Zardoz… Zathura… Zelazny… série Z, le top du nanar ! Voilà ce qu’en dit Wikipédia : « Une série Z désigne une oeuvre cinématographique à bon marché et/ou de mauvaise qualité. L’expression s’utilise généralement par dérision ; il ne s’agit pas d’un classement officiel mais d’un jugement de valeur, avec ce que cela implique de subjectivité, et sous-entend généralement une piètre qualité artistique. Un film catégorisé comme série Z présente généralement une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : budget faible, mauvaise interprétation des comédiens, mauvaise postproduction (montage, postsynchronisation, effets spéciaux), erreurs techniques plus ou moins flagrantes (par exemple, micro du perchiste visible à l’image. »
Ed Wood a été le maître en la matière (Plan 9 From Outer Space étant un « chef-d’oeuvre » du genre !), Luigi Cozzi (Lewis Coates dans sa version américaine…) a réalisé une merveille du genre avec Star Crash (1978), mais il n’y a pas que la SF qui a fait fort dans ce domaine, certains films d’horreur de Lucio Fulci pourraient également se ranger facilement dans cette « glorieuse » catégorie, et même le merveilleux possède quelques titres avec L’Epée Sauvage (1982 / Albert Pyun) ou Les Barbarians (1987 / Ruggero Deodato). Je ne dirai pas que les Italiens comptent parmi les plus doués dans la série Z, mais presque… En tout cas, moi, voir de temps à autre un petit film de série Z me fait bien marrer, ils sont tellement rares aujourd’hui avec l’arrivée du numérique. Ceux que j’affectionne particulièrement datent plutôt des années 1930 à 1950. Il faut voir combien les acteurs de ces années là s’investissaient totalement dans leur rôle au milieu de décors ridicules et de créatures plus grotesques les unes que les autres, ils y croyaient ! Aujourd’hui un acteur soi-disant chevronné comme Ewan McGregor est démoralisé lorsqu’il doit tourner au milieu d’écrans verts pour un Star Wars, ça en dit long sur son cas…
Bon, il est grand temps à présent de refermer définitivement ce dictionnaire altaïrien !
Yavin… Yoda… Yoko Tsuno… Yéti, l’abominable homme des neiges ! Ah, voilà bien là l’une des plus grandes vedettes de la cryptozoologie et l’un des plus grands mystères du genre. Mythe ou réalité ? Depuis le temps que sa légende hante l’Himalaya, que la presse en parle, que des expéditions sont organisées pour le dénicher, le Yéti demeure toujours introuvable. Et pourtant les (rares) preuves de son existence sont bien là : empreintes dans la neige, poils… Oui, poils, car il est bien velu, le bougre, et plutôt grand, très grand même d’après les témoignages des chanceux qui l’ont aperçu. On ne compte plus les ouvrages dont il est le centre d’intérêt, les films et les BD où notre abominable homme des neiges est la star. En attendant de le trouver un jour en chair et en poils, sa légende n’a pas fini de faire les beaux jours des cryptozoologues et d’Hollywood !
Pour en savoir plus sur le Yéti :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Y%C3%A9ti
http://pagesperso-orange.fr/cryptozoo/vedettes/abominab.htm
X-Files… Eh oui, vous vous en doutiez, que peut-on mettre d’autre à la lettre X, hein ? Mulder, Scully, FBI, conspiration, extraterrestres, mutants, fantômes… quelle série ! X-Files est un chef-d’oeuvre télévisuel qui est allé jusqu’à faire concurrence aux Star Trek ! La série a compté 201 épisodes répartis sur 9 saisons. Le succès fut colossal dans le monde, et même en France ou pour une fois des records ont été atteints sur une série SF-fantastique, entraînant dans son sillage un intérêt croissant du public pour les phénomènes étranges, le paranormal, l’ufologie, la cryptozoologie, etc. Créé par Chris Carter, et diffusé de 1993 à 2002, X-Files aura sans conteste marqué une génération toute entière de téléspectateurs. Les retombées se font encore sentir aujourd’hui avec une télévision qui ne s’en est jamais vraiment remise, Supernatural, Warehouse 13, Sanctuary étant quelques-uns des descendants actuels de la série de Chris Carter. Et puis X-Files c’est aussi un générique, le genre que l’on écoute une fois et que l’on retient pour toujours ! Souvenez-vous…
Pour en savoir plus sur X-Files :
http://fr.wikipedia.org/wiki/X-Files,_aux_fronti%C3%A8res_du_r%C3%A9el
Wood Ed Junior… Wookie… Wampa… Warehouse 13… Williams John, certainement le plus grand compositeur de musiques de films que le cinéma ait jamais connu ! Né le 8 février 1932, John Williams, de son vrai nom John Towner Williams, compositeur, chef d’orchestre et pianiste, a été nommé 45 fois aux Oscars ! Un record ! C’est ce génie de la partition qui est à l’origine des thèmes les plus célèbres de l’histoire du cinéma : Star Wars, Les Dents de la Mer, E.T., Indiana Jones, Harry Potter, Superman, Rencontres du Troisième Type… Grand ami de Steven Spielberg, il aura signé la quasi totalité des musiques de ses films. John Williams est également à l’origine de la musique de quatre Jeux Olympiques et de l’investiture de Barack Obama. C’est dire ! John Williams demeurera à jamais dans la mémoire des cinéphiles pour son apport considérable à la musique de film, rien à voir avec les nombreux tacherons hollywoodiens d’aujourd’hui incapables de composer un thème marquant, voire une B.O. complète, sans y fourrer une dizaine de chansons ! En outre, consécration ultime, notre génie de la musique de film vient de recevoir des mains d’Obama lui-même, le 3 mars de cette année, la National Medal of Arts, la plus haute récompense remise à un artiste par le gouvernement au nom du peuple des Etats-Unis ! Bravo, Monsieur Williams !
Pour en savoir plus sur John Williams :
http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Williams_(compositeur)
http://musicby.jw-music.net/fr/
V, la série… vampire… Vance Jack… Voorheese Jason… Verne Jules, notre fierté nationale ! Jules Verne ne fut pas seulement un formidable visionnaire, il est l’un des deux pères fondateurs de la science-fiction avec HG Wells, même si certains fossiles intellectuels français se refusent obstinément à l’admettre. Auteur de chefs-d’oeuvre littéraire tels que Vingt Mille Lieues sous les Mers, Voyage au Centre de la Terre, Le Tour du Monde en 80 Jours, L’Île Mystérieuse, Jules Verne compte et comptera à jamais parmi les géants de la littérature, qu’elle soit ou non de science-fiction. Traduit dans quasiment toutes les langues, ses romans au succès planétaire ont été adaptés pour la plupart au cinéma avec plus ou moins de réussite. Parmi les incontournables, on pourra citer Vingt Mille Lieues sous les Mers de Richard Fleisher (1954), Voyage au Centre de la Terre de Henry Levin (1959) et Le Tour du Monde en 80 Jours de Michael Anderson (1957). Aujourd’hui encore, Jules Verne revient hanter régulièrement les salles obscures, nos amis Américains étant plus friands de ses oeuvres que nous, pauvres Français rabougris, éternellement incapables de rendre hommage à ce génie. Même Disneyland lui a réservé une place de choix, c’est dire. De toute manière, Jules Verne n’a jamais été reconnu en France en tant qu’écrivain talentueux à l’époque où il vécut. Ce fut d’ailleurs son plus grand désespoir. C’est comme ça chez nous, un génie apparaît et on le fait passer pour un petit cracheur d’encre. Un siècle plus tard, on a enfin reconnu notre erreur et avons tout de même célébré dignement le centenaire de sa mort en 2005. Il était temps !
Pour en savoir plus sur Jules Verne : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Verne
UFO… uchronie… Ulysse 31, la série culte ! Avec Goldorak et Albator, Ulysse 31 aura marqué une génération entière de gamins et d’ados dans les années 1980. Dessin animé franco-japonais créé par Jean Chalopin, ce n’est ni plus ni moins que l’Odyssée transposée dans les étoiles en plein XXXIe siècle à la sauce SF. 26 épisodes de 24 minutes furent réalisés pour raconter les formidables aventures d’Ulysse et de son vaisseau l’Odysseus. La série bénéficia de talentueux doubleurs tels que Jean Topart (Zeus) et Claude Giraut (Ulysse), loin des voix niaises que l’on peut souvent entendre dans les productions d’époque, elle eut droit également à d’excellents génériques (sans compter la musique des épisodes) et à la participation de l’artiste Manchu (qui effectua des recherches sur les vaisseaux et décors de la série). Certes, l’animation d’Ulysse 31 a pris un sacré coup de vieux avec le temps, mais l’intelligence des histoires et la splendeur des décors demeurent. D’ailleurs a-t-on fait mieux en France depuis ?…
On attend toujours le retour d’Ulysse. Un bruit avait couru qu’il arriverait au cinéma. Fausse alerte. Alors, plus qu’une chose à dire : Ulysse, REVIENS !
Pour en savoir plus sur Ulysse 31 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ulysse_31
Le site incontournable sur Ulysse 31 : http://pagesperso-orange.fr/simonin/Ulysse31/
Tatooine… Tolkien… téléportation… Terminator… THX-1138… Thunderbirds, Les Sentinelles de l’Air en français, formidable série que celle-ci ! Gerry Anderson, le père de Cosmos 1999, est décidément un créateur de génie ! Les Sentinelles de l’Air ont bercé mon enfance. Et je me régale toujours autant aujourd’hui en les redécouvrant grâce au coffret DVD. Quel travail minutieux ! Quelle dimension cinématographique ! Quelles prouesses à l’époque où le numérique n’existait pas encore ! Ah, la charmante Lady Penelope et sa Rolls rose, Parker et ses âneries, les Thunderbirds eux-mêmes, bien sûr, engins extraordinaires, et l’inoubliable générique de la série signé Barry Gray ! La Sécurité Internationale avait du boulot avec toutes ces catastrophes au cours des différents épisodes !
Les Thunderbirds sont nés dans les années 1960, plus précisément en 1965, et auront vécu des aventures extraordinaires sur 32 épisodes. Série britannique, les héros sont des marionnettes qui évoluent dans des décors confectionnés avec la plus grande minutie. Derek Meddings, spécialiste à l’époque des décors miniatures sur les James Bond, travaillera sur l’ensemble des épisodes, leur conférant un côté très réaliste. Les scènes d’action ponctuées de gigantesques explosions sont nombreuses, et, en dehors des Thunderbirds propres à la série, de nombreux autres véhicules, aéronefs et machines extravagantes sont régulièrement proposés.
Je me suis toujours demandé si la série (qui n’est malheureusement plus du tout rediffusée) plairait encore aujourd’hui aux gosses… Je l’ai donc testée sur des gamins d’une dizaine d’années à l’époque où je m’occupais du département junior de mon association le Sci-Fi Club de Nouméa. Eh bien oui ! Elle produit encore son effet ! Pas sur tous, bien sûr (le côté marionnettes plongées dans des décors « réels » perturbe énormément les enfants !), mais j’en connais un qui, après avoir vu l’épisode pilote, m’a demandé si l’on pouvait trouver les cassettes en vidéo-club (à l’époque c’était les VHS) ! Il désirait voir toute la série, instantanément converti aux Thunderbirds !
Vive la Sécurité Internationale !
Pour en savoir plus sur les Thunderbirds :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Sentinelles_de_l’air http://thunderbirds.free.fr/
Shatner William… Star Trek… steampunk… SyFy… Stargate… Spielberg Steven… Star Wars, la plus grande saga cinématographique de science-fiction de tous les temps ! Non mais oh ! Je n’allais tout de même pas rater cette occasion pour dire tout le bien que je pense de ce monument du space opera ! Star Wars le mythe, Star Wars le phénomène, Star Wars le chef-d’oeuvre de George Lucas. Sans Star Wars : pas d’Avatar, pas de retour de Star Trek sur les grands et petits écrans, pas de Battlestar Galactica… Avec son film, Lucas relancera la SF en panne d’inspiration et de succès dans les années 1970. Star Wars ébranlera l’histoire du cinéma et transformera à jamais son industrie, changera la face d’Hollywood, inspirera des générations entières de réalisateurs, fera de nouveaux adeptes de la SF, et j’en oublie… Le mythe est toujours vivant aujourd’hui avec une saga complète de six films, des séries animées, un univers étendu en effervescence continuelle (BD, romans, jeux…), des tonnes de produits dérivés qui font le bonheur des fans et une future série télévisée en live prévue pour 2011 ou 2012 !
Star Wars, mélange spatial de mythologies bien terriennes, est souvent considéré comme un pur produit de space fantasy. Pourquoi pas. Il est vrai que chevaliers, reines, princesses, sages et épées côtoient sans cesse vaisseaux spatiaux, droïdes, blasters et mondes étonnants. Lucas a su bâtir un univers d’une richesse incroyable, aidé dans sa tâche par une équipe formidable et des artistes chevronnés comme Ralph McQuarrie pour ne citer que lui. Chaque plan de ses films grouille de détails, chaque personnage (du héros au plus insignifiant des droïdes) possède un background et chaque planète est un univers en soi. Tatooine, Coruscant, Bespin, Hoth, Naboo, Kashyyyk, Dagobah, Geonosis, Endor, Kamino, Felucia… que de mondes magnifiques !
Star Wars c’est la lutte éternelle du Bien contre le Mal, c’est Luke Skywalker, Léia et Han Solo, c’est Dark Vador, c’est C3-PO et R2-D2, c’est les sabres laser, les Jedi et leur loyauté, c’est des batailles épiques et des duels impressionnants, c’est la formidable musique de John Williams qui accompagne un résumé d’ouverture défilant dans l’espace, c’est quelque chose de plus que jamais, absolument jamais, la 3D d’un Avatar ne parviendra à égaler…
Je suis fan et je resterai à jamais fan de Star Wars.
Robot… Robby… Robocop… Rosny Aîné J.H… Romero George A… Roddenberry Gene, le génial créateur de Star Trek ! Né en 1921, mort en 1991, Roddenberry fut scénariste et producteur à la télévision américaine. Il est bien sûr connu dans le monde de la science-fiction pour avoir créé l’une des plus grandes séries TV : Star Trek.
Gene Roddenberry fit d’abord des études de police, puis il rejoignit l’armée de l’air américaine en 1941 et devint aviateur, avant d’écrire à la télévision américaine et de finalement revenir à la police où il restera jusqu’en 1956. Il s’est marié deux fois. Sa deuxième femme fut Majel Barrett (Dr Chapel dans Star Trek). C’est en 1964 qu’il développa son idée d’une série de space opera qui pourrait concurrencer Buck Rogers et Flash Gordon. Ce fut Star Trek. L’épisode pilote jugé trop intellectuel par les studios, Roddenberry dut modifier certaines choses, notamment les personnages. Star Trek fut lancé en 1966 et demeura sur les écrans durant trois ans malgré un succès mitigé. Ce furent finalement ses rediffusions qui lui permirent d’atteindre la gloire.
Gene Roddenberry est également à l’origine des séries de SF Invasion Planète Terre et Andromeda, série développées après sa mort. The Questor Tapes, série avortée par Roddenberry, devrait bientôt voir le jour sous la direction de son fils héritier.
Le créateur de Star Trek mourut en 1991 d’une insuffisance cardiaque. Ses cendres furent expédiées dans l’espace pour orbiter durant cinq ans autour de la Terre.
Avec Star Trek, Gene Roddenberry a permis à la SF télévisuelle d’obtenir ses lettres de noblesse. A une époque, les années 1960, où le genre était considéré comme seulement bon pour les enfants (Perdus dans l’Espace…), il a su développer une série d’une rare intelligence, là où aucune autre n’était encore jamais allée auparavant…
Pour en savoir plus sur Gene Roddenberry : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gene_Roddenberry
Très embarrassant ce Q… c’est vrai, quoi, y’a pas beaucoup de Q en SF et fantastique, dommage… Quatermass… Q (se prononce « kiou », de Star Trek : The Next Generation)… Quatrième Dimension (The Twilight Zone), la série TV d’anthologie de Rod Serling ! Sans conteste l’une des plus grandes séries TV fantastique et de SF de tous les temps. Avec La Quatrième Dimension, Rod Serling a réalisé un chef-d’oeuvre télévisuel plein d’intelligence et de réflexion sur bien des aspects de notre société, où, en 25 minutes seulement, tout est dit, soit d’une manière tragique, soit au contraire sur un ton humoristique. Rod Serling, Richard Matheson et Charles Beaumont ont écrit des merveilles du genre pour cette série encore inégalée aujourd’hui. Et combien de chefs-d’oeuvre à l’arrivée tels que, par exemple : Neuvième Etage, Question de Temps, Tous les gens sont partout semblables, Comment servir l’homme, Les Envahisseurs, Arrêt à Willoughby, et, sans doute mon préféré, L’Homme qui hurle. Enfin, le noir et blanc ajoute une touche que j’apprécie personnellement beaucoup.
La Quatrième Dimension a connu un total de 138 épisodes de 25 minutes et 18 épisodes de 50 minutes. Elle fut diffusée de 1959 à 1964. Elle a fait les beaux jours de Temps X, l’émission des frères Bogdanov, qui la fit découvrir à la France entière. Une brochette impressionnante de vedettes aujourd’hui célèbres y ont joué : Robert Redford, James Coburn, Charles Bronson, Roddy McDowall, Burgess Meredith, Robert Duvall, Lee Marvin, Elizabeth Montgomery, Agnes Moorehead, Donald Pleasance, William Shatner, Peter Falk, Buster Keaton…
Steven Spielberg, grand amateur de la série de Rod Serling, réalisera en 1983 La Quatrième Dimension, le film hommage, en compagnie de John Landis, Joe Dante et George Miller. La série reviendra à la TV dans les années 1980 avec La Cinquième Dimension (The New Twilight Zone) diffusée alors sur la 5 en France.
Tous les épisodes de La Quatrième Dimension, ancienne et nouvelle série, sont désormais disponibles en coffrets DVD. Ils sont à voir et à revoir sans modération à une époque où, aujourd’hui, 90% des séries TV fantastiques et de SF n’ont plus aucune saveur du tout.
Pour en savoir plus sur La Quatrième Dimension :
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Quatri%C3%A8me_Dimension_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e
http://la4iemedimension.free.fr/sommaire.html