Et si on s’attardait parfois sur les vêtements à travers les films et les séries de science-fiction ? Et si on explorait les tendances ou les fantasmes exprimés à travers les designs les plus fous, les plus kitchs ou les plus provocants de la SF, mais aussi à travers les plus austères, les plus sérieux ou les plus envisageables dans un avenir plus ou moins éloigné ? Place à Utopic Fashion !
Pour définir le « Swinging London », il faut revenir sur les mouvements artistiques qui brisèrent quelques clichés dans le Londres des années 60, où se mélangeaient bourgeois bohèmes et prolétaires embourgeoisés grâce à leurs succès artistiques.
La série produite par Brian Clemens, CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR est caractéristique du Swinging London : Steed représente la classe supérieure décadente et Miss Peel est la femme libérée, un peu artiste et d’une origine sociale plus populaire.
C’est la grande époque des écoles d’art londoniennes, et ses boutiques, clubs et galeries d’art. Les magasins deviennent des lieux de rencontre et sont aménagés pour accueillir et faire rester les clients, et non plus seulement pour vendre.
C’est aux alentours de 1973-1974 que le Swinging London touche à sa fin. Et c’est justement à cette époque que sortent deux films qui en sont encore un peu dérivés : LES DÉCIMALES DU FUTUR et CAPITAINE KRONOS, TUEUR DE VAMPIRES.
Le même Brian Clemens, producteur de CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR est passé à la réalisation en 1974, avec CAPITAINE KRONOS, TUEUR DE VAMPIRES (Captain Kronos – Vampire Hunter), avec son chasseur de vampire dandy.
L’intrigue : Fin du XIXe siècle en Europe centrale. Grenadier de la Garde Impériale, Kronos arrive dans un village où il a été appelé par le Docteur Marcus, à la suite des décès suspects de plusieurs jeunes femmes. Aidé d’une jeune moribonde mise au pilori par les villageois, il comprend qu’il a affaire à un cas de vampirisme…
Dans le film de Clemens, le capitaine Kronos, incarné par l’Allemand Horst Janson, est un militaire légèrement dandy qui côtoie pour sa traque aux vampires, un vieux médecin au look décadent (John Carson) et une jeune paysanne émancipée (Caroline Munro). Ce trio forcément incompatible forme pourtant une sorte d’homogénéité agréable et efficace. Le capitane Kronos, presque anachronique, porte des chemises amples et il se déhanche et fume la pipe comme un dandy. Tandis que le Jerry Cornélius des DÉCIMALES DU FUTUR (1973, The Final Programme) est un habitué de la chemise à jabot dans un monde aux allures post-apocalyptiques inspiré de l’œuvre de Michael Moorcock.
L’intrigue : Un ordinateur mis au point par une poignée de scientifiques crée un monstre hermaphrodite, nouveau messie d’une société en mal d’icône…
- Trapard -
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L’INVASION DES MORTS-VIVANTS (The Plague of the Zombies)
Année : 1966
Réalisateur : John Gilling
Scénario : Peter Bryan
Production : Anthony Nelson Keyx (Hammer Film Productions)
Musique : James Bernard
Pays : Royaume-Uni
Durée : 86 min
Interprètes : André Morell, Diane Clare, John Carson…
L’INVASION DES MORTS-VIVANTS est sûrement l’un des meilleurs films hammeriens de John Gilling. Si l’on excepte son tout dernier film, LA CRUZ DEL DIABLO (1974) interprété par Paul Naschy, on retrouve d’ailleurs ce même soucis du détail gothique cher à Terence Fisher dans les derniers grands films de Gilling : LA FEMME REPTILE (1966) et DANS LES GRIFFES DE LA MOMIE (1967). Tout comme dans LA GORGONE (1964) dont Gilling a écrit le scénario pour Terence Fisher. Et comme dans ces films précédents, L’INVASION DES MORTS-VIVANTS laisse s’insinuer dans un univers victorien, une forme d’exotisme macabre et ancestral à base de croyances issues de contrées lointaines. Et dans ce cas précis, il s’agit du vaudou.
L’intrigue : Dans un petit village des Cornouailles, de nombreuses morts inexpliquées attirent l’attention du professeur Forbes, qui vient accompagné de sa fille Sylvia. Venant en aide au docteur du village, ils découvrent le comportement renfermé des habitants et font la connaissance d’un châtelain mystérieux, Lord Hamilton…
Le titre français est évidemment très racoleur au regard du titre original, plus alambiqué et pointu comme un couteau de chirurgie (THE PLAGUE OF THE ZOMBIES : la peste des zombies). Et il s’agit bien de contamination du sang par le biais du vaudou dans un but d’envoûtement esclavagiste, un thème qui ramène à WHITE ZOMBIE (1931). Il faut aussi compter sur George A. Romero qui a complètement épuré le thème du zombie en cette fin des années 60 avec LA NUIT DES MORTS-VIVANTS (1968), bien qu’on retrouve encore quelques traces hybrides du zombie vaudou en Angleterre, lorsque l’A.I.P. décide de co-produire LE CERCUEIL VIVANT (1969, The oblong box), pour conclure son cycle d’Edgar Poe, démarré avec LA CHUTE DE LA MAISON USHER (1960).
Quant à L’INVASION DES MORTS-VIVANTS, il s’agit d’une perle gothique vénéneuse avec des maquillages très réussis. Et la couleur cadavérique bleutée est de mise, une couleur que l’on retrouvera d’ailleurs tout au long des années 80 dans les films du genre.
- Trapard -
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LES DÉMONS DE L’ESPRIT (1972)
LES DÉMONS DE L’ESPRIT (1972, Demons of the Mind) de Peter Sykes (TO THE DEVIL A DAUGHTER), est une perle gothique tardive de la Hammer Films. Ou plutôt une perle romantique pré-victorienne dans ce que cela comprend de plus sombre, un peu comme Edgar Allan Poe ou un versant psychotique des HAUTS DE HURLEVENT d’Emily Brontë.
L’intrigue : Le Baron Zorn garde ses enfants adolescents Emil et Elizabeth enfermés et drogués dans son manoir à la suite du décès de leur mère dépressive. Leur père est persuadé qu’ils sont atteints du même mal que leur défunte mère. Après plusieurs tentatives d’évasion avortées, les deux jeunes gens sont repris et placés sous la garde de leur Tante Hilda. Peu après des habitants du village voisin sont victimes de morts soudaines dans les bois. La population locale parle de démons. Un prêtre se voue à vaincre les forces du mal mais il n’est pas pris au sérieux par les autochtones. Un médecin, Falkenberg, pourrait détenir un remède pour Emil et Elizabeth…
Au fond, on ne sait jamais vraiment de quelle maladie sont atteints Emil, Elizabeth et leur mère. Un envoûtement héréditaire ou ancestral ? Ou son versant scientifique, l’hystérie ? La maladie des écrivains du XIXe siècle, la syphilis ? Ou encore l’épilepsie ? C’est d’ailleurs le thème central du film de Pedro Olea, EL LOBO DEL BOSQUE (1970). Ou encore, la maladie des années 70, celle de la drogue, des hippies et des stars du rock, la schizophrénie ? George A. Romero en parle d’ailleurs sans la nommer dans MARTIN (1977). Ou une dépression nerveuse comme le résumé l’indique ? Là on y croit moins, bien qu’une espèce de Van Helsing interprété par Patrick Magee pratique le mesmérisme sur nos héros. Disons que le spectateur a le choix. Mais c’est justement ce côté insaisissable de la maladie qui nous plonge dans un univers aux frontières du Fantastique et de l’inexplicable. Et c’est à partir de l’ignorance paysanne moyenâgeuse que se développe l’intrigue des DÉMONS DE L’ESPRIT, avec son lot de croyances toujours plus tenaces que n’importe quelles sciences ou religions en mouvement, que ça se conclue très généralement sur un bûcher sauvage dans le dos des tribunaux de l’Inquisition.
L’autre thème sous-jacent que l’on ressent à chaque fois qu’Emil et Elizabeth toujours séparés malgré eux, et lorsqu’ils tentent de se retrouver… pour faire l’amour, c’est l’inceste évidemment. Bien qu’on ne sache jamais clairement si ce passage à l’acte dépasse le stade du rêve, puisque la réalité et la mélancolie sont étroitement complices dans le film. Comme une malédiction. Cette même relation incestueuse entre un frère et sa sœur m’a un peu rappelé la fratrie ambiguë de Christian et Odile de Caray (David Hemmings et Sharon Tate) dans l’Œil DU MALIN (1966, Eye of the Devil), un de mes films gothiques préférés. Mais en moins explicite.
Mais disons qu’en ces débuts des années 70, le cinéma proposait d’explorer ou de faire exploser les anciens tabous sexuels pour un jeune public averti : pédophilie, inceste, et tous les dysfonctionnements sexuels dans la famille, et particulièrement au niveau des différents modes d’éducations. Ainsi, le hippie Tobe Hooper n’était pas hors-sujet en 1974 en bombardant les écrans de consanguinités avec MASSACRES À LA TRONÇONNEUSE. Mais comme très souvent, là où le cinéma américain est un grand spectacle visuel, les Anglais préfèrent, dans une certaine généralité, explorer le fond des âmes humaines. Et alors qu’on apprend finalement très peu de choses sur la famille Sawyer (la seule scène nous montrant un peu de l’intimité de Leatherface lorsqu’il se maquille, ayant été coupée au montage), le monde d’Emil et d’Elizabeth est souvent exploré de l’intérieur. Trop justement, et c’est ce qui nous propulse dans l’irrationnel et sépare MASSACRES À LA TRONÇONNEUSE et DEMONS OF THE MIND en deux genres bien distincts : Fantastique et Horreur.
Mais au cas où vous n’auriez pas vu le film de Peter Sykes, je ne vous en dirais pas plus, car la vérité est ailleurs. Mais finalement pas très loin…
- Trapard -
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LA NUIT DES MALÉFICES (1971)
LA NUIT DES MALÉFICES (The Blood on Satan’s Claw, un titre original qui est nettement plus imagé) est un petit classique de la sorcellerie produit par la Tigon (alors concurrente de la Hammer Films). Le contexte de l’Inquisition moyenâgeuse situe le film de dans la lignée des films de torture comme LE GRAND INQUISITEUR (1968), LA MARQUE DU DIABLE (1970), LE TRÔNE DE FEU (1970, The Bloody Judge) ou encore LES CROCS DE SATAN (1971, Cry of the Banshee). Mais l’intrigue est beaucoup plus centrée sur cette petite communauté villageoise peu à peu infestée par la marque du démon
L’intrigue : Angleterre, XVIIIème siècle. Dans un petit village, un jeune homme affirme avoir vu le Diable. Le juge du comté n’y prête pas attention. Soudain, des événements anormaux se déroulent : les villageois sombrent dans la folie, et des jeunes femmes se voient affligées de marques sur le corps. C’est alors qu’un groupe mené par la jolie Angel Blake pratique d’étranges cérémonies funèbres…
Anticipant de deux ans le chef-d’œuvre THE WICKER MAN (LE DIEU D’OSIER en Français), LA NUIT DES MALÉFICES développe surtout la montée du satanisme de la manière d’une épidémie qui s’en prend d’abord aux enfants et aux adolescents du village. Le film prend d’ailleurs vite des faux airs des RÉVOLTÉS DE L’AN 2000 (1976, ¿Quién puede matar a un niño?) ou de CHILDREN OF THE CORN lorsqu’une ségrégation se créé entre les enfants et les adultes du village. Et cette innocence bafouée donne alors lieue à quelques scènes surprenantes de manipulation ou de sadisme comme lorsque la virginale Angel Blake séduit physiquement le prêtre de la paroisse. Le village se retrouve alors petit à petit décentralisé vers un lieu-dit où se réunissent les enfants pour des messes de sabbat noir autant bucoliques que meurtrières.
Malgré son côté daté et son intrigue lente et sinueuse, LA NUIT DES MALÉFICES (disponible ICI en V.O.) est, à mon goût, l’un des meilleurs films du genre, et souvent imité.
- Trapard -
PROTEUS (1995)
Réalisateur : Bob Keen
Scénario : John Brosnan
Musique : David A. Hughes, John Murphy
Montage : Liz Webber
Directeur de la photographie : Adam Rodgers
Interprètes : Craig Fairbrass, Toni Barry, William Marsh, Jennifer Calvert…
Pays : Angleterre
J’ai été très étonné en regardant PROTEUS, un DTV anglais du réalisateur Bob Keen, que je viens d’acheter à un destockage de l’un des deux irréductibles derniers vidéoclubs du Grand-Nouméa (Koutio et Normandie). La jaquette du DVD ne m’inspirait d’ailleurs pas grand chose, alors que l’affiche originale est nettement plus belle, bien que très inspirée de celle de PROPHECY, LE MONSTRE (1979) de John Frankenheimer. Avec un petit côté satanique en plus, inhérent au sujet de PROTEUS. Et comme je venais de voir, il y a à peine deux semaines de cela, le nanar italien PLANKTON (1994) de Massimiliano Cerchi tourné un an auparavant, j’y ai découvert un prétexte scénaristique totalement identique. Mais je ne connaissais pas du tout, il y a peu, cette petite vague tardive de séries B post-LEVIATHAN, dont voici un nouvel opus pour le « rayon bisseries » des Échos d’Altaïr.
L’histoire : Après que leur bateau ait explosé, six trafiquants de drogue trouvent refuge sur une plate-forme pétrolière. Déserté, l’endroit abrite en réalité un laboratoire de recherches génétiques ultra-secrètes. Convaincu de l’imminence du danger, le groupe décide de s’en aller, mais trop tard…
Évidemment, la créature et son origine ne sont pas identiques dans PLANKTON ni dans PROTEUS, bien qu’on retrouve le même rapport aux troubles psychotiques engendrées par ses attaques. Et le film de Bob Keen est d’un tout autre niveau : acteurs convaincants (les actrices n’ont pas besoin d’être en bikini), bon suspense, meilleurs effets spéciaux avec une créature gigantesque et intéressante avec sa face de requin montée sur un corps humanoïde. Même les rebondissements sont au programme tout le long du métrage, puisque la créature a tendance à passer de corps en corps pour posséder tel ou tel individu, un peu à la manière de HIDDEN (1987) de Jack Sholder.
Bien que PROTEUS se regarde sans trop d’ennui, le film reste néanmoins une série B bas de gamme. On est encore loin d’un blockbuster comme PEUR BLEUE (1999, Deep Blue Sea) de Renny Harlin, qui quatre ans après lancera la mode du Shark Movie et fera disparaître par la même occasion toutes les hybridations bisseuses post-LEVIATHAN. Mais il y a pire…
- Trapard -
Oh mon Dieu : Godzilla !!
Eh bien, non. Observez mieux les petites oreilles amphibiennes de la créature… Il s’agit de GORGO, une créature de l’au-delà des mers (A creature from beyond the seas !).
L’intrigue : Alors qu’ils prospectent une épave au large de l’île irlandaise de Nara, des chercheurs de trésor découvrent l’existence d’un monstre marin gigantesque libéré des profondeurs par une irruption volcanique. Ils le capturent et contre l’avis des scientifiques, l’acheminent à Londres pour l’exhiber dans un cirque sous le nom de Gorgo. Mais Gorgo est en fait le petit d’une créature beaucoup plus grande qui ne tarde pas à se mettre à la recherche de sa progéniture…
Voilà, tout est dit. GORGO est un film britannique tourné par Eugène Lourié, un peintre et décorateur français dont le nom apparaît aux génériques de bon nombre de films hexagonaux comme ceux de Jean Renoir, de Marcel L’Herbier ou de Max Ophüls.
Eugène Lourié est aussi à l’origine d’une poignée de films de monstres géants comme LE MONSTRE DES TEMPS PERDUS (1953, The Beast from 20,000 Fathoms) et LA BÊTE GÉANTE QUI S’ABAT SUR LONDRES (1959, Behemoth the Sea Monster). Sorti en salles en France en 1961, GORGO est le plus connu et le plus célébré de ces films alors qu’il s’agit, à mon goût, du moins intéressant des trois.
En 1961, on s’éloigne déjà de l’aire atomique et du géant BEHEMOTH, et on est déjà très loin de la créature contagieuse du MONSTRE DES TEMPS PERDUS. Et sûrement à cause du succès de certains films de dinosaures « tout public » comme LES MONSTRES DE L’ÎLE DE FEU (1960, Dinosaurus!) d’Irvin S. Yeaworth Jr, GORGO a ce petit côté épuré et gentillet, proche d’un kaiju-eiga tout public des années 60, l’humour en moins. Et on connait les démêlés qu’a connu Eugène Lourié avec les producteurs américains de son film. Néanmoins, GORGO possède une sacré prestance lorsqu’il sort des mers pour s’abattre sur les bâtiments londoniens, faisant fuir les foules, tel un Godzilla ou un King Kong british. Et le film est d’une beauté visuelle sans pareil avec son procédé de Technicolor très contrasté.
À savoir que GORGO a eu droit à son comics vendu entre 1960 et 1965 et dont vous pouvez consulter les pochettes à partir de ce lien.
- Trapard -
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Alien / King Kong / Predator / Créature du Lac Noir / Mutant de Métaluna / Ymir /Molasar / Gremlins / Chose / Triffides / Darkness / Morlock / Créature de « It ! The Terror from Beyond Space« / Blob / Mouche / Créature de Frankenstein / Visiteurs /Martien de La Guerre des Mondes (1953) / E.T. / Pinhead / Michael Myers / Fu Manchu / Leatherface / Jason Voorhees / Tall Man / Damien Thorn / Toxic Avenger / Bruce : le grand requin blanc / La Momie / Le Loup-Garou / Dr Jekyll et Mr Hyde / Golem / Dracula / Orlac / La Bête / Les Krells / Les Pairans / Le Cavalier sans Tête / Le Hollandais Volant / Body Snatchers / Freddy Krueger / L’Homme au masque de cire / Godzilla / Zoltan / Les fourmis géantes de « Them ! » / Les Demoni / Shocker / Green Snake / It, le Vénusien / Bourreau de Xerxès / The Creeper / Ginger et Brigitte, les sœurs lycanthropes / Tarantula / Intelligence Martienne / She-Creature
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Histoire d’appréhender doucement le prochain été calédonien qui s’annonce bien chaud et fatigant, voici deux films d’arbres tueurs en milieux tropicaux pour ce nouveau « Drive-in ».
FROM HELL IT CAME
Année : 1957
Réalisateur : Dan Milner
Scénario : Jack Milner & Richard Bernstein
Production : Jack Milner (Allied Artists)
Musique : Darrell Calker
Pays : États-Unis
Durée : 71 min
Interprètes : Tod Andrews, Tina Carver, Linda Watkins, Gregg Palmer…
Série Z de l’Allied Artists, produite par les frères Milner qui deux ans auparavant avaient déjà sortis THE PHANTOM FROM 10 000 LEAGUES (1955) et sa grosse bébête subaquatique inspirée de L’ÉTRANGE CRÉATURE DU LAC NOIR.
L’intrigue : Le prince héritier d’une île des Mers du Sud est victime d’un mystérieux assassinat et il est retrouvé mort, un couteau enfoncé dans le cœur. Il a été victime d’un complot ourdi par un sorcier du clan qui dénonçait les relations amicales du prince avec des scientifiques américains qui ont installés leur laboratoire sur l’île. Le prince est enterré dans un tronc d’arbre creux et abandonné jusqu’à ce qu’une radiation nucléaire le ranime sous la forme de » Tabanga « , une créature ancestrale mi-arbre mi-démon. Le monstre décime alors un par un les habitants de l’île…
Ce FROM HELL IT CAME est une de ces perles du Z des 50′s avec des créatures improbables créées par Paul Blaisdell et une légère touche de science-fiction à découvrir sans modération.
LE FILM COMPLET EN V.O. :
http://www.dailymotion.com/video/xyt4ma
THE WOMAN EATER
Année : 1958
Réalisateur : Charles Saunders
Scénario : Brandon Fleming
Production : Guido Coen (Eros Films)
Musique : Edwin Astley
Pays : Angleterre
Durée : 70 min
Interprètes : George Coulouris, Vera Day, Peter Wayn, Joyce Gregg, Joy Webster…
THE WOMAN EATER ou WOMANEATER est une petite production fantastique anglaise des 50′s de Fortress Film Productions, du type de certaines séries B de la Hammer Films de la décennie suivante. Bien mieux scénarisée et réalisée que FROM HELL IT CAME, cette série B réalisée par Charles Saunders (THE MAN WITHOUT A BODY) n’en reste pas éloigné des frontières du Z de par son sujet et sa créature aux branches articulées.
L’intrigue : Dans les profondeurs de la jungle amazonienne, un arbre carnivore se nourrit du sang de jeunes femmes et génère un fluide qui peut tout détruire alentours. Un autel en son honneur est vénéré par des indigènes qui effectuent des rites sacrificiels afin d’apaiser sa colère. Mais un scientifique anglais, le Docteur Moran, en exploration dans la jungle, fait saisir la plante carnivore afin de l’emporter chez lui dans son laboratoire où il la soumet à de nombreux tests. Mais pour cela, il se retrouve dans l’obligation de trouver des jeunes femmes pour nourrir l’arbre…
Mention spéciale à George Coulouris (il jouait le tuteur du jeune Charles Foster Kane dans CITIZEN KANE) qui incarne dans THE WOMAN EATER le Docteur Moran, un Mad Doctor assez méconnu mais particulièrement savoureux.
LE FILM COMPLET EN V.O. :
- Trapard -
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QUELQUES BELLES CRÉATURES DES ANNÉES 2000
(Et y’a du beau monstre au balcon !)
Vous avez loupé la première partie ? Vite, rendez-vous ici avant de vous faire bouffer tout cru par le Trapardmonster !
—- PARTIE 2 —-
IL A LE SANG CHAUD MAIS IL TUE DE SANG FROID, L’ALIEN POLYMORPHE D’HORRIBILIS
L’intrigue : Grant est l’un des citoyens les plus fortunés de la paisible bourgade de Wheelsy, mais l’argent ne parvient pas à compenser l’indifférence totale de sa jeune et belle épouse, Starla, qu’il aime d’un amour sans retour. Au cours d’une virée dans les bois, Grant et sa consolatrice d’un soir Brenda, découvrent une masse gélatineuse, à proximité d’un cratère d’origine extraterrestre. Soudain, un puissant tentacule jaillit, inoculant à Grant un germe mortel. Starla constate bientôt chez son mari les symptômes d’une insidieuse et troublante métamorphose, dont la petite ville fera très vite les frais…
Franchement lui, il n’est pas beau du tout. Tout le long d’HORRIBILIS (2006, de James Gunn), il se transforme lentement en une créature hideuse au visage déformé et aux tentacules fatales, jusqu’à en devenir gigantesque.
HORRIBILIS et sa créature extraterrestre sont aussi des hommages à la série B de SF horrifique. Wikipédia indique par exemple ces références aux classiques du cinéma d’horreur :
« - La limace entrant dans la bouche de ses victimes rappelle le film NIGHT OF THE CREEPS (1986)
- Dans une scène, il est fait mention des voisins Castevet, qui était également le nom des voisins de Rosemary dans ROSEMARY’S BABY (1968).
- Le maire se nomme R.J. MacReady, qui était le nom du personnage interprété par Kurt Russell dans THE THING (1982).
- Le bar « Henenlotter’s » est un hommage au FRÈRE DE SANG (Basket Case, 1982) du réalisateur Frank Hennenlotter.
- Le nom de l’armurerie locale provient du personnage Max Renn dans VIDEODROME (1983).
- Quant à l’école Earl Bassett, son nom est tiré du personnage interprété par Fred Ward dans TREMORS (1990).
- Lorsque les shérifs s’arment pour essayer de neutraliser Grant, on entend le thème du film PREDATOR (1987).
- On note aussi une similitude évidente avec THE BLOB, version de 1958, lors de la découverte de l’œuf (arrivé par météorite) qui s’ouvre en dévoilant une entité informe extra terrestre. »
Personnellement, je noterai aussi une référence évidente à LA MOUCHE (1987) de David Cronenberg, vers la fin du film, lorsque Starla s’adresse à ce qu’il reste de Grant devant la créature blessée.
AUSSI INDESTRUCTIBLE QU’UNE LÉGENDE, LE MINOTAURE
On ne vous présente pas le Minotaure. Il s’agit ici de la créature du film MINOTAUR (2006) de Jonathan English, une série B inédite en France et pourtant tournée au Luxembourg avec des capitaux français. Un petit film de très bonne qualité d’ailleurs.
L’intrigue : Il y a bien longtemps, à l’âge de fer, une ombre sinistre plane sur un village isolé. Depuis des générations, les jeunes du village sont volés à leur famille et livrés en sacrifie à une bête mythique, le Minotaure, qui habite sous un grand palais. Theo, hanté par la perte de son amour prise lors d’un précédent sacrifice, est convaincu que la bête n’est pas réelle et que son amour vit toujours, réduite à l’état d’esclave dans le palais. Son père Cyrnan, le chef du village, essaie de le raisonner en vain. Theo conçoit un plan…
Bien que presque toujours suggéré, le Minotaure du film reste impressionnant tout le long. Ni en latex, ni vraiment en images de synthèse, mais une parfaite maîtrise de la réalisation qui offre une dimension spectaculaire à ce monstre mythologique. Les rares scènes où le Minotaure est filmé dans son entier, c’est une sorte de taureau géant au corps difforme et à la gueule de dragon que l’on découvre.
IL A LES DENTS LONGUES ET UNE FAIM SANS FIN, LE GROS GUSTAVE
Gustave est le crocodile géant de PRIMEVAL (2007) de Michael Katleman. Il pourrait très bien être passé inaperçu ces quinze dernières années entre les sorties de LAKE PLACID (1999), CROCODILE (2000), KROCODYLUS (2000, aka BLOOD SURF), CROCODILE 2 (2002), les excellents BLACK WATER (2007) et SOLITAIRE (2007, aka ROGUE), le rigolo CROC (2007), LAKE PLACID 2 (2007), et l’interminable série avec SUPERCROC (2007), SUPERGATOR (2007), LAKE PLACID 3 (2010), LAKE PLACID 4 (2011) etc… Gustave aurait donc autant de mouron à se faire pour être reconnu que n’importe quel squale récent de Shark Movie si ce n’est que son histoire est inspirée d’un fait réel, celle d’un crocodile géant du Nil réellement nommé Gustave et qui aurait fait plusieurs centaines de victimes au Burundi. Il aurait pris goût à la chair humaine en se nourrissant des cadavres jetés dans l’eau par un seigneur de guerre de la région.
IL N’ONT QU’UN SEUL DÉSIR : LA VENGEANCE. LES MOORWENS
L’intrigue : un vaisseau spatial déchire l’atmosphère terrestre et strie le ciel avant de s’écraser dans un lac norvégien, en 709 après Jésus Christ. De l’épave émerge Kainan, un soldat venu d’une planète lointaine, et un passager clandestin, une créature extraterrestre appelée Moorwen…
Difficile de parler du Moorwen (OUTLANDER, 2008) sans parler de Kainan. Le peuple extraterrestre de Kainan a autrefois colonisé la planète des Moorwens en y tuant toute forme de vie. Cependant un Moorwen a survécut et il massacra tous les colons installés sur la planète, dont la femme de Kainan et son fils, après que les forces armées furent parties. Alors qu’il cherche une planète pour y enterrer les siens, Kainan ne se rend pas compte que le Moorwen s’est introduit clandestinement dans son vaisseau et il s’écrase sur la Terre, plus d’un millier d’années avant la naissance des Échos d’Altaïr.
Le Moorwen est une belle créature prédatrice réalisée en images de synthèse. Il est vif, sans scrupule, et attire ses proies à l’aide d’une sorte de luminosité rougeâtre qu’il émet à volonté.
QUI S’Y FROTTE, SE FAIT TRANSPERCER PAR LE PARASITE MUTANT AUX ÉCHARDES
L’intrigue : Un jeune couple sur la route des vacances se fait prendre en otage par un taulard en cavale et sa petite amie junkie. Arrivés dans une station service pour ravitailler le véhicule, ils sont agressés par un homme infecté par un étrange virus. Reclus dans la boutique de la station, otages comme malfrats devront se serrer les coudes pour survivre… (DevilDead.com)
Dans ce premier long-métrage de Toby Wilkins, on ne connait pas la provenance du parasite en question mais on pourrait lui trouver quelques points communs avec l’alien de THE THING FROM ANOTHER WORLD (1951) puisqu’il assimile et ingurgite les molécules humaines pour les faire siennes. Par contre, il n’imite aucune apparence précise. Il se déplace un peu à la manière du fantôme des RING japonais, de manière saccadée et avec des mouvements décousus, ce qui fait de lui un prédateur imprévisible. Il est reconnaissable à ses nombreuses échardes noirâtres (d’où le titre du film SPLINTER), des dards mortels qui lui donne des allures de porc-épic décharné.
ELLE REVIENT POUR UNE NOUVELLE SÉLECTION NATURELLE, LA DERNIÈRE TRIBU
L’intrigue : Après avoir conclu une affaire en Asie, un groupe d’amis part en bateau faire une croisière mais il repêche un naufragé choqué et blessé. Dans la nuit, celui-ci modifie le pilote automatique du bateau pensant s’éloigner de l’île maudite d’où il venait. Le bateau s’échoue sur des rochers et tout le groupe se retrouve sur la plage d’une île inconnue. Ils tentent d’appeler les gardes côtes et, en attendant un éventuel secours, partent explorer l’intérieur de l’île après avoir enterré le naufragé mort de ses blessures. Lorsqu’ils reviennent, le corps a été déterré et ils ont alors la preuve qu’ils ne sont pas seuls sur cette île…
PRIMEVIL (2010) ou THE LOST TRIBE ressemblerait presque à un mockbuster de PREDATORS (2011) si ses créatures préhistoriques hybrides, sorte de chaînon manquant entre le singe et l’homme, débarquant sur une île vierge des Antilles via une fissure temporelle, ne seraient pas l’alibi d’une très bonne série B méconnue.
Et puisque vous avez étés très sages, pour conclure cet article, laissez-moi vous présenter :
LE 24 DÉCEMBRE, NE TE LAISSE PAS ENGUIRLANDER PAR LES SAPINS DE NOËL ASSASSINS
L’intrigue de BLOODY CHRISTMAS (2002) : Le soir de Noël, ce qui s’annonçait comme le plus agréable des réveillons tourne au cauchemar quand le sapin prend subitement vie et s’attaque à Gérard à coups de boules et de guirlandes…
Le film est ici.
L’intrigue de BLOODY CHRISTMAS 2, LA RÉVOLTE DES SAPINS (2009) : En se rendant à un réveillon entre amis, Isabelle Morin se fait agresser par un sapin de Noël. Parvenant à s’échapper, elle est admise à l’hôpital. On la prend pour une folle, jusqu’à ce que le sapin la retrouve, bien décidé à se venger…
Deux court-métrages de Michel Leray, avec Kad Mérad, Frédérique Bel, Eric Savin, Rurik Sallé…
LES CRAWLERS
C’est ainsi qu’ont été nommées par l’équipe du tournage de THE DESCENT (2005) de Neil Marschall, les créatures humanoïdes souterraines et cannibales vivant dans les profondeurs de grottes très anciennes.
L’intrigue : Six femmes qui, en faisant de la spéléologie se retrouvent piégées à cause d’un éboulement dans un système de grottes non cartographié dans les Appalaches. En essayant de trouver une sortie, elles se rendent compte qu’elles ne sont pas seules dans les grottes et, très vite, sont pourchassées par des créatures humanoïdes carnivores qui se sont adaptées à leur environnement souterrain…
« Neil Marschall décrit les Crawlers comme des hommes des cavernes qui ne sont jamais montés à la surface, expliquant à ce sujet qu’« ils ont évolué dans cet environnement souterrain depuis des milliers d’années et s’y sont parfaitement adaptés. Ils ont perdu le sens de la vue mais ont en contrepartie un odorat et une ouïe très développés et fonctionnent très bien dans l’obscurité totale. Ce sont également des experts en escalade, et ils peuvent grimper n’importe quelle paroi rocheuse ». Le réalisateur a caché aux actrices le design des créatures jusqu’au moment de tourner la première scène avec elles afin que leur réaction soit plus naturelle. Natalie Mendoza explique à ce sujet : « Quand le moment est venu, j’ai bien failli mouiller ma culotte. J’ai ensuite couru partout en riant de façon hystérique et en essayant de cacher le fait que j’étais assez effrayée. Même après la première scène, nous ne nous sommes jamais vraiment senties à l’aise avec [les créatures] ».
Marshall a également tenu à inclure des femelles et des enfants parmi les créatures, expliquant que « c’est une communauté et j’ai pensé que c’était bien plus crédible que d’en faire des monstres classiques. Cela n’aurait aucun sens s’ils avaient tous été des mâles, et j’ai voulu créer un contexte réaliste. Je voulais que ce soit des spécimens très sauvages et très primaires mais qu’ils soient proches des humains. Je ne voulais pas qu’ils aient l’air totalement étrangers à l’espèce humaine car les humains sont ce qu’il y a de plus effrayant ».
Paul Hyett, maquilleur et créateur de prothèses, s’est chargé du design des Crawlers. Ils avaient à l’origine un aspect plus animal et une peau d’un blanc laiteux mais leur apparence est devenue plus humaine et un aspect plus sale a été donné à leur peau. Il était aussi prévu que leur peau soit phosphorescente mais cela donnait un effet trop lumineux dans cet environnement sombre et cet aspect a été supprimé afin qu’ils puissent se fondre dans les ombres.
Ces créatures rappellent aussi les goules qui vivent souvent dans les grottes et se nourrissent de chair, ainsi que les Morlocks créés par H.G.Wells dans son roman La Machine à explorer le temps. » (Wikipédia)
On retrouve les Crawlers dans THE DESCENT 2 (2009) de Jon Harris.
- Trapard -
FIN !
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QUELQUES BELLES CRÉATURES DES ANNÉES 2000
(Et y’a du beau monstre au balcon !)
Voici quelques monstres issus de films sortis ces quinze dernières années qui, s’ils avaient été plus célèbres et qui, comme le bon vin, avaient pris de la maturité avec l’âge, auraient trouvé une place de choix dans la rubrique des Monstres Sacrés, aux côtés de The Creeper par exemple.
Et puis il n’y a pas que des vieillards qui lisent Les Échos d’Altaïr, il en faut aussi pour les jeunes !
—- PARTIE 1 —-
IL T’ASPIRE AU FOND DE SON ANTRE, LE MYTHIQUE DAGON
L’intrigue : Paul et sa charmante petite amie Barbara fêtent le succès de leur nouvelle société on-line avec Howard, leur riche investisseur, et son épouse Vicki. Les deux couples passent quelques jours agréables sur le voilier d’Howard, navigant le long de la côte espagnole. Leur croisière idyllique s’achève brutalement lorsque leur bateau s’échoue sur un récif, emprisonnant Vicki et Howard sous le pont inférieur. Paul et Barbara cherchent du secours à Imboca, le village le plus proche. Au premier abord, cette bourgade de pêcheurs semble déserte. Pourtant, ses habitants vont vite se révéler être des fanatiques de Dagon, un dieu de la mer qui se délecte de sacrifices humains…
Le retour de Brian Yuzna et de Stuart Gordon sur les traces d’Howard Philip Lovecraft après RE-ANIMATOR (1985), FROM BEYOND (1986), NECRONOMICON (1994). LA MALÉDICTION DES PROFONDEURS (Beneath Still Waters) suivra en 2005.
Dagon était un dieu des semences et de l’agriculture des populations sémitiques et fut révéré par les anciens Amorrites, les habitants d’Ebla, d’Ougarit et fut un des dieux principaux des Philistins. Très tardivement dans son histoire, à partir du IVe siècle après J.-C., on le trouve représenté sous la forme d’un poisson (« dag » en hébreu signifie « poisson »).
C’est ainsi qu’à partir de 1917, l’auteur de pulps de science-fiction, H.P. Lovecraft, a créé le mythe des « Grands Anciens » dont DAGON est le dieu poisson. Il est le dieu vénéré par « Ceux des profondeurs », ainsi que par certains habitants d’Innsmouth, qui font partie de l’Ordre ésotérique de Dagon.
Dans le film de Stuart Gordon produit en Espagne, DAGON (2001), le Dieu Poisson y est difficilement définissable en tant que créature, il reste une entité vénérée. Et franchement, c’est vraiment de cette manière que je préfère voir les mythologies lovecraftiennes portées à l’écran. DAGON est à mon goût l’une des meilleures séries B adaptées de l’auteur du Mythe de Cthulhu.
ELLE VA TE DÉCHIQUETER, LA BÊTE DU GÉVAUDAN
L’intrigue : 1765. Le chevalier Grégoire de Fronsac, naturaliste au jardin du Roi, est envoyé en Gévaudan pour dresser le portrait de la Bête du Gévaudan. Il est accompagné de Mani, son frère de sang Indien rencontré en Nouvelle-France. Au cours de sa traque, Fronsac se heurte au conformisme d’une noblesse locale qui semble avoir de troublantes affinités avec le monstre qui massacre les paysans…
Difficile de décrire la créature du PACTE DES LOUPS (2001) de Christophe Gans sans trop en dire. Tirée d’une légende du Gévaudan, l’histoire de son énorme chien carnassier ressemble à ces mêmes légendes de chiens fantômes du folklore britannique ou germanique que Conan Doyle adaptera avec LE CHIEN DES BASKERVILLE, un roman dans lequel Sherlock Holmes affronte dans la lande brumeuse un énorme chien démoniaque.
UNE MOMIE QUI SURGIT HORS DE LA NUIT, BUBBA HO-TEP
BUBBA HO-TEP (2002) est un film drôle et paranoïaque de Don Coscarelli qui fait une parfaite transition entre la quadrilogie devenue lassante des PHANTASM (1979-1998) et l’inénarrable JOHN DIES AT THE END (2012).
L’intrigue : Une petite ville de l’Amérique profonde est menacée par une terrible momie, Bubba Ho-tep, qui veut absorber l’énergie vitale des habitants. Afin de la combattre, deux pensionnaires de l’asile local unissent leurs forces. Parmi eux, l’authentique Elvis Presley et un homme qui se prend pour Jack Kennedy…
VENU DU PASSÉ ET DE L’ESPACE, L’ALIEN TENTACULAIRE
L’intrigue : Au Moyen-Âge, une météorite s’écrase sur terre et une paysanne présente est tuée par une mystérieuse bête…
De nos jours, trois amis en route pour un barbecue tombent en panne d’essence dans une zone réputée pour sa Dame Blanche, leurs trois amies continuant la route dans la seconde voiture. Alors que la radio signale une évasion d’un hôpital psychiatrique, ils font le plein dans une station apparemment abandonnée par le pompiste et y prennent en stop un inconnu en panne. Ils repartent, mais le chauffeur est surpris par l’apparition de la Dame Blanche et leur voiture est précipitée dans un ravin. Personne n’est blessé.
Mais la bête rôde encore…
Un Alien rôdant sous la terre et extirpant ses victimes à l’aide de longues et mortelles tentacules, le tout réalisé avec des images de synthèse sans fausses notes. Une créature d’outre-espace dont la venue est annoncée par une Dame Blanche et qui nous vient de RESONNANCES (2002), un film tourné dans le Jura et totalement auto-produit par son réalisateur, Philippe Robert.
Vous aurez un aperçu du tournage du film sur le blog qui lui a été dédié.
IL NE SONT LÀ QUE DANS UN SEUL BUT, LES ALIENS VIOLEURS DU PAYS DE GALLES
L’intrigue : Une équipe de télévision responsable d’une émission sur les phénomènes étranges se rend sur une île galloise où une jeune femme aurait été enlevée et mise enceinte par des extraterrestres. Un « spécialiste » en ufologie et, pour les reconstitutions, une actrice de X et un acteur gay de série Z se joignent à cette équipe déjà peu professionnelle…
Nos Aliens violeurs sont issus de la comédie horrifique anglaise, EVIL ALIENS (2005) de Jake West (à qui l’on doit aussi les excellents RAZOR BLADE SMILE et DOGHOUSE). Le film de Jake West est volontairement Z et proche d’une pseudo-télé réalité : tout, y compris le gore, prend le ton de la dérision. Ainsi les Aliens du film ressemblent plus ou moins à un croisement entre ceux du cinéma de science-fiction des années 50 et l’image qu’on se fait de l’extraterrestre depuis l’affaire de Roswell. EVIL ALIENS est hilarant derrière cet hommage masqué aux films de monstres et de SF. Dans la lignée de BRAINDEAD (1994), BLACK SHEEP (2006) mais avec des Aliens au milieu d’Anglais et de Gallois qui se haïssent.
ILS SONT PRESQUE INCREVABLES, LES MUTANTS CANNIBALES DES ‘FEAST’
L’intrigue : Dans un bar perdu au fin fond du Texas la soirée se déroule paisiblement, quand brutalement la nuit tourne au cauchemar. À quelques pas de là, des créatures mutantes, affamées, se sont échappées d’une base de recherche militaire… Et elles ont faim de chair humaine…
Encore une trilogie mais américaine celle-ci, entièrement réalisée par John Gulager, FEAST (2005), FEAST 2 (2008) & FEAST 3 (2009) sur un concept, celui de détourner les clichés du cinéma d’horreur. Et sur-produite par une flopée de producteurs en vogue dont les comédiens Ben Affleck et Matt Damon, mais aussi par Wes Craven (ce qui est une de ses meilleurs idées depuis qu’il a commencé à enterrer le cinéma d’horreur avec ses SCREAM).
Chose particulièrement curieuse, dans le premier volet, FEAST (2005), les mutants s’y déguisent avec des peaux de bêtes et des cornes de cerfs pour camoufler leur allure hideuse.
IL NE PEUT RESTER QU’EUX, LES SKIN WALKERS
L’intrigue : Deux gangs de loups-garous sont informés par la lune qu’une ancienne prophétie va bientôt se réaliser. Un jeune garçon nommé Timothy, qui va bientôt fêter ses 13 ans, n’est pas au courant que cet anniversaire marquera sa transformation. Timothy a été élevé par sa mère, Rachel, sa grand-mère, son oncle Jonas, sa cousine Katherine et le petit ami de celle-ci, Adam. Rachel et son fils ne savent pas que le reste des membres de la famille sont de bons loups-garous qui veillent sur Timothy depuis sa naissance. Timothy, né d’une union entre des membres des deux gangs de loups-garous, déterminera le destin de la famille: Varek, Zo et Sonya, leaders du gang opposé qui célèbrent leur condition et leur soif de sang, sont prêts à tuer pour préserver leur vie, et déterminés à trouver Timothy, qu’ils considèrent comme un des leurs…
Encore des lycanthropes sur une intrigue prophétique en pleine vogue des UNDERWORLD (2003), des SENTINELLES DE LA NUIT (2004) etc… Mais SKIN WALKERS (2005) de James Isaac (JASON X, PIG HUNT) reste dans les limites de la série B efficace et de qualité, basé sur une légende amérindienne.
- Trapard -
À SUIVRE !
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LE JOUR OÙ LA TERRE PRIT FEU (The Day the Earth Caught Fire)
Année : 1961
Réalisateur : Val Guest
Scénario : Wolf Mankowitz & Val Guest
Production : Val Guest & Frank Sherwin Green
Musique : Stanley Black
Pays : Royaume Uni
Durée : 96 min
Interprètes : Janet Munro, Leo McKern, Edward JuddMichael Goodliffe, Bernard Braden…
LE JOUR OÙ LA TERRE PRIT FEU (1961, The Day the Earth Caught Fire) est une petite production indépendante de Val Guest (THE QUATERMASS XPERIMENT) qu’il a lui-même réalisée. Nous sommes ici à mi-chemin entre le post-nuke et le film catastrophe de pure science-fiction.
L’intrigue : Lorsque les États-Unis et l’Union Soviétique procèdent simultanément à une série d’explosions nucléaires, le London Daily Express rapporte de curieux changements climatiques partout dans le monde. Mais lorsque les journalistes creusent un peu plus profondément, ils découvrent que les explosions qui ont frappé la Terre l’ont déplacée de son axe, la propulsant tout droit vers le soleil. Alors que la chaleur empire et que les inondations dévastent la planète, que les villes explosent dans le chaos, l’humanité forme un dernier espoir : créer une nouvelle et massive détonation qui pourra ré-équilibrer l’orbite de la Terre…
« Le plus étonnant ici est toutefois que le nucléaire est présenté comme étant aussi bien la source des maux que le remède. Nous suivons les événements dramatiques par les yeux d’un journaliste et le film a un petit aspect documentaire en nous montrant la façon de travailler d’un grand journal londonien. En voyant le film soixante ans plus tard, on ne peut que faire le parallèle avec le réchauffement climatique : les catastrophes naturelles montrées ici sont celles que l’on craint aujourd’hui. Ce film anglais n’a bénéficié que d’un petit budget mais Val Guest a su utiliser intelligemment des images d’archives de catastrophes réelles et user d’astuces assez habiles, le plus étonnant étant une vision de la Tamise asséchée. Ces effets spéciaux sont l’œuvre de Les Bowie. » (L’Œil sur L’Écran)
- Trapard -
LE JOUR OÙ LA TERRE PRIT FEU en entier et en V.O.
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