GODMONSTER OF INDIAN FLATS (1973)
Réalisateur : Fredric Hobbs
Scénariste : Fredric Hobbs
Producteur : Robert S. Bremson
Musique par André Brummer
Montage : Richard S. Brummer
Pays : États-Unis
Année : 1973
Interprètes : Christopher Brooks , Stuart Lancaster et E. Kerrigan Prescott…
Après les lapins-mutants des RONGEURS DE L’APOCALYPSE (1972) et la belette-mutante de WEASELS RIP MY FLESH (1979), j’ai eu le bonheur de suivre les péripéties du mouton-mutant de GODMONSTER OF INDIAN FLATS (1973) grâce aux choix toujours incroyables de l’éditeur américain Something Weird Video. Il semble d’ailleurs que le film ait même eu les honneurs d’une édition en Blu-Ray pour les fans hardcore. Mais le DVD a l’avantage de présenter quelques bonus très sympas, dont un film de sexploitation complètement improbable (THE GEEK, 1971) qui raconte l’histoire d’un Bigfoot qui viole une campeuse… En revanche, notre mouton-mutant est beaucoup plus soft dans ses attaques :
Un éleveur de moutons découvre un embryon de mutation dans son troupeau. Le mutant est emmené dans le laboratoire secret du docteur Clemens et de son fidèle assistant Mariposa. Le Dr Clemens découvre que la vieille mine dégage d’étranges vapeurs de phosphore pouvant être à l’origine de la mutation et qu’elle est aussi à l’origine de la vieille légende traitant d’un monstre qui hantait autrefois la région. Clemens met la créature dans une chambre d’incubation et le mouton-mutant se transforme rapidement en une créature de 8 pieds de haut, qui lui échappe et commence à terrifier la ville…
GODMONSTER OF INDIAN FLATS est extrêmement Z mais assez amusant. On sent bien que le réalisateur n’a pas cherché à élaborer une crédibilité quelconque pour son histoire, mais surtout qu’il a réalisé son film en très peu de temps et avec très peu de moyens. Le personnage principal est un redneck éleveur de moutons fringué avec une veste en peau de mouton, et évoluant dans un univers de Far-West où des cow-boys à l’ancienne conduisent des Jeep. On assiste à des duels alcoolisés où ça tire dans tous les sens, jusqu’à blesser un pauvre chien qui se retrouve à faire le mort, allongé sur le dos en secouant la queue. C’est pour vous annoncer la couleur et pour bien préciser que les grosses ficelles du film sont de véritables cordes d’amarrage pour pétroliers. Ce GODMONSTER OF INDIAN FLATS (1973) m’a rappelé, par certains égards, CURSE OF THE HEADLESS HORSEMAN (1972), un autre bidule bien fumeux qui traite du cavalier sans tête.
Mais le clou du spectacle ce sont évidemment les attaques du mouton-mutant qui ressemble surtout à un vieux cadavre de bovidé qui n’a pas perdu sa belle laine et qui évolue dans un monde d’éleveurs rednecks. Certaines scènes font même un peu penser à une VALLÉE DE GWANGI du pauvre. Le look craignos du mouton a été conçu par le réalisateur lui-même, qui le filme assez peu et très mal, ce qui rend ses apparitions très peu crédibles. Mais c’est aussi ce qui confère à l’ensemble du film un côté agréablement décalé.
Du coup, je me suis demandé si je n’allais pas venir déguisé en mouton-mutant pour rendre visite à Morbius dans son stand au Week-End Geek. Puis j’ai repensé à la chaleur du mois de novembre, ainsi qu’aux mouches qu’attireraient à coup sûr un tel costume, donc voici plutôt le film en entier et en version anglaise sur Dailymotion.
- Trapard -
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