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VAISSEAUX (p2) : L’INVASION DES VAISSEAUX-SOUCOUPES

VAISSEAUX (p2) : L'INVASION DES VAISSEAUX-SOUCOUPES dans Cinéma 13061310034815263611288456

Bienvenue à bord. Installez-vous confortablement, si l’habitacle le permet bien sûr, et n’oubliez pas d’attacher votre ceinture de sécurité : nous partons pour un long voyage à travers les étoiles. Derrière le hublot vous pourrez voir défiler fusées, soucoupes volantes, vaisseaux high-tech, vaisseaux organiques et vaisseaux inclassables voler en direction de la galaxie SF d’Altaïr IV. Véritable flotte spatiale dédiée aux courageux explorateurs de l’Univers que nul ne saurait arrêter, nous nous intéresserons à certains de ses fabuleux engins qui ont à maintes reprises rencontré les étoiles de la toile…

VAISSEAUX

deuxième partie

L’INVASION DES VAISSEAUX-SOUCOUPES

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Si dans les vieux films le vaisseau-fusée incarne par excellence l’engin spatial piloté par des êtres humains (voir la première partie de ce long dossier), la soucoupe, en revanche, est indubitablement le moyen de locomotion favori des extraterrestres à travers l’Univers. Reflet d’une époque où un jour de juin 1947 un certain Kenneth Arnold, pilote privé américain, aperçoit neuf étranges objets volants au cours d’un vol près du Mont Rainier dans l’État de Washington. L’affaire fait grand bruit, à tel point que l’Associated Press s’en empare et parle alors de « soucoupes volantes » (« flying saucers »). Le mot est lancé (il deviendra plus tard « ovni » pour « objet volant non identifié » puis « pan » pour « phénomène aérospatial non identifié »). La soucoupe volante devient dès lors la vedette des innombrables invasions extraterrestres qui vont se succéder à travers toutes sortes de films de science-fiction. En voici quelques modèles issus des hangars aliens les plus reculés de l’espace…

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Glissant rapidement à travers les cieux, tournant souvent sur elle-même silencieusement ou bruyamment, diffusant parfois une lumière verdâtre, rougeâtre ou bleuâtre, la soucoupe volante ressemble généralement à deux assiettes posées l’une sur l’autre. Néanmoins, quelques-unes échappent aux canons galactiques en optant pour des formes plus ou moins circulaires et plus ou moins conformes à la vision que nous nous en faisons. Pour les spécialistes en effets spéciaux, la soucoupe volante offre une certaine facilité de conception que ne possède pas la fusée avec ses ailerons. Néanmoins, pour les plus exigeants d’entre eux, notre astronef vedette ne se contentera pas de si peu. On va lui ajouter des détails comme des hublots, des rampes d’accès, des échelles, des antennes, des ailerons parfois aussi, bref, beaucoup de petits accessoires purement… terriens. Rares sont les soucoupes qui obtiendront une apparence bien extraterrestre. Mais pour cela, il faudrait se mettre dans la tête d’un alien. Difficile… Alors avant de nous lancer dans l’exploration de la flotte E.T., intéressons-nous aux…

SOUCOUPES TERRIENNES…

17010501054415263614749194 dans Science-fictionComment voyager dans l’Univers en toute tranquillité et sans se faire repérer ? Réponse : utiliser un modèle de soucoupe volante, bien sûr ! Camouflage assuré ! Certains Terriens l’avaient peut-être compris en choisissant ce véhicule spatial si cher aux aliens. Ainsi, en 1956, dans PLANÈTE INTERDITE, le Commandant Adams dirige le croiseur C-57D, immense soucoupe volante terrienne (diamètre d’environ 50 m) partie s’aventurer dans les tréfonds de la galaxie.

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À son bord, tout un équipage dont la mission de haute importance consiste à retrouver des survivants du vaisseau Bellérophon sur Altaïr IV. Nous ne reviendrons pas sur les détails de ce magnifique vaisseau car nous en avons déjà parlé de long en large ICI. Le C-57D sera ensuite réemployé à outrance dans des épisodes de la série télévisée LA QUATRIÈME DIMENSION.

17010501255415263614749204 dans Vaisseaux SFAutre exemple de vaisseau-soucoupe utilisé par des Terriens, celui de la famille Robinson dans la série télévisée diffusée à partir de 1965 : PERDUS DANS L’ESPACE (Lost in Space). Il s’agit du Jupiter 2 (dont nous avons déjà parlé ICI), qui regroupe à son bord une petite famille américaine partie en mission en 1997 (!) pour atteindre le système Alpha du Centaure afin d’y fonder une colonie. Mais tout ne se passe pas comme prévu. En effet, embarqué clandestinement à bord, le Docteur Smith va saboter l’engin qui va alors se perdre dans l’espace… et ainsi nous offrir toutes sortes d’aventures plus rocambolesques les unes que les autres ! Ci-dessous, le plan détaillé de l’intérieur du Jupiter 2, avec deux autres disponibles ici et .

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SOUCOUPES MARTIENNES…

En 1953, la Terre intéresse plus que jamais les Martiens. Dans LES ENVAHISSEURS DE LA PLANETE ROUGE (Invaders from Mars, de William Cameron Menzies), « un jeune garçon passionné d’astronomie aperçoit une nuit une soucoupe volante atterrir dans un banc de sable à proximité de sa maison. Il prévient son père, un scientifique qui travaille sur une mission secrète 17010505394315263614749244pour une fusée à propulsion atomique. Tenu de signaler tout fait suspect, le père part inspecter les lieux. Au petit matin, sa femme s’inquiète de son absence, mais il revient bientôt, avec un regard vague et un caractère irascible… »

La soucoupe du film nous est toujours montrée de loin et comme dans un film d’animation. On ne saura rien d’elle, si ce n’est qu’elle émet en vol un halo bleuté. Elle a déposé de vils Martiens qui travaillent comme des taupes, cachés dans les entrailles de la Terre pour mener à bien leur funeste projet.

Toujours en 1953, et toujours du côté des Martiens, nous assistons à une impressionnante invasion de la Terre dans LA GUERRE DES MONDES (The War of the Worlds, de Byron Haskin). Mais la civilisation martienne du film n’a que faire des soucoupes, préférant donner une forme de raie manta du plus bel effet à ses redoutables vaisseaux de guerre. Cette version « moderne » du célèbre roman de H. G. Wells remplace donc volontairement les tripodes mécaniques et steampunk par des astronefs d’apparence high-tech (découvrez leurs plans secrets ICI). On pourra cependant noter dans le film le clin 17011411444415263614773216d’œil aux machines de guerre martiennes du classique de la littérature de SF : le dessous des vaisseaux raie manta émet parfois trois faisceaux magnétiques lumineux… Voilà ce que nous en disions déjà ICI :

« Afin d’envahir la Terre, les Martiens lancent dans l’espace ce qui ressemble à première vue à des météores. Ces derniers s’écrasent dans différents pays du monde. Mais on découvre rapidement qu’il s’agit en fait de coques métalliques creuses, déguisées sous la forme de météorites, d’où s’échappe un engin destructeur piloté par un (ou des) Martien(s). Cet appareil, d’apparence cuivrée et possédant la forme d’une raie manta géante, se déplace en glissant lentement à quelques mètres du sol grâce à trois faisceaux magnétiques. Une sorte de tête de cobra allongée et mécanique se dresse au-dessus de lui en émettant un son particulier très régulier. Il s’agit à la fois d’une sorte de « périscope » à l’extrémité lumineuse, et d’arme qui s’active en cas de besoin pour cracher un puissant rayon destructeur désintégrateur (sorte de flot d’étincelles impressionnant et bruyant) »

17010605335115263614751434Mais en 1967, Mars a subitement besoin de femmes ! C’est MARS NEEDS WOMEN (de Larry Buchanan) où la civilisation martienne, condamnée à n’engendrer que des enfants mâles, envoie sur Terre une équipe chercher des femmes. Celles-ci devront ensuite s’accoupler à des Martiens afin de produire des descendants femelles. Même si le sujet s’avère plutôt chaud, et au risque de vous décevoir, MARS NEEDS WOMEN n’entre pas dans la catégorie « Film érotique. » Soucoupes volantes à ailerons et hublots sont présentes et rien d’autre !

mars attacks

En 1996, Tim Burton nous balance ses soucoupes violentes dans son film satirique MARS ATTACKS ! Ses Martiens, originaires de trading cards (cartes de collection très prisées des Américains), s’en prennent à toutes les nations et à tous nos monuments dans leur soif de conquête, désintégrant facilement le moindre obstacle à leur invasion. Leurs soucoupes s’inspirent volontairement de celles du film LES SOUCOUPES VOLANTES ATTAQUENT (Earth vs. the Flying Saucers, 1956) présenté plus bas dans cet article, mais leurs effets spéciaux sont l’œuvre d’ILM.

Justin Gammon | Design + Illustration lol loop space wtf

Réussite incontestable, MARS ATTACKS ! se veut à la fois une parodie délirante et un sympathique hommage aux multiples films de soucoupes volantes des fifties.

SOUCOUPES JAPONAISES…

Ishiro Honda, réalisateur japonais, a montré une affection toute particulière pour les soucoupes volantes à travers trois films dont nous allons parler maintenant…

Revenons-nous encore aux Martiens dans son film PRISONNIÈRE DES MARTIENS réalisé en 1957 ? Non. Il s’agit tout simplement d’une traduction 17011512542215263614773244mensongère. Seuls extraterrestres présents dans l’histoire, les Mysterians donnent leur nom au titre du film, du moins en anglais, avec The Mysterians. Point de Martiens ici. Ainsi : 

« D’étranges visiteurs puissants et soi-disant pacifiques, les Mysterians, récemment débarqués sur la Terre, demandent au gouvernement de leur fournir quelques jolies jeunes femmes afin de perpétuer leur race en voie d’extinction. »

Oui, le sujet doit vous rappeler vaguement celui de MARS NEEDS WOMEN vu plus haut. Encore de pauvres femmes devenues les proies de vils aliens ! À vrai dire, il n’était pas bon appartenir à la gente féminine terrienne durant les années 50 au risque d’intéresser nos voisins galactiques !

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Cela dit, de jolies petites soucoupes volantes colorées, au design soigné par des aliens visiblement soucieux de l’apparence de leur mode de transport, volent dans les cieux de ce PRISONNIÈRE DES MARTIENS, classique du genre.

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Et c’est à une véritable armada de soucoupes volantes que doit faire face la Terre dans BATTLE IN OUTER SPACE, en 1959. De petits modèles blancs accompagnés de grands vaisseaux-soucoupes menacent la planète. Dans ces circonstances, les nations décident de s’unir pour affronter l’envahisseur extraterrestre…

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Enfin, dans INVASION PLANÈTE X (Kaiju Daisenso, 1965), « Deux astronautes partent en mission d’exploration sur une planète orbitant autour de Jupiter et récemment découverte. Arrivés sur place, ils rencontrent les habitants, les Ixiens, qui sont assiégés et contraints de vivre sous terre à cause de King Ghidorah. Les Ixiens proposent un marché aux Terriens : si ceux-ci acceptent de leur prêter Godzilla et Rodan pour chasser King Ghidorah, ils offriront à la Terre un vaccin capable de guérir toutes les maladies. »

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Soucoupes volantes blanches aux formes bien dans un style George Adamski (les ufologues me comprendront) circulent d’un bout à l’autre de ce Kaijū eiga, grand classique du genre.

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SOUCOUPES FRANÇAISES…

Nos soucoupes volantes bien françaises, on les doit à un certain Monsieur de Funès qui les attire comme un aimant ! Déjà en 1979, dans LE GENDARME ET LES EXTRA-TERRESTRES, de Jean Girault, où notre comédien humoristique fétiche est confronté à des aliens au son caverneux lorsqu’on leur tape dessus, lesquels rouillent au contact de l’eau…

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Deux modèles de soucoupes volantes furent conçus par les machinistes constructeurs en décors de la SFP (Société Française de Production) : l’une en grandeur nature et l’autre en plus petit (1,20 m de diamètre), utilisée pour la chute dans le port de Saint-Tropez. 

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Puis en 1981, c’est dans LA SOUPE AUX CHOUX, toujours de Jean Girault, qu’apparaît notre seconde soucoupe. « Le Glaude et le Bombé, deux vieux paysans portés sur la bouteille, vivent très retirés de la vie moderne. Une nuit, un extra-terrestre atterrit en soucoupe volante dans le jardin du Glaude. En gage de bienvenue, ce dernier lui offre un peu de sa fameuse soupe aux choux… » 

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On y découvre alors une soucoupe volante tout de même bien plus élaborée que celle du GENDARME ET LES EXTRA-TERRESTRES. Mais est-ce vraiment ce que l’on cherche en allant voir un Louis de Funès ?…

LES SOUCOUPES VOLANTES EN MODE « INVASION » OU « SIMPLE VISITE »

Intéressons-nous à présent à quelques spécimens de vaisseaux-soucoupes extraterrestres venus soit en simple visite ou soit, une fois de plus, en conquérants, et attardons-nous tout d’abord sur ceux qui visaient les États-Unis dans les années 50…

À tout seigneur tout honneur, ce sera avec la soucoupe de Klaatu que nous commencerons. Notre extraterrestre humanoïde pacifiste a traversé l’Univers pour venir nous délivrer un message important. Le survol de Washington par sa soucoupe bruyante provoque rapidement la 17010501551515263614749217panique. Peu sensible à cette frayeur bien terrienne, Klaatu se pose en plein centre de la capitale des États-Unis. Il est accueilli comme il se doit par un régiment entier de militaires qui braquent aussitôt leurs armes sur son engin. Nous sommes bien sûr dans LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA, chef-d’œuvre de Robert Wise réalisé en 1951.

La soucoupe de Klaatu est immense, avec une surface grise vide de tout détail et lisse comme la peau d’un bébé.  Plusieurs modèles furent conçus pour les besoins du film, dont une version presque grandeur nature pour les plans où l’on voit Klaatu et Gort face à l’armée. L’intérieur du vaisseau, d’une grande sobriété, joue sur de subtils jeux d’éclairages particulièrement soignés. On est loin des manettes extravagantes ou des énormes écrans de contrôle de certains films de SF de l’époque. En outre, sa forme s’avère une excellente synthèse des nombreux témoignages concernant les ovnis répertoriés dans les années 50.

Pour en savoir plus sur la soucoupe de Klaatu, lisez l’article que nous lui avons déjà consacré ICI.

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LES SURVIVANTS DE L’INFINI (This Island Earth, de Joseph M. Newman) nous propose quant à lui en 1955 une soucoupe volante dont la forme évoque vaguement un chapeau quand elle est vue de face. Dans ce film, des scientifiques américains sont enlevés par des extraterrestres de la planète Metaluna. Nos aliens comptent sur eux pour sauver leur planète mourante, mais leurs intentions s’avèrent bien plus belliqueuses…

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De belle taille, la soucoupe du film possède une vaste salle de contrôle où s’affairent des survivants de la planète Metaluna. L’engin est armé et peut détruire des astéroïdes en cours de vol. Il sera également le seul moyen pour nos héros de rejoindre la Terre.

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De méchants extraterrestres envahisseurs, on en retrouve en 1956 dans LES SOUCOUPES VOLANTES ATTAQUENT (Earth vs. the Flying Saucers, de Fred F. Sears). L’histoire : movies misc earth vs the flying saucers« Tandis que l’apparition de soucoupes volantes se multiplie dans le ciel terrestre, Russell Marvin, éminent scientifique, capte le message de l’une d’elles. Il indique l’invasion imminente de la Terre. Russell dispose alors de très peu de temps pour prévenir ses supérieurs et trouver une solution afin de percer l’apparente invulnérabilité des OVNI. »

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Ray Harryhausen, le grand spécialiste de l’animation image par image, s’est occupé lui-même des soucoupes volantes du film. On lui doit ainsi non seulement leur forme mais aussi leur vol si particulier (une partie tourne sur elle-même). Cela nous vaudra également de belles séquences d’attaque ou des scènes d’anthologie avec une soucoupe heurtant le Capitole ou encore l’obélisque à Washington, la même séquence qui fut parodiée en 1997 par Tim Burton dans son MARS ATTACKS ! 

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Enfin, nos soucoupes volantes du film, particulièrement bruyantes, disposent d’une arme qui apparaît sous l’engin lors des attaques et un cylindre émerge sous l’astronef durant la phase d’atterrissage pour libérer ses passagers.

En 1959 surgissent des profondeurs de la galaxie deux nanars. L’un devenu culte et l’autre beaucoup moins. Il s’agit de PLAN 9 FROM OUTER SPACE pour le premier. Réalisé par Ed Wood, il raconte l’histoire suivante :

17010508585215263614749298« Dans les années 1950, des extra-terrestres, alarmés par la maîtrise balbutiante de l’énergie atomique, craignent que nos progrès scientifiques ne nous amènent à détruire par accident la galaxie toute entière. Ils décident alors de prendre contact avec les gouvernements terriens afin de les persuader de renoncer à cette course à l’armement nucléaire. Peine perdue : les autorités américaines répondent par un méprisant silence avant d’ordonner à l’armée de tirer sur les soucoupes volantes. Les extra-terrestres n’ont cependant pas dit leur dernier mot. Comme aucun plan diplomatique ne semble déboucher sur une conclusion heureuse, ils décident de mettre en place le « plan 9 », qui vise à ressusciter les morts pour punir ces humains inconscients. D’inquiétants personnages hantent peu à peu les cimetières californiens : goules, femmes vampires et zombies fraîchement déterrés se mettent à harceler les résidences des alentours. Heureusement, les Américains vont se rebeller et lutter contre les extra-terrestres. »

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Maintenues au bout de ficelles visibles lors de la projection, tel un enfant qui les agiterait au dessus d’un décor miniature, les soucoupes de PLAN 9 FROM OUTER SPACE sont certainement les plus risibles de l’histoire de la SF au cinéma. Mais on n’en tiendra pas rigueur à notre cher Ed qui nous a offert un pur moment de délire grâce à son film désormais incontournable !

À l’inverse, et en seconde position, nous trouvons l’ennuyeux et ennuyant TEENAGERS FROM OUTER SPACE réalisé par Tom Graeff. « Une équipe de savants extraterrestres et une sorte de homard géant débarquent sur la Terre. Dotés d’un menaçant rayon, désintégrateur de chair, ces extraterrestres entament l’exploration de la planète afin de la coloniser. Mais l’un d’eux se rend compte qu’il existe une véritable notion d’unité familiale sur Terre : une valeur qui fait cruellement défaut sur sa planète d’origine. L’extraterrestre va alors faire tout son possible pour arrêter le massacre. »

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THE ATOMIC SUBMARINE, réalisé lui aussi en 1959 mais par Spencer Gordon Bennet, nous raconte l’histoire d’un sous-marin américain détruit près du pôle Nord par une 17010509051015263614749301étrange lumière sous-marine. Surviennent par la suite d’autres disparitions tout aussi mystérieuses. L’enquête révèle bientôt le coupable : un osni (objet sous-marin non identifié) en forme de soucoupe volante piloté par des extraterrestres. Le vaisseau s’avère également capable de voler dans l’atmosphère. D’une pierre deux coups, pratique !

Beaucoup moins sérieux, MINCE DE PLANÈTE (Visit to a Small Planet, de Norman Taurog) nous présente en 1960 Jerry Lewis dans la peau d’un E.T. junior appelé Kreton. Ce dernier désobéit à son professeur et quitte sa planète à bord d’une soucoupe volante pour aller visiter la Terre. Il atterrit dans le jardin d’un journaliste… 

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C’est dans LA MONTAGNE ENSORCELÉE (Escape to Witch Mountain, de John Hough), en 1975, qu’apparaît une jolie soucoupe volante. « Deux mystérieux jeunes jumeaux orphelins aux pouvoirs extraordinaires sont poursuivis par un malveillant milliardaire. Heureusement, pour eux, un veuf va les aider. Mais qui sont-ils, ces enfants ? Et où veulent-ils appeler leur monde ? »

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Ce film obtint un tel succès qu’il connut en 1978 une suite intitulée LES VISITEURS D’UN AUTRE MONDE (Return from Witch Mountain, toujours de John Hough), puis une version pour la télévision réalisée en 1995 sous le titre LE MYSTÈRE DE LA MONTAGNE ENSORCELÉE (de Peter Rader, avec Robert Vaughn) et enfin, en 2009, un nouveau film intitulé tout simplement LA MONTAGNE ENSORCELÉE (Race to Witch Mountain, d’Andy Fickman, avec Dwayne Johnson). 

17010605415815263614751436En 1977 a lieu L’INVASION DES SOUCOUPES VOLANTES (Starship Invasions, d’Ed Hunt). « Les preuves de manifestations extraterrestres semblent se multiplier : de nombreuses personnes qui affirmaient avoir été enlevées à bord de vaisseaux spatiaux se suicident, attirant tout particulièrement l’attention du scientifique Allan Duncan. Ce dernier est ensuite contacté par ces visiteurs d’une autre galaxie et apprend que la Terre est devenue l’enjeu d’une rivalité entre extraterrestres qui déploieront des armées de soucoupes volantes pour s’affronter… »

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En dehors des soucoupes vedettes aux formes différentes en fonction des races aliens, nous y croisons le grand Christopher Lee en compagnie de Robert Vaughn qui, décidément, aime beaucoup les flying saucers !

Dans son chef-d’oeuvre réalisé en 1977, Steven Spielberg nous offre un spectacle ufologique de toute beauté. Nous parlons ici bien sûr de RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE (Close Encounters of the Third Kind), où nous assistons, médusés, à un merveilleux spectacle aérien coloré. Les nombreux petits ovnis du film n’ont pas ou peu l’apparence d’une soucoupe volante. Ce n’est qu’a fin du film, véritable apothéose de lumières, que nous découvrons l’arrivée du Mother Ship, vaisseau mère circulaire gigantesque dont nous avons déjà parlé ICI

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C’est l’épave d’un vaisseau-soucoupe alien que l’équipe scientifique américaine basée en Antarctique découvre. L’engin est demeuré emprisonné dans la glace durant des milliers d’années. Mais son pilote n’y est plus, préférant changer d’hôte pour survivre… Nous sommes dans THE THING de John Carpenter (1982), et nous avons déjà parlé du vaisseau de la Chose ICI.

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En 1985, dans COCOON de Ron Howard, c’est aussi à la fin du film que nous découvrons enfin le vaisseau alien qui a permis la venue sur Terre de sympathiques extraterrestres. Leur vaisseau soucoupe rappelle clairement celui de RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE de par ses lumières et sa surface sombre. L’histoire :

« Un groupe de trois personnes âgées, pensionnaires d’une maison de retraite, entre par effraction dans une maison, afin de profiter des joies de la piscine. Ils trouvent dans celle-ci des « cocons », d’une taille équivalente à celle d’un homme. Les vieillards étant trop âgés, ils ne réussissent pas à sortir les cocons de l’eau et se baignent donc en leur compagnie. Quelques minutes après le début du bain, ils se rendent compte qu’ils ont subitement recouvré une « nouvelle jeunesse ». »

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Mais les soucoupes volantes les plus immenses vues au cinéma demeurent à ce jour celles des films INDEPENDENCE DAY, de Roland Emmerich. Déjà en 1996, elles frôlaient la Lune pour venir traverser notre atmosphère et stationner au-dessus des plus grandes villes du monde, tels les vaisseaux-soucoupes de la série V dont visiblement Emmerich s’est largement inspiré.

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Qui ne se souvient pas de leur arrivée visuellement superbe et de leur ombre menaçante ? Les aliens détruisaient ensuite nos capitales une à une, dans une puissance de feu destructrice impressionnante due à des effets spéciaux signés ILM. En 2016, Roland Emmerich remit le couvert avec des vaisseaux-soucoupes encore plus grands, encore plus menaçants et encore plus puissants…

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SOUCOUPES VOLANTES HORS NORMES…

Il est des soucoupes particulières ou inclassables en raison de leur forme qui s’éloigne singulièrement de la version conventionnelle. Nous en avons rangé ici quelques-unes…

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C’est dans un drôle de vaisseau plus ou moins soucoupe que les célèbres Daleks de la série DOCTOR WHO nous parviennent dans LES DALEKS ENVAHISSENT LA TERRE (Daleks’ Invasion Earth, de Gordon Flemyng, 1966). Cependant il ne s’agit nullement d’un épisode mais bien d’un film réalisé pour le cinéma avec, dans l’incarnation du Docteur, le grand Peter Cushing. L’histoire :

« Le Docteur, savant loufoque, entraîne sa nièce, sa petite-fille ainsi qu’un policier entré par mégarde dans une cabine téléphonique dans des aventures temporelles. Tous se retrouvent dans la capitale britannique en l’an 2150. La ville est quasi détruite, les quelques survivants étant sous le joug de terribles robots extraterrestres. Les humains sont peu à peu faits prisonniers et deviennent des miliciens « décérébrés » à la solde des extra-terrestres venus de Skaro, les Daleks. Aidés par des londoniens résistants, le Docteur tente d’attaquer le vaisseau des Daleks qui s’est posé dans la ville. »

17010605461415263614751438Avouez qu’un chat qui débarque d’une soucoupe volante, c’est plutôt rare, non ? Eh bien c’est pourtant le cas dans la comédie de SF LE CHAT QUI VIENT DE L’ESPACE (The Cat from Outer Space, de Norman Tokar, 1978). « Un extraterrestre à l’apparence d’un chat, mais aux capacités bien plus évoluées, est obligé d’atterrir sur Terre avec son vaisseau à cause de problèmes techniques. L’armée récupère l’engin pour en découvrir l’origine. Le chat décide alors de saisir cette occasion afin que son moyen de transport pour traverser l’espace soit remis en état… »

Petit astronef à l’apparence particulière pour petit chat, avec trains d’atterrissage, rampe d’accès, consoles et hublots verdâtres. Toute la technologie féline extraterrestre… Morale de cette histoire : méfiez-vous de votre chat, sous ses airs doucereux il pourrait être l’un des leurs…

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Dans LE VOL DU NAVIGATEUR (Flight of the Navigator, 1986, de Randal Kleiser), c’est à un ovni d’apparence bien étrange auquel nous avons affaire. Sa surface chromée réfléchit les alentours et sa forme évoque comme une énorme graine. Des marches flottantes permettent d’accéder à bord en passant par une porte « liquéfiée ».  L’histoire :

« David Freeman réapparait 8 ans après sa disparition sans avoir pourtant vieilli d’une seule année. Après diverses analyses et tests effectués par la NASA, les scientifiques concluent que le jeune garçon a été enlevé par des extraterrestres. »

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Les effets spéciaux du film innovent complètement à l’époque car ils utilisent la technique de l’Environment Mapping, ils permettent « l’illusion qu’un objet chromé fait partie d’une scène réelle. » Ils sont dus à Omnibus Graphics, considérée alors comme l’une des premières société d’animation numérique. Wikipédia précise :

« Deux exemplaires du vaisseau ont été construits, l’un avec une ouverture, l’autre avec la porte scellée. Les coques sont constituées de fines lamelles de bois incurvées, enrobées de métal, lui-même recouvert d’une peinture réfléchissante. L’une des deux coques, remise ensuite à neuf, est utilisée dans l’attraction Tomorrowland du parc d’attractions Magic Kingdom. L’autre est exposée aux studios MGM en Floride où elle est laissée à l’abandon, sans entretien. »

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LES SOUCOUPES ENVAHISSENT LA TÉLÉ

Pour finir, nous jetterons un coup d’œil vers la télévision où l’on ne compte plus le nombre d’apparitions de vaisseaux-soucoupes dans diverses séries TV.

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David Vincent les a vus dès 1967, mais personne ne veut l’écouter, encore moins le croire ! Nous sommes dans la célèbre série LES ENVAHISSEURS (The Invaders, créée par Larry 17011508515915263614773475Cohen). Chaque épisode s’ouvre sur son générique mémorable où l’on revoit la soucoupe volante vedette du feuilleton, inspirée elle aussi du modèle George Adamski. Son bruit, sa lumière aveuglante… Impossible de l’oublier ! Elle sera même vendue en maquettes ! Un épisode nous permettra de découvrir enfin son intérieur mystérieux.

On en rencontre aussi dans CAPITAINE SCARLETT (Captain Scarlett and the Mysterons, de Gerry Anderson, 1968), série de SF où les personnages sont des 17011508364915263614773468marionnettes (comme dans la presque totalité des productions de Gerry Anderson). Ces soucoupes appartiennent-elles aux mystérieux Mystérons, dangereuses entités incorporelles ?…

Dans les années 70, UFO, ALERTE DANS L’ESPACE (UFO, 1971, de Gerry Anderson) nous propose ses drôles de vaisseaux-soucoupes plus proches de la toupie volante que d’autre chose… L’histoire :

« En 1980, la Terre est menacée d’invasion par une race extraterrestre en voie d’extinction. Seule une organisation secrète militaire, appelée le SHADO (Supreme 17011508395415263614773470Headquarters Alien Defence Organization), dont le quartier-général est camouflé sous les studios de cinéma Harlington-Straker en Angleterre peut empêcher cette invasion… Pour cela, cette organisation dispose d’une base lunaire, d’un véhicule amphibie à la fois sous-marin et avion, et de véhicules tout-terrain d’intervention. »

Et puis nous ne pouvions finir cette deuxième partie de dossier sur les Vaisseaux sans évoquer les soucoupes volantes géantes de la célèbre et cultissime série télévisée V de 1983 ! « Évoquer » car nous en avons déjà parlé ICI. Elles ont marqué les esprits car c’était bien avant INDEPENDENCE DAY, et leur arrivée au-dessus des villes de monde fut un grand moment de la télévision.

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 ÉTERNELLES SOUCOUPES VOLANTES

Contrairement aux vaisseaux-fusées abordés dans la première partie de ce long dossier, les vaisseaux-soucoupes ont encore de beaux jours devant eux ! Indémodables, toujours au goût du jour, ils ont été, sont et seront présents dans les films et séries télévisées de science-fiction qui les transforment ou les adaptent en fonction des époques et des sujets.

Comme nous l’avions précisé dès le départ, il n’était pas dans notre intention d’examiner ici TOUTES les soucoupes volantes présentes dans l’histoire du cinéma et de la télévision ! Dans ce cas il nous aurait fallu un blog entier (tiens, en voilà un à créer !). Nous sommes conscients qu’il en manque considérablement, il y aurait encore tant à écrire, mais c’est volontairement que nous avons sélectionné ici quelques-unes d’entre elles, comme nous l’avions fait déjà dans notre chapitre précédent consacré aux vaisseaux-fusées, et comme nous le ferons également dans le prochain dédié aux vaisseaux-high-tech…

- Morbius -

(les synopsis des films et séries TV sont issus de Wikipédia et allocine.fr)

À SUIVRE :

VAISSEAUX – TROISIÈME PARTIE :

LA SUPRÉMATIE DES VAISSEAUX HIGH-TECH

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VAISSEAUX (p1) : LE RÈGNE DES VAISSEAUX-FUSÉES

VAISSEAUX (p1) : LE RÈGNE DES VAISSEAUX-FUSÉES dans Cinéma 13061310034815263611288456

Bienvenue à bord. Installez-vous confortablement, si l’habitacle le permet bien sûr, et n’oubliez pas d’attacher votre ceinture de sécurité : nous partons pour un long voyage à travers les étoiles. Derrière le hublot vous pourrez voir défiler fusées, soucoupes volantes, vaisseaux high-tech, vaisseaux organiques et vaisseaux inclassables voler en direction de la galaxie SF d’Altaïr IV. Véritable flotte spatiale dédiée aux courageux explorateurs de l’Univers que nul ne saurait arrêter, nous nous intéresserons à certains de ses fabuleux engins qui ont à maintes reprises rencontré les étoiles de la toile…

VAISSEAUX

première partie

LE RÈGNE DES VAISSEAUX-FUSÉES

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Quand la fusée dominait l’espace intersidéral… Durant plusieurs décennies, elle fut autant la vedette que les héros des films où elle apparaissait, traversant bruyamment l’Univers dans des missions improbables ou impossibles, se rendant d’une planète à l’autre, décollant ou se posant dans un impressionnant nuage de fumée blanche et se dressant fièrement vers le ciel étoilé, comme un doigt pointé vers les cieux, comme un défi adressé au cosmos. Des obus-fusées en passant par les modèles les plus sophistiqués de la science-fiction cinématographique et télévisuelle, la fusée accompagna longtemps l’Homme dans sa quête de savoir. Nous vous en proposons quelques-unes, de toutes tailles, de toutes formes, mais souvent de toute beauté, racées, élégantes et chromées…

OBUS-FUSÉES LUNAIRES… 

Le vaisseau fusée est certainement le plus ancien modèle de vaisseau spatial représenté au cinéma de science-fiction. Dès les débuts du Septième Art, en 1902, Méliès envoie son obus-fusée sur la Lune dans le film LE VOYAGE DANS LA LUNE, qui s’inspire des romans De la Terre à la Lune de Jules Verne et Les Premiers Hommes dans la Lune de H. G. Wells. L’histoire :

15012306424115263612897967 dans Dossier : Vaisseaux« Lors d’un colloque d’astronomie, le professeur Barbenfouillis crée l’événement en faisant part à l’assemblée de son projet de voyage dans la Lune. Il organise ensuite la visite à ses confrères de l’atelier où l’obus spatial est en chantier. Il sera propulsé en direction de la Lune au moyen d’un canon géant de 300 mètres de long. Le lancement réussit. Les six spationautes embarqués découvrent l’environnement lunaire et assistent à un lever de Terre. Faits prisonniers par les Sélénites, population autochtone de la Lune, ils parviennent à s’échapper. L’un des poursuivants reste accroché au fuselage de l’obus qui reprend le chemin de la Terre. De retour, les savants sont accueillis en héros et exposent triomphalement leur capture. » (Wikipédia)

Tout comme dans le roman de Jules Verne, le canon sert à propulser l’engin spatial vers la Lune, d’où sa forme d’obus. À cette époque on se souciait peu de la réalité scientifique, surtout dans un film dont l’intention première était de divertir. Peu importe le décollage de l’obus-fusée , de même que son alunissage ou son retour sur Terre : l’essentiel est d’arriver sur la Lune !

On retrouve un autre obus-fusée en 1929 dans le film de Fritz Lang, LA FEMME SUR LA LUNE (Frau im Mond). Trapard nous dévoile dans son article consacré à ce film allemand : « LA FEMME SUR LA LUNE inaugure la tradition du compte à rebours dans le domaine de l’astronautique lors du lancement d’une fusée. Fritz Lang s’en explique ainsi : « Quand j’ai tourné le décollage de la fusée, je me disais : Si je compte un, deux, trois, quatre, dix, cinquante, cent…, le public ne sait pas quand le décollage aura lieu. Mais si je compte à rebours dix, neuf, huit, sept, six, cinq, quatre, trois, deux, un — cela devient très clair ».

15012306444915263612897968 dans Science-fiction

Et Trapard de poursuivre en nous racontant quelque chose d’édifiant à propos de la fusée du film : « La fusée était, pour l’époque, extrêmement réaliste, à tel point qu’après la sortie du film, à la montée des nazis au pouvoir, on ordonna de détruire les maquettes de l’engin spatial du film, cette dernière « étant de nature à nuire au secret qui devait entourer la conception des V2 ». »

L’histoire : « Le professeur Manfeldt est moqué par ses confrères lorsqu’il prétend qu’il existe des mines d’or sur l’astre lunaire. Trente ans plus tard, Wolf Helius souhaite construire une fusée pour aller sur la Lune. Friede Velten et l’ingénieur Hans Windegger sont intéressés par ce projet. Un groupement financier contrôlant le marché de l’or impose sa participation à leur expédition. » (Wikipédia)

Mais si cette fusée possède quelque peu la forme d’un obus, cette fois point de canon pour l’expédier sur l’astre lunaire !

Dans THINGS TO COME de William Cameron Menzies (1936), retour au bon vieux canon pour le lancement. Semblable à une cartouche, la minuscule fusée est introduite à l’intérieur de celui-ci, semblable à un fusil braqué vers le ciel, par l’intermédiaire d’une gigantesque grue.

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L’histoire : « Une guerre globale est déclenchée en 1940. Cette guerre s’éternise sur plusieurs décennies jusqu’au moment où la plupart des survivants, quasiment tous nés après le commencement de la guerre, ne savent même plus qui a commencé le conflit ni pourquoi. La production industrielle a cessé et la société a rétrogradé et s’est divisée en communautés primitives localisées. En 1966, une épidémie de peste vient encore réduire le nombre de Terriens, qui ne sont plus que quelques poignées. Un jour, un curieux aéroplane atterrit près de l’une de ces communautés. Le pilote parle d’une organisation occupée à rebâtir la civilisation et qui parcourt le monde pour reciviliser les groupes de survivants. De grands chantiers sont entrepris durant les décennies qui suivent, jusqu’à ce que la société soit de nouveau grande et puissante. La population mondiale vit à présent dans des villes souterraines. En l’an 2035, à la veille du premier voyage de l’homme sur la Lune, une nouvelle insurrection populaire progresse à nouveau — celle-là même qui selon certains aurait causé les guerres du passé —, se trouve des partisans, et devient plus violente… » (Wikipédia)

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FLASH GORDON ET SES VAISSEAUX-FUSÉES POINTUS…

15012306470815263612897969En 1936, le serial FLASH GORDON reprend les aventures du célèbre héros de bande dessinée créé en 1934 par Alex Raymond. Connu en France sous le nom de Guy l’Éclair, Flash Gordon vit des aventures extraordinaires sur des planètes extraterrestres : « Flash Gordon, aidé du professeur Hans Zarkov et de Dale Arden, doit sauver la Terre de l’invasion des troupes de l’Empereur Ming en provenance de la planète Mongo. Celui-ci, tyran cruel et sanguinaire, peut bien entendu compter sur des « alliés » au sein de son Empire même s’il y compte aussi des ennemis. » (Wikipédia)

Le serial utilise les vaisseaux fusées dessinés par Alex Raymond. Et même si, forcément, leur transposition à l’écran ne peu s’avérer totalement fidèle, force est de constater que les fabuleux astronefs de la BD sont ici une belle réussite, avec, souvent présent, l’éternel « pic » ou « pointe » situé tout à l’avant de la fusée. Le vol des maquettes se fait grâce à l’utilisation de câbles relativement discrets lors du tournage, un procédé courant à l’époque. Quant au bruitage, il est semblable à celui d’un avion à hélices…

15012306505415263612897971La version parodie-érotique intitulée FLESH GORDON (1974, de Michael Benveniste et Howard Ziehm), utilisera également le vaisseau-fusée si cher à Flash Gordon. Cependant, revu et corrigé, il prendra une toute autre forme dont nous reparlerons prochainement dans le chapitre « Vaisseaux inclassables »…

En 1980, le FLASH GORDON de Mike Hodges reprendra avec classe les merveilleux vaisseaux fusées de la bande dessinée d’Alex Raymond, leur apportant même de jolies couleurs délicieusement kitschs.

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VAISSEAUX-FUSÉES BUCK ROGERS  = VAISSEAUX-FUSÉES FLASH GORDON

C’est en 1939, en pleine ambiance missiles V2 développés dès 1938 par l’Allemagne nazie, qu’un autre serial propose à son tour ses vaisseaux-fusées : BUCK ROGERS. On connaît tous l’histoire de ce héros qui, à la suite d’un accident d’avion, se retrouve plongé dans un coma profond. Il ne se réveillera qu’au XXVe siècle…

15012306533215263612897972Le budget restreint du serial oblige ses responsables à réemployer certains décors d’autres films ou serials comme FLASH GORDON. En outre, Buster Crabbe, déjà Flash Gordon dans le serial éponyme, incarne cette fois-ci Buck Rogers. Dans ces conditions, je soupçonne la production d’avoir réutilisé également les vaisseaux-fusées de FLASH GORDON car la ressemblance est frappante.

DES FUSÉES PLEIN LA TÉLÉVISION…

Le règne du vaisseau-fusée va s’étaler ensuite sur toute la période des années 1950, une époque où l’on pourra aussi croiser nombre de soucoupes volantes. Mais laissons les fameuses flying saucers de côté pour le prochain volet de notre dossier et revenons à nos vaisseaux cylindriques.

15012306560315263612897973Les serials ont laissé place aux shows télévisés, et dès 1949, CAPTAIN VIDEO AND HIS VIDEO RANGERS fait son apparition avec ses combattants pour la justice voyageant à travers le système solaire grâce à leur fusée (qui ne s’arrêtera qu’en 1955). De même, en 1952, TOM CORBETT, SPACE CADET narre les aventures d’élèves pilotes qui apprennent le maniement des fusées à bord du Polaris. Tout comme les personnages principaux, le vaisseau est la vedette de la série. Enfin, en 1954, ROCKY JONES, SPACE RANGER raconte les exploits d’un policier galactique qui fait respecter l’ordre et la justice dans le système solaire. Il voyage à bord de sa fusée appelée Orbit Jet qui comprend un pilote et son co-pilote.

Mais arrêtons-nous un instant sur l’Orbit Jet. Cette fusée est réputée pour avoir introduit les principaux éléments technologiques que l’on retrouvera ensuite dans les vaisseaux-fusées de la télévision et du cinéma. Ainsi, sont présents à bord : un écran électronique, un panneau de contrôle extrêmement élaboré, des portes électriques, une radio spatiale perfectionnée permettant une communication instantanée, une gravité artificielle empêchant les membres d’équipage de flotter dans la cabine et, bien avant les vaisseaux klingons et romuliens de STAR TREK, un cloaking device ou système entraînant, en cas de nécessité, l’invisibilité totale de la fusée…

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QUAND LA FUSÉE DEVIENT UNE AFFAIRE SÉRIEUSE…

Retour au cinéma après cette escale à la télévision. 1950, c’est l’année du film d’Irving Pichel, DESTINATION… LUNE ! (Destination Moon), et la fusée n’a jamais été aussi belle…

L’histoire : « Un scientifique et un militaire américains, le docteur Cargraves et le général Thayer, travaillent sur un projet de conquête de la Lune. Pour financer le développement d’une fusée à propulsion nucléaire et la construction d’une base de lancement, ils s’assurent le concours de grands industriels du secteur privé, en faisant jouer leur fibre patriotique. Ils triompheront de tous les obstacles (notamment l’émotion que soulève dans le public le risque de contamination radioactive) pour mener à bien leur projet. » (Wikipédia)

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DESTINATION… LUNE ! marque une étape importante dans le cinéma de science-fiction, et ce à plusieurs niveaux. D’abord pour le côté hard science encore jamais vu dans un film SF (le lancement de la fusée s’avère rigoureux sur le plan scientifique), ensuite parce que le principe même de fonctionnement de la fusée est expliqué au public (par l’intervention du personnage de dessin animé Woody Woodpecker !), enfin parce que le célèbre Hergé (père de Tintin) s’inspirera largement de l’esthétique du film pour ses BD Objectif Lune et On a marché sur la Lune.

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La fusée du film possède une longue échelle parcourant toute la longueur de son fuselage, permettant ainsi aux astronautes de descendre jusqu’à ses pieds, qui sont en fait ses ailes sur lesquelles repose toute sa masse, comme c’était d’ailleurs le cas pour la grande majorité des vaisseaux-fusées des années 50 et 60…

Posée sur la surface lunaire et se dressant fièrement vers le ciel étoilé, dans un merveilleux décor réalisé par l’artiste Chesley Bonestell, la fusée aux reflets métalliques de DESTINATION… LUNE ! est à sa façon l’incarnation même de toute la SF spatiale des Fifties.

150123085032152636128980201950, c’est aussi l’année de ROCKETSHIP X-M de Kurt Neumann. L’histoire :

« Quatre hommes et une femme partent dans l’espace à bord de la RX-M (Rocketship Expedition-Moon), pour ce qui est censé être la toute première expédition dans l’espace par des Hommes. À mi-chemin, les moteurs de la RX-M se bloquent, mais le problème est vite résolu, cependant le vaisseau se retrouve rapidement hors de contrôle et prend obligatoirement un cap au-delà de la Lune puis dans l’espace profond. Au cours de cette explosion de forte accélération, l’équipage devient inconscient en raison d’une baisse de pression de l’oxygène, mais les moteurs sont coupés juste à temps… »

La star du film, c’est la fusée. Son titre, « rocketship » (littéralement « vaisseau-fusée »), l’indique clairement.

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Quand un vaisseau-fusée se transforme en arche de Noé, c’est dans le film LE CHOC DES MONDES (When Worlds Collide, de Rudolph Maté, 1951). L’histoire :

« La planète Bellus va entrer en collision avec la Terre. L’espèce humaine est en sursis, il ne lui reste plus que huit mois à vivre. Néanmoins les Nations Unies considèrent les prévisions des spécialistes comme fausses, par conséquent aucune action n’est engagée. Seul un milliardaire finance lui-même les travaux d’un petit groupe de scientifiques dans le but de faire construire un vaisseau spatial capable d’accueillir une quarantaine d’hommes et de femmes tirés au sort, ainsi que différentes espèces d’animaux. L’engin spatial, véritable Arche de Noé, sera expédié vers Zyra, satellite de Bellus, que l’espèce humaine colonisera afin de survivre… »

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Le magnifique vaisseau-fusée du film s’avère particulièrement réussi et impressionnant. On assiste à sa construction sur des chantiers gigantesques. L’embarquement demeure un moment fort du CHOC DES MONDES, avec des cataclysmes provoqués par l’approche de la planète Bellus. Le vaisseau-fusée décolle juste à temps, aidé pour cela par une immense rampe de lancement placée en contrebas. Se laissant partir sur ses rails, tout en étant propulsé par ses réacteurs, il descendra à toute vitesse avant de se retrouver lancé vers le ciel. Son atterrissage sur Zyra vaudra quelques sueurs froides à l’équipage, mais la neige amortira les chocs.

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1951, c’est aussi FLIGHT TO MARS (de Lesley Selander) et son joli vaisseau-fusée pour lequel on réutilise en grande partie les intérieurs du poste de pilotage de la fusée de ROCKETSHIP-XM. L’histoire :

15012401491415263612900543« Cinq astronautes arrivent sur Mars, où ils découvrent des habitants singulièrement hospitaliers. En réalité, les Martiens entendent s’emparer du vaisseau spatial de ces voyageurs de l’espace pour envahir la Terre. » (Allociné)

Des fusées, on en trouve aussi dans le très sérieux PROJECT MOONBASE (de Richard Talmadge, 1953). L’histoire :

« Dans le futur, en 1970, les États-Unis envisagent de construire des bases sur la Lune. Le colonel Briteis, le major Bill Moore, et le docteur Wernher sont envoyés en orbite autour du satellite de la Terre pour étudier les sites d’atterrissage pour les futures missions lunaires. Toutefois, le docteur Wernher est un imposteur dont la mission est de détruire la station spatiale des États-Unis en orbite terrestre, en la faisant entrer en collision avec la fusée de la station sur le chemin du retour. » (Wikipédia)

Une séquence nous montre même des fusées en train de s’amarrer à une station spatiale.

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DES MONSTRES À BORD DES FUSÉES… 

Une fusée peut également s’abîmer en mer… C’est ainsi que s’ouvre À DES MILLIONS DE KILOMÈTRES DE LA TERRE (20 Million Miles to Earth, de Nathan Juran, 1957), avec son monstrueux modèle de vaisseau-fusée qui sombre dans les flots de la Méditerranée. Deux membres d’équipage sont sauvés. Mais la fusée revenait d’une mission sur Vénus et elle transportait un cylindre qu’un homme retrouve échoué sur une plage. Il contient une étrange créature

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Dans IT, THE TERROR FROM BEYOND SPACE (d’Edward L. Cahn, 1958), la fusée devient le terrain de chasse d’un monstre martien. Les membres d’équipage sont décimés les uns après les autres, 21 ans avant qu’un autre alien ne s’attaque aux hommes et femmes du Nostromo… L’histoire :

« En janvier 1973. Une première expédition humaine, composée de dix cosmonautes, a rejoint la planète Mars et s’y est posée. Depuis, elle n’a plus donné signe de vie. Six mois plus tard, une nouvelle mission, commandée par le colonel Van Heusen, se rend à son tour sur la planète rouge. Elle y découvre le seul survivant du premier équipage, le colonel Edward Carruthers. Le chef de l’expédition semble bel et bien avoir assassiné tous ses coéquipiers… » (telerama.fr)

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La créature, dont nous avons déjà parlé ici sur Les Échos d’Altaïr, évolue dans les moindres recoins de la fusée, se cachant afin de surprendre ses proies. IT, THE TERROR FROM BEYOND SPACE est le premier film de science-fiction où le vaisseau-fusée est l’antre d’une horrible créature.

LES VAISSEAUX-FUSÉES DE GERRY ANDERSON…

Dans les années 1960, les vaisseaux-fusées poursuivent allègrement leurs aventures spatiales dans de nombreuses productions cinématographiques américaines, italiennes et japonaises. Cependant la télévision n’est pas en reste grâce au plus grand fan de marionnettes au monde : le Britannique Gerry Anderson. Avec FIREBALL XL-5 (1962) et LES SENTINELLES DE L’AIR (Thunderbirds, 1965), nous avons droit à quelques-unes des plus belles fusées, et aussi des plus colorées !

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Le Fireball XL-5, que l’on voit ci-dessus, est un vaisseau spatial commandé par le colonel Steve Zodiac en l’an 2062. La fusée et son équipage ont pour mission de patrouiller dans le secteur 25 de l’espace intersidéral. Le Fireball XL-5 utilise un rail de lancement pour ses décollages. Le vaisseau peut se séparer en deux parties. Ainsi le cône avant se détache et constitue un vaisseau en lui-même pouvant se poser sur les planètes. Le reste du Fireball XL-5 contient les quartiers des membres d’équipage, un laboratoire, un grand salon et des ateliers.

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Dans la série LES SENTINELLES DE L’AIR, la Sécurité Internationale et ses fabuleux engins interviennent dès qu’une catastrophe se produit n’importe où dans le monde. C’est Alan Tracy qui pilote le Thunderbird 3 que l’on voit ci-dessus. Il s’agit d’une fusée rouge uniquement utilisée dans les diverses missions spatiales, notamment pour la maintenance de la station orbitale Thunderbird 5. Nous ne reviendrons pas en détail sur ce vaisseau car le Thunderbird 3 a déjà eu droit à sa fiche dans la catégorie Vaisseaux SF du blog.

À L’INTÉRIEUR DES VAISSEAUX-FUSÉES…

Dans le poste de pilotage d’un vaisseau-fusée, le confort n’a pas sa place. Souvent étroit (pas toujours), rudimentaire et conçu uniquement pour être fonctionnel, le poste de commande regroupe en vrac fauteuils inconfortables, écrans de contrôle bien carrés, grands leviers, manettes grossières, boutons monstrueux, cadrans bien visibles, hublots larges et lourdes écoutilles.

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On peut aussi y trouver des rampes, des tuyaux ou encore des échelles menant à un niveau ou un autre de la fusée. Difficile de pouvoir se mouvoir correctement. Néanmoins nos héros dressés à rude enseigne, habitués aux épreuves des longs voyages spatiaux, ne semblent jamais souffrir de cet inconfort permanent, car même les quartiers des membres d’équipage, quand il y en a, se résument souvent à des lits superposés à même la cloison du vaisseau.

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LA FIN DU RÈGNE DES VAISSEAUX-FUSÉES…

L’emploi des fusées dans les films et séries télévisées de science-fiction s’arrêtera vers la fin des années 60, avec l’arrivée de 2001 : L’ODYSSÉE DE L’ESPACE (1968) qui modifiera complètement la conception des vaisseaux. Malgré tout, bien entendu, quelques irréductibles petites fusées continueront encore un peu leur course folle dans l’univers SF, franchissant les années pour atteindre 1980 et la série télévisée CHRONIQUES MARTIENNES. Mais comme on le voit sur cette photo finale hautement symbolique où l’on assiste à un enterrement, ce sera leur arrêt de mort. Le vaisseau-fusée incarne aujourd’hui la conquête spatiale à ses débuts, la SF à grand-papa et la technologie qui carbure au vintage. On a un peu vite oublié qu’il fut le tout premier à sonder ardemment les profondeurs incommensurables de l’espace, emmenant avec lui pionniers galactiques et explorateurs scientifiques dans des aventures extraordinaires…

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Dans la seconde partie de notre grand dossier sur les vaisseaux à travers le cinéma et les séries télévisées de science-fiction, nous vous parlerons des vaisseaux-soucoupes qui furent à leur façon les concurrents directs des vaisseaux-fusées dans les années 1950 et 1960 !

- Morbius -

À SUIVRE :

VAISSEAUX – DEUXIÈME PARTIE :

L’INVASION DES VAISSEAUX-SOUCOUPES

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