« La planète laissa prospérer l’homme : son règne fut le plus féroce, le plus puissant – et le dernier. Il fut le destructeur prodigieux de la vie. Les forêts moururent et leurs hôtes sans nombre, toute bête fut exterminée ou avilie. Et il y eut un temps où les énergies subtiles et les minéraux obscurs semblèrent eux-mêmes esclaves ; le vainqueur capta jusqu’à la force mystérieuse qui a assemblé les atomes.
- Cette frénésie même annonçait la mort de la Terre… La mort de la Terre pour notre règne, murmura doucement Targ. »
(La Mort de la Terre / 1910 / J.H. Rosny aîné)
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