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Archive pour la catégorie « Cryptozoologie »

Et si les sirènes…

« Ça n’était pas un phoque, c’était vraiment une sirène… Moquez-vous de moi autant que vous voudrez. Je sais que j’ai vu une vraie sirène et je n’en démordrai pas, pour tout l’or du monde. » Ce sont les paroles d’Alexander Gunn, un Écossais qui raconta toute sa vie, jusqu’à sa mort, avoir vu une sirène un 5 janvier 1900… D’autres témoignages à travers le monde et à travers le temps font référence à l’existence des célèbres créatures de légende. Légende ? A lire certains récits intriguants, on pourrait presque en douter. Et si les sirènes…

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Des sirènes dans les océans ?…

Profitons de ces vacances d’été calédoniennes pour réveiller notre cryptozoologie endormie, un sujet qui a toujours connu beaucoup de succès dans Les Echos d’Altaïr à en croire les statistiques ! Mais disons-le tout de suite : en ce qui concerne les sirènes, j’avoue avoir bien du mal à mordre à l’hameçon (excusez ce jeu de mots déplacé), alors qu’au contraire je peux croire en l’existence de certains cryptides comme le Yéti ou le Sasquatch… Des sirènes, de vraies sirènes, auraient été aperçues à travers les océans et sur certaines plages du monde ? C’est ce que certains témoignages voudraient nous faire croire, et visiblement de bonne foi… Rappelez-vous la petite phrase des Echos d’Altaïr, celle que vous pouvez lire en haut de ce blog, elle revêt ici toute sa signification : « Là où le rêve et la réalité se confondent… » 

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La sirène des légendes

On sait tous ce qu’est une sirène dans les légendes. Voici ce qu’en dit Édouard Brasey dans son magnifique ouvrage « L’Encyclopédie du Merveilleux, tome 1 : Des Peuples de la Lumière » (éd. Le Pré aux Clercs) : « Les sirènes ont l’apparence de très belles femmes de la taille jusqu’au sommet de la tête, tandis que le bas de leurs corps est recouvert d’une queue de poisson couverte d’écailles. Elles vivent dans les mers et les océans, plus précisément sur les rochers situés à proximité des côtes. À l’approche des bateaux, elles chantent si merveilleusement qu’aucun mortel ne peut résister à la tentation de les rejoindre dans leur demeure marine, ce qui cause la mort des marins en mer et le naufrage des navires. Leur beauté et leur sensualité fatale personnifient les séductions et les dangers de la mer. »

Mais nous parlons ici des femmes-poissons. Les sirènes grecques possédaient quant à elles des ailes, il s’agissait de femmes-oiseaux. Elles ne sont pas le sujet de cet article. D’après Hésiode, poète grecque du VIIe siècle av. J.-C., les sirènes pouvaient vivre dans une éternelle jeunesse jusqu’à l’âge de 291 600 ans… Celles qui étaient femmes-poissons passaient souvent leur temps à se regarder dans un miroir. Leur chevelure opulente était constamment coiffée avec des peignes d’or.

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Des lamantins et dugongs pour sirènes !

C’est à l’époque des découvreurs, à partir du XVe siècle, que beaucoup de marins racontent voir des sirènes au cours de leurs voyages. L’évêque Bartholomé de Las Casas, dans sa Relation des Voyages de Christophe Colomb, rapporte que Christophe Colomb en a lui-même aperçu : « Le mercredi 9 janvier 1493, côtoyant l’île de Saint-Domingue, il vit trois sirènes. Elles s’élevaient beaucoup au-dessus du niveau de la mer… Mais elles ne lui parurent nullement belles. » Et pour cause : il ne devait s’agir en fait que de lamantins ou de dugongs (appelés « vaches marines » en Nouvelle-Calédonie), mammifères marins très peu connus à l’époque ! Un très grand nombre de témoignages du passé s’expliquerait ainsi.

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Des témoignages troublants…

Néanmoins, des histoires extrêmement troublantes persistent, et ce sont elles que nous allons à présent examiner… Parmi les plus étranges, on raconte que dans les années 1830, sur l’île de Benbecula, aux Nouvelles-hébrides (aujourd’hui Vanuatu), une sirène à la queue de saumon et totalement dépourvue d’écailles aurait été aperçue par plusieurs autochtones. Elle semblait jouer dans l’eau, au large. Elle sera finalement tuée d’une pierre jetée par un enfant. Mais son corps rejeté quelques jours plus tard sur la plage intrigue Duncan Shaw, le shérif du district : il possède toutes les caractéristiques d’un humanoïde. Beaucoup d’insulaires, troublés par son apparence, assisteront finalement aux funérailles auxquelles la « sirène » aura droit…

En 1833, trois marins qui naviguaient au large des îles Shetland, en Écosse, affirmèrent avoir ramené dans leurs filets une créature extraordinaire mi-femme mi-poisson… L’affaire fit grand bruit, et un professeur du Département d’Histoire naturelle de l’université d’Édimbourg mena son enquête en interrogeant longuement le capitaine et l’un de ses marins. Voici la description qu’ils en firent : la « sirène » atteignait environ un mètre de long, le haut de son corps était celui d’une femme à la poitrine large et protubérante, avec un visage, un front et un cou réduits comme ceux d’un singe, par contre elle possédait une bouche et des lèvres identiques à celles des humains, et surtout la moitié inférieure de son corps était semblable à celle d’un poisson et sa queue à celle d’un requin… Les marins affirmèrent l’avoir hissée à bord de leur embarcation et observée durant trois heures. La pauvre créature apeurée émettait des sons plaintifs et faibles, mais elle ne tenta jamais de s’enfuir. Finalement les marins la laissèrent replonger dans la mer.

Toujours dans les années 1800, plus précisément en 1869, aux Bahamas, six hommes qui se dirigent en canot vers une baie aperçoivent une « sirène » aux cheveux bleus flottant sur ses épaules et aux mains fourchues. En les voyant, elle pousse de petits cris de surprise et disparaît sans qu’ils n’aient pu l’approcher…

Nous voilà enfin parvenu au témoignage étrange d’Alexander Gunn, cet homme dont les propos font l’introduction de cet article. Alors que le 5 janvier 1900 il se promène le long de la mer, à environ cinq kilomètres au Sud-Ouest de Sandwood Bay, dans les Highlands d’Écosse, il aperçoit soudain à deux mètres de lui ce qui lui semble être au départ une femme assise sur les rochers. Mais c’est alors qu’il découvre avec stupéfaction que cette « femme » possède une queue de poisson suspendue sur le rebord rocheux ! La marée étant basse, la « sirène » ne peut s’enfuir. L’homme et l’être fabuleux se fixent longuement du regard. Finalement, ce sera Alexander Gunn qui s’enfuira, terrifié par sa vision incroyable ! Par la suite, d’autres témoignages plus récents confirmeront la présence de cette créature au même endroit.

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Affabulations ? Mensonges ou… réalité scientifique ?

Se pourrait-il que tous les Écossais ayant affirmé avoir vu des sirènes avaient d’abord un peu trop abusé de leurs fameuses bouteilles de whisky ?… Est-ce que tous les récits de marins parlant de ces créatures fantastiques ne sont que mensonges ?… On sait combien l’imagination des hommes peut être grande et combien les marins ont toujours su à travers les temps raconter des histoires extraordinaires, n’hésitant pas s’il le faut à en rajouter pour le folklore. Les zoologues n’accordent aucun intérêt aux histoires de sirènes, ni même d’ailleurs les cryptozoologues. En effet, on ne trouve jamais dans leurs ouvrages une étude des cas de témoignages de gens ayant soi-disant vu des « sirènes ». On se borne, et sans doute avec raison, à les ranger dans les apparitions plus probables de mammifères marins tels que les lamantins ou dugongs (d’ailleurs de la famille des Siréniens, par rapport au mythe). En outre, ces animaux sont connus pour pousser des cris harmonieux, et dans certains cas les femelles possèdent deux mamelles pectorales pouvant facilement passer pour les seins d’une femme.

Le docteur Waldemar Lehn et l’un de ses collaborateurs de l’université du Manitoba, au Canada, ont publié en 1981 un article dans la revue Nature. Ils tentent d’apporter des réponses aux témoignages de sirènes. Pour eux, tout s’expliquerait par des conditions atmosphériques favorables à des illusions d’optique. Comme ils ont remarqué que les soi-disantes apparitions de sirènes et de tritons se déroulaient souvent avant un orage, les deux scientifiques ont émis l’hypothèse que des objets de dimensions importantes, comme des baleines ou des rochers, observés à la surface de l’eau, seraient déformés par l’inversion des températures. Il se produirait alors un effet de réfraction de la lumière entraînant une élongation de l’objet… Il s’agit d’une explication bien compliquée qui ne vaut sans doute pas plus que les témoignages de sirènes…

Cependant, un scientifique britannique renommé, Sir Alister Hardy, a émis quant à lui une autre hypothèse en 1960, laquelle a dû faire tousser nombre de ses collègues : « L’humanité d’aujourd’hui descend non pas des bipèdes terrestres, mais d’ancêtres aquatiques proches du singe. D’où les sirènes. » Seulement il y a un « hic » : aucun fossile permettant de prouver cette théorie n’a été trouvé à ce jour… Elle a néanmoins été reprise et travaillée avec le plus grand sérieux par Elaine Morgan. Ses travaux réputés et richement documentés ont fourni des preuves anatomiques, physiologiques et comportementales étayant la théorie de Sir Alister Hardy. On comprendra également que cela ait entraîné bien des polémiques et des controverses au sein des anthropologues !

Une autre idée propose une lignée parallèle à celle de l’homme. Des primates aquatiques auraient existé, mais leur groupe se serait scindé en deux : l’un se serait adapté à la vie terrestre pour aboutir à l’homme tel qu’on le connaît aujourd’hui, alors que l’autre serait demeuré dans les océans…

Qui a tort et qui a raison ?… En attendant d’obtenir la preuve formelle de leur existence, les sirènes appartiennent au mythe, et elles nourriront encore longtemps l’imaginaire des hommes.

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Des liens pour rencontrer les sirènes

La photo étonnante de la sirène échouée que l’on peut voir dans cet article est une réalisation artistique de Juan Cabana. Elle fut même utilisée (par un petit malin, mais ce n’était pas moi !) et publiée il y a deux ans pour faire croire aux Nouméens qu’une sirène s’était échouée près du Centre Culturel Tjibaou ! Il faut avouer que le résultat est troublant ! Pour découvrir en long et en large les oeuvres étranges de Juan Cabana, rendez-vous sur son site : The Art of Juan Cabana.

Et si vous voulez vous pencher sur une affaire à la X-Files où l’on parle de sirènes japonaises, rendez-vous sur Dark Ride

Enfin, Les Echos d’Altaïr ont consacré un article sur les sirènes dans le cinéma fantastique (catégorie Les Créatures Fantastiques au Cinéma) : Les sirènes au cinéma.

Sources : Facteur X, Grandes Enigmes (éd. Larousse), L’Encyclopédie du Merveilleux, tome 1 : Des Peuples de la Lumière (Edouard Brasey / éd. Le Pré aux Clercs),



Bernard Heuvelmans a dit…

Bernard Heuvelmans, père fondateur de la cryptozoologie, a déclaré à propos des témoignages concernant les cryptides : « En définitive, les témoignages, quand ils sont nombreux, n’ont pas seulement la valeur de preuves testimoniales, ils prennent tout le poids, bien supérieur, de preuves circonstancielles puisque leur analyse  fait émerger un faisceau d’indices incontestables… »



Le cryptide du jour : le Yowie

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LE YOWIE

Le Yowie serait une sorte de Bigfoot (Sasquatch), voire même Yéti, vivant en Australie. Cependant, une sorte de confusion règne dès le départ en ce qui concerne son nom. En effet, dans les légendes aborigènes, le Yowie est une créature mythologique gigantesque, étrange croisement entre un lézard et… une fourmi ! Cette bête sort du sol la nuit afin de chasser et dévorer tout ce qu’elle trouve, y compris les humains. Sa légende ne serait pas sans rappeler celle du Bunyip, autre créature étrange appartenant toujours à la mythologie aborigène. Néanmoins, ces deux créatures n’ont strictement rien à voir avec le Yowie apparenté, ici, selon les témoignages, à une sorte de créature simiesque. D’autre part, le Yahoo, homme sauvage décrit par Jonathan Swift dans son livre Les voyages de Gulliver, pourrait s’avérer être l’origine du nom Yowie.

En tout cas, le Yowie qui nous intéresse aurait été aperçu dès 1912 en Nouvelle-Galles du Sud (New South Wales). Il fut décrit de la manière suivante : « 1,80 m, couvert de longs poils brun roussâtre, petite tête, visage humain, canines dépassant de la bouche, grands yeux enfoncés, bras très longs, cuisses longues par rapport à des tibias courts, pieds aux métatarsiens courts et aux orteils longs » (Guide des animaux cachés / Philippe Coudray / éd. du Mont). Le Yowie se tenait debout, mais il s’est enfui en courant à quatre pattes.

Il est à noter que les contes et légendes aborigènes du Queensland et de la Nouvelle-Galles du Sud mentionnent souvent des hommes sauvages qui s’apparentent assez facilement au Yowie. Au XIXe siècle, les colons qui s’enfoncèrent dans les régions australiennes les plus reculées témoignèrent nombreux au sujet de rencontres avec le Yowie.

Le Yowie aurait été récemment encore aperçu, le 19 décembre 2006, par un groupe de quatre amis effectuant un voyage à cheval à Megalong Valley (Blue Mountains de la Nouvelle-Galles du Sud). Durant ce trajet, une femme aurait distingué une sorte d’homme-singe et senti la puanteur qu’il dégageait.

Certains cryptozoologues pensent qu’il pourrait s’agir d’un hominidé aujourd’hui disparu, le Meganthropus ou Gigantopithecus.

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Telle une célébrité, le Yowie possède sa statue…

 

Nom : Yowie (connu également sous le nom aborigène de Doolagahi, ce qui signifie « grand homme poilu »).

Taille : entre 1,50 et 2,10 m de haut.

Habitat : régions reculées de l’Australie, en particulier la Nouvelle-Galles du Sud, l’Etat de Victoria, la Gold Coast du Queensland et la Tasmanie (avis aux touristes calédoniens !)

Description : ressemblance assez frappante avec le Bigfoot, corps entièrement recouvert de poils épais noirs ou bruns, bipède (court cependant en utilisant ses quatre pattes), dégage une extrême puanteur de volaille.

Comportement : semble éviter la présence humaine.

 

Sources : Guide des animaux cachés : traité de cryptozoologie (Philippe Coudray / éd. du Mont), Les monstres : guide de la cryptozoologie (Rory Storm / éd. Gremese), Wikipédia, paranormal-encyclopedie.com

 

Pour en savoir plus :

http://www.paranormal-encyclopedie.com/wiki/Articles/Yowie

http://www.mysteriousaustralia.com/newspaper-yowie-pads.html



Les infos du paranormal

Un article des Echos d’Altaïr est depuis quelques jours, à ma grande surprise, disponible en format pdf sur le site infos-paranormal : http://www.infos-paranormal.net/ Repris intégralement, il s’agit du Démon de Dover, publié ici-même dans la catégorie cryptozoologie de votre blog bien-aimé. La source est bien indiquée, Les Echos d’Altaïr sont mentionnés. Ma foi… merci au Démon de Dover de nous avoir fait connaître ! Pour aller droit au but : http://www.infos-paranormal.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1366:le-demon-de-dover&catid=34:alien&Itemid=126



Le cryptide du jour : le Chupacabra

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LE CHUPACABRA

Des animaux étrangements mutilés…

Le Chupacabra est aujourd’hui devenu presque aussi célèbre que le Yéti ou Nessie, le monstre du Loch Ness, alors que les premiers témoignages ne remontent qu’à 1987. C’est sur l’île de Porto Rico que tout a commencé. De nombreux fermiers signalent à l’époque la mort étrange de leur bétail, mais aussi celle d’oiseaux, de porcs, de chevaux et de chèvres. A chaque fois c’est la même chose : il s’agit de morts violentes. On constate deux ou trois trous, en un seul point du corps, dont le diamètre réduit se situe entre 0,5 à 1,3 cm, et dont la profondeur varie entre 7,5 et 13 cm. En outre, les contours s’avèrent particulièrement nets, comme si les chairs étaient cautérisées. Mais plus que tout : les animaux sont à chaque fois découverts entièrement vidés de leur sang, d’où le nom de Chupacabra : « suceur de chèvre ». On signale également l’absence de rigidité cadavérique dans certains cas de moutons mutilés, et ce après plusieurs jours. Les autorités sont alertées. Elles pensent qu’il s’agit de sectes sataniques locales et ne s’intéressent pas davantage au problème, malgré les protestations des fermiers qui continuent à perdre le bétail en grand nombre. Des battues sont alors organisées par la population locale, sans succès. Mais bientôt des personnes disent avoir aperçu la créature, voire même les créatures, car les Chupacabras seraient plusieurs…

Un monstre de cauchemar…

La description du Chupacabra varie parfois à quelques détails près, cependant un portrait-robot peut être établi. Le Chupacabra serait grand, environ 1,50 m de haut, avec des yeux en amande, très gros et rouges. Il se déplacerait comme un kangourou, posséderait une grande langue fourchue, et sa couleur grise pourrait changer sur le dos. La créature aurait une odeur épouvantable, acide ou âcre, on parle souvent d’une odeur de soufre, et l’on signale parfois comme une rangée d’épines longues d’environ 25 cm sur le dos. Certaines personnes affirment avoir entendu comme un bourdonnement quand le Chupacabra changeait de couleur. On comprend la terreur ressentie par les fermiers lorsque certains, qui l’ont vu roder autour de leur élevage, ont tenté de le tuer. L’un parle de violents coups de machette qu’il lui a asséné, l’autre dit lui avoir tiré dessus à bout portant, à chaque fois les résultats sont sans effet sur la créature qui parvient toujours à s’enfuir…

Une origine indéterminée ?…

L’origine du Chupacabra demeure indéterminée. Certains n’hésitent pas à parler d’un animal mutant qui serait le résultat catastrophique d’une expérience biogénétique ratée. D’autres pensent carrément à une créature extraterrestre, en particulier l’ufologue Jorge Martin (rédacteur en chef de la revue d’ufologie Evidencia Ovni publiée à Porto Rico). En effet, Porto Rico est connu par nombre d’ufologues pour son activité OVNI très fréquente, et Jorge Martin indique que de nombreuses observations d’ovnis, aperçus en vol stationnaire, ont été réalisées très précisément dans les zones où l’on a retrouvé des animaux étrangement mutilés… Enfin, plus terre à terre, et après examen, le docteur Hector Garcia, chef des services vétérinaires du Ministère de l’Agriculture, avoue être sceptique quant à l’existence même des Chupacabras. Il déclare : « L’autopsie révèle des causes de décès variées, y compris d’origine parasitaire. Selon moi, il s’agit vraisemblablement d’actes imputables à des chiens sauvages, voire à des babouins qui, ont le sait, ont été introduits sur l’île pour des expériences scientifiques. » Mais comme le précise la revue Facteur X : « L’expertise du docteur Garcia n’a convaincu personne. Elle a au contraire donné l’impression que le gouvernement cherchait à étouffer l’affaire. » Il est sans doute évident pour le docteur Garcia, pourtant vétérinaire, que des babouins ou des chiens sauvages puissent pratiquer des perforations très nettes et cautérisées (on parle souvent d’entailles parfaitement rectilignes, comme s’il s’agissait de découpes chirurgicales), sans compter, comme tout le monde le sait, que les babouins et les chiens sont réputés pour sucer le sang de leurs proies… 

Une preuve intrigante… 

Des échantillons de sang du Chupacabra ont, par chance, été prélevés, ainsi que quelques poils laissés sur une clôture. Les résultats des échantillons de sang prouveraient, après analyse, qu’ils ne correspondent à rien de connu, « les taux de magnésium, potassium ou calcium et le ratio albumine / globuline dépassant largement ceux de toute espèce animale répertoriée », précise la revue Facteur X qui ne disposaient à l’époque que des résultats sanguins. Quid des résultats d’analyse des poils ?…

Conclusion…

Le gouvernement de Porto Rico ne semble pas manifester le moindre intérêt à cette histoire de Chupacabra, sans doute considérée comme du folklore local, lequel rapporte désormais de l’argent à nombre de curios de l’île. Tee-shirts, porte-clefs, posters et compagnie ont envahi les rayons des boutiques. Néanmoins le mystère demeure car des animaux sont toujours mutilés. Certains maires, comme Jose Soto de Canovanas, sont révoltés par la sourde oreille du gouvernement local. Ils craignent pour leurs concitoyens, et sont convaincus de l’existence de la créature. Une créature qui, même si les descriptions sont plus proches du démon d’une gravure moyennâgeuse que de la réalité scientifique, est peut-être bel et bien présente à Porto Rico. On affirme même l’avoir aperçu au Mexique, et à travers toute l’Amérique, du Maine au Chili… En tout cas les étranges mutilations, elles, sont bien réelles et inexpliquées…

Nom : Chupacabra

Taille : de 90 cm à 1,50 m de haut.

Habitat : la jungle de Porto Rico, Mexique, Californie.

Comportement : hostile, s’attaque à de nombreux animaux et parfois à l’homme.

Sources : Facteur X n°18, Les Monstres : Guide de la Cryptozoologie (Rory Storm / éd. Gremese)

Pour en savoir plus, y compris du côté des sceptiques :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chupacabra

http://www.sceptiques.qc.ca/dictionnaire/chupa.html



Vrai ou Faux ? Destination Vérité

Deux émissions consacrées au mystère sont régulièrement diffusées sur deux chaînes de Canal Sat Nouvelle-Calédonie : VRAI OU FAUX sur National Geographic et DESTINATION VERITE sur SyFy. Si l’une prétend détenir la vérité, l’autre est prête à tout nous faire gober…

La chaîne National Geographic (re)diffuse depuis plusieurs années l’émission VRAI OU FAUX qui traite de mystères tels que les OVNI, les fantômes, les cryptides, les lieux étranges, etc. Flanqué d’un insupportable générique électrique, l’émission s’attarde à chaque numéro sur un sujet précis. Et ce qui demeure un mystère depuis des années, voire des siècles, est, en une vingtaine de minutes seulement, miraculeusement élucidé par de parfaits inconnus, et bien sûr la conclusion s’avère à chaque fois la même car si évidente (et sans attente) : les OVNI ? FAUX ! Le Triangle des Bermudes : FAUX ! Les crop circles : FAUX ! Les fantômes : FAUX ! Le Chupacabra : FAUX !… Je pourrais continuer ainsi longuement… On a droit aux éternels clichés du genre : tout cela n’est qu’hallucination collective, illusion d’optique, trucage, escroc, etc. Bref, pourquoi chercher depuis des lustres ce que National Geographic est parvenu à éclaircir en vingt minutes grâce à ses fins limiers de l’Etrange et du Mystère ? On pourra rester perplexe face à ce VRAI OU FAUX sans substance et bien-pensant qui, s’il ne cherche pas le sensationnalisme (ce qui est en sa faveur), ne peut par contre prétendre détenir la vérité sur des sujets aussi complexe que les OVNI pour ne citer qu’eux.

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SyFy, la chaîne de la science-fiction, propose quant à elle DESTINATION VERITE qui traite à chaque numéro, et en 45 minutes, d’un ou de deux cryptides tels que le Kongamato, le Mokele-mbembe, l’Olgoï-Khorkhoï… Après une courte présentation de Clémence Castel, nous suivons Josh Gates et son équipe américaine sur les traces d’un cryptide. Des spécialistes ? Absolument pas ! Des amateurs comme vous et moi qui, payés par une chaîne, jouent à Indiana Jones dans des jungles profondes… On se retrouve ainsi propulsé à n’importe quel endroit du monde pour mener l’enquête en compagnie d’un Josh suréquipé en caméra infrarouge, ordinateurs portables, amplificateur de sons et tout ce qui est digne de nous impressionner. Et ce Josh est un sacré chanceux car même s’il ne parvient absolument jamais à filmer le cryptide recherché, il arrive toujours à trouver des empreintes ou des poils (qu’il ne sait jamais trop identifier…), enregistrer des sons (qui se confondent souvent avec les cris des autres bestioles présentes sur place…) et filmer des semblants de formes (qu’aucun ordinateur ne réussit à déterminer correctement…). Quant on imagine la taille d’un territoire sur lequel pourrait éventuellement vivre un cryptide, on se demande comment notre brave Josh parvient toujours à tomber au bon endroit au bon moment ! La réplique la plus présente dans DESTINATION VERITE est sans doute le « C’était quoi ça ?… » que lancent régulièrement Josh et sa fine équipe, sans doute pour maintenir l’ambiance dans une émission où, finalement, il ne se passe jamais rien (ou si peu).

Bon. Si vous vous attendiez à trouver l’émission qui répondrait enfin à toutes vos questions sur la vie après la mort ou sur le Yéti, désolé mais ce n’est pas demain la veille !



Le cryptide du jour : le Démon de Dover

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LE DEMON DE DOVER

Le Démon de Dover, surnommé ainsi par un journal local à cause de son apparence étrange, aurait été aperçu pour la première fois le 27 avril 1977 dans la banlieue de Boston, à Dover, dans le Massachussets aux Etats-Unis. Plusieurs témoignages  le décrivent de la manière suivante : petit (environ 1,20 m), des membres maigres, une grosse tête ovale avec des yeux phosphorescents. C’est durant la nuit qu’un certain Bill Bartlett l’aurait aperçu alors qu’il roulait en compagnie de deux amis. Les phares de la voiture auraient éclairé ses yeux brillants tandis que la créature s’enfuyait le long d’un mur. Personne d’autre à bord de la voiture ne dit l’avoir vue. Mais les amis de Bill Bartlett confirmèrent son état de choc, de même que son père lorsque le jeune homme fut rentré chez lui. Bill fit alors cette esquisse de la créature telle qu’on la voit ici :

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Le soir suivant, Will Taintor et Abby Brabham auraient à leur tour aperçu la créature agenouillée sur le bord de la route. Ils la décrivirent sans poil et maigre. Il faut savoir que les légendes indiennes, du moins chez les Indiens Cree, racontent l’existence des Mannegishi, des créatures d’apparence semi-humanoïdes vivant dans l’eau ou à proximité et qui s’amusent à sauter sur les rochers ou renverser les canoës. La description des Indiens correspond parfaitement à celle des témoins. Néanmoins, nombre d’experts en cryptozoologie ont jugé cette histoire peu crédible, voire carrément inventée de toute pièce. Sans être un expert, j’avoue moi-même avoir du mal à y croire… Le mystère demeure entier.

Nom : Démon de Dover

Taille : environ 1,20 m (certains cas parlent de 2 m de haut…).

Description : membres allongés et maigres, tête énorme (en forme de pastèque) avec de gros yeux ronds phosphorescents (oranges et verts), aucun poils, chauve, avec une peau rèche, et n’aurait pas de nez, ni d’yeux ni de bouche.

Comportement : craintif, la créature semble fuir les êtres humains.

Source : Les Monstres : Guide de la Cryptozoologie (Rory Storm / éd. Gremese)

Pour en savoir plus : Les Monstres : Guide de la Cryptozoologie (Rory Storm / éd. Gremese), http://www.paranormal-encyclopedie.com/wiki/Articles/D%E9mon_de_Dover



Dictionnaire altaïrien : Y comme… Yéti !

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lettrey.gifYavin… Yoda… Yoko Tsuno… Yéti, l’abominable homme des neiges ! Ah, voilà bien là l’une des plus grandes vedettes de la cryptozoologie et l’un des plus grands mystères du genre. Mythe ou réalité ? Depuis le temps que sa légende hante l’Himalaya, que la presse en parle, que des expéditions sont organisées pour le dénicher, le Yéti demeure toujours introuvable. Et pourtant les (rares) preuves de son existence sont bien là : empreintes dans la neige, poils… Oui, poils, car il est bien velu, le bougre, et plutôt grand, très grand même d’après les témoignages des chanceux qui l’ont aperçu. On ne compte plus les ouvrages dont il est le centre d’intérêt, les films et les BD où notre abominable homme des neiges est la star. En attendant de le trouver un jour en chair et en poils, sa légende n’a pas fini de faire les beaux jours des cryptozoologues et d’Hollywood !

Pour en savoir plus sur le Yéti :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Y%C3%A9ti

http://pagesperso-orange.fr/cryptozoo/vedettes/abominab.htm



1923 : un grand Serpent-de-mer repéré en Nouvelle-Calédonie (2)

Suite et fin de notre article consacré à un grand Serpent-de-mer repéré à plusieurs reprises en Nouvelle-Calédonie durant l’année 1923.

Un gendarme à la retraite, M. Millot, gardien de la quarantaine de l’îlot Freycinet, confirma également à son tour le témoignage de la femme kanak Fels. Voici ce qu’il déclara au quotidien néo-calédonien La France Australe : « Le 22 septembre vers 16 heures, étant dans mon jardin, j’ai vu un jet d’eau dans la direction de la Pointe aux Lantanas. Ce jet me semblait avoir la hauteur de la colline qui domine cette pointe ; puis un autre jet moins élevé, plus à l’ouest. Par trois fois en quelques minutes, il m’a semblé voir plusieurs gros animaux, plus fort que des marsouins ; puis avec regret j’avais perdu de vue ces apparitions, quand un bruit sec, formidable, suivi d’un autre plus prolongé, me fit reprendre ma veille. Je vis plusieurs « morceaux » plus gros qu’un cachalot, puis une masse noire : la queue présentait alors un écran de 2 mètres de hauteur sur 3 mètres de large, environ. Le bruit et les apparitions devinrent plus fréquents et plus nets, la couleur noir persistant.

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« L’animal est venu entre Freycinet, l’île aux Chèvres et la presqu’île Ducos. Le plus beau tableau que j’en aie vu, représentait trois dômes successifs de plusieurs mètres de haut, qui m’ont paru tenir plus de place que son [mon ?] habitation. J’en étais à 1 500 mètres ; ces trois morceaux me semblaient trois baleines à la suite les unes des autres. Je ne puis rendre plus exactement ce monstre, qui m’a paru plus poisson que serpent. La longueur est difficile à estimer. Les trois parties que j’ai vues se touchant presque, mesuraient plus de 20 mètres, et on devinait sous l’eau un prolongement de l’animal. (A moins d’admettre une famille à la queue-leu-leu.) Je n’ai pas vu la tête ; mais à chaque apparition, j’ai entendu ce bruit formidable semblable au barrissement de l’éléphant, suivi du bruit du remous comparable à celui que ferait la chute de nombreuses feuilles de tôle. Il faisait calme plat. »

A nouveau, le dimanche 30 septembre, le monstre apparut. Cette fois ce fut à 3 kilomètres du port de Nouméa, entre l’îlot Maître et le Tabou, que M. et Mme Bailly, accompagnés d’un Kanak nommé Emile, le virent distinctement alors qu’il allaient pêcher en pétrolette. D’après M. Bailly, l’animal « avait érigé son corps verticalement comme un mât. Parfois il y avait deux branches dressées à la fois, comme la tête et la queue d’un même animal. Ces deux branches s’abattaient en sens contraire, et dans le prolongement l’une de l’autre, avec grand bruit. » Mme Bailly précisa que la créature « jetait fréquemment un jet de fumée. »

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L’ensemble de la description laisse supposer, d’après les spécialistes, qu’il s’agirait d’un calmar super-géant. « Par moments il avait projeté ses deux longs tentacules au-dessus de la surface, et parfois il avait rejeté de l’eau ou de la vapeur d’eau par son siphon locomoteur. » Néanmoins, et comme le souligne Bernard Heuvelmans, « cette identification est certainement légitime, mais elle n’explique pas l’excellente description que les femmes indigènes ont faite d’un serpent-de-mer à crinière, dont l’aspect nous est déjà familier. » Et Heuvelmans de conclure que le comportement « insolite et bruyant » de la créature serait la preuve que cet animal était en difficulté dans un affrontement possible contre un Architeuthis (calmar géant)…

Source : Le Grand Serpent-de-mer (Bernard Heuvelmans / éd. Plon / 1975)

Note : Les gravures présentes dans cet article ne sont là que pour l’agrémenter.



1923 : un grand Serpent-de-mer repéré en Nouvelle-Calédonie (1)

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Actuellement en train de lire Monstres aquatiques de Jean-Paul Ronecker (éd. Pardès / 2000), quelle ne fut pas ma surprise de découvrir à la page 39 la phrase suivante : « Le 30 septembre 1923, près de Nouméa, des témoins assistèrent au combat entre un calmar géant et un Serpent-de-mer à l’ample crinière. » ! Heureux possesseur du superbe ouvrage « Le Grand Serpent-de-Mer » (éd. Plon / 1975) de l’éminent cryptozoologue Bernard Heuvelmans, je décidais d’en savoir plus, et j’ai trouvé ! Presque trois pages sont consacrées à l’événement avec force et détails, un événement que je me devais de présenter ici-même de toute urgence car en rapport direct avec mon île !

 

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C’est lors de la séance du 27 novembre 1923 de la Société Zoologique de France que furent évoqués les serpents-de-mer océaniens. On y a relaté que le « grand serpent-de-mer » a été signalé deux fois au cours de l’année 1923 :

- le 19 juin, à 16 heures, entre les îles Loyauté et la Nouvelle-Calédonie par le capitaine et l’équipage du S.S. Pacifique, des Messageries Maritimes. L’animal émergea subitement à 60 mètres du bord.

- le 22 septembre, à 17 heures, dans la grand-rade de Nouméa, par des pêcheurs de l’îlot Freycinet.

Il fut ainsi rapporté que : « Les deux témoignages s’accordent sur les points suivants : le grand Serpent-de-mer mesurerait de 30 à 40 mètres de longueur ; il projetterait de l’eau avec bruit ; sa tête rappellerait celle d’un cheval, mais porterait une sorte de crête ; sa couleur serait d’un brun acajou très sombre. Ces détails sont extraits d’une lettre d’un délégué de la Ligue maritime et coloniale à Nouméa, en date du 8 octobre 1923. »

Le quotidien local La France Australe envoya un journaliste, A. Fraysse, recueillir le témoignage de l’officier chargé de la T.S.F. à bord du Pacifique, M. Martin, lequel, en compagnie de ses matelots, avait aperçu l’animal. Voici son témoignage tel qu’il fut rapporté au journaliste : « Le 19 juin, nous avions quitté Port-Vila (Nouvelles-Hébrides) [ndlr : aujourd'hui Vanuatu] pour Nouméa et venions de doubler le cap des Pins, au sud de l’île Lifou. Il était environ 4 heures de l’après-midi et le temps était magnifique. A environ 300 mètres du navire par 30° de l’avant environ, sur tribord, il se produisit un déplacement formidable de la mer. Je vis un animal étrange sortir la tête, le cou et la naissance du corps hors de l’eau et s’ériger tout droit comme un serpent qui se dresse, puis retomber en s’abattant dans la mer, soulevant une grosse gerbe d’eau. Cela dura l’espace d’un éclair. Près de moi travaillaient à peindre une embarcation les matelots Picot, Cardot, Cointreau, Viale. Aviez-vous vu cet animal ? leur demandai-je. Au même instant, il émergeait une deuxième fois, et nous le vîmes alors tous les cinq très distinctement, mais cette fois il plongea non plus en s’abattant mais en coulant par enfoncement. »

L’animal fut décrit comme ayant un corps « énorme et allongé » de « couleur claire », avec une tête d’aspect cônique.

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Le journaliste A. Fraysse recueillit également le témoignage d’une femme kanak dénommée Fels qui, le 22 septembre, aperçut en compagnie d’une amie, à 17 heures, un étrange animal alors qu’elle revenait de Gadji dans une embarcation à vivier. Toutes deux se trouvaient non loin de la pointe Abel quand elles entendirent derrière elles une détonation semblable à un coup de fusil. Elles furent horrifiées de découvrir alors un animal étrange, à une soixantaine de mètres, qui poussa un sifflement prolongé et jeta verticalement vers le ciel un jet de fumée, puis une gerbe d’eau. D’après le témoignage, l’animal, d’une couleur presque noirâtre, émergeait la tête d’une dizaine de mètres ; il ressemblait à un cheval marin « avec une crête se prolongeant assez bas sur le dos. » La créature, décrie comme rapide, s’agitait bruyamment dans l’eau en ondulant, en provoquant des remous et en s’érigeant haut. Elle émergea cinq fois. Les deux femmes kanak apeurées virent l’animal se diriger vers la rade de Nouméa alors qu’elles tentaient de rejoindre l’îlot Freycinet.

Source : Le Grand Serpent-de-mer (Bernard Heuvelmans / éd. Plon / 1975)



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