Énième mais excellent remake du GODZILLA de 1954, GODZILLA RESURGENCE (2016, Shin Gojira) prouve que le mérite de l’excellence pour traiter de ce sujet ne pouvait en revenir qu’au Japon. Le film éclipse même bon nombre de « kaiju-eiga » puisque le thème fort du film d’Inoshirō Honda est décortiqué jusqu’à son essence : ou comment une simple aberration de la nature rend caduque l’organisation de tout un système politique et administratif, qui semble parfois même plus hybride que le mutant qu’elle a engendré.
L’intrigue : Une créature géante se manifeste dans la baie de Tokyo, avant de faire surface et de terroriser la ville. Le cabinet ministériel se réunit d’urgence, mais le Premier Ministre est incapable de prendre une décision. Les radiations mesurées sur le passage de la bête démontrent qu’elle est le triste produit d’une contamination. Plus tard, elle évolue et revient sous une forme encore plus monstrueuse, réduisant Tokyo en poussière. Devant l’ampleur de la menace, les États-Unis décident d’utiliser l’arme nucléaire sur le Japon si ce dernier échoue à éradiquer la menace, réveillant le spectre des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki. Une équipe de chercheurs se regroupe alors en marge des décisions du Cabinet pour déterminer comment éliminer le monstre, surnommé « Godzilla »…
Le seul détail qui choque un peu dans GODZILLA RESURGENCE, c’est l’aspect de la créature. Les Américains ont tellement poussé la quête de perfection quant au design numérique de Godzilla et des différents kaiju ces dix dernières années, que celui du film de Hideaki Anno, Shinji Higuchi semble presque grotesque. Mais passées les vingt premières minutes, ce grotesque semble presque inhérent au propos du film qui décortique l’incapacité d’une société à venir à bout de ce qu’elle peut engendrer de pire. Et la créature ne fait que muter tout le long du film rendant sa destruction complètement improbable. Un aspect qui rappelle les difficultés à vaincre un certains virus en pleine mutation ces longs derniers mois.
La réalisation nerveuse du film fait aussi de GODZILLA RESURGENCE, l’un des « Godzilla » made in Japan les plus passionnants. Et sûrement le meilleur avec l’original.
- Trapard -
Un robot-cool pour un film volontairement craignos, c’est RoboGeisha issu du film éponyme réalisé par Noboru Iguchi en 2009 et avec les effets spéciaux gores réalisés par Yoshihiro Nishimura (TOKYO GORE POLICE, VAMPIRE GIRL VS FRANKENSTEIN GIRL, MUTANT GIRLS SQUAD, HELLDRIVER…).
Le film parle plus ou moins du côté sombre et kamikaze développé par la jalousie concurrentielle de deux sœurs qui se transforment en machines justicières. Il y a donc deux RoboGeishas qui affrontent de nombreux criminels, des guerrières cyborgs, des cyborgs samouraïs et même un robot géant… Jusqu’au combat final !
Malgré le côté nanar du film, je classe les RoboGeishas parmi les robots-cools parce que j’adore la créativité jamesbondesque qu’elles déploient dans chaque nouveau gadget-tueur, dont certains rappellent évidemment ceux des BIKINI MACHINES. Et le retour des Super Méchants qui cherchent à détruire le monde, rappelle bien sûr la meilleure époque des James Bond et du cinéma bis européen.
L’intrigue : Yoshie, assistante et sœur de la geisha Kikuyakko, a une puissance inhabituelle. Hikaru, le jeune chef de l’Armée Tengun reconnaît cette habilité, et décide donc de la recruter. Yoshie et Kikuyakko croient qu’Hikaru et son armée essaient de renverser le gouvernement corrompu. Elles acceptent d’entreprendre des opérations visant à implanter des katanas et des missiles dans leur corps, pour devenir des cyborgs. Mais, bientôt, elles découvrent que l’Armée Tengun est en fait un groupe de meurtriers qui kidnappent les jeunes filles pour en faire des soldats. Leur lutte pour détruire l’Armée Tengun commence alors…
- Trapard -
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Robot « cool » ou « craignos » ?
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FRANKENSTEIN CONTRE BARAGON (Furankenshutain tai chitei kaijû Baragon)
Année : 1965
Réalisateur : Ishirō Honda
Scénario : Reuben Bercovitch & Takeshi Kimura
Production : Tomoyuki Tanaka
Musique : Akira Ifukube
Pays : Japon
Durée : 89 min
Interprètes : Nick Adams, Tadao Takashima, Kumi Mizuno…
Tout le schéma du film d’Ishirō Honda est finalement dans ce titre de FRANKENSTEIN CONTRE BARAGON : ou quand la science de la vieille Europe rencontre l’atome nippo-américain (autrement dit, le blocus américain au Japon).
L’intrigue : Durant la Seconde Guerre mondiale, le cœur de la créature de Frankenstein débarque au Japon. Il est amené dans un laboratoire d’Hiroshima où des scientifiques procèdent à sa transplantation dans un cadavre. Mais, alors que l’opération vient de s’achever, la bombe atomique s’abat sur la ville. Des années plus tard, le monstre est recueilli par un scientifique américain et son assistante japonaise. Sous l’effet des radiations, il commence à grandir jusqu’à atteindre la taille d’une maison. Aucune cage ne pouvant plus désormais le retenir, le monstre s’évade et se réfugie dans la forêt. En même temps, Baragon, un dinosaure mutant, sort de sa cachette souterraine et se livre à des raids destructeurs…
FRANKENSTEIN CONTRE BARAGON est une sorte de prolongement hybride entre les aventures du comte Frankenstein, des adaptations du « Cerveau du Nabab » (DONOVAN’S BRAIN, LA FEMME NUE ET SATAN, THE BRAIN, et LE CERVEAU QUI NE VOULAIT PAS MOURIR), de la mutation atomique humaine (LE TUEUR AU CERVEAU ATOMIQUE, LE FANTASTIQUE HOMME COLOSSE, L’ATTAQUE DE LA FEMME DE 50 PIEDS...) et d’un bon kaiju-eiga dérivé de GODZILLA. Ou le métissage culturel international parfait pour une exportation de masse. Jugez-en d’ailleurs aux différents titres d’exploitation : « Frankenstein vs. Baragon », « Frankenstein Conquers the World », « Frankenstein Meets the Giant Devil Fish », « Frankenstein and the Giant Lizard », « Frankenstein vs. the Giant Devil Fish », « Frankenstein vs. the Subterranean Monster »...
En dehors des messages politiques faux-culs concernant Hiroshima qui me poussent à préférer le cinéma déjanté des 60′s d’un Seijun Suzuki ou de Nagisa Ōshima, il y a malgré tout chez Ishirō Honda beaucoup de cet univers grotesque et absurde cher aux « Craignos Monsters ». C’est aussi le genre de films rachetés par la télévision américaine comme l’AI.P.-TV qui diffusait des films italiens, japonais ou soviétiques remontés avec des anciennes stars des années 30 et 40 (Basil Rathbone, John Carradine…) jouant dans de nouvelles scènes insérées pour modifier l’intrigue originelle. Ainsi, l’un des plus grands acteurs japonais, Takashi Shimura (rendu célèbre par les films de Kenji Mizoguchi et d’Akira Kurosawa), apparait à l’âge de 60 ans dans une courte scène qui ne dure pas plus d’une minute. Même Akira Ifukube, le créateur de la B.O. du premier GODZILLA de 1954, signe celle de FRANKENSTEIN CONTRE BARAGON en créant des variantes patriotiques américaines du thème principal du roi des monstres.
L’idée du film produit par les deux complices de l’A.I.P., Samuel Z. Arkoff et James H. Nicholson, est aussi de surenchérir derrière la folie d’un KING KONG CONTRE GODZILLA en 1962. À l’origine, Godzilla devait même combattre la créature de Frankenstein à la suite de Baragon, ce qui ne s’est pas fait, sûrement en raison de droits d’auteur entre l’A.I.P. et la Tôhô. En tout cas, la version que je connais est l’alternative avec la pieuvre géante Oodako apparaissant au moment où Baragon s’esquive en se cachant sous la roche. La scène du combat final entre monstres est épique et fait vite oublier les longueurs du reste du film.
C’est sûrement aussi à partir de ce milieu des années 60 que Frankenstein et sa créature ont été complètement dissociés pour ne devenir qu’une simple entité monstrueuse nominative, sans dieu ni maître, et se suffisant à elle-même (voir aussi FRANKENSTEIN MEETS THE SPACE MONSTER).
Quand au géant Baragon, sorte de tortue préhistorique mutante cracheuse de flammes, avec des oreilles de koala et un nez de taupe foreuse, il s’agit de sa toute première apparition dans ce FRANKENSTEIN CONTRE BARAGON. Mais on la recroise, affrontant du beau monde dans LES ENVAHISSEURS ATTAQUENT sorti en 1968.
- Trapard -
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THE SNOW CREATURE
Année : 1954
Réalisateur : W. Lee Wilder
Scénario : Myles Wilder
Production : W. Lee Wilder (United Artists)
Musique : Manuel Compinsky
Pays : États-Unis
Durée : 69 min
Interprètes : Paul Langton, Leslie Denison, William Phipps, Teru Shimada…
THE SNOW CREATURE de W. Lee Wilder est connu en France sous le titre, L’ABOMINABLE HOMME DES NEIGES. Certains blogs le répertorient aussi avec comme titre, LE REDOUTABLE HOMME DES NEIGES au risque de le confondre avec le bon film anglais de Val Guest de 1957.
Mais le film de W. Lee Wilder est tout de même un cran en-dessous de celui de la Hammer Film. Néanmoins il se laisse regarder, d’autant qu’il s’agit du tout premier film de Yéti.
L’intrigue : Le Dr. Frank Parrish, un botaniste travaillant pour une fondation part en expédition en Himalaya afin de prélever des spécimens de plantes en compagnie de Peter Wells un photographe, de Subra un guide Sherpa et de porteurs. Dans la nuit, Leva, le frère de Subra rejoint le campement afin de prévenir ce dernier que Tala son épouse a été enlevée par un Yéti. Subra tente alors de convaincre Parrish de partir à la recherche de sa femme mais le botaniste refuse convaincu que le Yéti n’est qu’une légende locale…
THE SNOW CREATURE commence à la manière d’un documentaire bourré de maladresses, puis lorsque la sauce prend, on alterne entre l’histoire de KING KONG avec son géant velu exilé en pleine ville américaine, traquant les humains… et THEM (1954), lorsque le Yéti se retrouve lui-même traqué dans les larges couloirs des égouts de Los Angeles.
La créature n’a du Yéti que l’apparence angoissante, lorsqu’elle est filmée dans l’obscurité. Dans la lumière, il s’agit avant tout d’un grand bonhomme affublé de peaux de bêtes…
LE FILM COMPLET EN V.O. :
SNOWMAN
Année : 1955
Réalisateur : Ishirô Honda
Scénario : Takeo Murata
Production : Tomoyuki Tanaka (Toho)
Musique : Masaru Sato
Pays : Japon
Durée : 95 min
Interprètes : Momoko Kochi, Akira Takarada, Akemi Negishi…
Les créatures de SNOWMAN ou SNOW BEAST MAN, ou mieux connu en France sous le titre de HALF HUMAN, sont nettement plus crédibles. D’ailleurs, contrairement à L’ABOMINABLE HOMME DES NEIGES, tout le film d’Ishirô Honda tient le spectateur à l’aide d’une intrigue et d’une ambiance très angoissantes. Et les décors sont particulièrement bons. Les Yétis du film de Honda sont des créatures mi-hommes, mi-simiesques, dans la logique du mythe du chaînon manquant. Les designs des costumes sont évidemment très liés aux classiques du kaiju-eiga, le surplus de latex faisant le reste.
L’intrigue : Des villageois japonais vénèrent un monstre et son fils qui vivent dans une caverne. Des personnes du monde du spectacle entendent parler des créatures, et décident de capturer le monstre…
Moins connu qu’Akira Ifukube, compositeur du célèbre thème des GODZILLA, Masaru Satō, ayant plutôt composé les airs tragiques de la plupart des premiers films d’Akira Kurosawa, nous offre une palette de variantes atmosphériques pour HALF HUMAN.
Le scénario du film est assez proche de ceux de certains des premiers kaiju-eiga en développant un traditionalisme paysan dominé par des croyances ancestrales donnant du sens à la cruauté de la créature. Un traditionalisme soumis qui sera repris maintes et maintes fois jusque dans le cinéma bis italien et philippin des années 80.
Des quelques films de Yétis, des années 70 à 2010 que j’ai pu regarder, le film d’Ishirô Honda peut faire figure de relique, mais c’est à mon avis et de loin, le plus abouti des films du genre, avec celui de Val Guest cité plus haut.
- Trapard -
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Voici quelques exemples de bio-droïdes issus du film japonais GUNHED (1989, ガンヘッドGanheddo) de Masato Harada. Bien que très occidentalisé et fondamentalement basé sur l’univers de James Cameron (TERMINATOR et ALIENS, LE RETOUR), GUNHED est une bonne série B de type « Mecha » très stylisée, ce qui rend l’ensemble visuellement très agréable.
L’intrigue : Au cours de l’année 2005, la société Cybortech a construit sur une petite île asiatique appelée 8JO, l’une des installations de développement robotique les plus avancées : Kyron-5. Contrôlée par un système d’Intelligence Artificielle hautement avancé, Kyron-5 a étudié l’Humanité de de manière autonome pendant 20 ans jusqu’à ce qu’il se rende compte que celle-ci n’est pas nécessaire et a commencé à utiliser ses propres technologies pour la détruire. La grande guerre des robots a commencé. Pour remédier à l’insurrection de Kyron-5, les puissances alliées ont envoyé un bataillon, le GUNHED, pour stopper Kyron-5, mais celui-ci est protégé par de puissants bio-droïdes armés. Le bataillon a été vaincu mais le conflit se limite alors à un statut quo. 13 années plus tard, un nouveau détachement militaire est envoyé sur 8JO pour découvrir les réelles intentions de Kyron-5…
Le design des Méchas est l’œuvre de Shôji Kawamori qui est autant réalisateur de films d’animation, que concepteur de jeux vidéo ou concepteur de designs de Mechas pour des films de science-fiction avec acteurs. Sa renommée vient surtout de la conception d’éléments mécaniques pour des séries TV d’animation cultes comme ULYSSE 31 (1981) ou pour les TRANSFORMERS (1984).
Dans GUNHED, ses bio-droïdes sont particulièrement élaborés. Trop peut-être pour un cinéma qui ne possède pas les libertés visuelles de l’animation. Mais leurs apparitions font à chaque fois leur petit effet.
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Et si on s’attardait parfois sur les vêtements à travers les films et les séries de science-fiction ? Et si on explorait les tendances ou les fantasmes exprimés à travers les designs les plus fous, les plus kitchs ou les plus provocants de la SF, mais aussi à travers les plus austères, les plus sérieux ou les plus envisageables dans un avenir plus ou moins éloigné ? Place à Utopic Fashion !
Ces deux demoiselles originaires de la planète de glace Terra revêtent avec classe l’uniforme des combattantes. Regard farouche, position défensive, nul doute qu’elles incarnent à elles seules toute la détermination de Terra grâce à leur combinaison ultra-moderne. Ainsi, l’éternel aluminium, matériau indispensable pour tout alien des sixties qui se respecte, y est présent un peu partout pour garantir la touche out of this world essentielle.
Notez également le casque, flanqué de ses indispensables antennes si fréquentes à la glorieuse époque de la radio, et la ceinture qui arbore très distinctement nombre de gadgets à faire pâlir de jalousie le moindre Stormtrooper. Il semblerait que l’on y trouve des petits boutons, mais aussi de gros boutons, avec une sorte de mixeur central et même une petite télé sur le côté. Tout de même peu pratique pour la regarder puisqu’il faut se plier en deux, sans compter la vision inversée. Et je ne parle pas de cette grosse ceinture qui, si elle permet une taille de guêpe, s’avère toutefois relativement peu confortable lorsque l’on s’assoit.
Nos deux demoiselles d’un autre monde apparaissent dans le film japonais de Noriaki Yuasa, GAMERA CONTRE GUIRON (1969) où « deux garçons, Akio et Tom, se font enlever par des aliens. Les deux enfants découvrent sur la planète de glace Terra, deux belles femmes aliens ainsi que le monstre Guiron. Gamera retrouve la piste des deux garçons sur Terra et combat Gurion, tandis que les garçons tentent d’échapper aux deux aliens. »
- Morbius -
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Yom a une passion : la science-fiction, SA science-fiction ! Films, séries télévisées, dessins animés, comics, serials… sur sa page Facebook, tout y passe, « juste pour le plaisir » nous dit-il. Et pour notre plaisir, Yom nous permet de publier ici certaines de ses critiques, de ses réflexions, de ses opinions, de ses pensées ou de ses interrogations. Aujourd’hui :
GODZILLA
Étant donné qu’une nouvelle version japonaise de GODZILLA va sortir cet été (au pays du soleil levant en tout cas), ça me donne l’idée de parler un peu du roi des monstres (Godzilla) que j’affectionne assez. Avant tout, voici la bande annonce de cette nouvelle mouture de GODZILLA (un reboot de la série apparemment, en tout cas par rapport aux versions japonaises) :
Concernant notre gros lézard, comme l’essentiel de la filmographie de la bête est plutôt à classer dans le fantastique, je vais surtout évoquer les quelques opus qui pour moi touchent plus au domaine de la science fiction et qui ont un petit plus par rapport aux autres.
Chronologiquement, le premier qui me vient à l’esprit est INVASION PLANÈTE X de 1965 : une planète est découverte autour de Jupiter, et ses habitants ont besoin de Godzilla et Rodan (un autre monstre géant) pour les débarrasser de King Gidorah (un dragon géant à trois têtes). Ce n’est pas un film extraordinaire, mais il amène le concept d’extraterrestres (pas toujours du même coin de l’espace) ennemis de la Terre dans la franchise qui n’auront de cesse d’envoyer des monstres géants pour qu’ils se prennent une fessée de notre Godzilla national (plutôt mondial, mais bon).
Viennent plus tard deux films qui présentent un monstre qui est bien clairement du domaine de la science-fiction : MechaGodzilla, qui, comme son nom l’indique, est une version mécanique de Godzilla. En 1974, GODZILLA CONTRE MECHAGODZILLA, et en 1975, MECHAGODZILLA CONTRE-ATTAQUE. Ce Kaiju mécanique reviendra dans plusieurs films, et apportera de plus en plus de dynamisme au combats (de mon point de vue en tout cas). Son histoire aussi évoluera, car il passera d’une machine créée par (encore) des extraterrestres, à une version créée autour du squelette du premier Godzilla (qui meurt à la fin du film), qui commence à prendre vie de manière autonome (et donc à la limite du cyborg si on y réfléchit bien) et qui aura son heure de gloire dans la saga (surtout dans les deux films de 2002 et 2003).
Et puis un bon gros monstre venu de l’espace, SpaceGodzilla (original, non ?) débarquera en 1994 pour combattre notre lézard radioactif, sans oublier un nouveau monstre mécanique terrien, Moguera, qui devra remplacer le Mechagodzilla de 1993 qui aura mal fini.
Tout le monde suit ? Bref, résumons. GODZILLA, c’est beaucoup de monstres, très souvent liés à des extraterrestres à tendance dominateurs du monde, quelques machines gigantesques pour les contrer (ou pas), souvent de l’humour (parfois potache) dans les versions antérieures à 2000 (plus ou moins dosé selon les films), mais des effets qui sont assez convaincants pour les films qui suivent.
Je vous conseille donc de visionner (en plus de l’original de 1954, histoire d’avoir les bases quand même) les deux films avec Mechagodzilla de 1974 et 1975, ensuite les films de 1993 et 1994 (GODZILLA VS MECHAGODZILLA 2 et GODZILLA VS SPACE GODZILLA). Vous pouvez faire un détour par le film suivant en 1995 qui n’est pas de la SF, mais qui m’avait laissé un assez bon souvenir et qui en plus continue plus ou moins l’histoire commencée avec les deux précédents : GODZILLA VS DESTROYAH. Ensuite revenons à nos moutons avec les films de 2002 et 2003, GODZILLA X MECHAGODZILLA et GODZILLA, MOTHRA, MECHAGODZILLA : TOKYO S.O.S. Enchaînez si vous le sentez avec celui de 2004, GODZILLA FINAL WARS qui comme son nom l’indique était censé boucler la boucle.
Et puis surtout, je vous conseille la version américaine de 2014, qui, même si beaucoup la critiquent, est à mes yeux un bel hommage à GODZILLA (et surtout aux versions « modernes » des années 2000), même si ce n’est pas de la science-fiction (bien que les MUTOS aient un look plutôt alien à mes yeux).
Avec tout ça, vous avez dix films de GODZILLA à visionner, mais c’est toujours moins que les 30 qui existent actuellement.
À bientôt !
- Yom -
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ATARAGON (Kaitei gunkan)
Année : 1963
Réalisateur : Ishirô Honda
Scénario : Schinichi Sekizawa
Production : Tomoyuki Tanaka
Musique : Akira Ikukube
Pays : Japon
Durée : 96 min
Interprètes : Tadao Takashima, Yoko Fujiyama, Yu Fujiki, Ken Uehara…
Production de la Toho Company, et distribuée par l’American International Pictures (AIP), ATARAGON (1963, Kaitei gunkan) est un classique de la SF réalisé par Ishirô Honda. Le scénario est l’adaptation d’une série de nouvelles pour enfants, « Kaitei okaku » de l’écrivain Shunrō Oshikawa, qui sont légèrement inspirées des aventures écrites par Jules Verne et qui ont été illustrées par Shigeru Komatsuzaki.
L’intrigue : La terre tremble violemment. Les secousses sont provoquées par l’Empire sous-marin de Mu, un peuple belligérant cherchant à imposer ses règles au-dessus de niveau de la mer. Dans leur croisade, les Muans sont aidés et protégés par leur Dieu Manda, un serpent de mer colossal. Tous les espoirs reposent sur le capitaine Jinguji qui, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, s’est installé sur une ile du Pacifique et a construit, avec des ingénieurs, un appareil de destruction, l’Ataragon, projetant des gaz congélateurs à -280 degrés. Avec cet appareil, il espère venger son pays, le Japon…
ATARAGON débute comme une fausse suite de LA VAPEUR HUMAINE (1960) mais l’histoire nous plonge ensuite dans un film visuellement époustouflant et grandiose, surtout lors de l’immersion vers l’Empire Mu. Le tout sur fond de patriotisme japonais d’après-guerre et de compositions musicales d’Akira Ifukube (GODZILLA). Si vous n’avez jamais vu ATARAGON, je vous suggère de regarder la bande-annonce américaine du film pour vous en faire une idée.
- Trapard -
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LA TRILOGIE DES MUTANTS (1958-1960)
L’HOMME H (1958), LA VAPEUR HUMAINE (1960) et THE SECRET OF THE TELEGIAN (1960) constituent ce que l’on appelle aujourd’hui « La Trilogie des Mutants » des studios de la compagnie japonaise Toho. Très éloignés des kaiju-eiga de l’époque, ces trois films sont pourtant une autre variante de l’après-Hiroshima et ses potentiels effets après-coup sur les humains. Proches des films policiers et sociaux japonais de l’après-guerre comme ceux d’Akira Kurosawa, la trilogie mélange d’excellents récits d’enquêtes policières flirtant avec les cabarets aux dance-floors sexy et américanisés tout en y ajoutant des éléments de science-fiction horrifique et particulièrement sur le thème de l’invisibilité.
L’HOMME H
L’HOMME H (1958, Bijo to Ekitainingen), réalisé par le grand Ishirô Honda, ouvre le bal avec sa créature gélatineuse et spectrale à mi-chemin entre film de fantôme japonais et variation sur les radiations atomiques très en vogue à cette période aux États-Unis (L’HOMME QUI RÉTRÉCIT, LE FANTASTIQUE HOMME COLOSSE…) et au Japon avec GODZILLA (1954). Puis, dans une certaine mesure, avec le très sympathique L’HOMME INVISIBLE CONTRE LA MOUCHE HUMAINE (1957, Tômei ningen to hae otoko) de Mitsuo Murayama pour la compagnie Daiei, qui diluait déjà de la SF au sein d’une bonne intrigue politico-policière.
L’intrigue : Un trafiquant de drogue disparaît soudainement, ne laissant que ses vêtements. Un jeune scientifique soupçonne que les essais de la Bombe H dans le Pacifique ont créé des mutants radioactifs gélatineux qui détruisent ceux qui les touchent…
LA VAPEUR HUMAINE
LA VAPEUR HUMAINE (1960, Gasu ningen dai ichigo) ou THE HUMAN VAPOR, lui aussi réalisé par Ishirô Honda, est sûrement le plus connu de la Trilogie des Mutants de la Toho. De bons effets spéciaux et une réalisation efficace sur un Cinémascope aux magnifiques éclairages, le film de Honda nous propulse à toutes vapeurs dans son intrigue d’homme invisible cambrioleur.
L’intrigue : Après avoir accepté de subir des expérimentations, un détenu se voit doter de la capacité de se transformer en masse vaporeuse. Il en profite alors pour effectuer ses méfaits en toute impunité…
THE SECRET OF THE TELEGIAN
THE SECRET OF THE TELEGIAN (1960, Denso Ningen) est mon film préféré de cette trilogie, avec son ambiance semi-gothique malgré une réalisation de Jun Fukuda plutôt connu pour sa démesure dans le superficiel, notamment pour ses réalisations de kaiju-eiga. Fluide et rythmé, THE SECRET OF THE TELEGIAN est un régal d’aventures policières science-fictionnelles.
L’intrigue : Un parc d’attraction. Un homme invite à visiter la caverne des horreurs, peu de temps avant qu’un meurtre y soit commis. Pas de description valable du tueur et pas de traces. Il n’y a qu’un journaliste qui a trouvé un mince fil, qu’un savant décrit comme un transistor nouveau genre, très efficace et miniature, mais qui doit être utilisé uniquement à basse température. D’autres meurtres sont commis et toujours le tueur disparait sans laisser de traces jusqu’à ce que de futures victimes dévoilent un crime commis à la fin de la guerre…
- Trapard -
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN
Yom a une passion : la science-fiction, SA science-fiction ! Films, séries télévisées, dessins animés, comics, serials… sur sa page Facebook, tout y passe, « juste pour le plaisir » nous dit-il. Et pour notre plaisir, Yom nous permet de publier ici certaines de ses critiques, de ses réflexions, de ses opinions, de ses pensées ou de ses interrogations. Aujourd’hui :
BATAILLE AU-DELÀ DES ÉTOILES
Je ne vais pas vous parler d’un chef-d’œuvre, mais juste d’un film que j’ai vu récemment, et qui mérite une petite critique.
Voici d’abord l’histoire : Dans un futur proche, un astéroïde menace de percuter la Terre. Une équipe est envoyée pour organiser la destruction de l’astéroïde. La mission commence bien : elle réussit à y placer des charges et à le faire sauter (tiens, tiens, ça me rappelle un film de 1998), mais l’un de ses membres rapporte à son insu une particule de matière vivante verte et visqueuse (le Green Slime du titre en VO). Celle-ci commence alors à se multiplier et des monstres meurtriers surgissent… Oulala, ça fait peur, non ?…
Et bien, non, ça ne fait pas vraiment peur. Mais avant d’aller plus loin, juste une petite info : ce film est déjà une curiosité par le fait que c’est un film japonais avec uniquement des acteurs américains. Du coup, les designs sont assez proches des œuvres cinématographiques nippons de l’époque, et le manque de moyens est assez visible. Malgré cela, il est étrangement attirant pour un fan de SF comme moi, car il n’est jamais bien clair si c’est un film sérieux raté, ou un film plein de second degré (et du coup plutôt réussi)…
Concrètement, il y a de bons passages dans l’idée qui auraient pu donner quelque chose de très bon avec les moyens adéquats, mais aussi des choses risibles (notamment sur les trucages) qui font se demander si l’équipe pensait vraiment que ça allait passer comme une lettre à la poste sans que le public se dise « oulala !! ».
Tout cela pour vous dire que vous pouvez tenter votre chance en regardant BATAILLE AU DELÀ DES ÉTOILES. Ça va peut être vous piquer un peu les yeux, mais dites vous que c’est voulu, et vous passerez un moment plutôt sympathique.
- Yom -