Ce que nous dit Wikipédia…
« Les cyclopes forment une espèce de créatures fantastiques dans la mythologie grecque. Ce sont des géants n’ayant qu’un œil au milieu du front. Leur nom vient du grec ancien κύκλωψ / kýklôps, formé de κύκλος / kýklos (« roue », « cercle ») et de ὤψ / ốps (« œil »), que l’on pourrait traduire par « œil rond ». Selon Hellanicos, ils tirent leur nom de leur père, Cyclope, fils d’Ouranos. Les légendes qui les concernent sont contradictoires : il ne faut pas les confondre avec les Géants, nés du sang d’Ouranos et tués lors de la gigantomachie ; il faut aussi veiller à distinguer plusieurs races successives : ouraniens, forgerons, bâtisseurs et pasteurs (seuls les cyclopes ouraniens et pasteurs sont mentionnés par Homère). »
Le Cyclope au cinéma…
Comme à l’accoutumée dans cette catégorie des Créatures fantastiques au cinéma, nous ne nous intéresserons ici qu’à quelques titres de films ou de téléfilms où le Cyclope apparaît dans sa version mythologique, c’est-à-dire tel qu’on le décrit dans les légendes grecques (même si son image est souvent « égratignée » à travers les productions hollywoodiennes), et non dans des versions SF où son apparence est tellement détournée que tout ce qui reste de lui demeure son œil unique… Il est donc hors de question de répertorier dans cet article TOUTES les apparitions de notre célèbre créature fantastique au cinéma, étant donné que ce travail est déjà disponible dans un admirable dossier paru dans la revue Métaluna (et disponible ici).
Commençons en 1955, dans le film ULYSSE (de Mario Camerini) qui met en vedette Kirk Douglas dans le rôle du héros légendaire. Nous rencontrons dans sa grotte le célèbre Cyclope de L’Odyssée, Polyphème, et il faut avouer que pour un film des années 50 la réussite est au rendez-vous. Filmé par d’habiles effets visuels destinés à lui conférer toute sa taille impressionnante face aux compagnons d’Ulysse, Polyphème est le Cyclope décrit dans la légende grecque : effrayant, cruel et surtout… idiot ! Après avoir dévoré quelques hommes et bu son vin, il s’effondrera ivre, permettant à Ulysse de lui crever son œil unique.
En 1958, Ray Harryhausen nous propose SA version du Cyclope dans LE 7e VOYAGE DE SINBAD (THE 7th VOYAGE OF SINBAD, de Nathan Juran). Le Maître de l’animation image par image a conçu un surprenant et magnifique Cyclope hybride, mélange entre une sorte de gargouille et un bouc ! Incapable de parler (il ne fait que hurler), il affrontera Sinbad et son équipage de marins sur une île mystérieuse où d’autres de ses compères réserveront également des surprises à nos héros. En outre, notre Cyclope, superbement animé grâce à la magie Harryhausen, combattra un dragon. Lequel l’emportera ? Je vous laisse le découvrir dans ce chef-d’œuvre de la stop-motion.
Dans MACISTE CONTRE LE CYCLOPE (MACISTE NELLA TERRA DEI CICLOPI, 1961, d’Antonio Leonviola), un Cyclope descendant de Polyphème, et fidèle à l’imagerie grecque, traque sans merci les descendants d’Ulysse pour les massacrer et ainsi se venger. Mais Maciste aura vite fait de régler le problème à sa façon… Ce qui ne l’empêchera pas de devoir affronter un nouveau Cyclope dans MACISTE EN ENFER (MACISTE ALL’INFERNO, 1962, de Riccardo Freda). Nouveau ? Pas vraiment. Il s’agit en fait du même Cyclope que celui de MACISTE CONTRE LE CYCLOPE, puisque la production réutilise sans vergogne les séquences du film d’Antonio Leonviola…
Ray Harryhausen contre-attaque en 1974 dans LE VOYAGE FANTASTIQUE DE SINBAD (THE GOLDEN VOYAGE OF SINBAD, de Gordon Hessler) en nous présentant sa dernière version du Cyclope ! Cette fois, il ne s’agit plus d’une gargouille à pattes de bouc mais d’un Centaure Cyclope, ou d’un Cyclope Centaure, selon votre convenance… L’étrange créature menace la belle Caroline Munro en brandissant une massue avant d’affronter un griffon dans un combat cruel. Là encore, je vous laisse découvrir le film afin de savoir qui l’emportera.
En 1983, on aperçoit un Cyclope parmi la bande de rebelles du film de space fantasy KRULL (Peter Yates). La belle princesse Lyssa a été enlevée par une terrible créature, la Bête. Nos héros, dont notre Cyclope, affronteront mille dangers pour tenter de la délivrer.
En 1997, l’excellent téléfilm de 180 minutes, L’ODYSSÉE (THE ODYSSEY, produit par Coppola et réalisé par Andrei Konchalovsky) reprend la célèbre aventure d’Ulysse (incarné par Armand Assante) et nous présente un Cyclope Polyphème plutôt réussi, malgré une certaine laideur bien prononcée et une calvitie rare chez la créature… Néanmoins les Cyclopes deviendront tous chauves à partir de cette date, pour preuve LE MONDE DE NARNIA, CHAPITRE 1 (d’Andrew Adamson, 2005) où des Cyclopes imberbes et de taille raisonnable (mais de carrure conséquente) participent à de gigantesques batailles.
En 2008, CYCLOPS, téléfilm produit par Roger Corman et réalisé par James Mangold, nous présente un horrible Cyclope capturé par un soldat romain. La créature, entièrement conçue en images de synthèse, deviendra finalement l’allié du Romain dans une lutte contre la tyrannie. Enfin, dans LA COLÈRE DES TITANS (WRATH OF THE TITANS, de Jonathan Liebesman, 2012), les Cyclopes sont toujours aussi méchants, aussi bêtes et aussi grands, mais ils reprennent un peu du poil de la bête au niveau du crâne…
Dans PERCY JACKSON : LA MER DES MONSTRES (Thor Freudenthal, 2013), on a droit à deux Cyclopes à l’apparence totalement opposée, seules les dreadlocks les rassemblent… D’abord le demi-frère de Percy, Luke Castellan, jeune Cyclope un peu gauche mais au cœur d’or et à la bravoure sans égale, que seul un œil au milieu du front dénote des êtres humains. Il le cachera d’ailleurs derrière des lunettes de soleil.
Ensuite le légendaire Polyphème, d’une taille impressionnante, qui vit en ermite sur une île totalement aménagée pour lui. Brutal, indifférent aux bonnes manières et plutôt dangereux, Polyphème a le visage tatoué façon Maori et s’avère une belle réussite sur le plan des effets spéciaux.
Après les Cyclopes chauves, la série des PERCY JACKSON a lancé la mode des Cyclopes aux dreadlocks ! Et que nous offrira ensuite le cinéma ?…
Autres créatures de la catégorie Les Créatures Fantastiques au Cinéma :
Talos / Licorne / Centaure / Sirène / Méduse / Pégase / Kraken / Griffon et Hippogriffe/ Minotaure / Harpie / Elfe / Oiseau Roc / Phénix
Ce que nous dit Wikipédia…
« Le phénix ou phœnix (du grec ancien φοῖνιξ / phoinix signifiant « rouge » et désignant le point cardinal sud), est un oiseau légendaire, doué de longévité et caractérisé par son pouvoir de renaître après s’être consumé sous l’effet de sa propre chaleur. Il symbolise ainsi les cycles de mort et de résurrection. »
Le Phénix au cinéma…
Le Phénix est l’un des grands absents du cinéma fantastique. Mais, en cherchant bien, on le trouve tout de même dans la série des HARRY POTTER, caché dans la Chambre des Secrets et affublé du nom de Fumseck. Fumseck aide Harry Potter à battre le Basilic, il soigne également ses blessures de ses larmes et lui redonne espoir dans la COUPE DE FEU grâce à son chant. Enfin, dans L’ORDRE DU PHENIX, Fumseck transporte les messages de l’Ordre.
Sources : Wikipédia, harrypotterforseekers.com
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Ce que nous dit Wikipédia…
« Le Rokh, Rock ou Roc des contes arabes est apparenté au Simurgh (de l’akkadien sūmurukū signifiant monture rougeoyante), présent dans les mythologies perses bien antérieures (le simurgh est par exemple très présent dans le Shah Nameh de Ferdowsi). Oiseau de feu accompagnant l’orage, on rencontre des animaux mythologiques un peu similaires en tant que funeste présage d’une mort imminente surgissant comme la foudre, symbole de renouveau et d’immortalité et surtout gardien millénaire de l’arbre de la connaissance. Mais aussi dans maints contes populaires, notamment sous l’appellation de Rokh dans des passages des Mille et Une Nuits, dans l’Histoire de Sindbad le marin : « …un oiseau énorme aux ailes formidables… …répandant l’obscurité sur l’île. » « …oiseau de grosseur extraordinaire… …dans une île fort éloignée, et qui pouvait soulever un éléphant. » »
L’Oiseau Roc au cinéma…
L’Oiseau Roc n’est pas un habitué du grand écran, encore moins de la télévision. A ma connaissance, on ne le trouve que dans le film LE SEPTIEME VOYAGE DE SINBAD (THE SEVENTH VOYAGE OF SINBAD / Nathan Juran / 1958), animé grâce aux mains expertes de Ray Harryhausen. Etrangement, et sans doute pour le rendre plus impressionnant encore, Harryhausen lui a donné deux têtes alors que la légende ne parle que d’une. Notre Sinbad et son équipage découvriront le nid du monstre et son oeuf géant qu’ils briseront afin de manger le poussin. Mais l’Oiseau Roc, sans doute une maman déchaînée, arrivera bien vite afin de venger son petit. Le battement de ses ailes géantes soulèvera poussière et angoisse dans un affrontement où la bête sera forcément vaincue.
Autres créatures de la catégorie Les Créatures Fantastiques au Cinéma :
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Ce que nous dit Wikipédia…
« Un elfe est une créature légendaire anthropomorphe dont l’apparence, le rôle et la symbolique peuvent être très diverses. À l’origine, il s’agissait d’êtres de la mythologie nordique, dont le souvenir perdure toujours dans le folklore scandinave Les elfes étaient originellement des divinités mineures de la nature et de la fertilité. On les retrouve dans la mythologie celtique. Leur figure a été reprise plus tard dans la littérature, comme élément merveilleux du conte de fées et de la fantasy. Le succès des récits de J.R.R. Tolkien, dans lesquels des personnages beaux, nobles et sages sont désignés comme des elfes, en ont fait un archétype du personnage de fantasy et du jeu de rôle. L’apparence de l’elfe dans la perception des connaisseurs de la fantasy s’est modifiée du fait de leur succès littéraire. Ils sont ainsi devenus des êtres d’apparence jeune et de grande beauté, vivant le plus souvent dans des forêts, considérés comme immortels et dotés de pouvoirs magiques, et se distinguant physiquement des humains par leurs oreilles pointues et une apparence plus svelte. »
L’elfe au cinéma…
L’elfe est assez souvent représenté au cinéma, mais seulement depuis peu, et sous différentes formes. Parmi les elfes plus célèbres on pourra citer ceux de la trilogie du SEIGNEUR DES ANNEAUX (THE LORD OF THE RINGS) de Peter Jackson, nombreux et particulièrement impressionnants, avec, pour ne citer que lui, Legolas, incarné par Orlando Bloom. Le personnage est un archer habile et redoutable, omniprésent dans la série de films. La langue elfique est ainsi employée pour la première fois à l’écran, et l’univers fascinant et mystérieux des elfes nous est enfin dévoilé, malheureusement trop vite.
Parmi les elfes les plus célèbres, s’il s’agit bien d’un elfe (car personne n’en est réellement sûr, je l’ai pourtant bien lu un jour quelque part…) impossible de ne pas citer Peter Pan, peut-être le plus célèbre d’entre tous, présent à la fois dans la version de Walt Disney et « en chair et en os » dans le film éponyme PETER PAN, réalisé en 2003 par P. J. Hogan. Si Legolas est un elfe adulte, PeterPan est ici un elfe adolescent courageux (joué par Jeremy Sumpter) destiné à ne jamais vieillir dans son Pays Imaginaire où il entraînera Wendy et ses frères, et où le capitaine Crochet s’avère son plus grand ennemi. Peter Pan est quant à lui un elfe capable de voler et de jouer avec son ombre.
Dans la série HARRY POTTER, les versions cinématographiques des romans de J.K. Rowling nous présentent Dobby, un petit elfe aux grands yeux mais que la nature n’a pas gâté physiquement. A noter que le personnage apparaît davantage dans les romans que dans les films. Au cinéma, Dobby n’est présent que dans HARRY POTTER ET LA CHAMBRE DES SECRETS (HARRY POTTER AND THE CHAMBER OF SECRETS / 2002 / Chris Colombus), HARRY POTTER ET LA COUPE DE FEU (HARRY POTTER AND THE GOBLET OF FIRE / 2005 / Mike Newell) et HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT (HARRY POTTER AND THE DEATHLY HALLOWS / 2010 / David Yates). Il parle de lui à la troisième personne et est acharné, bourré de principes, importun et plein d’adoration (cf. L’Encyclopédie Harry Potter). Sûr qu’il ne s’agit pas là d’un elfe fort sympathique.
LEGEND, de Ridley Scott (1985), nous présente un jeune elfe nommé Gump et incarné par David Bennent. Accompagné de lutins et de gobelins, il aidera le héros, Jack (Tom Cruise), à lutter contre le démon Darkness afin de sauver la princesse Lily.
Une production récente, L’EMPIRE DES ELFES (THE MAGIC DOOR / 2007 / Paul Matthews), fait la part belle aux elfes. Ne l’ayant pas vu, je me garderai bien d’en parler, mais il paraîtrait que le film ne vaut pas le détour. Il est vrai qu’à voir l’affiche…
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Ce que nous dit Wikipédia…
« Dans la mythologie grecque ou romaine, les Harpies ou Harpyes (en grec ancien , Hárpuiai, de même sens) sont les filles de Thaumas et de l’océanide Électre alors que certaines traditions en font plutôt les filles de Typhon. Elles sont trois (ou plus selon les traditions) : Aello (Bourrasque) est parfois nommée Nicothoé (Pieds rapides), Ocypète (Vole-vite) et Podarge (Pieds légers) qui est parfois nommée Céléno (Obscure). Ce sont des divinités de la dévastation et de la vengeance divine. Plus rapides que le vent, invulnérables, caquetantes, elles dévorent tout sur leur passage, ne laissant que leurs excréments. Selon Hésiode, elles ont un corps ailé d’oiseau et une tête de femme. Virgile leur donne des visages de fillettes et des serres d’oiseau de proie. Homère en fait aussi des déesses des tempêtes, semblables à des cavales sauvages, par opposition avec les vents plus doux, qui sont assimilés à des chevaux dociles. « Chiennes de Zeus », elles volent les âmes et les enfants : c’est ainsi que les Pandarides furent données comme esclaves aux Érinyes. Elles habitaient les îles Strophades, dans la mer d’Ionie, sur la côte du Péloponnèse. Plus tard, Virgile les situera à l’entrée des Enfers avec les autres monstres. On raconte aussi que Zéphyr s’unit à une des Harpyes, Podargé, qui avait pris la forme d’une jument et de cette union naquit les célèbres chevaux immortels Xanthe et Balios qui seront offerts à Achille ainsi que Phlogéos et Harpagos, les chevaux des Dioscures. »
Les Harpies au cinéma…
Il faut les chercher pour les trouver ! Et pourtant, elles sont bien présentes, en tout cas au moins dans deux films, l’un ancien, l’autre récent. Ainsi on les découvre dès 1963 dans JASON ET LES ARGONAUTES (JASON AND THE ARGONAUTS) réalisé par Don Chaffey. Animées par le grand spécialiste, Ray Harryhausen, nos Harpies attaquent régulièrement un pauvre aveugle puni par Zeus il y a fort longtemps. Chaque jour elles viennent en criant voler la nourriture du vieil homme avant de repartir le ventre plein. Jason résoudra le problème en les capturant dans un grand filet. Ainsi l’aveugle aidera-t-il notre héros dans sa quête de la toison d’or. Très fidèles à la description faite plus haut par Wikipédia (cris stridents, serres griffants les pierres et corps de femme), elles possèdent par contre des ailes de chauve-souris, ce qui n’est pas plus mal, sinon nous risquerions peut-être de les confondre avec les sirènes ailées de la mythologie grecque ! Enfin, plus récemment, PERCY JACKSON : LE VOLEUR DE FOUDRE (PERCY JACKSON AND THE LIGHTNING THIEF / 2009 / Chris Columbus) nous propose une vieille prof se métamorphosant en Harpie. Il est vrai que de nos jours, inutile d’aller au cinéma pour croiser une Harpie. Vous en connaissez certainement autour de vous…
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Ce que nous dit Wikipédia…
« Le Minotaure est, dans la mythologie grecque, un monstre fabuleux possédant le corps d’un homme et la tête d’un taureau ou mi-homme et mi-taureau. Né des amours de Pasiphaé et d’un taureau envoyé par Poséidon, il fut enfermé par le roi Minos dans le labyrinthe, situé au centre de la Crète, qui fut construit spécialement par Dédale, afin qu’il ne puisse s’en échapper et que nul ne découvre son existence. Dans les textes anciens, le minotaure porte aussi le nom d’Astérios, ou Astérion, du nom du roi de Crète à qui Zeus avait confié Minos, fruit de son union avec Europe. Le Minotaure a finalement été tué par Thésée, le fils d’Egée, avec l’aide d’Ariane. »
Le Minotaure au cinéma et à la télévision…
Le Minotaure présenté dans SINBAD ET L’OEIL DU TIGRE (SINBAD AND THE EYE OF THE TIGER / 1977 / Sam Wanamaker), et qui porte le nom de Minoton, n’est autre qu’une création mécanique issue de l’esprit machiavélique de la dangereuse sorcière du film. Animé comme il se doit par le talentueux Ray Harryhausen, Minoton se déplace lentement pour accomplir ses horribles forfaits sur de pauvres malheureux. Son corps robuste a été moulé dans un métal doré, ce qui explique sans doute les horribles grincements liés à ses déplacements…
En dehors de cette carcasse métallique, on trouve un autre Minotaure, mais cette fois-ci en chair et en os (façon de parler) dans la mini-série télévisée LES LEGENDES GRECQUES DE JIM HENSON (JIM HENSON’S THE STORYTELLER GREEK MYTHS / 1990) que j’ai déjà évoquée à l’occasion d’un article sur Méduse. Le résultat est plutôt assez convaincant.
De même, notre Minotaure de légende apparaît dans un téléfilm de 87 minutes issu de la célèbre série TV HERCULE et intitulé IN THE MAZE OF THE MINOTAUR (1994 / Josh Becker). Mais c’est une fois de plus la série cinématographique NARNIA qui nous offre une quantité de Minotaures impressionnants, lesquels participent à plusieurs reprises à de grandes scènes de bataille. Enfin, dernièrement, PERCY JACKSON, LE VOLEUR DE FOUDRE (PERCY JACKSON AND THE OLYMPIANS : THE LIGHTNING THIEF / 2010) nous a quant à lui proposé un courte scène avec un Minotaure géant d’une force colossale, il va de soit.
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Ce que nous dit Wikipédia…
Le griffon : « Le griffon ou grype est une créature légendaire présente dans plusieurs cultures anciennes. Il est imaginé et représenté avec le corps d’un aigle (tête, ailes et serres) greffé sur l’arrière d’un lion (abdomen, pattes et queue), et muni d’oreilles de cheval. »
L’hippogriffe : « Un hippogriffe, parfois orthographié hippogryph et hippogryphe, est une créature imaginaire volante. Mi-cheval et mi-aigle, il est décrit comme le fils d’une jument et d’un griffon et ressemble à un cheval ailé avec la tête et les membres antérieurs d’un aigle. »
Le griffon et l’hippogriffe au cinéma…
Un griffon très bruyant, animé par Ray Harryhausen, fait une courte apparition dans LE VOYAGE FANTASTIQUE DE SINBAD (THE GOLDEN VOYAGE OF SINBAD / 1974 / Gordon Hessler) où il affronte courageusement un horrible centaure avant d’être vaincu par celui-ci. Ce n’est que des années plus tard que nous le retrouverons en compagnie de nombreux autres compères de son espèce, dans la série des NARNIA (THE NARNIA CHRONICLES). Ces griffons version numérique, fort réussis, participent alors à d’impressionnantes batailles en transportant dans leurs serres d’énormes rochers qu’ils lâchent sur les troupes ennemis. Ils aideront ainsi nos héros à remporter de belles victoires. En ce qui concerne l’hippogriffe, nous pouvons admirer un superbe spécimen, dénommé Buck, dans la série des HARRY POTTER, plus précisément dans le chapitre intitulé LE PRISONNIER D’AZKABAN (HARRY POTTER AND THE PRISONNER OF AZKABAN / 2004 / Alfonso Cuaron). On apprend sur Wikipédia, dans la partie consacrée aux Créatures fantastiques dans l’univers de Harry Potter, que « Poudlard dispose d’au moins une douzaine d’hippogriffes pour les cours de soin aux créatures magiques ».
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Ce que nous dit Wikipédia…
« Le kraken (prononciation : [krakɛn]; transcription : /krakenn/) est une créature fantastique issue des légendes scandinaves médiévales. Il s’agit d’un monstre de très grande taille et doté de nombreux tentacules. Dans ses rencontres avec l’homme, il est réputé capable de se saisir de la coque d’un navire pour le faire chavirer, faisant ainsi couler ses marins, qui sont parfois dévorés. »
Le Kraken au cinéma…
La plus belle représentation du Kraken au cinéma, et celle qui se rapproche le plus de la légende, demeure celle du film PIRATES DES CARAÏBES : LE SECRET DU COFFRE MAUDIT (PIRATES OF THE CARRIBEAN : DEAD MAN’S CHEST / Gore Verbinski / 2006). Il semble s’agir d’une pieuvre géante aux longs tentacules dont la gueule effrayante est munie de dizaines de dents de sabre impressionnantes. Le navire de notre pirate de service, Jack Sparrow, en fera les frais.
LE CHOC DES TITANS de 1981 (CLASH OF THE TITANS / Desmond Davis), nous propose quant à lui son Kraken version Ray Harryhausen. Mais que vient donc faire un Kraken issu des légendes scandinaves en plein milieu d’un film sur la mythologie grecque, me direz-vous ?… Peu importe, Hollywood n’à que faire de l’ordre des choses ! Donc ce Kraken grec, dirons-nous, est un croisement entre le Ymir du film A DES MILLIONS DE KILOMETRES DE LA TERRE (20 MILLION MILES TO EARTH / Nathan Juran / 1957), créature conçue par Harryhausen, et une pieuvre… Néanmoins une pieuvre n’a pas de doigts au bout de ses tentacules, en outre elle en compte huit et non quatre… sans parler du corps de notre Kraken qui se termine par une queue de poisson… Peu importe, Hollywood n’à que faire de l’ordre des choses ! Et c’est tant mieux pour une fois car le Kraken de Ray Harryhausen est magnifique.
Dans le remake du CHOC DES TITANS 2010 de Louis Leterrier, le Kraken nouvelle génération est bien sûr entièrement numérisé. Encore plus gigantesque que son auguste ancêtre de 1981, il agite cette fois de nombreux tentacules immensément longs qui vont fracasser quelques habitations. Comme on le voit ici sur cette photo, sa gueule est munie de plusieurs rangées de dents aiguisées. Notre Kraken grogne et, comme dans l’original, il vient pour croquer la belle que seul Persée pourra sauver à temps.
Il existe quelques autres pieuvres géantes au cinéma, en particulier dans bon nombre de séries B que l’on ne citera pas toutes ici. Ainsi dans LES SEPT CITES D’ATLANTIS (WARLORDS OF ATLANTIS / Kevin Connor / 1978), un poulpe géant attaque le navire de nos aventuriers. On trouve aussi une pieuvre géante dans le film de John Eyres OCTOPUS, L’ATTAQUE DE LA PIEUVRE GEANTE (OCTOPUS / 2000). Dans le dessin animé de Walt Disney ATLANTIS, L’EMPIRE PERDU (ATLANTIS, THE LOST EMPIRE / 2001), il ne s’agit pas du Kraken mais du Léviathan. Même famille, me direz-vous. Cousins sans doute…
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Ce que nous dit Wikipédia…
« Pégase (en grec ancien Πήγασος / Pếgasos, en latin Pegasus) est l’une des créatures fantastiques les plus célèbres parmi celles de la mythologie grecque. C’est un cheval ailé divingénéralement représenté en blanc. Fils du dieu de la mer Poséidon et de la gorgone Méduse, il naît avec son frère Chrysaor lorsque leur mère est décapitée par Persée. Les poètes gréco-romains rapportent qu’il monte au ciel après sa naissance et se met au service de Zeus, le roi des dieux, qui le charge de lui apporter les éclairs et le tonnerre sur l’Olympe. »
Pégase au cinéma…
Pégase, si ne ne m’abuse, n’apparaît que dans LE CHOC DES TITANS de 1981 (CLASH OF THE TITANS / Desmond Davis) et dans son remake de 2010 de Louis Leterrier. Que l’on n’hésite pas à me contredire si je fais fausse route, mais j’ai beau chercher : notre beau cheval ailé ne semble pas beaucoup voler au cinéma… Et pour cause ! Allez d’abord me créer, puis me filmer, un cheval ailé ! Impossible même dans les années 1980 où le premier CHOC DES TITANS fut tourné. Ray Harryhausen s’occupa donc de cette tâche ardue en réalisant une figurine animée image par image pour montrer notre Pégase blanc s’envoler dans les airs ou se poser majestueusement. Pour les plans où il apparaissait près du héros Persée, un vrai cheval était employé, mais l’on ne voyait alors que certaines parties de son corps, jamais les ailes… En 2010, l’ère du numérique aidant, le remake du CHOC DES TITANS proposera cette fois un Pégase noir entièrement virtuel du plus bel effet, il faut bien l’avouer. A noter d’ailleurs qu’il n’y en aura pas qu’un seul puisque le film nous le fait découvrir au départ avec son troupeau de chevaux ailés…
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Ce que nous dit Wikipédia…
« Méduse (en grec ancien Μέδουσα / Médousa, de μέδω / médô, « commander, régner »), appelée aussi Gorgo, est, dans la mythologie grecque, l’une des trois Gorgones (avec Euryale et Sthéno), la seule à être mortelle. Fille de Phorcys et de Céto, et donc sœur des Grées, elle est une belle jeune fille dont Poséidon s’éprend. Séduite par le dieu dans un temple dédié à Athéna, elle est punie par la déesse qui la transforme en Gorgone. Ses cheveux deviennent des serpents et désormais son regard pétrifie tous ceux qui le croisent. (Selon certaines versions, c’est Aphrodite qui, jalouse de sa chevelure et de sa beauté, change ses cheveux en serpents). »
Méduse au cinéma et à la télévision…
En 1964, la prestigieuse firme britannique Hammer nous présente dans le film de Terence Fisher LA GORGONE (THE GORGON, longtemps inédit en France) une Gorgone prénommé Magaera. Comme Méduse, elle possède des serpents pour cheveux et un regard qui pétrifie le commun des mortels. Peter Cushing, Christopher Lee et Barbara Shelley figurent au casting de ce classique où notre Gorgone, incarnée par Prudence Hyman, changera en statue plus d’un malheureux. Le maquillage souvent peu crédible de Magaera est cependant réhaussé grâce à de subtils éclairages, des décors gothiques et une ambiance inquiétante. Certes, animer des dizaines de serpents sur une tête humaine devait relever plus que du défi à l’époque des années 1960 ! On pardonnera donc volontiers les défauts de la création de Syd Pearson. Comme dans la légende grecque, notre Gorgone se fera trancher la tête mais cette fois par Christopher Lee, le professeur Karl Meister dans l’histoire.
Toujours en 1964, dans l’inédit en salle LE CIRQUE DU DOCTEUR LAO (SEVEN FACES OF DR LAO) de George Pal, un vieux magicien chinois se métamorphose en toutes sortes de créatures afin de rétablir l’harmonie dans une petite ville américaine du Far West, et bien entendu il se transformera en Méduse…
Ray Harryhausen nous offre incontestablement la plus belle représentation de Méduse dans LE CHOC DES TITANS (CLASH OF THE TITANS / 1981 / Desmond Davis). Et tant mieux si son apparence s’éloigne de celle de la légende ! Flanquée d’un corps de serpent, armée d’un arc et de flèches et affublée d’un visage des plus hideux, Méduse version Harryhausen est impressionnante de la tête à la queue ! Persée l’affrontera, non sans mal, dans son antre où jeux d’ombres et de lumière créeront un climat des plus angoissants, et où ses yeux filmés en gros plan nous éblouiront à chaque pétrification. Son animation image par image s’avère une grande réussite.
Nous sommes loin de la version du CHOC DES TITANS de 2010 (CLASH OF THE TITANS / Louis Leterrier) où Méduse, si elle a conservé sa forme de serpent, crie en pourchassant les héros dans un décor de temple en ruine numérique. Incarnée par l’actrice russe Natalia Vodianova, Méduse possède désormais un visage magnifique que seul son pouvoir maléfique métamorphose durant les quelques secondes de pétrification en un faciès démoniaque. D’une rapidité sans égal dans ses déplacements, s’enroulant autour des colonnes effondrées de son antre, elle est cette fois-ci d’une taille impressionnante. Quant aux serpents se mouvant sur sa tête, le numérique a résolu tous les problèmes…
C’est la charmante Uma Thurman qui joue Méduse dans PERCY JACKSON, LE VOLEUR DE FOUDRE (PERCY JACKSON AND THE OLYMPIANS : THE LIGHTNING THIEF / 2010). Dans cette version sympathique des mythes grecs adaptés aux goûts du jour pour les ados du XXIe siècle, notre Gorgone s’occupe, dans les Etats-Unis d’aujourd’hui, d’une jardinerie où l’on trouve en grande quantité de splendides statues pour décorer son jardin… Elle cabotine gentiment en déambulant avec ses lunettes de soleil et ses serpents enturbannés, mais dévoile aussitôt sa redoutable personnalité lorsque nos héros la rencontrent pour la première fois.
A noter que Méduse apparaît également dans quelques mini-séries TV. Ainsi, dans L’ODYSSEE FANTASTIQUE (VOYAGE OF THE UNICORN / 2001 / Philip Spink), sympathique feuilleton de 140 minutes, où elle est incarnée par Kira Clavell. Si ici Méduse se montre hostile au départ, elle deviendra par la suite l’amie de nos héros dans cette aventure avant tout destinée aux enfants (et elle portera elle aussi des lunettes de soleil afin de ne pétrifier personne par mégarde !). Quant à Jim Henson, le créateur des Muppets (et surtout de DARK CRYSTAL !), il nous présente l’une des plus effrayantes Méduse dans sa mini-série TV LES LEGENDES GRECQUES DE JIM HENSON (JIM HENSON’S THE STORYTELLER GREEK MYTHS / 1990) où tour à tour les légendes grecques nous sont racontées.
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