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Archive pour février 2019

PAROLES D’ALTAÏRIEN – 26

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Il est de coutume de vouloir toujours interviewer les « spécialistes » ou ceux que l’on considère, à tort ou à raison, comme les « Gardiens du Temple de l’Imaginaire ». Pour une fois, laissons-les de côté, oublions-les en leur passant la muselière de circonstance et donnons enfin la parole aux fans, aux geeks, aux fantasticophiles de tous âges et de toutes espèces qui font vivre l’Imaginaire chaque jour ! Pour cela, Le Groupe Facebook d’Altaïr IV, à l’occasion des 10 ans du blog, a réveillé la rubrique « Paroles d’Altaïrien » et laissera désormais la parole à un(e) Altaïrien(ne), le temps de quelques questions sur sa passion pour l’Imaginaire, ses souvenirs, ses goûts, ses manies…

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Guillaume Volant

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Encore un passionné ! Guillaume doit même sa guérison d’une longue maladie à STAR WARS… Sérivore, collectionneur, il est aussi fondateur d’une association de SF dans le sud-Finistère. Allez, on lui laisse la parole…

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« À travers l’Imaginaire, je cherche à toucher l’imagination. »

L’Imaginaire, tu es tombé dedans vers quel âge ?

Tout a commencé il y a bien longtemps dans les années 80. À l’âge de 8-9 ans mon père m’inscrit à un concours Télé 7 Jours aoù je gagne un superbe coffret VHS STAR WARS du plus bel effet. Cet objet est devenu ma première pièce de collection, car je suis aussi collectionneur.

19022705492815263616136872Dans le monde grouillant de l’Imaginaire, quel est ton genre préféré et pourquoi ?

Mon genre préféré est la science-fiction, avec une appétence pour le space opera. J’aime aussi le fantastique et l’horreur. Le steampunk me plait bien quand c’est pas trop délirant. Par contre je n’aime pas l’heroic fantasy. J’ai lu Bilbo Le Hobbit, j’ai pas aimé…

Que recherches-tu à travers l’Imaginaire ?

À travers l’Imaginaire, je cherche à toucher l’imagination, la rendre tangible par le biais d’objets de collection. Obtenir la certitude que tout cela n’est pas vain, que quelque part, où, je ne sais pas, tout cela est bien réel.

Te considères-tu comme « geek » ?

Geek tendance nerd.

Quels sont tes films et séries TV préférés ?

La liste va être longue… Films préférés : L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE, les nouveaux et les vieux films STAR TREK, INTERSTELLAR, la trilogie RETOUR VERS LE FUTUR, SILENT RUNNING, DUNE, LA PLANÈTE DES SINGES anciennes et nouvelles versions, À LA POURSUITE DE DEMAIN, GÉNÉRATION PROTEUS, les premiers films ALIEN, pas les derniers… AUPRÈS DE MOI TOUJOURS. Je pense que cette liste exhaustive représente suffisamment bien mes goûts en matière de films de SF. Passons donc à la suite. Mes séries TV préférées sont FRINGE, DOCTOR WHO, STAR TREK, toutes séries confondues, SMALLVILLE, ARROW, THE FLASH, SUPERGIRL, DC’s LEGENDS OF TOMORROW, KRYPTON, BUFFY CONTRE LES VAMPIRES, X-FILES, DEFIANCE, COSMOS 1999, FARSCAPE, THE WALKING DEAD, WESTWORLD, LOST, STARGATE,toutes séries confondues, BATTLESTAR GALACTICA, CONTINUUM, FIREFLY, BABYLON 5, CODE QUANTUM, DARK. Je pense que vous l’aurez compris, je suis un gros sérivore. J’aime aussi les séries Netflix car je trouve le format cours de 10 épisodes pratique. On n’a pas besoin de s’engager sur un programme fleuve d’une vingtaine d’épisodes…

« À l’époque, seul STAR WARS comptait, seule cette franchise avait droit de citer. »

Quels sont tes romans, BD et auteurs favoris ?

19022705581815263616136875Là aussi ils sont nombreux… Je possède un rapport particulier avec la littérature de SF. En effet, pendant longtemps je n’ai lu qu’en exclusivité les novellisations STAR WARS. À l’époque, seul STAR WARS comptait, seule cette franchise avait droit de citer. C’était selon moi la définition de la SF. Le reste n’existait pas. On ne pouvait même pas en parler en ma présence. C’était « only » STAR WARS ! Un point c’est tout. Et puis le temps faisant son œuvre, j’ai fini par me lasser des utilisateurs de la Force. J’ai donc découvert d’autres univers littéraires. Mais le temps que j’ai passé à lire STAR WARS m’a empêché de me consacrer à d’autres franchises SF. Depuis je cherche à combler le temps perdu. J’ai lu Fondation et Dune mais je n’ai pas encore terminé ces cycles. Mes préférences en romans sont Le cycle d’Hypérion et sa suite EndymionSaison de gloireLa Ferme des AnimauxLes Etoiles sont LégionDriftLes Guerriers du Silence et La Captive du Temps Perdu. Mes BD favorites : Y le Dernier HommeThe Walking DeadWatchmenV for VendettaLa Ligue des Gentlemen Extraordinaires, les comics Star Wars et InvincibleJe n’ai pas d’autrices/auteurs favoris. Quand je lis un roman de SF c’est le récit qui me passionne, après c’est certain que je préfère quand le style est fluide… Néanmoins j’essaye de privilégier dans mes lectures les romanciers francophones afin de soutenir activement le genre SF dans l’Hexagone.

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Et dans tout ça, tu es plus bouquins, ciné, télé, BD, jeux… ?

Je suis ciné, séries TV, BD, roman… et parfois quelques jeux vidéo sur mon smartphone. Je suis moins gamer que lors de mon adolescence.

Quel est ton meilleur et/ou ton pire souvenir ?

Mon meilleur souvenir aurait pu être le pire. Je m’explique. Il y a 20 ans, je suis tombé malade. Une maladie génétique s’est déclarée et je n’avais plus aucun contrôle de mon corps. J’ai subi de nombreux examens désagréables avec en prime une hospitalisation d’un mois et demi en période de fin d’année. Grosse galère. Ma seule activité se résumait à être alité devant un écran de téléviseur. Jusqu’au jour 19022706025615263616136877où passe sur cet écran la bande-annonce de STAR WARS EPISODE I : LA MENACE FANTÔME. Ô joie ! Ô bonheur ! Mon état se rétablit rapidement car motivé à l’idée d’aller au cinéma voir ce tout nouveau STAR WARS. C’était en 1998, j’avais 17 ans, et à l’époque les bandes-annonces étaient diffusées un an avant la projection du film. Le film sorti en salle, j’étais présent, et vous et moi sachons tout ce qui a été dit dessus. Entre-temps, pour me préparer, j’avais débuté ma collection de figurines STAR WARS, qui perdure toujours actuellement et est rejoint depuis par les vaisseaux STAR TREK et les tournevis soniques du bon DOCTOR WHO. Le film fut très critiqué, mais pour moi ce fut une guérison. Franchement je n’ai pas de pire souvenir à part peut-être le rachat de la franchise STAR WARS par Disney… Au final cet Episode I n’était pas si mal vu ce qui nous fut proposé par la suite…

« Quand je m’endors il me plait de m’imaginer dans un caisson hyperbare qui flotterait dans l’espace. »

As-tu une manie en tant que fan de l’Imaginaire ?

Parfois quand j’entends ou quand je vois le nombre 42 je dis : « Tiens, c’est la réponse à la grande question sur la vie, l’Univers, et le reste ». J’aime bien aussi parler comme Spock et prononcer des phrases « C’est hautement illogique » ou encore « Probablement ». Quand je m’endors il me plait de m’imaginer dans un caisson hyperbare qui flotterait dans l’espace en attente d’être récupéré par une patrouille cosmique comme dans ALIENS, ça m’aide à m’endormir. Je n’ai pas d’habitude vestimentaire mais je crois que j’aimerais bien m’habiller comme le Seigneur du Temps dans DOCTOR WHO.

19022706403815263616136878Comment définirais-tu la science-fiction ?

En effet, pas facile d’y répondre. Personnellement je pense que la science-fiction nous dit quelque chose de nos sociétés, de notre rapport à l’environnement, notre place dans ce vaste univers, de nous en tant qu’être humain. De manière plus générale je définirais la SF comme un prisme qui permet de comprendre le présent en interrogeant le futur. C’est une extrapolation de notre quotidien.

Ta passion, comment la vis-tu au quotidien ?

À la folie dans la mesure du possible. Cela se traduit actuellement par la création d’une association de SF chez moi dans le sud-Finistère, pour réunir les fans et discuter à l’infini et au-delà.

Quel est ton vœu le plus cher ?

Mon vœu le plus cher serait d’être édité, car j’écris aussi de la science-fiction. Pour l’instant je participe à des appels à textes pour des nouvelles, mais j’ai dans un coin de ma tête des idées de romans. Certains sont bien avancés, d’autres juste quelques idées posées dans un cahier. Je prends mon temps car l’écriture réclame beaucoup d’énergie et de concentration, qu’il faut composer avec mes problèmes de santé.

Merci Guillaume ! Que la Force soit avec toi et Longue vie et prospérité !

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ALITA : BATTLE ANGEL – LA CRITIQUE

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Synopsis

Lorsqu’Alita se réveille sans aucun souvenir de qui elle est, dans un futur qu’elle ne reconnaît pas, elle est accueillie par Ido, un médecin qui comprend que derrière ce corps de cyborg abandonné, se cache une jeune femme au passé extraordinaire. Ce n’est que lorsque les forces dangereuses et corrompues qui gèrent la ville d’Iron City se lancent à sa poursuite qu’Alita découvre la clé de son passé – elle a des capacités de combat uniques, que ceux qui détiennent le pouvoir veulent absolument maîtriser. Si elle réussit à leur échapper, elle pourrait sauver ses amis, sa famille, et le monde qu’elle a appris à aimer.

Voilà plusieurs années que James Cameron a annoncé la mise en chantier de l’Œuvre Culte de Yukito Kishiro. Las, ses multiples projets l’ont obligé à reporter sans cesse cette adaptation ô combien attendu des fans, multipliant au passage le risque d’augmenter les déçus. Et je sais de quoi je parle : dire que j’apprécie Gunnm est très en dessous de la vérité… Je suis un fan de la première heure et la belle Gally a passé de nombreuses heures sous mes doigts. Autant dire que j’attendais ce film avec une grande impatience (une très grande même) et c’est ainsi que j’ai tout fait pour assister au plus vite à une séance de diffusion, en ayant tout de même une énorme appréhension sur la déception que j’allais peut-être vivre.

Alors, cette adaptation américaine est-elle à la hauteur des attentes des fans ? Sera-t-elle juste bonne à oublier très rapidement ? Qu’y ai-je donc bien trouvé pour sortir (enfin) de ma retraite et vous proposer cette critique ? Mais surtout, la Raclette est-elle meilleure lorsqu’elle est poivrée ? Autant de questions auxquelles je vais m’efforcer de répondre ici (SANS SPOILER) et pas ailleurs : sur Les Échos d’Altaïr. Accrochez-vous bien à votre déjeuner, c’est parti !

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De Gunnm à Alita

Avant de nous attaquer au film, un petit rappel sur le manga Gunnm s’impose.

Gunnm est une série de mangas de Yukito Kishiro en neuf volumes. La version française est publiée en intégralité par Glénat entre 1995 et 1998. Gunnm est la première série de l’auteur et également celle qui le révèle au Japon.

Les deux premiers tomes de Gunnm sont adaptés en deux OAV en 1993 et commercialisés en français sous format VHS en 1995. Le manga connait également une suite alternative, Gunnm Last Order, publiée entre 2000 et 2014, ainsi qu’une troisième série, Gunnm Mars Chronicle, en cours de publication. L’univers de Gunnm est également enrichi par un roman sorti en 1997, par le jeu vidéo Gunnm Kasei no kioku sorti en 1998, ainsi que par deux mangas inspirés de l’histoire principale, le one shot Ashman et le recueil d’histoires courtes Gunnm Other Stories, sortis respectivement en 1997 et en 2007.

En 2003, le réalisateur James Cameron annonce la préproduction d’une adaptation de Gunnm dont il a acquis les droits plusieurs années auparavant. Fin 2008, l’artiste numérique Mark Goerner affirme qu’il travaille sur le projet depuis environ un an et demi mais que, bien qu’une bonne partie de la préproduction soit terminée, aucune sortie n’est alors programmée même après la sortie du film AVATAR.

En 2009, James Cameron déclare que le travail sur AVATAR, avec les différentes technologies utilisées, est bénéfique pour l’adaptation de Gunnm, et que l’équipe de production possède déjà un bon scénario et a réalisé beaucoup de travail sur le design. Il déclare quelque temps plus tard qu’il souhaite adapter les premiers chapitres du récit, notamment le motorball. En 2013, la production du film est annoncée pour 2017, après la sortie du deuxième volet de la franchise AVATAR.

Finalement, les quatre suites d’AVATAR prévues ne permettant pas à Cameron de se consacrer au projet, il en devient producteur en compagnie de Jon Landau, et Robert Rodriguez est choisi pour en assurer la réalisation sur un script de Laeta Kalogridis. La date de sortie du film, nommé ALITA : BATTLE ANGEL (tiré du nom américain du manga : Battle Angel Alita), est annoncée par la 20th Century Fox pour le 20 juillet 2018.

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Un casting impeccable

Est-il besoin encore de présenter James Cameron ? Le producteur et scénariste du film qu’on a déjà vu crédité aux génériques de films si peu connus comme NEW YORK , TERMINATOR, ALIENS, ABYSS ou encore AVATAR ?

Celui-ci laissera donc les commandes du film au non moins connu Robert Rodriguez, plutôt habitué aux frasques déjantées comme DESPERADO, UNE NUIT EN ENFER ou SIN CITY.

Pour le rôle principal de Gal… pardon, Alita, c’est Rosa Salazar qui s’y colle. On a pu l’apercevoir dans DiIVERGENTE 2, LE LABYRINTHE ou AMERICAN HORROR STORY.

Ido, quant à lui, est interprété par Christoph Waltz qui a au moins le mérite d’être très ressemblant à la version papier. Cet acteur d’origine allemande à déjà été vu dans INGLORIOUS BASTERDS, SPECTRE ou même INSPECTEUR DERRICK.

Keean Johnson, peu connu en France, interprète quant à lui Hugo. Il est apparu au casting de quelques séries américaines (NASHVILLE, SPOOKSVILLE…).

On reconnaîtra également Jennifer Connelly (DARK CITY, LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA), Mahershala Ali (LES 4400, HUNGER GAMES) et les apparitions d’Edward Norton (AMERICAN HISTORY X, FIGHT CLUB), Ed Skrein (DEADPOOL, GAME OF THRONES) ou encore Eiza González (série UNE NUIT EN ENFER, BIENVENUE À MARWEN).

On a affaire ici à un casting mêlant donc des acteurs plus ou moins connus, voir pas du tout, mais tous sans exception jouent leur rôle à la perfection dans cette adaptation cinématographique. Mention spéciale à Rosa Salazar dont le visage a été modélisé en image de synthèse pour lui ajouter ses « gros yeux ». Elle interprète magnifiquement Alita, et ce n’est pas peu dire.

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Une belle adaptation…

C’est certainement l’un des points forts de ALITA : BATTLE ANGEL. L’interprétation sans faille de Rosa Salazar lors des combats est à couper le souffle. Les mouvements de l’héroïne sont retranscrits à la perfection et on retrouve certaines images du manga reproduites très fidèlement. On pourrait parfois même superposer les visuels du film aux dessins du manga comme un calque.

Les autres personnages en général sont criants de vérité. Ido semble tout droit sorti du papier et Hugo ne fait pas pâle figure. Zalem est resplendissante et la ville d’Iron City est également une bien belle représentation de celle du livre. On trouvera également un bon portage du scénario des trois premiers tomes. De la découverte de la tête de notre cyborg préféré jusqu’à l’image finale du film, on retrouve les éléments majeurs qui ont fait les heures de gloire de Kishiro. Le Motorball est très bien retranscrit également, sur ce point les attentes des fans sont assouvies.

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… Mais très propre !

Et c’est là le principal point négatif que tout fan de la première heure pourra reprocher à ALITA. On est loin, très loin de la violence des scènes du manga. La décharge s’est transformée en ville que l’on aimerait visiter (d’ailleurs bon nombre de figurants en arrière plan semble tout droit sorti d’un tour opérator), les nombreux cyborgs d’apparence fort peu recommandable disparaissent au profit de versions plus humanisées. De même, cette impression de crasse dans laquelle évoluent un grand nombre de pauvres types passent directement à la trappe.

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Voire même un peu trop.

Et que dire des combats, qui perdent la folie des protagonistes de la version papier ? Exit les shoots d’endorphine, rangées les têtes qui éclatent ! Film grand public oblige, Cameron et Rodriguez ont du rendre Kuzutetsu, son ambiance et ses combats beaucoup plus propres. Bien entendu, on comprendra parfaitement ce choix : un portage pur et dur serait tout bonnement impossible car censuré PG18…

Si celui qui découvre ALITA avec le film trouvera l’univers qu’il regarde fort sympatique, le fan de la première heure restera parfois un peu sur sa faim avec cette version édulcorée du monde qu’il connait bien.

De même, dans un soucis d’humanisation, le personnage de Chiren à été ajouté à l’histoire. Peu exploité et apportant une énorme incohérence avec l’histoire du manga, la femme d’Ido aurait peut être gagné à avoir un rôle plus évolué : ce n’est pas les possibilité qui manquent. Les fans regretterons également les écarts concernant les origines de la Lame de Damas, du corps du Berserker ou encore le manque de détail de la partie Mortorball. Il va falloir faire quelques pirouettes scénaristiques pour une éventuelle suite…

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Ou comment perdre en émotions…

Cet apport d’humanité se paye donc au prix fort : on y perd en émotions. Si on appréciera les phases de combat, je le répète, très proches de ce qu’on voit dans le manga, certaines scènes perdent énormément par le portage à l’écran. Cette image souriante de Hugo lors d’un point crucial de l’histoire est ici remplacée par un visage terrorisé, le spoil par Chiren d’une solution à un problème épineux qui aurait pu tirer les larmes du spectateur, … Autant d’erreurs qui auraient pu être évitées facilement et qu’on aurait véritablement aimé ne pas avoir à subir.

Et pourtant… Pourtant on en redemande. Car malgré ces points négatifs, il n’en reste pas moins que ALITA : BATTLE ANGEL est une véritable réussite. De part son univers, de part ses personnages, et de part son interprétation magistrale des personnages principaux.

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Quelques bonnes raisons d’apprécier Alita !

Rosa Salazar : parfaite dans le rôle de Gally, on ne pouvait rêver mieux. Parfois naïve comme une enfant, parfois agressive comme une guerrière, l’interprétation de Salazar est juste impeccable.

Le Motorball : nom de D… Et une suite centrée sur l’ascension d’Alita en tant qu’Ange de la Mort championne du jeu, c’est possible m’Sieur Cameron ?

Le casting : pas mauvais dans l’ensemble, voir excellent parfois. Dommage que certains seconds rôles ne soient pas plus exploités.

Les combats : et la maîtrise du corps de combat par un esprit de combat. On a des images splendides qui sont la parfaite adaptation de certaines planches du manga.

Les décors magnifiques : que ce soit la scène de la décharge au début ou la ville d’Iron City, c’est du beau travail. L’exemple même de la supériorité des décors réels sur les images de synthèse.

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Conclusion personnelle

Je l’ai déjà évoqué plusieurs fois dans ce texte, en tant que fan de la première heure il faut parfois se faire violence pour passer outre certains passage de ce film. Et pourtant, j’y suis retourné une seconde fois. Et si je n’ai pas pleuré à chaudes larmes, j’ai eu presque constamment le sourire aux lèvres et les yeux humides. D’abord parce que je l’attendais ce film, et pas qu’un peu. Et voir la belle Gally enfin en mouvement m’a procuré beaucoup de joie. Du coup, je suis passé outre les nombreux petits défauts du film et c’est un pur bonheur.

NotaSkarn : 18/20

- Skarn -

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MONSTRES SACRÉS : PAZUZU

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PAZUZU

Comme s’exclamerait un bambin imitant sa mère qui lui conseille de ne pas faire joujou avec le feu : « Pazuzu »… est un démon malfaisant. Wikipédia nous indique que « Pazuzu est une divinité secondaire de la Mésopotamie du Ier millénaire av. J.-C., le roi des démons du vent. Il peut avoir un rôle malfaisant, mais est surtout connu par son aspect de divinité protectrice, servant à combattre diverses maladies, en particulier celles touchant les femmes enceintes qu’apporte la démone Lamashtu. Plusieurs représentations de ce démon sont connues, ainsi que diverses inscriptions mettant en exergue son rôle protecteur, dont des incantations. »

Au cinéma, il est le personnage invisible mais pourtant implacablement central du film de William Fredkin, L’EXORCISTE (1973) adapté du roman de William Peter Blatty édité en 1971. Le livre et le film racontent l’histoire de la jeune Regan, âgée de 12 ans, qui se trouve être envoûtée par l’esprit de Pazuzu, à la manière d’une infection virale suite à l’exhumation d’une statuette lors de fouilles archéologiques menées en Irak.

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Le film de Friedkin ne s’étale pas vraiment sur la provenance ni sur les pouvoir de Pazuzu, préférant laisser planer une ambiguïté toute biblique autour de son démon pour rendre le film encore plus effrayant. Et comme souvent, en dépit de leurs qualités, ce sont les suites des films à succès qui apportent un surplus de détails sur nos tueurs, nos monstres ou nos démons préférés (voir LE TUEUR DU VENDREDI, FREDDY 3, ainsi que la longue saga des HALLOWEEN). Et L’EXORCISTE 2, L’HÉRÉTIQUE (1977) de John Boorman est aussi peu effrayant que nettement plus explicite au sujet de Pazuzu que son prédécesseur. Boorman nous offre d’ailleurs, au travers des séances d’hypnose, une vraie galerie d’images sur cette Assyrie antique et berceau du règne de Pazuzu, et c’est donc lui qui met vraiment à la lumière du jour le thème central qui sera développé dans les autres suites : croyances païennes contre normalisation chrétienne.

19022207523815263616129917 dans TrapardPar la suite, d’autres films ont tenté de rebondir sur le succès de L’EXORCISTE 1 ET 2, mais sans vraiment aller au-delà du stade de l’idole païenne maléfique. Quelques titres en exemples : LA POUPÉE DE LA TERREUR (1975), CRASH (1977) de Charles Band, et LA FORCE (1984) sur les pouvoirs amérindiens, et KADAICHA (1988) sur ceux issus de la culture aborigène. Et je dois en oublier beaucoup d’autres, tant les cultures amérindiennes ont hanté les Américains jusque dans les films fantastiques. Et l’Ozploitation a aussi surfé sur cette veine, et je pense qu’un film comme LA DERNIÈRE VAGUE (1977) de Peter Weir n’est finalement pas si éloigné que ça de L’EXORCISTE.

À noter aussi que le roman de Michael Crichton, Le Royaume de Rothgar qui servit à l’adaptation du TREIZIÈME GUERRIER (1999) parut en 1976, et développe plus encore le thème des cultures païennes invisibles liées à la fertilité. Mais ne citer que quelques films et romans des années 70, ce serait faire injure à toutes les publications aujourd’hui oubliées de la grande époque de la « New Age ». Mais le fait que Pazuzu ai un lien étroit avec la fertilité, cela explique 19022207555515263616129920certaines scènes violentes de mutilations dans L’EXORCISTE. Et le film laisse aussi planer un voile d’ambiguïté concernant les rites anciens et modernes du passage du stade de l’Enfance à celui de Femme. Si l’on considère la « possession » du corps et de l’esprit comme un viol, tout bon film qu’il est, L’EMPRISE (1981) de Sidney J. Furie, avec son entité violeuse, ne semble plus être qu’une version caricaturale et bisseuse de L’EXORCISTE. Mais ça, c’est « l’effet années 80 » !

Mais pour en revenir à Pazuzu, il a aussi fait un petit séjour sous la plume de Jacques Tardi, dessinateur des Aventures Extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec, dans le volume Le Démon de la Tour Eiffel édité en 1976 et qui, à mon goût, est le meilleur de la série.

Pour conclure sur les représentations de Pazuzu, voici ce qu’indique Wikipédia :

« L’apparence de Pazuzu est connue par plusieurs représentations artistiques sur lesquelles son nom est inscrit, ne laissant pas de doute sur son identité. C’est un être hybride comme cela était courant pour les divinités démoniaques de la Mésopotamie antique. Son aspect peut légèrement varier suivant la représentation. Sa tête est en gros de forme humaine, avec un nez et une bouche de forme animale, de type canin ou félin avec de grandes dents, et des yeux globuleux. Son corps, de forme généralement humaine mais avec un tronc semblable à celui d’un chien, est généralement recouvert d’écailles. Ses mains ressemblent à des pattes d’un animal terminées par des griffes, et ses pieds sont des serres de rapace. Il est souvent représenté avec un pénis en érection qui se termine par une tête de serpent, et sa queue est celle d’un scorpion. Il dispose souvent de quatre ailes, ce qui est courant pour les génies de l’ancienne Assyrie. Son aspect est souvent menaçant : bouche montrant ses crocs ou sa langue, main droite levée en préparation d’un coup. »

- Trapard -

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DRAGON BALL SUPER : BROLY – LA CRITIQUE

DRAGON BALL SUPER : BROLY - LA CRITIQUE dans Anime 19022004073915263616126787

DRAGON BALL SUPER : BROLY

Grand fan de Dragon Ball depuis longtemps, je suis, concernant cet univers, ce que certains appelleraient un puriste, bien plus que pour STAR WARS pour seul exemple, ce qui n’est pas peu dire quand on connait mon adoration pour la saga étoilée. Après le manga original créé par le génie Akira Toriyama, que je ne saurais que trop vous conseiller, la Toei a adapté deux séries animées, DRAGON BALL et DRAGON BALL Z, mondialement connues, et ont également produit plusieurs OAVs. Si ces derniers sont tous de grande qualité, on peut trouver plusieurs choses à redire quand à l’adaptation en série du manga, avec de nombreuses scènes bien trop souvent étirées et même des scènes ajoutées (ce qu’on appelle des « filers ») afin de produire toujours plus d’épisodes. Une méthode que je n’hésiterai pas à qualifier de frauduleuse, qui vient tromper le spectateur quand à l’œuvre qu’il est supposé suivre. Fort heureusement, ils créeront plus tard la salutaire version DRAGON BALL KAI, remasterisée en HD et purgée de tous ces filers sans intérêt. Puis, en 2015, la Toei lance DRAGON BALL SUPER, un film et une nouvelle série avec nos héros favoris, issus d’un manga prenant la suite directe de son aîné, supervisé par un nouvel auteur avec la participation du grand Toriyama.

19022004102915263616126789 dans Di VinzEt c’est là qu’à mon grand regret je dois désavouer le maître, car même s’il a apporté de nouveaux personnages sympas, DBS n’est finalement qu’un filer géant et son adaptation en animé est selon moi une grande caricature de l’oeuvre culte. Cela ne manque pas d’idées mais l’exécution est bâclée, on a droit à un épisode de qualité sur vingt, le dessin et l’animation sont à la ramasse, les personnages ont perdu 200% de leur charisme, les incohérences s’enchaînent et viennent parfois remettre en question certains faits établis dans le manga original, les combats ne sont plus les mêmes, ça manque de drame, de rires, ça manque d’émotion. Malgré un effort graphique notable et une nette amélioration de la mise en scène sur le dernier arc, il n’y a pas grand chose à sauver de cette nouvelle série et des deux films qui l’ont accompagné. Je n’aurais pas dû m’en étonner puisqu’Akira Toriyama a validé DRAGON BALL EVOLUTION, adaptation live sortie en 2009, hérésie suprême, insulte à tous les fans, si bien que le réal s’est excusé. Cette infamie mise de côté, occultée, que dis-je, enterrée, incinérée, nous étions en droit d’attendre autre chose d’un manga moderne se voulant la suite d’une œuvre qui a fasciné tant de lecteurs et spectateurs pour redorer le blason. Mais jusqu’ici, cela n’a pas été le cas. Pour ma part le Dragon Ball nouveau est donc une immense déception (jeux vidéos mis à part car ceux-ci sont souvent de bonne facture) et à l’annonce du 3e film intitulé BROLY, j’étais sceptique. De toute façon, je n’en attendais plus grand chose, mais au fond de mon cœur de fan, l’espoir demeurait secrètement. Après vingt ans d’attente, aurons-nous enfin une production DRAGON BALL digne de ce nom?

19022004102815263616126788Retour en 1993. La Toei produit le film BROLY LE SUPER SAYAN LÉGENDAIRE (titre Fr) inspiré du concept du guerrier de légende évoqué dans le manga. Une idée très bien vue, une exécution quasi parfaite, le film marquera les esprits et le personnage de Broly, véritable psychopathe dépassé par sa propre puissance, écrasant les héros les uns après les autres avec une brutalité et un sadisme rarement vu, deviendra l’un des vilains les plus appréciés de l’univers DB. En 1994, la Toei exploite le filon et opère un retour du personnage dans deux OAVs sous forme de diptyque, RIVAUX DANGEREUX et ATTAQUE SUPER WARRIORS (titres Fr), moins épiques que le premier film introduisant le personnage mais valant le coup d’œil, surtout le premier cité, le second étant assez décrié pour avoir ressuscité Broly sous une forme mutante assez ridicule. Vingt ans plus tard, connaissant le succès du personnage, la Toei décide de le faire revenir sur le devant de la scène. Problème: il leur fallait réécrire son histoire pour canoniser le personnage pour un film s’inscrivant dans l’histoire officielle, les anciens OAVs étant hors timeline, parallèle au manga original. Qu’à cela ne tienne! Akira Toriyama lui-même s’en charge ! Enfin, Broly allait devenir canon et entrer dans le manga. Beaucoup de fans étaient dès lors animés d’une grande impatience quant à la découverte de cette version officielle. Premières images, premier teaser, on note aussitôt un changement de chara design pour le personnage éponyme et un style d’animation différent, plus moderne, plus en accord avec les dessins originaux du manga. Cela s’annonçait très bien ! Puis les bandes-annonces arrivent et tout à coup, la hype s’empare de tout le monde. D’autres OAVs semblent mélangés à celui sur Broly, dont celui centré sur Bardock, le père du héros Son Goku, et celui où Son Goku et Vegeta, les deux protagonistes principaux, fusionnent pour former Gogeta, le guerrier ultime. Malgré des spoilers qui allaient rendre l’expérience moins surprenante pour des raisons évidentes de grossières divulgations de la trame, ces trailers ont impressionné par l’esthétique nouvelle qui soigne enfin notre manga préféré.

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Une grande vague d’avant-premières déferle sur la France les 23 et 24 janvier 2019 et l’effet est immédiat : c’est un succès. Le film reçoit louanges et est encensé par les fans. Mais qu’en est-il alors ? Mon verdict est clair : dans l’ensemble c’est une grande réussite. Le film est bon. Même très bon. Mais il n’est pas parfait. Il y a un certain nombre de problème que nous allons aborder.

Premièrement, c’est une énorme claque visuelle. Les animateurs issus de l’équipe qui a travaillé sur ONE PIECE, un autre manga désormais aussi célèbre que DB, ont abattu un travail exemplaire ! Ils ont su s’approprier le style de Toriyama et le remettre au goût du jour. Le résultat est incroyablement beau, le film est tout simplement superbe ! L’animation est d’une fluidité folle, les combats s’en retrouvent magnifiés, les chorégraphies sont très bien orchestrées, ça va dans tous les sens, on ressent la puissance des coups, on ressent la puissance qui se dégage des personnages à chaque attaque et chaque transformation (il y en a beaucoup) bénéficient d’un soin tout particulier. Mention spéciale pour le début du combat contre Broly durant lequel il affronte Vegeta. Cette partie est complètement dingue et m’a littéralement bouleversé. C’est du jamais vu, ni dans la série originale ni ailleurs, DRAGON BALL n’a jamais été aussi beau et limpide. C’est génialement jouissif. Les passages sur la planète des sayans ou sur la planète Vampa sont affublés de grands décors pleines d’idées de designs intelligentes. Le combat dans le cercle polaire sur Terre est aussi très joli, c’est hyper lumineux, permettant une meilleur lisibilité pendant le combat. Visuellement c’est donc un sans faute ? Pas tout à fait. Malheureusement, et je n’arrive vraiment pas à comprendre pourquoi, l’animation part en CGI lorsque le combat s’emballe sur la fin, il y a tout un passage durant lequel les personnages passent dans cette 3D dégueulasse utilisée abusivement dans les deux films précédents, un effet sorti tout droit d’un jeu vidéo en cell shading daté et venant contraster de façon malvenue avec le visuel global du film qui est sublime. De plus, durant ce passage, les deux combattants passent dans une autre dimension très laide. Si l’idée est bonne (trop de puissance casse les dimensions dans DB), l’exécution est sale et sème la confusion. Un bémol donc, mais fort heureusement cela ne durera pas et dès la sortie de cette dimension on retrouve cette fabuleuse animation 2D qui fait en partie le succès du film.

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Mais le film est cool aussi de par son scénario. Broly est totalement différent du monstre sans cœur qu’il était dans ses anciennes itérations. Il a une histoire plus travaillée, un passif et un caractère unique qui explique pourquoi et comment il n’arrive pas à se maîtriser du fait de ses origines sauvages et de son profond respect pour son père animé par un fort esprit de vengeance. Il en devient attachant et n’est finalement pas un véritable méchant mais plus un défi à relever pour Goku et Vegeta. Le vrai vilain du film est, une fois n’est pas coutume, Frieza, le méchant historique de DRAGON BALL. Celui-ci bénéficie d’un traitement très juste, les mecs ont tout compris de ce personnage sournois, totalement abject. Il était déjà l’un des rares persos respectés dans la série mais on a là une belle confirmation. Les autres personnages sont également mieux respectés, que ce soit Goku, Vegeta ou même Bulma qui nous offre une scène à l’humour tout à fait Dragon Ballesque. De nouvelles têtes viennent s’ajouter à ce cast et sont étonnamment intéressants malgré leur rôle secondaire. Les parents de Goku/Kakarotto ont également un traitement bien senti, Bardock et Gine (la mère de Goku qu’on découvre pour la première fois, ce qui n’est pas rien) ont un arc narratif beaucoup trop court à mon goût mais nous offrent une scène émotionnellement percutante lorsqu’ils envoient leur enfant loin de la planète des sayans, sentant venir le génocide perpétré par cette ordure de Frieza, à l’image des parents de Kal-El avant l’explosion de Krypton. L’orchestration musicale soulignera parfaitement ce passage dramatique. Je regrette juste que la résistance de Bardock, qui fait l’objet d’une scène mythique dans le TV Spécial qui lui a été consacré en 1990, ait été complètement rushée pour se concentrer sur la suite. Même si on l’a déjà vu, on était pas à 2 minutes près, on aurait adoré voir la version moderne de ce baroud d’honneur qui lui aussi a marqué les esprits en son temps. Du reste, si toute la première partie se concentre sur l’histoire et est juste excellente, toute la seconde partie est juste un gigantesque combat.

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Il ya donc un second bémol : le rythme est inégal, le film est carrément coupé en deux ! Il aurait été sûrement préférable de mettre un peu plus d’action dans la première partie, et un peu plus d’histoire dans la seconde, qui si elle est diablement grisante, en devient un peu étourdissante à force d’action effrénée. Il n’y aura que très peu de répit dans ce combat quasi ininterrompu. Dans le même registre, on aimerait bien qu’il y ait un peu plus de dialogues dans cette seconde partie, car ce qui a fait le sel de DRAGON BALL c’est aussi les punchlines que s’envoient les combattants. Or, Broly se contente de gueuler comme un gorille (ce qu’il est finalement ndlr) et les héros ont deux répliques à tout casser. Enfin, troisième problème: il y a un manque d’enjeu évident. Quand on sait que Whis, l’ange qui accompagne nos héros, est complètement au dessus de Broly comme en témoigne son court passage, on se sent moins impliqué. Whis avait déjà remédié à la destruction de la Terre dans le film précédent en remontant le temps, cette fois-ci il se ballade contre un Broly au sommet de sa puissance. Ce genre de personnage ultra cheaté pose problème car, même s’il n’est pas sensé intervenir et laisser Goku et Vegeta se débrouiller, à aucun moment on ne ressent de véritable danger quand il traîne dans les parages. Même chose pour Gogeta, le fameux personnage fusionné, qui viendra prendre le relais et rétamer Broly aussi aisément que s’il avait s’agit d’un méchant lambda, lui ôtant tous ses effets. On aurait aimé un peu plus de challenge à son apparition et qu’il n’expédie pas le combat en deux temps trois attaques de météores énergétiques. C’est très dommage mais là encore c’est pardonnable tant le combat lui-même est plus que dantesque.

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En conclusion je n’aurai qu’un mot à dire : Merci. Merci à Toriyama d’avoir ressuscité son œuvre. Merci à l’équipe qui a réalisé ce film. Merci à eux d’avoir compris ce qu’était DRAGON BALL et d’avoir su redorer le blason de la licence. Et un grand bravo car il semble que cela ne soit pas une mince affaire tant la Toei se mêle des productions DB en imposant ses règles souvent elles-mêmes auto-imposées par un public visé de plus en plus jeune. On n’aura pas droit à une seule goûte de sang mais ce n’est pas grave car les combats sont fous, c’est une grande baffe visuelle, ça a de la gueule comme on dit, et la première partie se concentrant sur l’histoire est une réussite en tous points. On est à deux doigts du film parfait. On y est presque. Comparativement aux derniers films, il n’y a pas photo, celui-là est à dix milles lieues au dessus. Cela fait plus de vingt ans qu’on attendait ça alors malgré les quelques soucis ici ou là, je ne boude pas mon plaisir. Si vous voulez apprécier un bon film d’animation japonaise, qui plus est tiré du meilleur univers jamais imaginé par un auteur (oui, j’ose le dire), la sortie officielle est pour le 13 mars ! N’hésitez pas !

- Di Vinz -

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PAROLES D’ALTAÏRIEN – 25

PAROLES D'ALTAÏRIEN - 25 dans Paroles d'Altaïrien 16101809283715263614563469

Il est de coutume de vouloir toujours interviewer les « spécialistes » ou ceux que l’on considère, à tort ou à raison, comme les « Gardiens du Temple de l’Imaginaire ». Pour une fois, laissons-les de côté, oublions-les en leur passant la muselière de circonstance et donnons enfin la parole aux fans, aux geeks, aux fantasticophiles de tous âges et de toutes espèces qui font vivre l’Imaginaire chaque jour ! Pour cela, Le Groupe Facebook d’Altaïr IV, à l’occasion des 10 ans du blog, a réveillé la rubrique « Paroles d’Altaïrien » et laissera désormais la parole à un(e) Altaïrien(ne), le temps de quelques questions sur sa passion pour l’Imaginaire, ses souvenirs, ses goûts, ses manies…

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La Teigne du Cosmos

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La Teigne du Cosmos n’a pourtant rien d’une teigne ! Si l’école ne lui a jamais pardonné ses rêveries, elle a su se constituer une belle culture de l’Imaginaire, même si elle n’apprécie guère les films et les séries TV… On lui laisse la parole…

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« Aussi loin que je me souvienne, je me suis toujours imaginée d’autres réalités. »

L’imaginaire, tu es tombée dedans vers quel âge ?

Ouh ! Depuis que je pense… en fait. Dès qu’un film ou une série me plaisait, je continuais l’histoire. Aussi loin que je me souvienne, je me suis toujours imaginée d’autres réalités. Le problème, c’est que ça se voyait à l’école… dans la lune… Maintenant j’ai de l’expérience, ça ne se voit plus !

Dans le monde grouillant de l’Imaginaire, quel est ton genre préféré et pourquoi ?

Le space opera ! Parce que : « Espace, frontière de l’infini ». Tout est possible avec le space opera, on peut visiter tous les genres. Un Tardis, en quelque sorte.

19021708434715263616122693Que recherches-tu à travers l’Imaginaire ?

Comme tout le monde, à s’évader de la réalité. Une vie alternative.

Te considères-tu comme « geek » ?

Est-ce que je considère les « autres » comme psychorigides ? J’essaie de passer incognito ! Je vais répondre « non ».

Quels sont tes films et séries TV préférés ?

Arg ! Je vais sûrement en oublier ! LA QUATRIÈME DIMENSION, PLANÈTE INTERDITE (Robby le robot !), LA GUERRE DES MONDES, COSMOS 1999 (oui, bon, j’ai 51 ans), LES ENVAHISSEURS, BOMBER X, LA PLANÈTE SAUVAGE (révélation !), STAR TREK (tout, tout, tout, mais alors tout à mention spéciale sur STAR TREK : DISCOVERY/Netflix que je trouve excellente), BUCKAROO BANZAÏ, DARK CRISTAL, DUNE (je sais, j’assume), BLADE RUNNER, X-FILES, LE SEIGNEUR DES ANNEAUX, BILBO LE HOBBIT, LE LABYRINTHE DE PAN, HELLBOY (les 2), WARCRAFT, GOLDORAK, tout Miyazaki, DOCTOR WHO, GALACTICA (la première série), L’ÂGE DE CRISTAL (film et série), RETOUR VERS LE FUTUR 1, 2 et 3, JURASSIC PARK, ENTRETIEN AVEC UN VAMPIRE, SUPERNATURAL, LA PLANÈTE DES SINGES (1968 et 2011), HEROES (mais j’ai lâché avant la fin, ça m’a ennuyé après la 3e saison je crois)…

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« Je suis très souvent déçue par les séries et les films. »

Quels sont tes romans, BD et auteurs favoris ?

Dune ! (Frank Herbert, ce génie), À la Poursuite des Slans (Van Vogt), Les Fourmis, Les Thanatonautes (B. Werber), Point Zéro (Antoine Tracqui à futur proche), tout Tolkien (génie en chef), tout John Varley, notamment la trilogie de Gaïa (mon auteur déjanté préféré), Les Guerriers du Silence (Pierre Bordage), La Main Gauche de la Nuit (Ursula le Guin), La Magie du Rangement (nan, j’rigole !), 19021708500515263616122695Rifteurs (Peter Watts) : très bon 1er tome, mais il m’a perdue dès le 2e, donc pas lu le 3e, Les Chroniques de Krondor (Raymond E. Feist), L’Assassin Royal (Robin Hobb), Le Trône de Fer, (G. R.R. Martin, mais je n’ai pas aimé la série TV… j’assume toujours), La Légende de Drizzt l’Elfe Noir (R.A. Salvatore), Lanfeust (BD), Thorgal (BD), Hypérion (BD, un seul tome, l’auteur n’a jamais continué…), Yoko Tsuno (les aventures d’une électronicienne !), Rahan (BD), Terre Champ de Bataille (L. Ron Hubbard, bon, je ne savais pas pour la scientologie quand j’avais 15 ans), Confédération (Tanya Huff), Honor Harrington (David Weber), De Bons Présages (Terry Pratchett), The Shining (Stephen King), Babylon Babies (Maurice G. Dantec), Ravage et La Nuit des Temps (R. Barjavel), Le Passage (Justin Cronin), Au Tréfonds du Ciel et Un Feu sur l’Abîme (Vernor Vinge), Le Meilleur des Mondes (Aldous Huxley), L’Arcane des Épées, la trilogie (Tad Williams), Le Cycle des Portes de la Mort (Tracy HICKMAN & Margaret WEIS), Tokyo Ghouls (manga), Première loi (Joe Abercrombie) …

Et dans tout ça, tu es plus bouquins, ciné, télé, BD, jeux… ?

N°1 : bouquins, n°2 : BD / Mangas. Pour les 3e et 4e places, ciné et télé, mais c’est rare que j’accroche bien à une série télévisée (sauf STAR TREK, cf. plus haut). Je suis très souvent déçue par les séries et les films : les scénarios ne sont pas originaux, c’est « convenu » et le dénouement est très souvent prévisible.

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« Le problème, c’est que j’étais « dans mon monde » ou bien « dans la lune » et que ça se voyait à l’école… »

Quel est ton meilleur et/ou ton pire souvenir ?

La suite de la question n°1 : …le problème, c’est que j’étais « dans mon monde » ou bien « dans la lune » et que ça se voyait à l’école… et à l’époque, les instits que j’avais était des Sœurs. Elles étaient à des années lumière de la pédagogie d’aujourd’hui. J’étais donc très souvent punie (samedi après-midi en colle et fessées) car elles croyaient que je le faisais exprès (là, musique Pink Floyd «Teacher, leave the kids alone»)… Du coup, j’ai détesté l’école. Désolée.

As-tu une manie en tant que fan de l’imaginaire ?

Dans certaines situations, au bureau, en faisant des courses, etc. des répliques de film ou de livres me viennent à l’esprit. C’est rafraîchissant.

Comment définirais-tu la science-fiction ?

Le LSD de l’esprit. Et ce n’est pas Philip K. Dick qui me contredirait. Ni John Varley.

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Ta passion, comment la vis-tu au quotidien ?

Lire. Coller le plus possible à l’évolution constante des nouvelles technologies.

Quel est ton vœu le plus cher ?

Aller sur Mars, mais c’est foutu. Je tiendrai pas la centrifugeuse. Sinon, j’aimerai bien la figurine de Robby le robot.

Merci La Teigne du Cosmos ! Que la Force soit avec toi et Longue vie et prospérité !

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SPIDER-MAN : NEW GENERATION – LA CRITIQUE

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SPIDER-MAN : NEW GENERATION

C’est sans attente spéciale que je suis allé voir ce film d’animation dont je ne connaissais à vrai dire pas grand chose, n’étant pas un grand adepte des comics Spider-Man. De ce super héros aux super pouvoirs arachnéens je retiens surtout les précédents films. Il y a eu l’excellente trilogie de Sam Raimi malgré un troisième épisode décrié, rapidement enchaîne des deux AMAZING SPIDER-MAN de Marc Webb, avec un premier opus qui m’a réellement déçu et une suite honorable, puis Marvel Studio a racheté la licence il y a quelque temps pour intégrer Spidey dans son gigantesque MCU mais n’a pas su me convaincre par sa propre adaptation, nouveau reboot avec un Peter Parker peut-être trop ado pour m’atteindre. Enfin débarque de nulle part le film dont il est question dans cet avis : SPIDER-MAN : NEW GENERATION ou SPIDER-MAN : INTO THE SPIDER-VERSE pour le titre original.

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Sans entrer dans les détails du scénario, nous voilà plongé dans une dimension parallèle à celle que l’on connait, dans laquelle plusieurs Spider-Héros de différentes dimensions devront s’unir pour sauver l’une d’entre elles et pouvoir rentrer chacun chez eux. L’histoire a bel et bien cette inspiration comics, elle est farfelue, grandiose, prétexte à toutes les folies, et cela fait du bien de retrouver cet aspect formidablement impossible là où tout est sujet à trop de réalisme dans les films live action. C’est simple, ce film là n’aurait pas pu marcher en live. Le visuel vient confirmer cette idée avec un rendu 19021408251415263616119605 dans Science-fictiongraphique absolument magnifique ! C’est coloré, léché, le dessin est soigné, les effets mêlant 2D et 3D sont du plus bel effet. Ajoutez ce petit « grain » à la photo sous certains effets de lumière rappelant le format papier, une animation légèrement saccadée faisant fit d’une fluidité outrancière pour se focaliser sur le style, une mise en scène dantesque, parfois illustrées sous forme de cases et de bulles avec des onomatopées, véritable hommage aux comics, et vous obtenez l’un des plus beaux films d’animation jamais réalisé !

Oui, ce Spider-Man enterre bien d’autres productions, ne serait-ce que par cet aspect, mais il ne se résume pas qu’à cela. Les personnages sont travaillés, drôles, charismatiques, ils ont chacun leur histoire, et bien que plusieurs Spider-Héros soient en retrait par rapport à d’autres, ils ont tous leur utilité, leur moment de gloire. J’ai tout simplement adoré chacun d’entre eux. Le fait qu’ils soient chacun issus d’univers différents marque un contraste graphique entre eux et vient nous rappeler le sujet à chaque instant. Dépaysante, rafraîchissante, surprenante à chaque instant, chaque séquence mêlant tous les héros se veut unique, que ce soit dans l’action ou dans les dialogues. Du jamais vu, diablement intéressant ! Même les vilains, qui n’apparaissent pas tant que ça, ont un traitement bien senti, 19021408272515263616119606notamment le Caïd. Mais les deux personnages qui m’ont vraiment marqué sont le Spider-Man de la dimension dans laquelle on se trouve, le tout jeune Miles Morales qui découvre ses pouvoirs et qui a une relation particulièrement touchante avec son père flic, et bien sûr le Spider-Man de notre dimension, le Peter Parker que l’on connait, qui pourtant est très différent dans cette adaptation. Mal luné, mal rasé, bedonnant, vieillissant, et pourtant il rappellera à tout un chacun le seul et unique Spider-Man, le vrai, car il n’a rien perdu de son humour et de son héroïsme.

On notera également une bande son mêlant orchestrations et soundtrack hip hop, moderne, collant bien à chaque scène, tout ce qu’il faut pour mettre le spectateur dans le bain et l’immerger comme il se doit à la fois dans les scènes d’exposition et les scènes de combat. Et ces phases d’action sont terribles ! Mouvementées, parfois pleines de détails, d’effets pyrotechniques ultra colorés mais toujours lisibles, la mise en scène fracassante vient rehausser encore davantage la qualité d’un film qui sait quand et où s’arrêter pour se concentrer sur les personnages et l’histoire. Rien de transcendant dans le fond, mais c’est exécuté de façon magistrale. On n’oublie pas le côté fendart de cet opus, de grands rires viendront me surprendre car les différentes vannes font mouche à de nombreuses reprises, enrobant une réal quasi parfaite dans un sirop de fun très sucré.

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En bref, c’est drôle, c’est frais, c’est magnifique, c’est bien réalisé, on ne retiendra presque aucun défaut, si ce n’est un scénario assez prévisible, alors que demander de plus ? Une suite, probablement. Je le conseille plutôt deux fois qu’une si vous aimez l’animation stylisée ou les super héros, et si vous aimez les deux alors vous serez comblé.

- Di Vinz -

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Philip Pullman a dit…

Philip Pullman a dit... dans Littérature 19021209171515263616117053Philip Pullman, écrivain anglais auteur de À la Croisée des Mondes, a déclaré :

« Les histoires sont la chose la plus importante au monde. Sans les histoires, nous ne serions pas humains. »



PAROLES D’ALTAÏRIEN – 24

PAROLES D'ALTAÏRIEN - 24 dans Paroles d'Altaïrien 16101809283715263614563469

Il est de coutume de vouloir toujours interviewer les « spécialistes » ou ceux que l’on considère, à tort ou à raison, comme les « Gardiens du Temple de l’Imaginaire ». Pour une fois, laissons-les de côté, oublions-les en leur passant la muselière de circonstance et donnons enfin la parole aux fans, aux geeks, aux fantasticophiles de tous âges et de toutes espèces qui font vivre l’Imaginaire chaque jour ! Pour cela, Le Groupe Facebook d’Altaïr IV, à l’occasion des 10 ans du blog, a réveillé la rubrique « Paroles d’Altaïrien » et laissera désormais la parole à un(e) Altaïrien(ne), le temps de quelques questions sur sa passion pour l’Imaginaire, ses souvenirs, ses goûts, ses manies…

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Fanny Mermet

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Fanny est toute nouvelle dans Le Groupe des Échos d’Altaïr IV et n’a pas hésité à se lancer dans Paroles d’Altaïrien ! Passionnée de SF, elle prépare un mémoire de master sur les séries de science-fiction et publie un fanzine (qu’elle ne nous a même pas fait connaître !) sur l’Imaginaire. Allez, on lui laisse à présent la parole…

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« Je voue un culte à la SF. »

L’Imaginaire, tu es tombée dedans vers quel âge ?

Je pense que ça a commencé assez tôt, aux alentours de mes 7 ou 8 ans. Mon père regardait beaucoup la télévision et je me souviens avoir découvert des séries comme STARGATE SG1 grâce à lui ou encore des films comme TREMORS ou EVOLUTION. Des œuvres de SF donc ! Ensuite, j’ai essayé de me forger une culture par moi-même. J’ai découvert STAR WARS et STAR TREK à l’adolescence, puis les œuvres littéraires de K. Dick. 

19021108321115263616115839Dans le monde grouillant de l’Imaginaire, quel est ton genre préféré et pourquoi ?

Je voue un culte à la SF. Si j’avais été meilleure en mathématiques et en physique, je me serais sans doute dirigée vers des études pour devenir astronaute. Mais pour le coup, j’ai choisi des études de cinéma qui me permettent de continuer à rêver et à imaginer. Car pour moi c’est ce que permet la SF, de rêver et de s’évader d’un monde trop sérieux, où les gens ont arrêté de rêver. 

Te considères-tu comme « geek » ? 

Bien sûr ! Pour moi, ce n’est pas un terme péjoratif. Je suis geek car passionnée par la SF. J’aime ce monde de geeks où tout le monde se comprend et où il est facile de communiquer ! 

Quels sont tes films et séries TV préférés ?

Côté films, je suis fan de Duncan Jones (MOON et MUTE surtout) et d’Alex Garland (EX-MACHINA et ANNIHILATION). J’aime aussi beaucoup SUNSHINE, DARK CITY, PLANÈTE HURLANTE, JURASSIC PARK et PREMIER CONTACT. Côté séries, je dirais que j’aime quasiment toutes celles de SF : PERSON OF INTEREST, 12 MONKEYS, TORCHWOOD, STAR TREK, BLACK MIRROR, THE MAN IN THE HIGH CASTLE, etc… Je ne suis pas très compliquée en terme de séries ! 

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« J’ai découvert Ken Liu et c’est vraiment devenu un auteur incontournable pour moi. »

Quels sont tes romans, BD et auteurs favoris ?

Je m’ouvre depuis quelques mois seulement à la littérature de l’imaginaire. J’ai découvert Ken Liu grâce à la maison d’édition Le Bélial et c’est vraiment devenu un auteur incontournable pour moi ! Bien sûr, K. Dick reste un de mes auteurs préférés car c’est le premier que j’ai lu – avec Glissement de temps sur Mars

19021108370215263616115845Quel est ton meilleur et/ou ton pire souvenir ?

Mon meilleur souvenir c’est sans aucun doute ma première et ma seconde visite aux Utopiales à Nantes. Je rêvais d’y aller depuis des années ! J’ai pu y rencontrer Roland Lehoucq et échanger quelques mots. C’était vraiment incroyable ! 

As-tu une manie en tant que fan de l’imaginaire ?

J’ai un tee-shirt PERSON OF INTEREST que je mets pour les grandes occasions (lors de ma soutenance notamment) ! Mais sinon, je m’amuse parfois à dire « Longue vie et prospérité » ou à répéter la voix off d’un générique d’une série dès qu’on m’en parle. 

« Mon vœu le plus cher, ce serait d’ouvrir une librairie/cinéma/musée de l’imaginaire. »

Comment définirais-tu la science-fiction ?

Je définirais la science fiction comme étant un genre littéraire et cinématographique qui donne à l’humanité la possibilité de réfléchir à sa place dans l’univers en abordant des thèmes archaïques : la politique, le progrès, les notions philosophiques et mathématiques (temps, espace…) et les relations inter-espèces au sein d’un monde imaginé mais possible.
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Ta passion, comment la vis-tu au quotidien ?

Beaucoup ! Je collectionne pas mal de choses : les revues Métal Hurlant, des DVD, des séries, des livres. Et puis, je rédige mon mémoire de master sur les séries de SF alors forcément, je vis ma passion tous les jours ! 

Quel est ton vœu le plus cher ?

Mon vœu le plus cher, ce serait d’ouvrir une librairie/cinéma/musée de l’imaginaire (les trois en même temps, oui), tout en publiant une revue trimestrielle sur le sujet (pour l’instant c’est un petit fanzine). Bien sûr, si je peux réaliser – ou faire réaliser – le scénario de space opera qui traîne dans mon tiroir depuis 3 ans, je dis pas non ! 

Merci Fanny ! Que la Force soit avec toi et Longue vie et prospérité !

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CHRONIQUES LUNAIRES – TOME 1 : CINDER

CHRONIQUES LUNAIRES - TOME 1 : CINDER dans Fantastique 14072703494415263612413227

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Cinder (de Maryssa Meyer, éd. PKJ) est l’histoire d’une jeune fille à 63% cyborg, qui vit a Néo-Beijing, travaille dans son atelier de réparation d’androïdes, cyborgs et autres appareils électroniques. Ça sent la graisse et la crasse, c’est exiguë et sombre (histoire de vous donner une idée du coin). Elle a une tutrice légale (eh oui, dans le futur on ne dit plus « marâtre »), deux demi-sœurs (ça vous rappelle quelque chose ?) et sa meilleure amie n’est pas une souris mais un petit robot à la puce de personnalité défectueuse du nom de Iko. Ça c’est la présentation de notre héroïne. 

19020908022115263616113521 dans Marie-LaureLe monde dans lequel vit Cinder est en paix, les guerres ont cessé, humains et androïdes cohabitent ensemble même si ces derniers sont considérés comme des rebuts de la société. Tout le monde a une puce d’identité implantée dans le bras dès la naissance (sans ça vous n’existez pas). Depuis quelques années sévit une maladie contagieuse, la létumose, qui décime la population. Personne n’est épargné, même l’empereur de New-Beijing est touché. On utilise alors les androïdes comme cobayes pour trouver un remède, mais pour le moment c’est assez inefficace. 

Il y a un peuple, les « Lunaires », qui vit uniquement sur la lune, dont la reine est un véritable tyran avec des pouvoirs hors du commun. En effet, les Lunaires ont un don, celui de modeler à volonté la conscience des autres êtres vivants, don plus ou moins développé suivant chacun, sachant que les plus forts sont assassinés par les sbires de la reine (ce qu elle a fait à la famille royal pour avoir et garder le trône) et ceux sans pouvoirs (nommés les coquilles), condamnés à mort car … bah… ils sont « différents ». Les lunaires sont interdits sur Terre car leur pouvoir est dangereux.

19020908041615263616113523Revenons à Cinder. Ce jour-là, Cinder est occupée à changer son pied. Iko lui a trouvé un pied cyborg qui correspond mieux à sa taille plutôt que le petit pied qu’elle traîne depuis ses 11 ans et qui n’a pas grandi, lui, contrairement au reste de sa personne. Elle est joie en resserrant boulons et vis et en connectant les fils nerveux entre eux, lorsque surgit « incognito » le prince Kaito (Kay), fils de l’empereur, dans son échoppe. Il a besoin d’elle pour une mission de la plus haute importance ! Sa Nanni, gouvernante, est en panne… Erf !… Bon, c’est le prince… et elle, Cinder, tombe sous le charme. Bah oui, normal, elle cache sa condition de cyborg et accepte de réparer la Nanni. Hourra ! Sauf que, avant que cela puisse se faire, sa demi-sœur tombe malade. La belle-mère qui cherchait à se débarrasser de Cinder depuis longtemps l’envoie comme volontaire tester un nouveau vaccin contre la létumose. Cinder découvre alors qu’elle est immunisée. Le docteur lui révèle certains secrets, sur elle, sur les Lunaires, etc. En échange, elle doit venir souvent faire des tests. Ça pourrait sauver la race humaine. Du coup, elle croise souvent le prince  qui ne sait toujours rien sur elle. L’amour naissant, etc, (instant gnan gnan) , il l’invite même au bal. 

19020908060115263616113525Sa demi-sœur meurt. Cinder est dévastée par le chagrin. L’empereur meurt, le peuple est dévasté par le chagrin. Le prince Kay devient empereur, doit se trouver une impératrice. La reine lunaire Levana entre en scène, arrive sur Terre afin de conclure avec lui le marché que son père a toujours refusé (les épousailles) sinon ce sera la guerre. Bref, le conte de fées part en sucette, mais Cinder découvre des choses qui pourraient peut être changer les destins terriens et lunaires…

Voilà, je n’en dis pas plus (je viens d’effacer la moitié de mon texte car je me suis rendue compte à sa lecture que je racontais toute l’histoire !). Pour conclure, ce livre malgré son titre et sa couverture un peu trop « éditions Harlequin » à mon goût, est fascinant dès la première page. J’ai pu oublier le côté conte de fées pour me focaliser sur le côté cyborg de Cinder et sa forte personnalité. J’y ai vu un petit air de Gally (Alita, Gunnm) et ça, ça m’a de suite charmée. Puis le mélange maladie mortelle type peste, enrôlement de force des cyborgs en tant que cobayes, peuple extraterrestre opprimé mais avec des pouvoirs, groupes de rebelles Lunaires, complots et culture asiatique qu’on retrouve dans ce livre (Néo-Beijing est la capitale du royaume oriental), tout ce que j’aime en somme, a achevé mes réticences sur sa lecture.

19020908081515263616113526Dès le début je n’ai pas eu l’impression de lire un livre mais plutôt de voir un animé japonais tant les détails décrits sont précis (que ce soit la description des rues, des habitants, des réparations cyborgs de Cinder, de l’évolution moche de la maladie et même les scènes de repas). J’ai eu plaisir à découvrir ce mélange d’univers. Cette réécriture d’un conte de fées à la sauce SF est une réussite, les petits clins d’œil à Cendrillon sont là et bien sympas (le petit pied n’est pas mignon, là, il handicape Cinder. Celle qui pourrait être sa marraine la bonne fée dans cette histoire ce pourrait être Iko. Le véhicule qu’elle trouve en décharge avec lequel elle va essayer de s’enfuir est un tas de boue orange, etc.). Heureusement d’ailleurs pour un conte revisité !

Les seuls bémols, mais on ne peut y échapper, c’est la romance entre les deux protagonistes, la couverture qui pour moi dessert grandement le livre et le fait aussi qu’il finit en cliffhanger, ce que je déteste quand je n’ai pas encore la suite !

- Marie-Laure -

Autres articles de Marie-Laure :

Orgueil & Préjugés & Zombies / Laisse-moi entrer / Prince Lestat et l’Atlantide / Anno Dracula / Anno Dracula : Dracula Cha Cha Cha / La Destinée, la Mort et moi, comment j’ai conjuré le sort

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SÉQUENCE B.O. : THE ORVILLE, LE CD

SÉQUENCE B.O. : THE ORVILLE, LE CD dans B.O. 19020709014915263616111173

Ils nous l’avaient promis pour fin janvier : parole tenue. Le double CD, très attendu, de la musique de la première saison de l’excellente série THE ORVILLE est désormais paru, et tous ses morceaux (ou presque) sont disponibles à l’écoute ICI, sur YouTube…

Bruce Broughton est le compositeur attitré de la série. Il est non seulement celui qui a écrit le superbe générique de THE ORVILLE (et son « End Title »), mais aussi celui qui est à l’origine des musiques de certains épisodes. À ses côtés on retrouve, comme par hasard (!), un compositeur de STAR TREK : THE NEXT GENERATION, le talentueux John Debney (L’ÎLE AUX PIRATES, ZATHURA, LE LIVRE DE LA JUNGLE…), mais aussi Joel McNeely (STAR WARS : SHADOWS OF THE EMPIRE, le jeu) et Andrew Cottee. Rappelons que THE ORVILLE est l’une des dernières séries télévisées où la musique a autant d’importance que les histoires.

La seconde saison de THE ORVILLE s’annonce encore bien meilleure sur le plan musical. On attend donc déjà avec impatience le second double CD !

- Morbius – (morbius501@gmail.com)

Autres extraits en Séquence B.O. :

Poltergeist / Predator / Le Voyage Fantastique de Sinbad / Jason et les Argonautes /Star Crash / Edward aux Mains d’Argent / Evil Dead 3 : l’Armée des Ténèbres /Ladyhawke / Lifeforce / Les Sorcières d’Eastwick / Godzilla 2014 : la musique / Wing Commander / Vingt Mille Lieues sous les Mers / Lost in Space (Perdus dans l’Espace) / Logan’s Run : Main Title TV Series / Theme from The Lord of The Rings (1978) / Jack, the Giant Slayer : Main Theme / The Orville : The Theme and the Cast / Suite from Damnation Alley

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