« Dehors, c’était une tempête blanche, un blizzard à 200 à l’heure. Folle de détresse, aveugle, nue, elle s’enfonça dans les rasoirs du vent. Le vent s’enfonça dans sa chair en hurlant de joie, la souleva, et l’emporta dans ses bras vers la mort. Elle se débattit, reprit pied, frappa le vent de ses poings et de sa tête, le défonça de sa poitrine en hurlant plus fort que lui. La tempête lui entra dans la bouche et lui tordit son cri dans la gorge. »
(La Nuit des Temps – René Barjavel)
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