DRAGON BALL SUPER : BROLY
Grand fan de Dragon Ball depuis longtemps, je suis, concernant cet univers, ce que certains appelleraient un puriste, bien plus que pour STAR WARS pour seul exemple, ce qui n’est pas peu dire quand on connait mon adoration pour la saga étoilée. Après le manga original créé par le génie Akira Toriyama, que je ne saurais que trop vous conseiller, la Toei a adapté deux séries animées, DRAGON BALL et DRAGON BALL Z, mondialement connues, et ont également produit plusieurs OAVs. Si ces derniers sont tous de grande qualité, on peut trouver plusieurs choses à redire quand à l’adaptation en série du manga, avec de nombreuses scènes bien trop souvent étirées et même des scènes ajoutées (ce qu’on appelle des « filers ») afin de produire toujours plus d’épisodes. Une méthode que je n’hésiterai pas à qualifier de frauduleuse, qui vient tromper le spectateur quand à l’œuvre qu’il est supposé suivre. Fort heureusement, ils créeront plus tard la salutaire version DRAGON BALL KAI, remasterisée en HD et purgée de tous ces filers sans intérêt. Puis, en 2015, la Toei lance DRAGON BALL SUPER, un film et une nouvelle série avec nos héros favoris, issus d’un manga prenant la suite directe de son aîné, supervisé par un nouvel auteur avec la participation du grand Toriyama.
Et c’est là qu’à mon grand regret je dois désavouer le maître, car même s’il a apporté de nouveaux personnages sympas, DBS n’est finalement qu’un filer géant et son adaptation en animé est selon moi une grande caricature de l’oeuvre culte. Cela ne manque pas d’idées mais l’exécution est bâclée, on a droit à un épisode de qualité sur vingt, le dessin et l’animation sont à la ramasse, les personnages ont perdu 200% de leur charisme, les incohérences s’enchaînent et viennent parfois remettre en question certains faits établis dans le manga original, les combats ne sont plus les mêmes, ça manque de drame, de rires, ça manque d’émotion. Malgré un effort graphique notable et une nette amélioration de la mise en scène sur le dernier arc, il n’y a pas grand chose à sauver de cette nouvelle série et des deux films qui l’ont accompagné. Je n’aurais pas dû m’en étonner puisqu’Akira Toriyama a validé DRAGON BALL EVOLUTION, adaptation live sortie en 2009, hérésie suprême, insulte à tous les fans, si bien que le réal s’est excusé. Cette infamie mise de côté, occultée, que dis-je, enterrée, incinérée, nous étions en droit d’attendre autre chose d’un manga moderne se voulant la suite d’une œuvre qui a fasciné tant de lecteurs et spectateurs pour redorer le blason. Mais jusqu’ici, cela n’a pas été le cas. Pour ma part le Dragon Ball nouveau est donc une immense déception (jeux vidéos mis à part car ceux-ci sont souvent de bonne facture) et à l’annonce du 3e film intitulé BROLY, j’étais sceptique. De toute façon, je n’en attendais plus grand chose, mais au fond de mon cœur de fan, l’espoir demeurait secrètement. Après vingt ans d’attente, aurons-nous enfin une production DRAGON BALL digne de ce nom?
Retour en 1993. La Toei produit le film BROLY LE SUPER SAYAN LÉGENDAIRE (titre Fr) inspiré du concept du guerrier de légende évoqué dans le manga. Une idée très bien vue, une exécution quasi parfaite, le film marquera les esprits et le personnage de Broly, véritable psychopathe dépassé par sa propre puissance, écrasant les héros les uns après les autres avec une brutalité et un sadisme rarement vu, deviendra l’un des vilains les plus appréciés de l’univers DB. En 1994, la Toei exploite le filon et opère un retour du personnage dans deux OAVs sous forme de diptyque, RIVAUX DANGEREUX et ATTAQUE SUPER WARRIORS (titres Fr), moins épiques que le premier film introduisant le personnage mais valant le coup d’œil, surtout le premier cité, le second étant assez décrié pour avoir ressuscité Broly sous une forme mutante assez ridicule. Vingt ans plus tard, connaissant le succès du personnage, la Toei décide de le faire revenir sur le devant de la scène. Problème: il leur fallait réécrire son histoire pour canoniser le personnage pour un film s’inscrivant dans l’histoire officielle, les anciens OAVs étant hors timeline, parallèle au manga original. Qu’à cela ne tienne! Akira Toriyama lui-même s’en charge ! Enfin, Broly allait devenir canon et entrer dans le manga. Beaucoup de fans étaient dès lors animés d’une grande impatience quant à la découverte de cette version officielle. Premières images, premier teaser, on note aussitôt un changement de chara design pour le personnage éponyme et un style d’animation différent, plus moderne, plus en accord avec les dessins originaux du manga. Cela s’annonçait très bien ! Puis les bandes-annonces arrivent et tout à coup, la hype s’empare de tout le monde. D’autres OAVs semblent mélangés à celui sur Broly, dont celui centré sur Bardock, le père du héros Son Goku, et celui où Son Goku et Vegeta, les deux protagonistes principaux, fusionnent pour former Gogeta, le guerrier ultime. Malgré des spoilers qui allaient rendre l’expérience moins surprenante pour des raisons évidentes de grossières divulgations de la trame, ces trailers ont impressionné par l’esthétique nouvelle qui soigne enfin notre manga préféré.
Une grande vague d’avant-premières déferle sur la France les 23 et 24 janvier 2019 et l’effet est immédiat : c’est un succès. Le film reçoit louanges et est encensé par les fans. Mais qu’en est-il alors ? Mon verdict est clair : dans l’ensemble c’est une grande réussite. Le film est bon. Même très bon. Mais il n’est pas parfait. Il y a un certain nombre de problème que nous allons aborder.
Premièrement, c’est une énorme claque visuelle. Les animateurs issus de l’équipe qui a travaillé sur ONE PIECE, un autre manga désormais aussi célèbre que DB, ont abattu un travail exemplaire ! Ils ont su s’approprier le style de Toriyama et le remettre au goût du jour. Le résultat est incroyablement beau, le film est tout simplement superbe ! L’animation est d’une fluidité folle, les combats s’en retrouvent magnifiés, les chorégraphies sont très bien orchestrées, ça va dans tous les sens, on ressent la puissance des coups, on ressent la puissance qui se dégage des personnages à chaque attaque et chaque transformation (il y en a beaucoup) bénéficient d’un soin tout particulier. Mention spéciale pour le début du combat contre Broly durant lequel il affronte Vegeta. Cette partie est complètement dingue et m’a littéralement bouleversé. C’est du jamais vu, ni dans la série originale ni ailleurs, DRAGON BALL n’a jamais été aussi beau et limpide. C’est génialement jouissif. Les passages sur la planète des sayans ou sur la planète Vampa sont affublés de grands décors pleines d’idées de designs intelligentes. Le combat dans le cercle polaire sur Terre est aussi très joli, c’est hyper lumineux, permettant une meilleur lisibilité pendant le combat. Visuellement c’est donc un sans faute ? Pas tout à fait. Malheureusement, et je n’arrive vraiment pas à comprendre pourquoi, l’animation part en CGI lorsque le combat s’emballe sur la fin, il y a tout un passage durant lequel les personnages passent dans cette 3D dégueulasse utilisée abusivement dans les deux films précédents, un effet sorti tout droit d’un jeu vidéo en cell shading daté et venant contraster de façon malvenue avec le visuel global du film qui est sublime. De plus, durant ce passage, les deux combattants passent dans une autre dimension très laide. Si l’idée est bonne (trop de puissance casse les dimensions dans DB), l’exécution est sale et sème la confusion. Un bémol donc, mais fort heureusement cela ne durera pas et dès la sortie de cette dimension on retrouve cette fabuleuse animation 2D qui fait en partie le succès du film.
Mais le film est cool aussi de par son scénario. Broly est totalement différent du monstre sans cœur qu’il était dans ses anciennes itérations. Il a une histoire plus travaillée, un passif et un caractère unique qui explique pourquoi et comment il n’arrive pas à se maîtriser du fait de ses origines sauvages et de son profond respect pour son père animé par un fort esprit de vengeance. Il en devient attachant et n’est finalement pas un véritable méchant mais plus un défi à relever pour Goku et Vegeta. Le vrai vilain du film est, une fois n’est pas coutume, Frieza, le méchant historique de DRAGON BALL. Celui-ci bénéficie d’un traitement très juste, les mecs ont tout compris de ce personnage sournois, totalement abject. Il était déjà l’un des rares persos respectés dans la série mais on a là une belle confirmation. Les autres personnages sont également mieux respectés, que ce soit Goku, Vegeta ou même Bulma qui nous offre une scène à l’humour tout à fait Dragon Ballesque. De nouvelles têtes viennent s’ajouter à ce cast et sont étonnamment intéressants malgré leur rôle secondaire. Les parents de Goku/Kakarotto ont également un traitement bien senti, Bardock et Gine (la mère de Goku qu’on découvre pour la première fois, ce qui n’est pas rien) ont un arc narratif beaucoup trop court à mon goût mais nous offrent une scène émotionnellement percutante lorsqu’ils envoient leur enfant loin de la planète des sayans, sentant venir le génocide perpétré par cette ordure de Frieza, à l’image des parents de Kal-El avant l’explosion de Krypton. L’orchestration musicale soulignera parfaitement ce passage dramatique. Je regrette juste que la résistance de Bardock, qui fait l’objet d’une scène mythique dans le TV Spécial qui lui a été consacré en 1990, ait été complètement rushée pour se concentrer sur la suite. Même si on l’a déjà vu, on était pas à 2 minutes près, on aurait adoré voir la version moderne de ce baroud d’honneur qui lui aussi a marqué les esprits en son temps. Du reste, si toute la première partie se concentre sur l’histoire et est juste excellente, toute la seconde partie est juste un gigantesque combat.
Il ya donc un second bémol : le rythme est inégal, le film est carrément coupé en deux ! Il aurait été sûrement préférable de mettre un peu plus d’action dans la première partie, et un peu plus d’histoire dans la seconde, qui si elle est diablement grisante, en devient un peu étourdissante à force d’action effrénée. Il n’y aura que très peu de répit dans ce combat quasi ininterrompu. Dans le même registre, on aimerait bien qu’il y ait un peu plus de dialogues dans cette seconde partie, car ce qui a fait le sel de DRAGON BALL c’est aussi les punchlines que s’envoient les combattants. Or, Broly se contente de gueuler comme un gorille (ce qu’il est finalement ndlr) et les héros ont deux répliques à tout casser. Enfin, troisième problème: il y a un manque d’enjeu évident. Quand on sait que Whis, l’ange qui accompagne nos héros, est complètement au dessus de Broly comme en témoigne son court passage, on se sent moins impliqué. Whis avait déjà remédié à la destruction de la Terre dans le film précédent en remontant le temps, cette fois-ci il se ballade contre un Broly au sommet de sa puissance. Ce genre de personnage ultra cheaté pose problème car, même s’il n’est pas sensé intervenir et laisser Goku et Vegeta se débrouiller, à aucun moment on ne ressent de véritable danger quand il traîne dans les parages. Même chose pour Gogeta, le fameux personnage fusionné, qui viendra prendre le relais et rétamer Broly aussi aisément que s’il avait s’agit d’un méchant lambda, lui ôtant tous ses effets. On aurait aimé un peu plus de challenge à son apparition et qu’il n’expédie pas le combat en deux temps trois attaques de météores énergétiques. C’est très dommage mais là encore c’est pardonnable tant le combat lui-même est plus que dantesque.
En conclusion je n’aurai qu’un mot à dire : Merci. Merci à Toriyama d’avoir ressuscité son œuvre. Merci à l’équipe qui a réalisé ce film. Merci à eux d’avoir compris ce qu’était DRAGON BALL et d’avoir su redorer le blason de la licence. Et un grand bravo car il semble que cela ne soit pas une mince affaire tant la Toei se mêle des productions DB en imposant ses règles souvent elles-mêmes auto-imposées par un public visé de plus en plus jeune. On n’aura pas droit à une seule goûte de sang mais ce n’est pas grave car les combats sont fous, c’est une grande baffe visuelle, ça a de la gueule comme on dit, et la première partie se concentrant sur l’histoire est une réussite en tous points. On est à deux doigts du film parfait. On y est presque. Comparativement aux derniers films, il n’y a pas photo, celui-là est à dix milles lieues au dessus. Cela fait plus de vingt ans qu’on attendait ça alors malgré les quelques soucis ici ou là, je ne boude pas mon plaisir. Si vous voulez apprécier un bon film d’animation japonaise, qui plus est tiré du meilleur univers jamais imaginé par un auteur (oui, j’ose le dire), la sortie officielle est pour le 13 mars ! N’hésitez pas !
- Di Vinz -
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SPIDER-MAN : NEW GENERATION
C’est sans attente spéciale que je suis allé voir ce film d’animation dont je ne connaissais à vrai dire pas grand chose, n’étant pas un grand adepte des comics Spider-Man. De ce super héros aux super pouvoirs arachnéens je retiens surtout les précédents films. Il y a eu l’excellente trilogie de Sam Raimi malgré un troisième épisode décrié, rapidement enchaîne des deux AMAZING SPIDER-MAN de Marc Webb, avec un premier opus qui m’a réellement déçu et une suite honorable, puis Marvel Studio a racheté la licence il y a quelque temps pour intégrer Spidey dans son gigantesque MCU mais n’a pas su me convaincre par sa propre adaptation, nouveau reboot avec un Peter Parker peut-être trop ado pour m’atteindre. Enfin débarque de nulle part le film dont il est question dans cet avis : SPIDER-MAN : NEW GENERATION ou SPIDER-MAN : INTO THE SPIDER-VERSE pour le titre original.
Sans entrer dans les détails du scénario, nous voilà plongé dans une dimension parallèle à celle que l’on connait, dans laquelle plusieurs Spider-Héros de différentes dimensions devront s’unir pour sauver l’une d’entre elles et pouvoir rentrer chacun chez eux. L’histoire a bel et bien cette inspiration comics, elle est farfelue, grandiose, prétexte à toutes les folies, et cela fait du bien de retrouver cet aspect formidablement impossible là où tout est sujet à trop de réalisme dans les films live action. C’est simple, ce film là n’aurait pas pu marcher en live. Le visuel vient confirmer cette idée avec un rendu graphique absolument magnifique ! C’est coloré, léché, le dessin est soigné, les effets mêlant 2D et 3D sont du plus bel effet. Ajoutez ce petit « grain » à la photo sous certains effets de lumière rappelant le format papier, une animation légèrement saccadée faisant fit d’une fluidité outrancière pour se focaliser sur le style, une mise en scène dantesque, parfois illustrées sous forme de cases et de bulles avec des onomatopées, véritable hommage aux comics, et vous obtenez l’un des plus beaux films d’animation jamais réalisé !
Oui, ce Spider-Man enterre bien d’autres productions, ne serait-ce que par cet aspect, mais il ne se résume pas qu’à cela. Les personnages sont travaillés, drôles, charismatiques, ils ont chacun leur histoire, et bien que plusieurs Spider-Héros soient en retrait par rapport à d’autres, ils ont tous leur utilité, leur moment de gloire. J’ai tout simplement adoré chacun d’entre eux. Le fait qu’ils soient chacun issus d’univers différents marque un contraste graphique entre eux et vient nous rappeler le sujet à chaque instant. Dépaysante, rafraîchissante, surprenante à chaque instant, chaque séquence mêlant tous les héros se veut unique, que ce soit dans l’action ou dans les dialogues. Du jamais vu, diablement intéressant ! Même les vilains, qui n’apparaissent pas tant que ça, ont un traitement bien senti, notamment le Caïd. Mais les deux personnages qui m’ont vraiment marqué sont le Spider-Man de la dimension dans laquelle on se trouve, le tout jeune Miles Morales qui découvre ses pouvoirs et qui a une relation particulièrement touchante avec son père flic, et bien sûr le Spider-Man de notre dimension, le Peter Parker que l’on connait, qui pourtant est très différent dans cette adaptation. Mal luné, mal rasé, bedonnant, vieillissant, et pourtant il rappellera à tout un chacun le seul et unique Spider-Man, le vrai, car il n’a rien perdu de son humour et de son héroïsme.
On notera également une bande son mêlant orchestrations et soundtrack hip hop, moderne, collant bien à chaque scène, tout ce qu’il faut pour mettre le spectateur dans le bain et l’immerger comme il se doit à la fois dans les scènes d’exposition et les scènes de combat. Et ces phases d’action sont terribles ! Mouvementées, parfois pleines de détails, d’effets pyrotechniques ultra colorés mais toujours lisibles, la mise en scène fracassante vient rehausser encore davantage la qualité d’un film qui sait quand et où s’arrêter pour se concentrer sur les personnages et l’histoire. Rien de transcendant dans le fond, mais c’est exécuté de façon magistrale. On n’oublie pas le côté fendart de cet opus, de grands rires viendront me surprendre car les différentes vannes font mouche à de nombreuses reprises, enrobant une réal quasi parfaite dans un sirop de fun très sucré.
En bref, c’est drôle, c’est frais, c’est magnifique, c’est bien réalisé, on ne retiendra presque aucun défaut, si ce n’est un scénario assez prévisible, alors que demander de plus ? Une suite, probablement. Je le conseille plutôt deux fois qu’une si vous aimez l’animation stylisée ou les super héros, et si vous aimez les deux alors vous serez comblé.
- Di Vinz -
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Après un Épisode VIII très décrié mais que j’ai personnellement adoré (et dont vous pouvez retrouver ma critique ici), voici le nouveau spin-off de STAR WARS ! Attendu au tournant du fait de sa production chaotique, on peut dire que SOLO n’est pas le désastre annoncé, cependant je pense qu’il sera lui aussi clivant et créera une division chez les fans à l’instar de THE LAST JEDI car non exempt de défauts, mais à un niveau peut-être moindre du fait de son importance et de sa portée plus faibles. Pour cette petite critique je vais d’abord m’arrêter sur ce qui m’a déplu dans le film avant de développer ses bons points. Attention spoilers !
Alors, pour commencer j’ai un gros problème avec ce spin-off. Si jusqu’ici le dosage avait été parfaitement équilibré dans les trois premiers films produits par Disney, on a cette fois affaire à un film qui joue sur le fan-service dans le mauvais sens du terme. On flatte le fan et on le brosse dans le sens du poil, sans réel intérêt ou la moindre profondeur derrière. Si LES DERNIERS JEDI jouait sur les références de façon subtile, notamment en faisant apparaître Yoda et en émettant un jugement sur le bien-fondé de l’Ordre Jedi, et si ROGUE ONE avait su les distiller de façon équilibrée, comme lorsque Jyn Erso et Cassian croisent Cornelius Evazan sur Jedda, là on a vraiment de la référence ultra simpliste. Par exemple, l’évocation de Bossk, d’Aura Sing ou d’autres personnages et planètes telles que Glee Anselm sont des références beaucoup trop faciles, uniquement là pour faire plaisir aux fans plus que pour relier les différentes œuvres entre elles, mettant de côté le reste du public de façon déplacée.
« On a cette fois affaire à un film qui joue sur le fan-service dans le mauvais sens du terme. »
À l’apogée de ce fan-service superficiel, l’apparition d’un vieux méchant de la prélogie en fin de film est venue m’agacer plus qu’autre chose. D’ailleurs, si vous n’avez pas vu les séries d’animation THE CLONE WARS ou REBELS, cette apparition aura de quoi vous laisser perplexe. Pour ma part, ce fut le facepalm. Ce retour aurait dû être cantonné aux séries, mais avec SOLO il est bien entériné, ce qui ne me plaît pas forcément. Si encore cela avait été fait avec sobriété, mais notre ami va sortir son double-sabre histoire de bien enfoncer le clou alors que, disons-le clairement, ça ne sert absolument à rien de le mettre en scène ainsi, surtout en hologramme. Si, comme on peut le pressentir, il est utilisé dans une potentielle suite à SOLO ou dans un spin-off sur Kenobi, je dis pourquoi pas. Néanmoins le souci de mise en scène et le stéréotype demeurent.
Au rang des défauts on ajoutera les interprétations d’Emilia Clarke, de Paul Bettany et même de Woody Harrelson dans le rôle de trois personnages « outils » qui n’inspirent aucune émotion à aucun moment. Qi’ra est en effet un personnage qui se veut intriguant et qui sert de motivation à Han Solo, mais elle m’a personnellement gâché mon plaisir. Si elle n’avait pas été dans le film, cela n’aurait pas été plus mal, on aurait peut-être évité une référence à la taille du sexe de Lando, la réplique la plus débile et inélégante de tout STAR WARS. Dryden Vos est un des plus gros clichés de méchant qui m’ait été donné de voir, je le trouve pathétique et pas crédible du tout. Ce gangster classieux n’est jamais effrayant, Bettany ne semblait pas être le meilleur choix pour le jouer, un peu comme Eddy Redmayne dans Jupiter. Woody Harrelson en Beckett nous fait du Woody Harrelson, aucun attachement particulier à ce personnage ne naît même lors de ses moments d’émotions (ou censés l’être), la faute à un jeu très limite (la deuxième mort la plus nulle du cinéma après Marion Cotillard) et à un rythme effréné qui ne laisse que peu de place au développement des personnages. On ne parlera que très brièvement de Val et Rio, deux membres de l’équipe de base de Beckett qui y passent rapidement sans qu’on en ait quelque chose à faire, ou de Enfys Nest, qui est badass au début puis perd de son ampleur rapidement. Heureusement qu’il ne s’agit là que de seconds rôles, j’aurais préféré qu’on voit plus de Han, Chewie et Lando, que ces personnages sans saveur et sans intérêt.
« L’histoire de Han paraît bien anodine quand on pense au personnage emblématique de la trilogie originale STAR WARS. »
On termine sur les mauvais points avec le scénario trop simple et trop prévisible. Rien de passionnant, rien de particulièrement captivant ou étonnant. Une origin story très classique, trop sûrement, avec son lot de détails pas toujours bien vus (le nom de Solo trouvé par un officier impérial, c’est franchement décevant…) et encore une fois, complètement négligeables voire insignifiants. Cela ne manque pas de consistance mais cela manque d’âme, d’un souffle épique ou de magie. Même l’aspect buddy-movie spatial ou western n’est pas plus étoffé que ça. On joue sur le fun sans humour efficace. Il y a trop de raccourcis et de facilités. On enchaîne les événements sans se soucier de ceux qui ont eu lieu précédemment et c’est là le reproche principal que je ferais au film. Il est oubliable, aussi oubliable que la scène précédente quand on arrive à la suivante. L’histoire de Han paraît bien anodine quand on pense au personnage emblématique de la trilogie originale STAR WARS.
Mais il n’est pas pour autant dénaturé ! Passons aux choses positives !
Tout d’abord l’interprétation de Alden Ehrenreich est plus ou moins à la hauteur. Il n’est pas exceptionnel, il est loin d’avoir le charisme de Harrison Ford, ce à quoi on pouvait s’attendre, mais il a le mérite de jouer un Han Solo à peu près crédible, ce qui n’était pas une mince affaire et on peut le féliciter pour ça. En effet, quelques mimiques et postures rappellent notre contrebandier favori et si l’on prend en compte qu’il est censé avoir une petite vingtaine d’années, on peut l’imaginer ainsi, un peu plus foufou et insouciant qu’à ses trente ans. Ce sont justement les événements qu’il vit qui vont le transformer jusqu’au Han que l’on connait, le problème réside donc dans les événements en eux-mêmes et leur déroulement à l’écran que dans l’interprétation du héros. Seul bémol, la scène de la mort de Beckett. Que ce soit Harrelson ou Ehrenreich, les deux n’y sont pas et ça plombe le dénouement, ce qui est dommage compte tenu de l’interprétation tout à fait honorable qu’Alden avait livré jusque là.
« L3 est un personnage qui change, rafraîchissant et unique dans la saga. »
Les autres personnages que je n’ai pas encore cités sont excellents ! Donald Glover alias Child Gambino nous offre un Lando Calrissian que je trouve un poil trop maniéré mais dans l’ensemble il joue parfaitement le contrebandier classe et roublard, avec en prime le développement de sa personnalité profonde, une des rares séquences émotion qui marche, la seule en vérité. C’est aussi grâce au droïde L3, deuxième meilleur personnage du film qui n’apparaît pas assez longtemps à mon sens. L’idée du droïde qui milite pour les droits de ses semblables ne date pas de ce film, on a pu la voir dans d’autres œuvres de l’univers étendu, mais elle est vraiment bien retranscrite ! L3 est un personnage qui change, rafraîchissant et unique dans la saga, un droïde féminin d’une part, et un droïde emprunt d’une certaine folie qui a un but propre autre que celui de servir son maître. Elle vole la vedette aux autres à l’instar de K-2SO dans ROGUE ONE.
On termine par Chewbacca qui éclipse le casting ! Dans chaque scène il apporte quelque chose en plus, on aurait aimé le voir à l’œuvre plus souvent et on regrettera qu’il soit laissé en arrière-plan à de nombreux moments. Son développement n’est pas extraordinaire mais le voir aux côtés de ses congénères reste une belle idée, tout comme sa relation avec Han qui est assez réjouissante et pleine de sincérité. Niveau humour, il n’y a que lui qui fera mouche et cela joue forcément en sa faveur.
Le plus gros point positif c’est sa réalisation ! Le scénario a beau tenir en quelques lignes et certaines scènes peuvent manquer de crédibilité, Ron Howard a tout de même fait le taf au niveau du rendu. Les cuts et le montage sont fluides, le tout est bien rythmé. La photo et l’esthétique en général sont de très bonne facture, les décors sont beaux et variés, que ce soit en ville ou dans de vastes étendues montagneuses ou désertiques, bien que manquant d’exotisme. Le bestiaire et les aliens sont travaillés et abondants, notamment dans certaines scènes comme le salon de Dryden Vos avec un duo de chanteurs très sympatiques ou dans le bouge où Lando joue au Sabbacc. On retrouve du Twi’lek, du Rodien, du Wookie, même si c’est furtif ça fait toujours plaisir de revoir des espèces connues.
« Le plus gros point positif c’est sa réalisation ! »
Les effets spéciaux sont de qualité, mais pouvait-il en être autrement pour une si grosse production ? Mention spéciale au passage du raid de Kessel en 12 parsecs, avec le maelstrom et cette créature gigantesque. Une menace de plus qui tombe à plat mais qui nous donnera la scène la plus épique du film.
En conclusion, non SOLO n’est pas une daube sans nom, tout comme LES DERNIERS JEDI n’est pas un sacrilège indigne, mais il est clairement en deçà de mes attentes et très loin du dernier épisode cité, sur le fond uniquement car dans la forme c’est plutôt réussi. STAR WARS se veut un peu plus spirituel, plus dramatique et plus comique en même temps. Des critères qui me semblent essentiels et qui sont absents de cette STAR WARS STORY trop largement destinée à un public enfantin. Le fun est là mais le fun seul ne suffit pas et ne suffira jamais pour STAR WARS. Cette balade spatiale ne marquera donc pas les esprits à cause de ce manque important, notamment du jeu de certains acteurs et de son scénario insipide, couplés à un fan-service primaire. La réalisation, en terme purement technique, quelques scènes d’actions mouvementées, des mondes dépaysants, Chewie et L3 sauvent les meubles et réhaussent le tout mais je ne saurais réprimé ma déception car c’est la première fois que je sens le « produit » plus que l’oeuvre d’art dans ma saga préférée, peut-être à cause des déboires subis pendant sa création. Je le place donc bon dernier de mon classement de mes films STAR WARS préférés. J’espère que Disney et Lucasfilm prendront plus de temps pour peaufiner les futurs spin-off et nous livrer de vrais films originaux et emprunts d’une âme comme le furent le premier spin-off ou l’épisode VIII et pas des blockbusters fast-food complètement lambda comme Hollywood sait les faire et en abuse, avec une formule déjà usée comme c’est parfois le cas chez Marvel Studios. Car STAR WARS a droit au meilleur et ne doit pas se contenter de ça.
- Di Vinz -
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Di Vinz revient sur quelques films de l’année 2017 à travers ses critiques express. Aujourd’hui :
LES GARDIENS DE LA GALAXIE VOL.2
L’histoire : Après leurs premières aventures où ils ont affronté Ronan, les Gardiens de la Galaxie voyagent entre les planètes et vendent leurs services. Ils vont découvrir la mystérieuse filiation de Star-Lord.
Réalisateur : James Gunn
Le précédent opus m’avait plus que convaincu ! Moi qui ne suis pas forcément un grand fan de comics, j’ai découvert cette équipe de héros avec beaucoup de plaisir. Space opera coloré à la réalisation exemplaire doté d’un humour omniprésent et d’une bande sonore légendaire, LES GARDIENS DE LA GALAXIE premier du nom avait en effet tout pour plaire et vous êtes sûr de passer un agréable moment en le revoyant encore aujourd’hui. Hélas, si la formule de Marvel Studios a un défaut, il réside bien dans les seconds numéros de chaque licence. Les « épisodes-passerelle », comme je les appelle, n’ont pour eux que la construction de leurs héros en mettant de côté la trame principale qui lie les films du MCU entre eux.
Hormis THOR, LE MONDE DES TÉNÈBRES, qui rejoint l’histoire des pierres d’infinité (mais qui souffre d’une réal maussade), les seconds épisodes de chaque héros n’ont que peu d’intérêt si ce n’est le développement des personnages ou l’introduction de nouveaux héros. LES GARDIENS VOL.2 ne déroge pas à la règle. Ainsi, on développe l’historique du héros principal, Peter Quill alias Starlord, en faisant graviter les autres personnages autour de lui et en présentant de nouvelles têtes, mais la sauce ne prend pas aussi bien que dans le premier film. L’humour décapant des gardiens reste efficace dans l’ensemble, toutefois il est lourdement dosé et devient presque étouffant. Il en va de même pour certains dialogues, passant du burlesque au stérile d’une scène à l’autre.
Le scénario, quand à lui, peine à nous entraîner. L’histoire du papa de Starlord, certes joué par un bon Kurt Russel, nous laisse quasi indifférent. Le film reste cependant plaisant à suivre grâce à son graphisme toujours aussi éclatant, ses personnages tantôt pittoresques tantôt merveilleux et une BO presque aussi mythique que celle de son prédécesseur. Cette super-production est amusante et reste convaincante, surtout dans son dernier tiers relevant nettement le niveau. Bien qu’on soit loin de la qualité du premier film (ce qui était prévisible), on passe quand même un moment sympa.
Note : 15/20
- Di Vinz -
Autres articles de Di Vinz :
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Di Vinz revient sur quelques films de l’année 2017 à travers ses critiques express. Aujourd’hui :
POWER RANGERS
L’histoire : Dans une petite ville, cinq adolescents découvrent qu’ils ont des pouvoirs extraordinaires. Ils vont devoir apprendre à surmonter leurs peurs et à faire équipe pour devenir les Power Rangers : le destin les a choisis pour sauver le monde de la destruction orchestrée par une force extraterrestre surpuissante…
Réalisateur : Dean Israelite
On ne s’attend pas à ce que ce type de film s’attarde sur ses personnages, mais c’est ce qu’essaie de faire le reboot de POWER RANGERS. Creuser la personnalité de ces adolescents, bien qu’ils restent tous un peu cliché chacun dans leur genre, n’est pas une mauvaise chose si c’est bien fait et si l’on considère que la série d’origine ne le faisait pas ou trop peu, mais elle le devient si cela est au détriment du spectacle qu’on est en droit d’attendre d’une telle adaptation.
Peu de power, peu de rangers, mais beaucoup de construction autour du groupe de héros qui devront apprendre à se connaitre pour former une unité. Cela reste très superficiel mais reconnaissons un effort louable dans la première moitié, ou plutôt les trois quarts du film, quant au côté initiatique, à la découverte de soi, des pouvoirs et de l’histoire qui mèneront ce groupe peu ordinaire à devenir les défenseurs de l’humanité.
Si le but est de faire perdurer cette licence, gageons qu’il y a au moins une introduction travaillée, cependant elle s’éternise et l’action s’en voit trop hachée pour au final être ennuyeuse. De plus on a l’impression d’avoir déjà vu ça (cf: Chronicles). Pour ce qui est du reste… La bataille finale est assez laide tant visuellement que dans sa mise en scène, les méchants ne sont pas plus intéressants que dans la série, c’est le néant en terme d’epicness et la fin du film frôle le ridicule. À vouloir faire trop réaliste, on finit par ne plus y croire du tout quand les choses s’accélèrent, le récit fait alors le grand écart en terme de crédibilité. Ici, malgré quelques blagounettes, la construction trop sérieuse ne laisse pas assez de place au fun pour finalement nous lâcher une avalanche d’effets spéciaux à la fin. Il y a un sérieux problème de construction et de rythme. Le Power Rangers nouveau n’a donc pas beaucoup plus d’arguments que son aînée, une série pour enfants assez grotesque, dépourvue de la moindre profondeur mais qui avait au moins le mérite de proposer un fil conducteur simple, d’être drôle et de proposer beaucoup de combats et d’acrobaties pour amuser ces chers têtes blondes. On peut même dire qu’il s’en est beaucoup trop éloigné pour rester cohérent. Le résultat est parfaitement moyen.
Note : 10/20
- Di Vinz -
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LIFE : ORIGINE INCONNUE
L’histoire : À bord de la Station Spatiale Internationale, les six membres d’équipage font l’une des plus importantes découvertes de l’histoire de l’humanité : la toute première preuve d’une vie extraterrestre sur Mars. Alors qu’ils approfondissent leurs recherches, leurs expériences vont avoir des conséquences inattendues, et la forme de vie révélée va s’avérer bien plus intelligente que ce qu’ils pensaient…
Réalisateur : Daniel Espinosa
Un Alien-Like. Voilà comment on pourrait qualifier ce LIFE. Doté d’une réalisation aux petits oignons, le film fait la part belle à l’entité extraterrestre qui va foutre un bordel incroyable dans la station spatiale où se trouvent nos braves héros. D’ailleurs les membres de l’équipage sont tous parfaitement interprétés, on ne pouvait pas rassembler meilleurs acteurs pour ce huis clos spatial.
Visuellement propre, le film arrive à nous emporter pour ne plus nous lâcher. La découverte de l’alien est fascinante et se transforme vite en angoisse. On se demande vraiment comment l’équipage va s’en tirer face à un danger aussi important, réel, palpable. Malgré l’absence de griffes, de crocs et même d’une conscience, le sentiment de prédation est bel et bien là. Cela va devenir un peu redondant au bout d’un moment et c’est dommage qu’on ne suggère pas plus la présence du monstre au lieu de nous le montrer sous toutes les coutures, même si ce parti prit peut être compréhensible et apprécié, il retire un peu de crédit à la menace. Si ce n’est ce léger soucis, le film ne souffre d’aucune faiblesse, jusqu’à son final qui respecte sa ligne directrice et laisse entrevoir une suite. Il est certain que cette saga n’aura jamais le même impact que celle initiée par Ridley Scott – il peut même y avoir un sentiment de redite – toutefois cela reste une très bonne surprise, du moment qu’on n’en attend pas trop non plus.
Note : 16/20
- Di Vinz -
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KONG SKULL ISLAND
L’histoire : Un groupe d’explorateurs plus différents les uns que les autres s’aventurent au cœur d’une île inconnue du Pacifique, aussi belle que dangereuse. Ils ne savent pas encore qu’ils viennent de pénétrer sur le territoire de Kong…
Réalisateur : Jordan Vogt-Roberts
S’il me semble largement abordable de se hisser à la hauteur du film original de 1933, cela s’avère plus compliqué si je repense aux versions de 76 et 86 qui m’ont marqué, ou même le superbe blockbuster de Peter Jackson, plus récent et qui laisse un très bon souvenir.
SKULL ISLAND va tenter sa petite incursion dans la filmographie du gorille géant mais ne laissera pas une trace aussi profonde dans les mémoires. Pourtant c’est un excellent divertissement, bluffant graphiquement, bien rythmé, mené par un gros casting, plutôt sympa en somme. Cela s’arrête là malheureusement. Si sur la forme le film est quasiment irréprochable, dans le fond il n’y a pas grand chose. Il manque un souffle épique, un vrai enjeu qui nous tiendrait en haleine.
Oubliez la demoiselle en détresse qui adoucira le monstre, ici ce sera juste « monstre VS monstre », même si l’un d’eux est humain. On peut prendre note des différents rôles qui sont tous très clichés, notamment celui du héros trop parfait qui a constamment ce regard dur plongé dans le vide. Et bien que Tom Hiddleston soit parfait dans ce registre, il souffre de la comparaison avec son rôle de Loki, l’un des personnages les plus charismatiques du Marvel Cinematic Universe. Même chose pour l’antagoniste principal surjoué par Samuel L Jackson. On peine franchement à s’intéresser à l’un ou l’autre ou à qui que ce soit, tout ce qu’on retiendra c’est la beauté des effets spéciaux et cette scène absolument dingue de l’attaque de Kong sur les hélicos arrivant sur Skull Island.
Le spectacle dantesque qui est proposé est en effet à la hauteur du mythe, mais je ne pourrai jamais me satisfaire d’un simple combat de monstres, aussi bien foutu soit-il. Malgré tout, il mérite d’être vu ne serait-ce que pour son magnifique bestiaire et cette impression de plongeon dans l’inconnu. Cela reste agréable d’assister à la débandade d’une bande de militaires paumés dans une jungle hostile à souhait.
Note : 14/20
- Di Vinz -
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GHOST IN THE SHELL
L’histoire : Dans un futur proche, le Major est unique en son genre: humaine sauvée d’un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti : sa vie n’a pas été sauvée, on la lui a volée. Rien ne l’arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d’autres.
Réalisateur : Rupert Sanders
Visuellement très beau et fidèle au manga, cette adaptation n’en demeure pas moins assez fade comparée à la version animée. En cause un scénario légèrement dépourvu d’âme malgré les efforts appréciables des acteurs, Scarlett Johanson la première qui sans livrer une mauvaise performance se contente du strict minimum. Difficile de jouer un androïde, ou trop facile pour elle peut-être, on finit par se dire que n’importe quelle actrice aurait pu faire l’affaire.
Les seconds rôles sont quant à eux bien plus intéressants et parfaitement interprétés. Un film excessivement lisible et qui manque de rythme, peu divertissant du moment qu’on ne se préoccupe pas du côté adaptation. Du reste, il est quand même très agréable à l’œil et il y a quelques moments de bravoures. Rares, hélas. J’en attendais plus, cependant ce genre de projet, plutôt casse-gueule, atteint rarement ce niveau de qualité. C’est même l’une des meilleures adaptations live d’animé japonais et pour ça on peut le saluer. On ne dira pas non plus qu’il fait honneur au matériel de base mais on peut dire qu’il s’en sort honorablement
Note : 14/20
- Di Vinz -
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LA GRANDE MURAILLE
L’histoire : Entre le courage et l’effroi, l’humanité et la monstruosité, il existe une frontière qui ne doit en aucun cas céder. William Garin, un mercenaire emprisonné dans les geôles de la Grande Muraille de Chine, découvre la fonction secrète de la plus colossale des merveilles du monde. L’édifice tremble sous les attaques incessantes de créatures monstrueuses, dont l’acharnement n’a d’égal que leur soif d’anéantir l’espèce humaine dans sa totalité. Il rejoint alors ses geôliers, une faction d’élite de l’armée chinoise, dans un ultime affrontement pour la survie de l’humanité. C’est en combattant cette force incommensurable qu’il trouvera sa véritable vocation : l’héroïsme.
Réalisateur : Yimou Zhang
On se demande ce qu’est allé faire Matt Damon dans cette galère. Le film tente bien de se hisser au rang des plus grands films du genre par quelques pirouettes certes excellemment chorégraphiées. Le résultat est plus ou moins grossier, notamment à cause des monstres ennemis qui sont assez peu crédibles de part leur rendu visuel et leur aspect général. On peine à entrer dans l’histoire qui n’est qu’un prétexte pour envoyer ce bon Matt au combat le tout dans une ambiance de film asiatique sur fond d’heroïc fantasy.
C’est spectaculaire par moment, sinon c’est relativement sans intérêt. Réalisation un peu brouillon, effets spéciaux datés, le side-kick qui accompagne le héros tout au long du film est tout bonnement insupportable et viendra ruiner un tableau déjà peu reluisant.
Pas forcément très joli, à peine fun, je ne retiens pas grand chose de positif de ce film qui avait pourtant de quoi nous allécher sur le papier.
Note : 9/20
- Di Vinz -
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SPLIT
L’histoire : Kevin a déjà révélé 23 personnalités, avec des attributs physiques différents pour chacune, à sa psychiatre dévouée, la docteure Fletcher, mais l’une d’elles reste enfouie au plus profond de lui. Elle va bientôt se manifester et prendre le pas sur toutes les autres. Poussé à kidnapper trois adolescentes, dont la jeune Casey, aussi déterminée que perspicace, Kevin devient dans son âme et sa chair, le foyer d’une guerre que se livrent ses multiples personnalités, alors que les divisions qui régnaient jusqu’alors dans son subconscient volent en éclats.
Réalisateur : M. Night Shyamalan
Il n’y a pas eu que de bons films en l’année 2017, mais SPLIT en fait partie. Shyamalan revient à ses amours tout en proposant un style frais. Ou comment se renouveler tout en faisant la meilleure soupe dans les meilleurs pots.
Proche du personnage principal, presque intimiste, on devine un sens à chaque interactions avec les autres personnages. James Mc Avoy est époustouflant, il aurait fallu lui donner un Oscar pour son incroyable performance dans le rôle de cet homme aux multiples personnalités. La réalisation est sans faille, on est tenu en haleine du début à la fin, les surprises se succèdent sans que cela soit de réels rebondissements. Seul bémol, on manque d’empathie pour les trois héroïnes qui cherchent à s’échapper. Du moment où le « méchant » est plus intéressant, elles font office de faire-valoir, ainsi à aucun moment on n’est impliqué émotionnellement dans leur survie.
Le scénario du film repose uniquement sur son personnage et les événements qui se déroulent font plus penser à un film d’horreur, relativement faiblard en terme d’histoire mais avec une ambiance angoissante particulièrement bien travaillée. La corrélation avec INCASSABLE sort de nulle part et j’ai hâte de découvrir la suite.
Shyamalan, malgré plusieurs faux pas, reste vraiment un très bon réalisateur et il le prouve encore une fois.
Note : 18/20
- Di Vinz -
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