MONSTRY (1993)
Réalisation : Sergey Kuchkov
Scénario : Sergey Kuchkov
Musique : V. Duricin
Chef opérateur : Aleksandr Krupnikov
Interprètes : Vladimir Antonik, Georgiy Nikolaenko, H. Rudoplavov, E. Safari, Boris Shcherbakov, T. Sopolev…
Si vous avez aimé LES CHRONIQUES DE TCHERNOBYL (2012, Chernobyl Diaries), MONSTRY de Sergey Kuchkov ne vous dépaysera pas. Évidemment, petit budget oblige, les effets spéciaux sont plutôt en dessous d’un certain seuil de crédibilité, ce qui donne de faux airs de nanar à cette série B russe qui lorgne vers le cinéma post-atomique de Bert I. Gordon. De plus, à aucun moment, ce film russe ne désigne clairement la centrale nucléaire de Tchernobyl comme lieu de l’intrigue, bien que ce soit tout de même très évident. Une résultante du récent éclatement de l’empire soviétique et une production cinématographique plus libre, privatisée, et moins régie par une censure sclérosée ?
L’intrigue : Après un accident dans une centrale nucléaire des choses étranges commencent à se produire: les animaux comme les rats deviennent de plus en plus gros et de plus en plus grands, et attaquent les êtres humains…
De bout en bout du film, on suit une équipe cinématographique visitant une zone militairement cloisonnée et dont la radioactivité semble avoir modifiée tout l’environnement alentour. On alterne entre une ambiance paranoïaque de projet secret gouvernemental et des attaques d’animaux démesurés en superposition d’images, ou simplement en latex.
Au final, toute russe que soit cette série B, dont les comédiens parlent la langue de Dostoyevski, le résultat donne un film d’horreur assez fun qui aurait très bien pu être tourner par un nanardeur italien comme Bruno Matteï ou Joe D’Amato. Une bonne surprise pour qui aime le cinéma bis inédit.
- Trapard -