Voici une flopée de bandes-annonces en provenance de la Comic-Con de San Diego ! Qu’il s’agisse du cinéma comme de la télévision, les prochains mois s’annoncent formidables avec le retour de STAR TREK : DISCOVERY, THE CLONE WARS, THE ORVILLE, et avec, entre autres, des films comme GODZILLA, KING OF THE MONSTERS ! Régalez-vous !
Di Vinz revient sur quelques films de l’année 2017 à travers ses critiques express. Aujourd’hui :
LES GARDIENS DE LA GALAXIE VOL.2
L’histoire : Après leurs premières aventures où ils ont affronté Ronan, les Gardiens de la Galaxie voyagent entre les planètes et vendent leurs services. Ils vont découvrir la mystérieuse filiation de Star-Lord.
Réalisateur : James Gunn
Le précédent opus m’avait plus que convaincu ! Moi qui ne suis pas forcément un grand fan de comics, j’ai découvert cette équipe de héros avec beaucoup de plaisir. Space opera coloré à la réalisation exemplaire doté d’un humour omniprésent et d’une bande sonore légendaire, LES GARDIENS DE LA GALAXIE premier du nom avait en effet tout pour plaire et vous êtes sûr de passer un agréable moment en le revoyant encore aujourd’hui. Hélas, si la formule de Marvel Studios a un défaut, il réside bien dans les seconds numéros de chaque licence. Les « épisodes-passerelle », comme je les appelle, n’ont pour eux que la construction de leurs héros en mettant de côté la trame principale qui lie les films du MCU entre eux.
Hormis THOR, LE MONDE DES TÉNÈBRES, qui rejoint l’histoire des pierres d’infinité (mais qui souffre d’une réal maussade), les seconds épisodes de chaque héros n’ont que peu d’intérêt si ce n’est le développement des personnages ou l’introduction de nouveaux héros. LES GARDIENS VOL.2 ne déroge pas à la règle. Ainsi, on développe l’historique du héros principal, Peter Quill alias Starlord, en faisant graviter les autres personnages autour de lui et en présentant de nouvelles têtes, mais la sauce ne prend pas aussi bien que dans le premier film. L’humour décapant des gardiens reste efficace dans l’ensemble, toutefois il est lourdement dosé et devient presque étouffant. Il en va de même pour certains dialogues, passant du burlesque au stérile d’une scène à l’autre.
Le scénario, quand à lui, peine à nous entraîner. L’histoire du papa de Starlord, certes joué par un bon Kurt Russel, nous laisse quasi indifférent. Le film reste cependant plaisant à suivre grâce à son graphisme toujours aussi éclatant, ses personnages tantôt pittoresques tantôt merveilleux et une BO presque aussi mythique que celle de son prédécesseur. Cette super-production est amusante et reste convaincante, surtout dans son dernier tiers relevant nettement le niveau. Bien qu’on soit loin de la qualité du premier film (ce qui était prévisible), on passe quand même un moment sympa.
Note : 15/20
- Di Vinz -
Autres articles de Di Vinz :
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Di Vinz revient sur quelques films de l’année 2017 à travers ses critiques express. Aujourd’hui :
POWER RANGERS
L’histoire : Dans une petite ville, cinq adolescents découvrent qu’ils ont des pouvoirs extraordinaires. Ils vont devoir apprendre à surmonter leurs peurs et à faire équipe pour devenir les Power Rangers : le destin les a choisis pour sauver le monde de la destruction orchestrée par une force extraterrestre surpuissante…
Réalisateur : Dean Israelite
On ne s’attend pas à ce que ce type de film s’attarde sur ses personnages, mais c’est ce qu’essaie de faire le reboot de POWER RANGERS. Creuser la personnalité de ces adolescents, bien qu’ils restent tous un peu cliché chacun dans leur genre, n’est pas une mauvaise chose si c’est bien fait et si l’on considère que la série d’origine ne le faisait pas ou trop peu, mais elle le devient si cela est au détriment du spectacle qu’on est en droit d’attendre d’une telle adaptation.
Peu de power, peu de rangers, mais beaucoup de construction autour du groupe de héros qui devront apprendre à se connaitre pour former une unité. Cela reste très superficiel mais reconnaissons un effort louable dans la première moitié, ou plutôt les trois quarts du film, quant au côté initiatique, à la découverte de soi, des pouvoirs et de l’histoire qui mèneront ce groupe peu ordinaire à devenir les défenseurs de l’humanité.
Si le but est de faire perdurer cette licence, gageons qu’il y a au moins une introduction travaillée, cependant elle s’éternise et l’action s’en voit trop hachée pour au final être ennuyeuse. De plus on a l’impression d’avoir déjà vu ça (cf: Chronicles). Pour ce qui est du reste… La bataille finale est assez laide tant visuellement que dans sa mise en scène, les méchants ne sont pas plus intéressants que dans la série, c’est le néant en terme d’epicness et la fin du film frôle le ridicule. À vouloir faire trop réaliste, on finit par ne plus y croire du tout quand les choses s’accélèrent, le récit fait alors le grand écart en terme de crédibilité. Ici, malgré quelques blagounettes, la construction trop sérieuse ne laisse pas assez de place au fun pour finalement nous lâcher une avalanche d’effets spéciaux à la fin. Il y a un sérieux problème de construction et de rythme. Le Power Rangers nouveau n’a donc pas beaucoup plus d’arguments que son aînée, une série pour enfants assez grotesque, dépourvue de la moindre profondeur mais qui avait au moins le mérite de proposer un fil conducteur simple, d’être drôle et de proposer beaucoup de combats et d’acrobaties pour amuser ces chers têtes blondes. On peut même dire qu’il s’en est beaucoup trop éloigné pour rester cohérent. Le résultat est parfaitement moyen.
Note : 10/20
- Di Vinz -
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LIFE : ORIGINE INCONNUE
L’histoire : À bord de la Station Spatiale Internationale, les six membres d’équipage font l’une des plus importantes découvertes de l’histoire de l’humanité : la toute première preuve d’une vie extraterrestre sur Mars. Alors qu’ils approfondissent leurs recherches, leurs expériences vont avoir des conséquences inattendues, et la forme de vie révélée va s’avérer bien plus intelligente que ce qu’ils pensaient…
Réalisateur : Daniel Espinosa
Un Alien-Like. Voilà comment on pourrait qualifier ce LIFE. Doté d’une réalisation aux petits oignons, le film fait la part belle à l’entité extraterrestre qui va foutre un bordel incroyable dans la station spatiale où se trouvent nos braves héros. D’ailleurs les membres de l’équipage sont tous parfaitement interprétés, on ne pouvait pas rassembler meilleurs acteurs pour ce huis clos spatial.
Visuellement propre, le film arrive à nous emporter pour ne plus nous lâcher. La découverte de l’alien est fascinante et se transforme vite en angoisse. On se demande vraiment comment l’équipage va s’en tirer face à un danger aussi important, réel, palpable. Malgré l’absence de griffes, de crocs et même d’une conscience, le sentiment de prédation est bel et bien là. Cela va devenir un peu redondant au bout d’un moment et c’est dommage qu’on ne suggère pas plus la présence du monstre au lieu de nous le montrer sous toutes les coutures, même si ce parti prit peut être compréhensible et apprécié, il retire un peu de crédit à la menace. Si ce n’est ce léger soucis, le film ne souffre d’aucune faiblesse, jusqu’à son final qui respecte sa ligne directrice et laisse entrevoir une suite. Il est certain que cette saga n’aura jamais le même impact que celle initiée par Ridley Scott – il peut même y avoir un sentiment de redite – toutefois cela reste une très bonne surprise, du moment qu’on n’en attend pas trop non plus.
Note : 16/20
- Di Vinz -
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KONG SKULL ISLAND
L’histoire : Un groupe d’explorateurs plus différents les uns que les autres s’aventurent au cœur d’une île inconnue du Pacifique, aussi belle que dangereuse. Ils ne savent pas encore qu’ils viennent de pénétrer sur le territoire de Kong…
Réalisateur : Jordan Vogt-Roberts
S’il me semble largement abordable de se hisser à la hauteur du film original de 1933, cela s’avère plus compliqué si je repense aux versions de 76 et 86 qui m’ont marqué, ou même le superbe blockbuster de Peter Jackson, plus récent et qui laisse un très bon souvenir.
SKULL ISLAND va tenter sa petite incursion dans la filmographie du gorille géant mais ne laissera pas une trace aussi profonde dans les mémoires. Pourtant c’est un excellent divertissement, bluffant graphiquement, bien rythmé, mené par un gros casting, plutôt sympa en somme. Cela s’arrête là malheureusement. Si sur la forme le film est quasiment irréprochable, dans le fond il n’y a pas grand chose. Il manque un souffle épique, un vrai enjeu qui nous tiendrait en haleine.
Oubliez la demoiselle en détresse qui adoucira le monstre, ici ce sera juste « monstre VS monstre », même si l’un d’eux est humain. On peut prendre note des différents rôles qui sont tous très clichés, notamment celui du héros trop parfait qui a constamment ce regard dur plongé dans le vide. Et bien que Tom Hiddleston soit parfait dans ce registre, il souffre de la comparaison avec son rôle de Loki, l’un des personnages les plus charismatiques du Marvel Cinematic Universe. Même chose pour l’antagoniste principal surjoué par Samuel L Jackson. On peine franchement à s’intéresser à l’un ou l’autre ou à qui que ce soit, tout ce qu’on retiendra c’est la beauté des effets spéciaux et cette scène absolument dingue de l’attaque de Kong sur les hélicos arrivant sur Skull Island.
Le spectacle dantesque qui est proposé est en effet à la hauteur du mythe, mais je ne pourrai jamais me satisfaire d’un simple combat de monstres, aussi bien foutu soit-il. Malgré tout, il mérite d’être vu ne serait-ce que pour son magnifique bestiaire et cette impression de plongeon dans l’inconnu. Cela reste agréable d’assister à la débandade d’une bande de militaires paumés dans une jungle hostile à souhait.
Note : 14/20
- Di Vinz -
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LA DERNIÈRE NUIT (1998)
Évidemment, comme son titre l’indique il s’agit d’une histoire de fin du monde comme il en existe tant : d’APPEL D’URGENCE de Steve De Jarnatt en 1988, à 4H44, DERNIER JOUR SUR TERRE d’Abel Ferrara en 2011. Et à l’approche de chaque nouvelle fin du monde, on se remet en question , ou à l’inverse, on se défoule comme on peut, remettant à plus tard tous les préceptes bibliques pour certains, et sociétaux pour d’autres. Ou alors, c’est le moment des grandes décisions, celles d’agir vite au lieu de les repousser sans cesse. Et généralement ce type de film propose une vraie palette de tranches de vies, et c’est particulièrement le cas avec LA DERNIÈRE NUIT.
L’intrigue : La fin du monde est annoncée pour le 31 décembre 1999 à minuit. Après la panique, les habitants de Toronto ont finalement accepté cette fatalité et quelques personnages vont se démener pour organiser une fin parfaite. Des complications de dernières minutes viennent brouiller leur programme. Mais le destin est là, qui bouleversera leurs prévisions et décidera seul de la meilleure manière d’en finir…
LA DERNIÈRE NUIT (Last Night) est un téléfilm réalisé par le Canadien Don McKellar, qui fut produit avec neuf autres films de nationalités différentes par la chaîne Arte en 1998 pour la collection « 2000 vu par… » avec le soutien de « la Mission pour la célébration de l’an 2000 ». Les autres titres sont CHEZ WALTER (Allemagne), LES SANGUINAIRES (France), LA VIE SUR TERRE (Mali), MINUIT (Brésil), MA PREMIÈRE NUIT (Espagne), TAMAS ET JULI (Hongrie), LE MUR (Belgique), LE LIVRE DE LA VIE (USA) et LA DERNIÈRE DANSE (Taïwan). Ces dix films ayant apparemment été diffusés en Métropole, sur Arte en décembre 1998, bien qu’ils aient eu droit à des exploitations propres, en salles, en DVD, comme dans plusieurs festivals.
LA DERNIÈRE DANSE est le seul de ces films, avec LA DERNIÈRE NUIT, que j’ai pu apprécier, puisqu’il est sorti en DVD en France sous le titre THE HOLE. Plus énigmatique et surréaliste que le film canadien, THE HOLE est un beau film musical quasi-muet sur fond d’apocalypse.
Quant à LA DERNIÈRE NUIT, il a été tourné par son réalisateur, à la manière d’un film indépendant à l’américaine : humour léger et situations presque anodines et pourtant lourdes de sens ou à l’inverses, cocasses. D’anciens camarades de lycée de Toronto se croisent régulièrement et se découvrent à travers plusieurs situations : Patrick Wheeler qui dîne en famille se froisse avec sa mère car son dernier souhait est de retourner chez lui afin de vivre seul sa dernière soirée. Mais il croise Sandra qui a acquis deux pistolets afin de se suicider avant la fin avec son mari. Ils croisent finalement Craig, qui depuis deux mois a monté le projet de réaliser un grand nombre d’expérimentations sexuelles, avec différents types de femmes, dans différents endroits. Et c’est sans compter sur Menzies qui prépare son premier et dernier récital de piano en public pendant l’apocalypse. Tout le long du film, on croise et on recroise un peu les mêmes personnages, en mode crescendo, un peu comme si tous les chemins menaient à la fin, que ce soit celle du monde ou celle du film.
Ce film passerait presque inaperçu, bien qu’il partage des moments intimes et bienveillants accompagnés par la voix off de Callum Keith Rennie (EXISTENZ, X-FILES, L’EFFET PAPILLON) incarnant un employé d’une compagnie de gaz qui annonce presque ironiquement par téléphone à chaque client, que le gaz sera servi jusqu’à la fin du monde…
Autre moment fort : la présence de David Cronenberg en patron de multinationale se montrant d’abord attentionné avec sa secrétaire puis suicidaire, ce qui m’a permis de découvrir une autre facette de Cronenberg, souvent habitué à de petits rôles dans des films trash (CABAL, RESURRECTION, JASON X). Geneviève Bujold nous fait aussi l’honneur de sa présence dans le film dans une courte scène amusante et touchante.
Puis il y a une thématique récurrente tout le long du film, même si elle semble inconsciente pour les personnages qui s’y confrontent : qu’en est-il des différents délits mineurs, de la violence physique et morale, et même du meurtre dans un monde qui touche à sa fin et dont le principe de la justice a perdu de son sens et ses règles ?
Bien que le réalisateur Don McKellar soit crédité comme étant aussi le scénariste du film, et bien que LA DERNIÈRE NUIT et LA DERNIÈRE DANSE possèdent chacun un univers profondément différent, on sent néanmoins comme une ligne de conduite inhérente à ce projet qui fut supervisé par Pierre Chevalier, le directeur de l’unité Fictions de la chaîne Arte. Notamment dans le choix de voix off qui couvrent la bande-son des deux films. Et comme dans le film taïwanais, un humour léger écarte régulièrement l’épais brouillard anxiogène de la crainte de cette fin du monde tant médiatisée.
- Trapard -
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GHOST IN THE SHELL
L’histoire : Dans un futur proche, le Major est unique en son genre: humaine sauvée d’un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti : sa vie n’a pas été sauvée, on la lui a volée. Rien ne l’arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d’autres.
Réalisateur : Rupert Sanders
Visuellement très beau et fidèle au manga, cette adaptation n’en demeure pas moins assez fade comparée à la version animée. En cause un scénario légèrement dépourvu d’âme malgré les efforts appréciables des acteurs, Scarlett Johanson la première qui sans livrer une mauvaise performance se contente du strict minimum. Difficile de jouer un androïde, ou trop facile pour elle peut-être, on finit par se dire que n’importe quelle actrice aurait pu faire l’affaire.
Les seconds rôles sont quant à eux bien plus intéressants et parfaitement interprétés. Un film excessivement lisible et qui manque de rythme, peu divertissant du moment qu’on ne se préoccupe pas du côté adaptation. Du reste, il est quand même très agréable à l’œil et il y a quelques moments de bravoures. Rares, hélas. J’en attendais plus, cependant ce genre de projet, plutôt casse-gueule, atteint rarement ce niveau de qualité. C’est même l’une des meilleures adaptations live d’animé japonais et pour ça on peut le saluer. On ne dira pas non plus qu’il fait honneur au matériel de base mais on peut dire qu’il s’en sort honorablement
Note : 14/20
- Di Vinz -
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LA GRANDE MURAILLE
L’histoire : Entre le courage et l’effroi, l’humanité et la monstruosité, il existe une frontière qui ne doit en aucun cas céder. William Garin, un mercenaire emprisonné dans les geôles de la Grande Muraille de Chine, découvre la fonction secrète de la plus colossale des merveilles du monde. L’édifice tremble sous les attaques incessantes de créatures monstrueuses, dont l’acharnement n’a d’égal que leur soif d’anéantir l’espèce humaine dans sa totalité. Il rejoint alors ses geôliers, une faction d’élite de l’armée chinoise, dans un ultime affrontement pour la survie de l’humanité. C’est en combattant cette force incommensurable qu’il trouvera sa véritable vocation : l’héroïsme.
Réalisateur : Yimou Zhang
On se demande ce qu’est allé faire Matt Damon dans cette galère. Le film tente bien de se hisser au rang des plus grands films du genre par quelques pirouettes certes excellemment chorégraphiées. Le résultat est plus ou moins grossier, notamment à cause des monstres ennemis qui sont assez peu crédibles de part leur rendu visuel et leur aspect général. On peine à entrer dans l’histoire qui n’est qu’un prétexte pour envoyer ce bon Matt au combat le tout dans une ambiance de film asiatique sur fond d’heroïc fantasy.
C’est spectaculaire par moment, sinon c’est relativement sans intérêt. Réalisation un peu brouillon, effets spéciaux datés, le side-kick qui accompagne le héros tout au long du film est tout bonnement insupportable et viendra ruiner un tableau déjà peu reluisant.
Pas forcément très joli, à peine fun, je ne retiens pas grand chose de positif de ce film qui avait pourtant de quoi nous allécher sur le papier.
Note : 9/20
- Di Vinz -
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SPLIT
L’histoire : Kevin a déjà révélé 23 personnalités, avec des attributs physiques différents pour chacune, à sa psychiatre dévouée, la docteure Fletcher, mais l’une d’elles reste enfouie au plus profond de lui. Elle va bientôt se manifester et prendre le pas sur toutes les autres. Poussé à kidnapper trois adolescentes, dont la jeune Casey, aussi déterminée que perspicace, Kevin devient dans son âme et sa chair, le foyer d’une guerre que se livrent ses multiples personnalités, alors que les divisions qui régnaient jusqu’alors dans son subconscient volent en éclats.
Réalisateur : M. Night Shyamalan
Il n’y a pas eu que de bons films en l’année 2017, mais SPLIT en fait partie. Shyamalan revient à ses amours tout en proposant un style frais. Ou comment se renouveler tout en faisant la meilleure soupe dans les meilleurs pots.
Proche du personnage principal, presque intimiste, on devine un sens à chaque interactions avec les autres personnages. James Mc Avoy est époustouflant, il aurait fallu lui donner un Oscar pour son incroyable performance dans le rôle de cet homme aux multiples personnalités. La réalisation est sans faille, on est tenu en haleine du début à la fin, les surprises se succèdent sans que cela soit de réels rebondissements. Seul bémol, on manque d’empathie pour les trois héroïnes qui cherchent à s’échapper. Du moment où le « méchant » est plus intéressant, elles font office de faire-valoir, ainsi à aucun moment on n’est impliqué émotionnellement dans leur survie.
Le scénario du film repose uniquement sur son personnage et les événements qui se déroulent font plus penser à un film d’horreur, relativement faiblard en terme d’histoire mais avec une ambiance angoissante particulièrement bien travaillée. La corrélation avec INCASSABLE sort de nulle part et j’ai hâte de découvrir la suite.
Shyamalan, malgré plusieurs faux pas, reste vraiment un très bon réalisateur et il le prouve encore une fois.
Note : 18/20
- Di Vinz -
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C’est le 13 avril prochain que Netflix lancera le très attendu reboot de la célèbre série télévisée des sixties : LOST IN SPACE (PERDUS DANS L’ESPACE). Les Échos d’Altaïr vous proposent un retour sur les origines de la série, ses projets avortés, son long métrage et bien sûr une présentation de sa nouvelle version…
DES ROBINSON DANS L’ESPACE
Aux origines, il y avait une gentille petite série télévisée de science-fiction très kitsch des années 1960, aux histoires d’une naïveté touchante et aux costumes et décors très colorés : LOST IN SPACE, ou PERDUS DANS L’ESPACE en français.
Le feuilleton, créé par Irwin Allen, alors grand spécialiste de programmes TV familiaux (VOYAGE AU FOND DES MERS, AU CŒUR DU TEMPS, AU PAYS DES GÉANTS…) et plus tard réalisateur de LA TOUR INFERNALE, L’INÉVITABLE CATASTROPHE, LE DERNIER SECRET DU POSÉIDON… s’inspire d’une BD intitulée The Space Family Robinson (publiée en 1962 par Gold Key Comics) et du roman Le Robinson Suisse (de Johann David Wyss, publié en 1812). CBS et la 20th Century Fox vont négocier un accord avec Gold Key Comics afin d’utiliser le nom Robinson et de proposer des histoires sans aucun rapport avec celles publiées par la BD.
Mais que raconte la série ?… PERDUS DANS L’ESPACE narre les aventures de la famille Robinson qui a été choisie, en 1997, pour se rendre dans le système Alpha du Centaure afin d’y fonder une colonie. Saboté par le Dr Smith (Jonathan Harris), le vaisseau qui les accueille, le Jupiter 2, est dévié de sa trajectoire et son équipage se retrouve définitivement perdu dans l’espace… Échoués sur une planète extraterrestre visiblement déserte, nos héros vivent des aventures étranges où des aliens issus de tout l’Univers viennent leur rendre visite plus ou moins volontairement…
LOST IN SPACE compte 83 épisodes (28 en noir et blanc) de 49 minutes répartis sur 3 saisons programmées de 1965 à 1968. La série fut diffusée en France en 1991 (!) sur la très regrettée La Cinq.
Guy Williams, célèbre pour son rôle de Zorro dans la série éponyme, incarne le bon père de famille John Robinson aux côtés de June Lockhart dans le rôle de Maureen Robinson, la mère. Dans les enfants on trouve Will Robinson (joué par Bill Mummy, célèbre bien des années plus tard pour son rôle de Lennier dans l’excellente série BABYLON 5) aux côtés de Judy Robinson (Marta Kristen) et Penny Robinson (Angela Cartwright, sœur de Veronica Cartwright qui jouera dans ALIEN, LE HUITIÈME PASSAGER en 1979). Enfin, un robot conçu par Robert Kinoshita (le papa de Robby le Robot) et réalisé par Bob May accompagne la famille Robinson tout au long des épisodes. Il deviendra presque aussi célèbre que Robby, le robot du chef-d’œuvre PLANÈTE INTERDITE (1956), film que vous connaissez bien sur ce blog !
PERDUS DANS L’ESPACE s’adresse volontairement à un public très jeune et sa diffusion a lieu dans les programmes familiaux. Lisses, propres et sans défauts, les personnages sont des stéréotypes vivant du modèle familial américain tel qu’on le conçoit dans les années 50 et 60. Seul le professeur Smith se révèle être le plus sournois d’entre tous, même si ses pièges et autres exactions s’avèrent plus risibles qu’autre chose. La série possède d’ailleurs un ton humoristique très marqué, volontaire et parfois même involontaire, avec l’apparition de créatures extraterrestres à l’allure grotesque. Elle apparaît aujourd’hui aux yeux des fans de SF comme un produit de piètre qualité, voire très médiocre. Mais LOST IN SPACE n’a jamais eu l’intention d’atteindre le niveau d’un STAR TREK, autre série SF diffusée alors à la même époque. N’oublions pas qu’il s’agit d’un divertissement pour enfant, n’allez surtout pas chercher plus loin.
C’est John Williams lui-même (oui, le compositeur des B.O.F. de STAR WARS, LES AVENTURIERS DE L’ARCHE PERDUE, E.T., JURASSIC PARK…), appelé alors Johnny Williams, qui compose le délirant générique de la série !
Alors que PERDUS DANS L’ESPACE connaît encore un certain succès en 1968, la série est brutalement annulée au bout de ses 83 épisodes. Et c’est tout simplement par le journal Variety que les membres de la distribution apprennent la mauvaise nouvelle… Mais LOST IN SPACE a désormais atteint un niveau suffisamment populaire pour lui permettre de revenir, cinq ans plus tard, en 1973, sous la forme d’un dessin animé…
Découvrez un épisode complet de PERDUS DANS L’ESPACE en V.F. : ICI.
LOST IN SPACE : LE DESSIN ANIMÉ
ABC s’associe au studio Hanna-Barbera en 1973 pour produire le pilote de l’adaptation en dessin animé de LOST IN SPACE. D’une durée de 44 minutes, ce premier épisode est réalisé par Charles A. Nichols et reprend les célèbres personnages de la série TV. Mais le projet est aussitôt abandonné… Voici l’épisode en question (en V.O.) :
LOST IN SPACE : LE BLOCKBUSTER
En 1998, soit 30 ans après la fin de la série, c’est le grand retour de LOST IN SPACE… au cinéma et non à la télévision ! Réalisé par Stephen Hopkins (FREDDY 5 : L’ENFANT DU CAUCHEMAR, PREDATOR 2…), PERDUS DANS L’ESPACE est un blockbuster doté d’un budget de 80 millions de dollars (joli pour l’époque), produit par New Line Cinema, et qui doit lancer une nouvelle franchise cinématographique ! L’histoire est la suivante :
« En 2058, l’Humanité est proche de sa fin, par manque de ressources. La famille Robinson est donc envoyée dans l’espace, dans le vaisseau Jupiter 2, pour procéder à la construction d’un anneau orbital à proximité de la planète Alpha Prime afin de lancer la colonisation de celle-ci. Mais le Dr Smith, membre d’un groupe insurrectionnel appelé « la Sédition » qui veut faire échouer le projet, a réussi à pénétrer dans le vaisseau avant son départ et à saboter le robot responsable de la sécurité de la famille. Ce sabotage conduit le vaisseau à s’écarter de sa trajectoire et celui-ci se perd dans un espace et un temps inconnus, le saut non contrôlé en hyperespace ayant propulsé Jupiter 2 dans le futur. L’intelligence et l’ingéniosité du plus jeune de la famille lui permettront de construire une machine à voyager dans le temps qui rétablira en partie la situation initialement souhaitée. »
Bien que très souvent critiqué (il faut avouer que son histoire s’avère un peu tordue…), PERDUS DANS L’ESPACE n’en demeure pas moins un bon divertissement cinématographique aux images souvent très belles et aux effets spéciaux très réussis. Notons aussi un formidable travail concernant le design, qu’il s’agisse des costumes comme des décors high tech.
Malgré sa mauvaise réputation, le film a cependant reçu des nominations aux prix des meilleurs costumes (Vin Burnham, Robert Bell et Gilly Hebden), meilleurs maquillages (Peter Robb-King), meilleur jeune espoir masculin (Jack Johnson), meilleur film de science-fiction, meilleurs effets spéciaux (Angus Bickerton) et meilleur second rôle masculin (Gary Oldman) lors de l’Académie des Films de Science-Fiction, Fantastique et Horreur, en 1999.
Il a cependant également été nominé au prix du plus mauvais remake lors des Razzie Awards, en 1999…
Dans les rôles principaux, nous trouvons un joli casting composé de : William Hurt (John Robinson), Mimi Rogers (Maureen Robinson), Matt LeBlanc (Don West), l’excellent Gary Oldman (Dr Zachary Smith), Jack Johnson (Will Robinson) et Heather Graham (Judy Robinson). À noter que certains acteurs de la série d’origine (Angela Cartwright, Marta Kristen, Mark Goddard et June Lockhart.) font une courte apparition.
PERDUS DANS L’ESPACE obtient 136 millions de dollars au box office international, résultats insuffisants pour couvrir les frais de publicité et de marketing développés autour du film. La franchise cinématographique qui devait naître est donc annulée. Retour à la télévision…
La bande-annonce du film en V.F. :
LOST IN SPACE : LE PREMIER RETOUR TV
Fin 2003 : WB Television Network s’empare de LOST IN SPACE et prépare une nouvelle série télévisée. Le pilote est réalisé par John Woo (MISSION IMPOSSIBLE 2, PAYCHECK…). L’histoire est quelque peu revue et corrigée : plus de Dr Smith et on trouve un nouvel enfant Robinson appelé David, alors que Penny Robinson n’est plus qu’un bébé.
Intitulé The Robinsons : Lost in Space, le pilote est produit par Synthesis Entertainment, Irwin Allen Productions, Télévision Twentieth Century Fox et Regency Television. L’histoire est la suivante :
« John Robinson est un héros de guerre sortant d’une invasion extraterrestre et a décidé d’emmener sa famille dans une autre colonie ailleurs dans l’espace. Cependant le vaisseau est attaqué par les extraterrestres, David est perdu au milieu de tout cela, et les Robinson, avec Don, sont forcés de s’échapper dans le petit « Space Pod » du Jupiter 2 du vaisseau-mère. «
Mais le projet tombe aux oubliettes pour on ne sait quelles raisons obscures alors que le pilote a été réalisé. On peut le voir dans cette vidéo (en V.O.) qui vous présente sa première partie :
LOST IN SPACE : NETFLIX CONTRE-ATTAQUE
Et ce sera finalement Netflix qui reprendra le flambeau avec le grand retour de LOST IN SPACE sous forme de série. Annoncé pour le 13 avril 2018, l’événement à de quoi mettre l’eau à la bouche des fans de SF, et plus particulièrement des fans de space opera ! Le projet était en développement depuis 2014.
Produit par Legendary Television, Synthesis Entertainment et Applebox, ce LOST IN SPACE 2018 a été conçu par Matt Sazama et Burk Sharpless (DRACULA UNTOLD, GODS OF EGYPT…) et se composera de 10 épisodes. L’ensemble s’annonce soigné et très ambitieux. L’histoire :
« En l’an 2046, la famille Robinson et le vaisseau spatial Jupiter 2 sont victimes d’un incident perturbant l’espace-temps. Ils s’écrasent sur une planète inconnue. À des années-lumière de leur destination prévue, les Robinson, et d’autres colons eux-mêmes échoués sur place, luttent contre un environnement étranger et leurs propres démons personnels alors qu’ils tentent de quitter la planète. »
Le professeur Smith est désormais remplacé par une femme (incarnée par Parker Posey), effet de mode lassant et très artificiel uniquement destiné à satisfaire les féministes rageuses. Dans les autres rôles, nous trouvons Toby Stephens (John Robinson), Molly Parker (Maureen Robinson), Ignacio Serrichio (Don West), Taylor Russell (Judy Robinson), Mina Sundwall (Penny Robinson) et Maxwell Jenkins (Will Robinson). Demeure l’énigme autour du robot, qui semble un être artificiel plus ou moins biomécanique découvert sur la planète, d’après les extraits… À vérifier.
Il ne nous reste plus maintenant qu’à découvrir le résultat final, en espérant qu’il soit à la hauteur de nos espérances !
En attendant, regardez cette vidéo complète qui vous présente le récapitulatif des bandes annonces de la nouvelle série et aussi son très beau générique :
- Morbius – (morbius501@gmail.com)
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