaitre, comprendre et aimer, que ce qui forgera le futur de l’Humanité puisse rendre fiers ceux qui l’accompliront comme ceux qui ne l’auront pas connu mais l’auront espéré.
Merci Jean-Yves ! Que la Force soit avec toi et Longue vie et prospérité !
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Le célèbre romancier Stephen King a écrit dans son livre Anatomie de l’Horreur :
« Et chaque fois que je tombe sur un homme ou une femme qui exprime une opinion du genre : « Je ne lis jamais de fantastique et je ne vais jamais voir de films d’horreur, rien de tout cela n’est réel », j’éprouve à son égard une certaine compassion. Le poids du fantastique est trop lourd pour lui. Ses muscles de l’imagination se sont trop atrophiés. »