- Accusé 2020 levez-vous ! En premier lieu, vous êtes reconnu coupable d’avoir ôté la vie, à l’heure actuelle, à près d’un million huit cent mille personnes à travers le monde par l’intermédiaire d’une grave pandémie non encore maitrisée et dont les victimes sont de plus en plus nombreuses. Cette catastrophe sanitaire a fait basculer le monde et l’a conduit au bord du chaos. Qu’avez-vous à dire pour votre défense ?
- Votre Honneur, si je puis me permettre, je crois que le monde était déjà au bord du chaos avant que j’intervienne. Certes, je n’ai fait qu’envenimer les choses, mais pour votre bien.
- Que voulez-vous dire ?
- Je pensais que cette pandémie vous obligerait à renforcer les liens entre vos nations, qu’elle contribuerait à une nouvelle forme de solidarité, d’entraide entre les peuples. Je pensais naïvement que vous oublieriez vos querelles afin de vibrer à l’unisson, un peu comme dans STAR TREK, vous voyez, puisque nous sommes sur un blog de science-fiction. Vous-mêmes aviez dit que le monde ne serait plus pareil après le premier confinement, que vous repartiriez sur de nouvelles bases. J’avoue que vous et moi avons échoué sur ce plan là…
- Si je vous comprends bien, vous pensiez qu’en nous confrontant à une pandémie nous serions plus unis ? Vous vouliez nous conduire à travailler ensemble pour, soi-disant, « le bien de l’humanité » ?
- Oui, je pensais que vous étiez au XXIème siècle, votre Honneur.
- Mais nous y sommes bel et bien ! La preuve : notre économie mondiale, garante de notre confort, est au bord de l’asphyxie à cause de vous ! C’est VOUS qui nous avez conduit à cette situation infernale où l’être humain lui-même est désormais privé de tout plaisir. À cause de VOUS, nous portons des masques, nous devons sans cesse nous protéger, penser aux gestes barrières, tenir nos distances, nous interdire d’aller au restaurant, dans les salles de spectacles, dans les lieux culturels ou cultuels ! Nous ne pouvons même plus célébrer Noël en famille ou vivre le réveillon du jour de l’an !
- Là encore, si je puis me permettre votre Honneur, je n’ai pas eu à trop vous forcer la main pour tenir vos distances. Vous le faisiez déjà continuellement, bien avant mon intervention pandémique, à travers vos réseaux sociaux et vos inséparables portables. Vous vous sépariez naturellement les uns des autres, vivant chacun dans votre bulle d’autosatisfaction bourrée d’égocentrisme. Depuis maintenant des années vos partages ne sont plus que des partages virtuels. Oui vous partagez, mais que partagez-vous en réalité ? Des liens internet, des photos, des musiques, des films, uniquement par l’intermédiaire de vos Facebook, Twitter, Instagram, Tik-Tok, YouTube et j’en oublie des tonnes. Vous parlez de votre confort, de votre plaisir, mais est-ce cela, vraiment, pour vous, le plaisir ?…
- Avec cette pandémie, et toujours à cause de VOUS, l’humanité a sans cesse la douloureuse impression de vivre un mauvais roman ou film de science-fiction !
- Eh bien justement, cela devrait vous plaire, non ? Vous qui aimez tant la SF, vous y êtes ! Je vous ai ouvert la porte de la Quatrième Dimension et vous y avez plongé la tête la première. Moi qui croyais que vous aviez suffisamment appris de vos auteurs et de vos cinéastes pour vous tenir prêts au pire, vous me prouvez finalement tout le contraire ! Vous vous sentez perdus, abasourdis, complètement déboussolés et incapables de gérer sagement la situation. Comme je suis profondément déçu…
- Avouez tout de même que vous y êtes allé un peu fort !
- Je ne suis pas d’accord. Pour cela je vous citerai deux exemples. deux exemples qui vous parleront sans doute puisque nous sommes sur un blog de science-fiction. En cette année qui est mienne je vous ai apporté une heureuse surprise avec RAISED BY WOLVES, vous savez, cette série de science-fiction produite par un certain Ridley Scott…
- Ah oui, je vous l’accorde. Une excellente série pleine d’intelligence et d’originalité. Il y a longtemps que nous n’avions pas eu affaire à cette qualité pour un programme destinée à la télévision.
- Et puis que dire de THE MANDALORIAN, vous savez, cette série télévisée STAR WARS avec « Baby Yoda » ?
- Grogu, vous voulez dire !
- Oui, c’est ça ! Elle est quand même dix fois mieux que les deux derniers chapitres de la saga STAR WARS sortis au cinéma, non ?
- Oh que oui, largement ! Cette série ne pouvait pas mieux tomber pour sauver une saga en totale décrépitude !
- Donc nous sommes d’accord, vous avez connu quelques plaisirs, malgré tout, en cette année 2020…
- Oui, mais c’est peu comparativement au mal que vous avez causé à la planète entière !
- J’avais dit que je ne citerai que deux exemples. Mais en cherchant bien vous devriez tout de même trouver d’autres petits ou grands plaisirs que vous avez vécus durant mon année, ne serait-ce que le fait de voir votre île épargnée par la pandémie, non ?
- Certes…
- Des plaisirs personnels…
- Non, des plaisirs partagés.
- En êtes-vous sûr ? Avec qui avez-vous partagez vos petits plaisirs ? Avec des amis ?
- Oui.
- Et comment les avez-vous partagés ? Sur les réseaux sociaux ? Sur vos sites, blogs ou chaînes YouTube ?…
- Euh…
- Oui, voilà justement la lettre qu’il nous faut, celle qui s’impose d’office, le « E » ! Le « E » pour « Espoir » car il nous faut, vous et moi, encore garder espoir pour l’année 2021 qui s’annonce… surtout vous qui vivez sur votre petite île perdue dans l’océan Pacifique, votre Nouvelle-Calédonie… celle où la Covid-19 est totalement absente… Regardez, vous devriez en être heureux ! Quelle chance inouïe vous avez eu d’être épargnés comme vous l’êtes encore et toujours aujourd’hui ! Eh bien non, au lieu de cela vous avez choisi de vous affronter, prêts à déclencher une nouvelle guerre civile au lieu de vivre ensemble, tout cela à cause d’une usine… Je me demande parfois si je n’aurais pas mieux fait de vous l’envoyer à vous aussi, cette pandémie, pour faire le grand nettoyage qui s’impose !
- Oh, voyons ! Reprenez-vous ! Vos propos sont indécents !
- Vous voyez, votre Honneur, encore une fois, moi, 2020, je n’ai pas eu à vous forcer la main. Ne m’accusez pas de tous les maux. Même là où ma pandémie est absente l’homme cherche à nuire à son frère… qu’il soit noir ou blanc… Alors, si vous me le permettez votre Honneur, je finirai par cette citation, qui vous parlera peut-être car elle nous vient directement du film LE SECRET DE LA PLANÈTE DES SINGES, dixit les rouleaux anciens lus par Cornélius. Elle est un peu rude et, comment dire, peut-être un peu « cruelle »… mais, ma foi, au point où nous en sommes vous, le monde et moi :
« Prenez garde à la bête humaine car elle est la créature du diable. Seule parmi tous les primates, elle tue par plaisir, par vice ou par cupidité. Elle tuera son frère pour posséder la terre de son frère. Ne la laissez pas croître et multiplier car elle transformera en désert son pays et le vôtre. Fuyez-la, fuyez-la car c’est le messager de la mort. »
- Ces propos s’apparentent beaucoup à un appel au génocide ! C’est tout bonnement scandaleux ! Je crois que vous exagérez largement.
- Et pourtant…
- Il est, je crois, important de rappeler que le magazine Time vous a récemment décrété « pire année de l’histoire ». Cela veut tout dire !
- Si pour vous l’histoire du monde se résume à ces dernières années, vous me faites pitié. Un retour vers le passé vous ferait-il peur ?
- Bon, j’en ai assez entendu pour aujourd’hui ! Je crois que nous n’arriverons pas à vous faire entendre raison. Gardes ! Conduisez cette année maléfique dans sa cellule. Nous poursuivrons ce jugement l’année prochaine.
- Très bien votre Honneur. Alors rendez-vous l’année prochaine !
- Morbius – (morbius501@gmail.com)
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ON L’APPELLE JEEG ROBOT
C’est à un moment où je m’étais dit que je ne regarderai plus de films de super-héros, que je suis tombé par hasard sur ON L’APPELLE JEEG ROBOT (2015, Lo chiamavano Jeeg Robot), série B italienne de Gabriele Mainetti.
Mélange de poliziottesco et de film de super-héros old-school, ON L’APPELLE JEEG ROBOT est avant tout violent et émouvant. Et ce qui change un peu du lot des marvelleries actuelles, le film de Mainetti ne déploie aucun effet spécial, ni numérique, ni de quelque nature que ce soit. Nous évoluons avant tout dans une jungle urbaine à l’italienne avec une histoire simple mais efficace.
On n’échappe bien sûr pas à l’évolution psychologique de notre héros, hésitant entre bien et mal sur fond de sentiments forts, mais je trouve que ce type d’histoire passe toujours aussi bien dans une série B sincère de ce type-là.
L’intrigue : Poursuivi par la police dans les rues de Rome, Enzo plonge dans les eaux du Tibre et entre en contact avec une substance radioactive qui le contamine. Il réalise bientôt qu’il possède des pouvoirs surnaturels : une force et une capacité de régénération surhumaines qu’il décide de mettre au service de ses activités criminelles. Du moins jusqu’à ce qu’il rencontre Alessia, une jeune fille fragile et perturbée qu’il sauve des griffes de Fabio, dit « Le Gitan », un mafieux déjanté qui a soif de puissance. Témoin des pouvoirs d’Enzo, Alessia est persuadée qu’il est l’incarnation de Jeeg Robot, héros de manga japonais, présent sur Terre pour sauver le monde. Mais Enzo va être forcé d’affronter Le Gitan qui veut savoir d’où vient cette force surhumaine…
ON L’APPELLE JEEG ROBOT est une référence directe au manga KOTETSU JEEG (STEEL JEEG aux USA, JEEG ROBOT en Italie, et toujours inédit en France). Ce type de référence pop n’est pas rare dans le cinéma de super-héros de série B, je pense par exemple à ZEBRAMAN de Takashi Miike dont le héros du film s’inspirait aussi de mangas télévisés de ce type. Et c’est la folie douce de la jeune Alessia (fabuleuse Ilenia Pastorelli) qui entretient et cultive ce mythe dans l’esprit d’un Enzo en errance affective (excellent Claudio Santamaria). Et cette folie douce d’Alessia m’a beaucoup rappelé celle d’Olga (Monique van de Ven) dans TURKISH DELIGHT (1973) de Paul Verhoeven. Mais ON L’APPELLE JEEG ROBOT développe une philosophie positive dont le cinéma des Seventies était généralement exempt.
- Trapard -
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Dans la série « Histoire de… en bande dessinée » des Humanoïdes Associés (Éditions Critic), voici tout frais débarqué « La Science-Fiction », ou comment raconter l’histoire d’un genre devenu au fil du temps LE genre le plus populaire de notre époque, cela en plus de 200 pages et, subtile originalité, en bande dessinée !
« Il faut avoir une dose inouïe de courage, ou d’inconscience, pour s’attaquer à l’histoire de la science-fiction, plus encore pour présenter cette somme sous la forme d’une bande dessinée, laquelle, art de l’ellipse par excellence, ne privilégie pas l’aspect théorique propre d’ordinaire à ce type d’entreprise », dixit Pierre Bordage dans sa préface du livre événement écrit par Xavier Dollo et dessiné par Djibril Morissette-Phan. Oui, mais justement, c’est là que l’exploit que l’on croyait impossible s’avère une bien belle réussite !
Des livres racontant ou décortiquant la science-fiction à travers ses auteurs, ses titres références et ses genres, il y en a eu. Mais un ouvrage entièrement consacré à son histoire fascinante… je n’en connais point. Désormais la référence sera bel et bien « Histoire de… en bande dessinée : La Science-Fiction », paru en novembre 2020. À travers ses pages se déroule la longue (oui, si on la fait débuter, comme certains le proposent, à partir de l’Antiquité, voire même avant…) et riche histoire de la SF. Ce sont ses plus grands auteurs qui nous servent de guides. Ils s’adressent à nous et discutent entre eux, nous racontent la grande et la petite histoire de notre genre préféré. On y rencontre ainsi au fil des pages Mary Shelley, Hugo Gernsback, H. G. Wells, Jules Verne, Isaac Asimov, Arthur C. Clarke, Theodore Sturgeon, John W. Campbell, Jack Vance, A. E. Van Vogt, Robert A. Heinlein et des dizaines et des dizaines d’autres, et les femmes ne sont pas oubliées, que l’on se rassure.
On pourrait croire que, vu les limites d’une BD pour satisfaire une grande quantité de texte, « Histoire de… en bande dessinée : La Science-Fiction » ne soit qu’un survol du sujet traité dans ses pages. Il n’en est rien. L’ouvrage est bavard et les polices employées suffisamment moyennes pour délivrer le maximum d’informations.
Si la littérature de SF occupe forcément la place qui lui incombe à travers « Histoire de… en bande dessinée : La Science-Fiction », le cinéma, la télévision, les magazines, les BD et tant d’autres sont également présents à l’occasion des fréquentes recommandations de l’auteur, en bas de page. Le livre se découpe aussi en chapitres tels que, par exemple, « Aux origines de la SF : de l’Odyssée à Frankenstein – De l’Antiquité au début du XIXème siècle », « L’avènement des pulps : États-Unis, de la fin du XIXème siècle à la crise de 1929″, « La SF française et le merveilleux scientifique : France, fin du XIXème siècle et première moitié du XXème siècle »…
Présentée d’une manière originale et de façon très complète, cette histoire de la Science-Fiction racontée en bande dessinée surprend agréablement par sa richesse et s’impose d’office comme l’ultime ouvrage à s’offrir (ou offrir !) si l’on est un passionné de SF ou, tout simplement, si l’on souhaite découvrir ce genre incontournable aujourd’hui.
- Morbius – (morbius501@gmail.com)
La quatrième de couverture :
« Aujourd’hui, la science-fiction est présente partout, plus seulement en littérature, mais aussi au cinéma, dans les jeux vidéo et même dans la vie quotidienne.
Qui a inventé le mot « science-fiction » ? Et le mot « robot » ? Qui sont les grands auteurs du genre ? Quels livres indispensables faut-il avoir lus ?
Un spécialiste répond à toutes ces questions dans ce livre de référence, raconté en bande dessinée. Tout apprenti lecteur pourra désormais s’y retrouver dans la jungle des créateurs visionnaires qui, d’Asimov à Zelazny, ont compté dans l’histoire de la science-fiction. »
Et pour en savoir plus avec vidéos à l’appui, cliquez ICI.
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Ava est l’héroïne du film anglais EX-MACHINA (2014) d’Alex Garland. Sous les traits angéliques de la comédienne suédoise Alicia Vikander, Ava cache une personnalité séductrice plus sombre qu’il n’y paraît.
L’intrigue : à 26 ans, Caleb est un des plus brillants codeurs que compte BlueBook, plus important moteur de recherche Internet au monde. À ce titre, il remporte un séjour d’une semaine dans la résidence du grand patron à la montagne. Mais quand Caleb arrive dans la demeure isolée, il découvre qu’il va devoir participer à une expérience troublante : interagir avec le représentant d’une nouvelle intelligence artificielle apparaissant sous les traits d’une très jolie femme robot prénommée Ava.
EX-MACHINA revisite et modernise le thème de « Frankenstein ». Ava pourrait aussi très bien être LA PROMISE du film de Franc Roddam, bien que le scénario d’EX-MACHINA explore d’autres thèmes science-fictionnels pour balader le spectateur jusqu’à une chute digne d’une bonne série B.
D’apparence, Ava est une belle jeune femme malgré sa structure robotique high-tech non-camouflée. Son intelligence artificielle stockée dans un « disque mou » regorge d’informations et de stimuli humains récoltés au hasard du web, ce qui permet à cette « No Life » d’être assez armée pour affronter psychologiquement qui que ce soit.
- Trapard -
Autres vedettes de la catégorie Robot-Cool :
Robby / Maximilian / Hector / Gort / Twiki / Cylon / Maria / Robot (Perdus dans l’Espace) / V.I.N.CENT / Tobor / Robot de Silent Running / Androïde de Mondwest/ C-3PO et R2-D2 / Terminator / Data / Androïdes de THX-1138 / Robocop / Steve Austin et Jaimie Sommers / Numéro 5 / Ilia / Robot-John / Nono / WALL-E / Robot Bikini / A.P.E.X. / Peepo / Chalmer / REM / Servante du Gardien / Danguard Ace /Géant de Fer / Protector 101 Killbot / Robot de Total Recall (2012) / Mechagodzilla / Zero / Inspecteur Gadget / MARK 13 / AMEE / Goldorak / Robot Sentry / Marvin / Olga / Questor / Robot de Xenogenesis / Robots de Pyrite / Evolver / Mycènes / Yoyo / Bio-droïdes / Bender / Isaac / K-Tron / Non-Linéaires / C.H.O.M.P.S. / La réplique de Wonder Woman / BB / Niya / Robots pensants / Robogeisha / VGC-60L
Robot « cool » ou « craignos » ?
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