Voici l’épisode 5 de « Bienvenue chez les Krells ». Je l’ai appelé « A new beginning » en référence aux « Vendredi 13″, mais aussi en rapport avec la fin du confinement. Mais surtout parce que l’émission se lance sans moi désormais, je fais juste du remplissage et du montage, et ça part sur YouTube.
- Trapard -
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Plongée dans le merveilleux scientifique avec Stephen Baxter
Par Sonia Faessel
Le merveilleux scientifique, c’est Jules Verne qui l’a inventé dans ses Voyages Extraordinaires, conseillé, il est vrai par son ami et éditeur Jules Hetzel
On se rappelle tous des descriptions des fonds sous-marins de Vingt mille lieues sous les mers, ou encore des couches géologiques successives de la descente du Voyage au centre de la Terre : Jules Verne mettait en prose poétique les connaissances scientifiques de son époque et obtenait un effet de dépaysement et d’exotisme maximum, alors qu’il décrivait notre planète.
Imaginez à présent le même effet, mais dans le cosmos, dont les images nous émerveillent : nébuleuses, super novae, naines rouges, étoiles blanches, trous noirs. Stephen Baxter nous plonge au cœur de ces phénomènes dans son cycle des Xeelees, partiellement traduit et publié en 4 volumes par les éditions du Bélial. Il fallait au minimum une formation de mathématiques à l’université de Cambridge et une pré sélection au poste d’astronaute sur la station Mir, pour que cet Anglais de Liverpool puisse faire partager au lecteur les connaissances phénoménales que nous avons aujourd’hui de l’univers.
Les Xeelees sont les maîtres de notre univers, dont ils connaissent la très proche extinction, soit, dans cinq millions d’années. Baxter travaille donc sur une grande échelle de temps : le premier volume , Gravité, se situe vers 100 000, dans « l’ère pour la guerre pour la fin des guerres » ; le second, Singularité, décrit des événements qui ont lieu pendant l’occupation Qax, vers 5 000 ; le troisième, Flux, est lui aussi dans « l’ère de la guerre pour la fin des guerres », mais 100 000 ans après Singularité, le dernier, Accrétion, décrit la fin du soleil et de notre univers dans cinq millions d’années. Les humains ont disparu de la galaxie, les seuls survivants sont sur une Terre temporellement déportée.
Dans chaque livre, recueil de nouvelles, œuvre énorme qui a commencé en 1987 et dont une grande partie reste encore à traduire, l’homme est confronté à un problème d’ordre cosmique. Dans Gravité, il doit faire face à l’effondrement de la nébuleuse qu’il habite ; dans Singularité, il voyage dans le futur pour combattre l’invasion Qax, dans Flux, réduit à une taille microscopique, il doit faire face aux instabilités d’une mer quantique dans une étoile à photons, dans Accrétion, il doit trouver un moyen de s’échapper de l’univers en agonie, vide de toute vie. C’est dire l’ampleur des défis, relevés grâce à l’ingéniosité (la fabrication d’un vaisseau de fortune dans Gravité), ou à une technologie améliorée au fil des conquêtes, ou volée aux Xeelees : vaisseaux subluminiques, trous de vers qui permettent de voyager aussi bien dans l’espace que dans le temps, maintenus ouverts par la matière exotique découverte par Michael Poole, armes capables de briser une étoile, rien n’est impossible. L’intelligence et la technologie semblent triompher de la nature, ce qui est bien la marque de l’homo sapiens.
Et pourtant, des forces sombres sont à l’œuvre, nées de l’univers lui-même, comme nous l’apprend le dernier volume : la matière noire, qui compose plus de 90% de l’univers, mange la matière baryonique, celle des étoiles et des planètes. Les Xeelees l’ont su, sont remontés dans le passé pour modifier leur évolution, de manière à pouvoir construire un anneau, porte qui s’ouvre sur un autre univers. Ainsi, l’IA envoyée dans le Soleil assistera-t-elle, impuissante, à la mort de l’étoile rongée par les oiseaux photinos de matière noire.
Sur le plan humain, les forces sombres sont à l’œuvre elles aussi, issues de la nature humaine elle-même, ce que montre la déliquescence sociale du vaisseau envoyé dans le futur, à cinq millions d’années. Le voyage dure mille ans, et les vieux réflexes tribaux, le fanatisme et la soif du pouvoir ont détruit la société du départ. La sagesse acquise au cours de plusieurs siècles d’existence prolongée par les sessions d’arrêt de la sénescence, a bien du mal à s’imposer, et les intelligences artificielles, transformées en énergie quantique, sont plus utiles à la survie de l’espère humaine que l’homme lui-même.
Finalement, changer la nature a ses limites. Baxter ne pense pas comme Jules Verne, que la Providence est seule juge et punit l’orgueil des hommes par des catastrophes (c’est le cas dans deux tiers de ses romans). Rien de divin dans son cycle des Xeelees, si ce n’est une race infiniment supérieure et mystérieuse, dont les noircroiseurs sont capables de parcourir plusieurs millions d’années lumière par heure, en utilisant l’énergie de l’univers. Confronté aux forces titanesques du cosmos, l’homme est infiniment peu de choses : il est pourtant grand par sa ténacité, son incroyable volonté de survie, mais si petit et mesquin lorsqu’il cède aux vertiges de la puissance.
Au final, de la grande et belle SF, comme on l’aime : des aventures galactiques qui pourront combler les astrophysiciens par leur côté hard science, et les lecteurs néophytes par un imaginaire qu’on voit rarement : qu’il s’agissent des vaisseaux arbres de Gravité, des vaisseaux vivants des Qax dans Singularité, du monde enfermé dans l’étoile à photon de Flux, de la perception subjective de la mort du soleil par l’IA et des noircroiseurs d’Accrétion, pour ne prendre que quelques exemples.
Les quatre volumes forment un tout parfaitement cohérent, avec des anticipations sur la suite et des rappels des événements et personnages des volumes précédents, et, si Baxter n’a pas réussi à être un astronaute, le lecteur l’est, au fil des deux milles pages de son cycle, dans un voyage extraordinaire parmi les étoiles et les nébuleuses.
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QUELQUES FILMS DE DRIVE-IN BIEN CRAIGNOS À VOIR EN V.O. SUR YOUTUBE
BLOODLUST ! (1961)
Réalisateur : Ralph Brooke
Scénario : Richard Connell et Ralph Brooke
Production : Robert H. Bagley et Ralph Brooke
Musique : Michael Terr
Pays : États-Unis
Durée : 68 min
Interprètes : Wilton Graff, June Kenney, Joan Lora, Eugene Persson et Robert Reed
L’intrigue : Un groupe de jeunes en vacances dans les tropiques se retrouvent sur une île déserte, seulement habitée par un riche ermite. Celui-ci leur propose de les chasser à travers son territoire, et de les tuer un par un…
Il s’agit d’un remake pur et dur des CHASSES DU COMTE ZAROFF (1932) en mode teen-movie, avec des scènes de mises à mort beaucoup plus gores que dans l’original.
LE FILM COMPLET EN VERSION ORIGINALE :
THE DEVIL’S PARTNER (1961)
Réalisateur : Charles R. Rondeau
Scénario : Stanley Clements et Laura Jean Mathews
Production : Hugh Hooker
Musique : Ronald Stein
Pays : États-Unis
Durée : 73 min
Interprètes : Ed Nelson, Edgar Buchanan, Jean Allison, Richard Crane…
L’intrigue : Un vieil homme vend son âme au diable et se transforme en jeune homme. Il utilise ensuite la sorcellerie et la magie noire pour gagner une femme de son rival.
Le film a été tourné en 1958, mais ne fut exploité qu’en 1961 par les producteurs Gene et Roger Corman.
Une ambiance très particulière pour une variante agréable du mythe de Faust dans le milieu rural étatsunien.
LE FILM COMPLET EN VERSION ORIGINALE :
THE DEVIL’S HAND (1962)
Réalisateur : William J. Hole Jr.
Scénario : Jo Heims
Production : Alvin K. Bubis, Dave Carney, Harris Gilbert, Pierre Groleau, Jack Miles et Nick Newberry
Musique : Allyn Ferguson et Michael Terr
Pays : États-Unis
Durée : 71 min
Interprètes : Linda Christian, Robert Alda, Ariadna Welter , Neil Hamilton, Jeanne Carmen, Gertrude Astor, Bruno VeSota…
L’intrigue : Un homme est hanté par les visions d’une belle femme. Quand il la rencontre enfin, il se retrouve impliqué dans un culte satanique…
Un film qui nous serre un mélange de croyances mystiques sorties d’un mixer, mais l’ensemble reste intriguant.
LE FILM COMPLET EN VERSION ORIGINALE :
MADMEN OF MANDORAS (1963)
Réalisateur : David Bradley
Scénario : Steve Bennett et Peter Miles
Production : Carl Edwards
Musique : Don Hulette
Pays : États-Unis
Durée : 87 min
Interprètes : Walter Stocker, Audrey Caire, Carlos Rivas, John Holland, Marshall Reed…
L’intrigue : Un groupe de fanatiques nazis a réussi a maintenir en vie la tête d’Hitler sur l’ile de Mandoras, et continue d’obéir aux ordres du Führer…
Un nanar avec une histoire tellement improbable qu’elle en fait tout le charme du film. En 1968, MADMEN OF MANDORAS fut remonté avec 20 minutes supplémentaires tournées par des étudiants de l’UCLA pour une diffusion à la télévision américaine sous le titre, THEY SAVED HITLER’S BRAIN.
MADMEN OF MANDORAS EN VERSION ORIGINALE :
THEY SAVED HITLER’S BRAIN EN VERSION ORIGINALE :
TERRIFIED (1963)
Réalisateur : Lew Landers
Scénario : Richard Bernstein
Production : Richard Bernstein
Musique : Michael Andersen
Pays : États-Unis
Durée : 71 min
Interprètes : Rod Lauren, Steve Drexel, Tracy Olsen…
L’intrigue : Un fou masqué assassine les visiteurs d’une maison hantée…
Sorte de proto-giallo mais américain et complètement fauché, et sûrement inspiré par LA VIERGE DE NUREMBERG (1963) d’Antonio Margheriti.
LE FILM COMPLET EN VERSION ORIGINALE :
THE CREEPING TERROR (1964)
(a.k.a. The Crawling Monster)
Réalisateur : Vic Savage
Scénario : Robert Silliphant
Production : Vic Savage
Musique : Frederick Kopp
Pays : États-Unis
Durée : 81 min
Interprètes : Vic Savage, William Thourlby, Shannon O’Neil, John Caresio & Brendon Boone.
L’intrigue : Un mystérieux vaisseau spatial atterrit dans un coin tranquille de Californie. Le shérif local qui tente imprudemment d’entrer dans l’engin se fait tuer. L’armée est alors appelée à la rescousse, ainsi qu’un scientifique qui commence vite à développer d’inquiétantes théories…
Nanar de science-fiction avec un extraterrestre végétal et improbable qui ne ressemble à rien. THE CREEPING TERROR aurait aussi mérité de bonnes coupes dans les bavardages incessants qui alourdissent l’intrigue.
LE FILM COMPLET EN VERSION ORIGINALE :
- Trapard -
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« Le souvenir que j’en ai, c’est que les sorceleurs enlèvent des enfants tout petits, qu’ils nourrissent ensuite d’herbes magiques. Ceux qui survivent deviennent à leur tour sorceleurs, des sorciers aux pouvoirs extraordinaires. On les forme à tuer, on en extirpe tous les sentiments et tous les réflexes humains. On en fait des monstres destinés à tuer d’autres monstres. J’ai entendu dire qu’il était grand temps de commencer à faire la chasse aux sorceleurs parce qu’il y a de moins en moins de monstres, et qu’eux sont de plus en plus nombreux. »
(Sorceleur 1 – Le Dernier Vœu / Andrzej Sapkowski)
Quatrième épisode et second chapitre (et dernier !) du spécial confinement, avec de nouveaux passionnés qui vous présentent leur film préféré. On les remercie (même ceux qui ont boudé les genres qui nous intéressent ici sur ce blog !)
- Morbius -
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Galax est un robot-craignos mais là est son malheur. Ses créateurs ont ajouté à son programme la notion de doute dans le but que Galax s’auto-programme continuellement et se nourrisse de ses erreurs. Mais il se déteste car il se trouve trop humain psychiquement mais pas assez physiquement, et comme la créature de Frankenstein, il se confronte continuellement à son manque : son alter-ego féminin.
Il est le héros du téléfilm roumain, GALAX, L’HOMME PANTIN (1984, Galax, omul păpușă) d’Ion Popescu-Gopo (ON A VOLÉ UNE BOMBE, COMÉDIE FANTASTIQUE).
L’intrigue : L’un des projets menés au sein de l’Université polytechnique de Bucarest vise à construire un robot. Il reçoit le nom de Galax, (variante masculine de la statue de Galatée créée par Pygmalion). Mais les choses prennent une tournure inattendue lorsque la direction de l’Université décide de démanteler Galax, considérant que trop d’argent est investi dans un jouet, même s’il s’agit d’un jouet parlant doté d’une intelligence artificielle et semble capable d’éprouver des sentiments…
Dans GALAX, L’HOMME PANTIN, il y a beaucoup d’Isaac Asimov et un peu de ce qui fera le succès de SHORT CIRCUIT l’année suivante, avec son Numéro 5, mais l’univers de Galax est beaucoup plus sombre et romantique que celui de son compère américain.
- Trapard -
Autres vedettes de la catégorie Robot-Craignos :
Robot de Target Earth / Robot de Devil Girl from Mars / Robot de The Phantom Empire / Robot de The Robot vs. the Aztec Mummy / Robot de Vanishing Shadow /Robot de The Phantom Creeps / Robot de Undersea Kingdom / Robot de Superman (serial) / K1 / Ro-Man / Muffet / Robox / Robot géant des amazones de Star Crash / Robot de Flesh Gordon / 2T2 / Robot de Giant Robot / Gog / Kronos /Robot de The Space Giants / Robert / Wiki / Robots de The Lost Saucer / Robot de L’Invasion des Soucoupes Volantes / Jet Jaguar / Elias / QT-1 / Andy / Dot Matrix / Robot de The Goodies / Torg / Kryten / Robot de Dünyayi Kurtaran Adam /Robot de L’Homme Mécanique / Robot de Supersonic Man / Robot de Cosmo 2000 / Mechani Kong / Sparks / Robots de Ice Pirates / Maria (de Roboforce) / K-9/ Robot de The Bowery Boys Meet The Monsters / Robot de First Spaceship On Venus / « Friend » / RUR / Crow T. Robot, Gypsy & Tom Servo / Q / Tic Tac /Robowar / Robot de Frigia / Mark 1 / Kip / Doraemon / Robot de Métal Hurlant Chronicles / Moguera / Robot de Galaxis / IG-88 / Stella / Metalogen Man / Tor /Robot de Superman Contre les Robots / Robot de Lost City / Robot de Supercar /Robot des Thunderbirds / Robot de Alien Armaggedon / Robot de Ikarie XB-1 /Robot de la série TV Superman (1951) / RuR (2) / Roscoe / Robots de Star Odyssey / Robot de La Edad de Piedra / Robot de l’épisode de La Quatrième Dimension : Oncle Simon / Stelekami / Auto / Eyeborgs / Astrul / Robot de Booby Trap / Vindicator / Robot de Bad Channels / Robots d’Alpha Cassiopée / Peebo / Robots de Super Inframan / TARS / Endhiran / Tor / Robot de Blake’s Seven / Vector & Hector / Robot des Arkonides / Robot de Yilmayan Seytan /Robots de La Guerre des Robots / Tau Zeta / Robot de L’Île aux Naufragés / Xar / JANIS 414 & BIO 2100 / Robot de Las Luchadoras contra el Robot Asesino / Robot de 3 Süper Adam / Robot de Klaun Ferdinand a Raketa / SAM-104 / Robot de Moontrap / Decapitron / Vak & Krel / Robot de Mindwarp / Robot de Der Herr Der Welt / Minotaure / Samouraï Transformer / Klyton / Jen-Diki / Soaron & Terrasson / Robots de Wonder Woman / Orlak / Balbes / Robot de Star Virgin / Automatic Lover / Robot de Star Slammer / Robot de Radiorama / Robot de Robo Vampire / Robot de Top Line
Robot « cool » ou « craignos » ?
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Dans la cour des grands :
Peter F. Hamilton /Stephen King
Par Sonia Faessel
Si vous aimez les voyages de lecture qui vous plongent pendant des semaines dans un imaginaire et un univers riches et captivants, alors n’hésitez pas : absorbez les 4000 pages et plus des cycles du Commonwealth de Peter Hamilton et les 7 volumes de La Tour sombre de Stephen King. Deux créateurs immenses, qui partagent une culture littéraire et cinématographique conséquente, comme tous les grands écrivains qui ne se contentent pas d’écrire, mais lisent les autres.
Ils ne travaillent pas de la même manière : Peter Hamilton écrit une saga de space opera, son imaginaire se construit au fur et à mesure, et c’est en moins de 10 ans, de 2005 à 2014 qu’il compose les 7 volumes des deux cycles du monde du Commonwealth, L’Étoile de Pandore (4 vols.), Le Vide qui songe (3 vols.). Stephen King commence La Tour sombre en 1970, inspiré par la lecture d’un poème de Robert Browning (poète anglais, 1812-1889), intitulé : « L’Écuyer Roland à la Tour sombre s’en est venu », et par le personnage incarné par Clint Eastwood dans Le Bon, la brute, le truand, film de Sergio Leone (1966). Du poème, il tient son titre : La Tour sombre, et l’idée d’un imaginaire médiéval ; du western spaghetti de Leone, il trouve son personnage du pistolero, titre du premier volume du cycle, et il publie les deux premiers récits en 1970 dans des magazines. Il reprendra son projet en 1982, The Gunslinger (traduit en France en 1991 par Le Pistolero) et les 7 volumes (8 vols en anglais) s’échelonneront jusqu’en 2012. C’est donc une œuvre qui mûrit pendant plus de quarante ans, nourrie par l’imaginaire de Stephen King déployé dans les livres publiés pendant cette période. Il dit dans sa préface que c’est son œuvre majeure, dans laquelle il a mis tout ce qui le constitue en tant qu’écrivain, et c’est parfaitement exact : toute sa thématique y est.
Hamilton et King partagent une vision du mal : d’un côté, un extraterrestre, l’Arpenteur, une intelligence non humaine dont l’objectif est de remplir la galaxie de sa seule présence, de l’autre le roi Cramoisi, qui veut détruire la tour sombre, garante de l’équilibre des mondes. Les deux super malfaisants ont des agents, volontaires ou non, qui sont autant d’obstacles aux « bons » et animent la lutte sans merci.
Les similitudes s’arrêtent là, Hamilton propose une confrontation entre l’humain et une technologie menaçante, fondée, non sur une assimilation façon Borgs, mais sur la conquête à tout prix ; King construit son cycle en forme de quête, celle du pistolero–chevalier Roland Deschain, et la première phrase du cycle : « l’homme en noir fuyait dans le désert et le pistolero le poursuivait » est aussi la dernière des 4500 pages de cette aventure.
Dans sa saga du Commonwealth, Hamilton déploie un imaginaire connu dans le space opera. Ce n’est pas l’univers de Star Wars, mais les éléments fondamentaux sont là : une conquête humaine des planètes de la galaxie, grâce à la technologie maîtrisée des trous de vers et des vaisseaux supraluminiques, des intrigues politiques, un monde capitaliste, dominé par les dynasties terrestres et interstellaires. Quelques extraterrestres collaborent plus ou moins avec les humains, sans intervenir directement, soit parce que leur civilisation est beaucoup plus ancienne, soit parce qu’ils n’ont pas la prétention d’intervenir dans la vie de la galaxie. D’autres ont renoncé à une technologie dévastatrice et choisi volontairement de régresser. Dans tous les cas, cela permet d’envisager d’autres perspectives, en montrant les limites de la technologie ou des utilisations qui savent se passer de toute forme d’agression : les chemins des Sylphens, que les humains appellent des elfes, mènent d’une planète à l’autre, sans aucune logique autre que celle d’explorer des expériences de vie.
Peter Hamilton se préoccupe de la mort : est-elle une finalité ou non ?, question que se pose l’homo sapiens depuis qu’il sait qu’il existe. Il avait déjà développé la question dans sa trilogie L’Aube de la nuit, fresque spatiale dans laquelle les personnages doivent essayer de cohabiter avec les âmes des morts, inopinément libérées de l’espace et qui se précipitent avec jubilation sur tous les corps des vivants : l’ensemble, écrit entre 1996 et 2000, raconte avec gravité et drôlerie ce que peut bien devenir une société humaine interstellaire lorsqu’elle est envahie par des indésirables.
Dans le cycle du Commonwealth, la mort n’est plus une finalité : chaque humain qui en a les moyens, peut bénéficier d’une cure de rajeunissement et d’une « résurrection » par clonage et réimplantation de sa mémoire si son enveloppe corporelle disparaît. Le meurtre n’a donc plus guère de raison d’être, mais gare au piratage informatique ! C’est en modifiant les implants d’un humain que l’Arpenteur forme ses agents, mais les logiciels et les virtuoses du cyber espace ont aussi créé l’IA, entité dont les processeurs occupent une planète entière, et qui conseille les humains et envahit elle aussi les logiciels de ses agents, avec leur consentement.
Dans La Trilogie du Vide (2008-2011) le cycle suivant la guerre menée contre l’Arpenteur, l’humanité est mise en péril par le vide qui songe, une promesse d’un paradis transmis par les rêveurs de la planète à l’intérieur du vide. Cette fois-ci, la religion est au centre du combat entre les factions, les « conservateurs, qui se méfient, et les « accélérateurs », qui voient dans cette évolution une post humanité bienheureuse. Il ne s’agira que d’un leurre, d’une gigantesque machine construite par les Primiens, ceux de la race de l’Arpenteur, capable d’absorber l’énergie des étoiles de la galaxie, et mangeuse d’esprits. Certes, les âmes appelées par le vide sont bienheureuses, mais elles n’ont plus aucun désir et la stagnation extatique dans laquelle elles sont plongées ne suscite plus rien. Les batailles sont titanesques, les pouvoirs psychiques immenses, la technologie effrayante, et l’humanité sera sauvée de justesse.
La grande réussite de Hamilton réside dans la complexité des intrigues et la multiplicité de personnages bien caractérisés, que l’on retrouve d’un volume à l’autre. Aucun ennui dans la lecture de ces sept livres, dont chacun se termine par un suspens qui donne envie de continuer. Il explore avec brio les modalités d’une évolution de l’humanité pourvue d’une technologie qui lui permet de reculer les limites de la mort physique.
Autant l’on reconnaît chez Hamilton les thèmes classiques de la SF, autant l’on identifie les thèmes majeurs de l’oeuvre de King dans La Tour Sombre. De la SF, il utilise les portes qui ouvrent sur des espaces temps différents, toujours sur la Terre cependant. Avec le personnage de Jack, le jeune garçon qui accompagne le pistolero, il reprend le thème du shining, pouvoir utilisé pour détruire les rayons de la tour sombre, et que traquent les agents du roi Cramoisi. Le dédoublement de personnalité permet de récupérer son intégrité physique, (le personnage de Susannah Dean, amputée de ses deux jambes), tout comme le fait Mr Mercedes. L’écriture reste au centre de la quête, et Stephen King se met en scène comme seul détenteur de la suite de l’histoire. Il devient un personnage en danger de mort, traqué par les agents du roi Cramoisi. L’Heroic Fantasy est évoquée dans les deux volumes consacrés au passé du chevalier Roland : on y trouve des sorcières, des objets magiques, des personnages puissants et malfaisants, mais il s’agit d’avantage d’une fresque sur fond médiéval que d’un cycle évoquant Le Seigneur des Anneaux. La fonction de l’épisode est de mieux comprendre le personnage de Roland et de céder à la rêverie littéraire d’un monde médiéval revisité par l’imagination de King. On peut s’amuser à lister avec précision les éléments qui se trouvent dans les livres de King écrits entre 1981 et 2012, on en trouvera une bonne vingtaine, suffisamment pour faire de La Tour Sombre une œuvre somme, qui ne ressemble à rien de ce que King a écrit et qui dans le même temps rejoint le connaisseur de son œuvre.
On imagine assez mal des adaptations cinématographiques de ces deux cycles, tant les décors, la profusion des personnages, la complexité des intriques, et le temps de la lecture sont irréductibles. Le film sorti en 2017 d’une adaptation de La Tour Sombre fut un échec. Des séries télé sont évoquées, il faudra au minimum le talent de l’équipe de Game of Thrones pour les mettre en chantier. En attendant, bonne lecture !
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CANDYMAN
Je profite qu’un remake soit annoncé pour revenir sur le mythe cinématographique de CANDYMAN.
À l’origine, Candyman était un jeune peintre talentueux, Daniel Robitaille. Il était un fils d’esclave dont le géniteur avait réussi à faire fortune grâce au brevet de l’invention d’une machine à fabriquer des chaussures. Daniel Robitaille reçut la meilleure éducation possible, et comme il était très doué artistiquement, il commença à gagner sa vie en tirant le portrait de riches commanditaires. En 1890 il fut mandaté par un riche propriétaire terrien qui lui commanda une peinture de sa fille encore vierge. Daniel et la jeune héritière nouèrent une idylle et celle-ci tomba enceinte. Le père furieux de cet affront, qui plus est commis par un Noir, paya des voyous avinés pour lyncher Daniel Robitaille. Ils le rouèrent de coups avant de lui trancher la main droite puis le recouvrirent de miel pour le livrer en pâture aux abeilles qui le piquèrent jusqu’à la mort. Ils incinérèrent ensuite son corps et répandirent ses restes sur les champs qui deviendront des années plus tard le ghetto de Cabrini Green.
C’est la base de l’histoire de Clive Barker dans sa nouvelle « The Forbidden » et du premier CANDYMAN tourné en 1992 par Bernard Rose (PAPERHOUSE), dans lequel Daniel Robitaille envoûte la jeune étudiante Helen Lyle (Virginia Madsen) qui sombre peu à peu dans une forme de schizophrénie, mais qui laisse constamment planer un doute entre sa possible folie et la continuité romantique de la légende du Candyman.
Deux suites suivront le succès du film de Bernard Rose, développant des liens de parentés complexes entre Daniel Robitaille et ses deux héroïnes successives : CANDYMAN 2 (1995, Candyman: Farewell to the Flesh) de Bill Condon et CANDYMAN 3, LE JOUR DES MORTS (1997, Candyman: Day of the Dead) de Turi Meyer.
Mais dans les trois films, c’est l’excellent Tony Todd qui campe le double rôle de Daniel Robitaille/Candyman.
- Trapard -
Autres Monstres Sacrés présentés sur Les Échos d’Altaïr :
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