En 2011, j’écrivais un billet intitulé « 10 mauvaises résolutions, et une très mauvaise année à… » Je me suis dit que les temps actuels s’y prêtaient encore mieux ! Alors pourquoi pas récidiver de plus belle ? Accrochez vos ceintures car je me lâche sans retenue…
Voici donc mes résolutions pour 2024 :
Et maintenant mes vœux. Je souhaite donc une très mauvaise année :
Mis à part ça, pour tous les autres, je vous souhaite une très bonne et heureuse année 2024 !
- Morbius – (morbius501@gmail.com)
- Accusé 2020 levez-vous ! En premier lieu, vous êtes reconnu coupable d’avoir ôté la vie, à l’heure actuelle, à près d’un million huit cent mille personnes à travers le monde par l’intermédiaire d’une grave pandémie non encore maitrisée et dont les victimes sont de plus en plus nombreuses. Cette catastrophe sanitaire a fait basculer le monde et l’a conduit au bord du chaos. Qu’avez-vous à dire pour votre défense ?
- Votre Honneur, si je puis me permettre, je crois que le monde était déjà au bord du chaos avant que j’intervienne. Certes, je n’ai fait qu’envenimer les choses, mais pour votre bien.
- Que voulez-vous dire ?
- Je pensais que cette pandémie vous obligerait à renforcer les liens entre vos nations, qu’elle contribuerait à une nouvelle forme de solidarité, d’entraide entre les peuples. Je pensais naïvement que vous oublieriez vos querelles afin de vibrer à l’unisson, un peu comme dans STAR TREK, vous voyez, puisque nous sommes sur un blog de science-fiction. Vous-mêmes aviez dit que le monde ne serait plus pareil après le premier confinement, que vous repartiriez sur de nouvelles bases. J’avoue que vous et moi avons échoué sur ce plan là…
- Si je vous comprends bien, vous pensiez qu’en nous confrontant à une pandémie nous serions plus unis ? Vous vouliez nous conduire à travailler ensemble pour, soi-disant, « le bien de l’humanité » ?
- Oui, je pensais que vous étiez au XXIème siècle, votre Honneur.
- Mais nous y sommes bel et bien ! La preuve : notre économie mondiale, garante de notre confort, est au bord de l’asphyxie à cause de vous ! C’est VOUS qui nous avez conduit à cette situation infernale où l’être humain lui-même est désormais privé de tout plaisir. À cause de VOUS, nous portons des masques, nous devons sans cesse nous protéger, penser aux gestes barrières, tenir nos distances, nous interdire d’aller au restaurant, dans les salles de spectacles, dans les lieux culturels ou cultuels ! Nous ne pouvons même plus célébrer Noël en famille ou vivre le réveillon du jour de l’an !
- Là encore, si je puis me permettre votre Honneur, je n’ai pas eu à trop vous forcer la main pour tenir vos distances. Vous le faisiez déjà continuellement, bien avant mon intervention pandémique, à travers vos réseaux sociaux et vos inséparables portables. Vous vous sépariez naturellement les uns des autres, vivant chacun dans votre bulle d’autosatisfaction bourrée d’égocentrisme. Depuis maintenant des années vos partages ne sont plus que des partages virtuels. Oui vous partagez, mais que partagez-vous en réalité ? Des liens internet, des photos, des musiques, des films, uniquement par l’intermédiaire de vos Facebook, Twitter, Instagram, Tik-Tok, YouTube et j’en oublie des tonnes. Vous parlez de votre confort, de votre plaisir, mais est-ce cela, vraiment, pour vous, le plaisir ?…
- Avec cette pandémie, et toujours à cause de VOUS, l’humanité a sans cesse la douloureuse impression de vivre un mauvais roman ou film de science-fiction !
- Eh bien justement, cela devrait vous plaire, non ? Vous qui aimez tant la SF, vous y êtes ! Je vous ai ouvert la porte de la Quatrième Dimension et vous y avez plongé la tête la première. Moi qui croyais que vous aviez suffisamment appris de vos auteurs et de vos cinéastes pour vous tenir prêts au pire, vous me prouvez finalement tout le contraire ! Vous vous sentez perdus, abasourdis, complètement déboussolés et incapables de gérer sagement la situation. Comme je suis profondément déçu…
- Avouez tout de même que vous y êtes allé un peu fort !
- Je ne suis pas d’accord. Pour cela je vous citerai deux exemples. deux exemples qui vous parleront sans doute puisque nous sommes sur un blog de science-fiction. En cette année qui est mienne je vous ai apporté une heureuse surprise avec RAISED BY WOLVES, vous savez, cette série de science-fiction produite par un certain Ridley Scott…
- Ah oui, je vous l’accorde. Une excellente série pleine d’intelligence et d’originalité. Il y a longtemps que nous n’avions pas eu affaire à cette qualité pour un programme destinée à la télévision.
- Et puis que dire de THE MANDALORIAN, vous savez, cette série télévisée STAR WARS avec « Baby Yoda » ?
- Grogu, vous voulez dire !
- Oui, c’est ça ! Elle est quand même dix fois mieux que les deux derniers chapitres de la saga STAR WARS sortis au cinéma, non ?
- Oh que oui, largement ! Cette série ne pouvait pas mieux tomber pour sauver une saga en totale décrépitude !
- Donc nous sommes d’accord, vous avez connu quelques plaisirs, malgré tout, en cette année 2020…
- Oui, mais c’est peu comparativement au mal que vous avez causé à la planète entière !
- J’avais dit que je ne citerai que deux exemples. Mais en cherchant bien vous devriez tout de même trouver d’autres petits ou grands plaisirs que vous avez vécus durant mon année, ne serait-ce que le fait de voir votre île épargnée par la pandémie, non ?
- Certes…
- Des plaisirs personnels…
- Non, des plaisirs partagés.
- En êtes-vous sûr ? Avec qui avez-vous partagez vos petits plaisirs ? Avec des amis ?
- Oui.
- Et comment les avez-vous partagés ? Sur les réseaux sociaux ? Sur vos sites, blogs ou chaînes YouTube ?…
- Euh…
- Oui, voilà justement la lettre qu’il nous faut, celle qui s’impose d’office, le « E » ! Le « E » pour « Espoir » car il nous faut, vous et moi, encore garder espoir pour l’année 2021 qui s’annonce… surtout vous qui vivez sur votre petite île perdue dans l’océan Pacifique, votre Nouvelle-Calédonie… celle où la Covid-19 est totalement absente… Regardez, vous devriez en être heureux ! Quelle chance inouïe vous avez eu d’être épargnés comme vous l’êtes encore et toujours aujourd’hui ! Eh bien non, au lieu de cela vous avez choisi de vous affronter, prêts à déclencher une nouvelle guerre civile au lieu de vivre ensemble, tout cela à cause d’une usine… Je me demande parfois si je n’aurais pas mieux fait de vous l’envoyer à vous aussi, cette pandémie, pour faire le grand nettoyage qui s’impose !
- Oh, voyons ! Reprenez-vous ! Vos propos sont indécents !
- Vous voyez, votre Honneur, encore une fois, moi, 2020, je n’ai pas eu à vous forcer la main. Ne m’accusez pas de tous les maux. Même là où ma pandémie est absente l’homme cherche à nuire à son frère… qu’il soit noir ou blanc… Alors, si vous me le permettez votre Honneur, je finirai par cette citation, qui vous parlera peut-être car elle nous vient directement du film LE SECRET DE LA PLANÈTE DES SINGES, dixit les rouleaux anciens lus par Cornélius. Elle est un peu rude et, comment dire, peut-être un peu « cruelle »… mais, ma foi, au point où nous en sommes vous, le monde et moi :
« Prenez garde à la bête humaine car elle est la créature du diable. Seule parmi tous les primates, elle tue par plaisir, par vice ou par cupidité. Elle tuera son frère pour posséder la terre de son frère. Ne la laissez pas croître et multiplier car elle transformera en désert son pays et le vôtre. Fuyez-la, fuyez-la car c’est le messager de la mort. »
- Ces propos s’apparentent beaucoup à un appel au génocide ! C’est tout bonnement scandaleux ! Je crois que vous exagérez largement.
- Et pourtant…
- Il est, je crois, important de rappeler que le magazine Time vous a récemment décrété « pire année de l’histoire ». Cela veut tout dire !
- Si pour vous l’histoire du monde se résume à ces dernières années, vous me faites pitié. Un retour vers le passé vous ferait-il peur ?
- Bon, j’en ai assez entendu pour aujourd’hui ! Je crois que nous n’arriverons pas à vous faire entendre raison. Gardes ! Conduisez cette année maléfique dans sa cellule. Nous poursuivrons ce jugement l’année prochaine.
- Très bien votre Honneur. Alors rendez-vous l’année prochaine !
- Morbius – (morbius501@gmail.com)
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN / CARNET GEEK NC
Pour contacter le blog : morbius501@gmail.com
Il y a quelques jours, je suis tombé sur le hors-série « Science-Fiction : explorer l’impossible » de la revue Géo Ado. Au fil des pages, je m’arrête sur une interview d’une certaine Jeanne-A Debats, « prof de lettres, écrivaine de SF et de fantasy, déléguée artistique des Utopiales » (1er festival de SF en Europe). Bref, ça en jette, on veut nous faire comprendre dès le départ que ce n’est pas n’importe qui cette Jeanne, hein. Euh… en ce qui me concerne, désolé, je n’ai jamais entendu parler de cette fameuse autrice. Mais c’est vrai que je ne suis qu’un p’tit plouc des îles.
Et voilà que je lis la grande déclaration de notre « prof de lettres, écrivaine de SF et de fantasy, déléguée artistique des Utopiales » (1er festival de SF en Europe) :
« Le cinéma a 40 ans de retard sur les romans de science-fiction. » Ah oui ?… tant que ça ?…
« On continue d’adapter les mêmes auteurs, de raconter des histoires déjà vues, alors qu’il s’est passé beaucoup de choses en SF depuis les années 70 ! »
Comme il est bien pratique de taper sur ce bâtard de cinéma SF, surtout lorsqu’on est « prof de lettres, écrivaine de SF et de fantasy, déléguée artistique des Utopiales » (1er festival de SF en Europe). Mais la dame en est restée sur les éternels clichés, les blockbusters bourrés de fric, les produits sitôt vus sitôt oubliés. Oui, c’est vrai, il y en a beaucoup. Surtout des reboots, des remakes, des suites à ne plus savoir qu’en faire.
Cependant, c’est oublier un peu trop vite les autres, GATTACA, MOON, DISTRICT 9, EX_MACHINA, PREMIER CONTACT, INTERSTELLAR, I AM MOTHER, pour ne citer qu’eux.
C’est croire un peu vite qu’en littérature c’est mieux, alors que c’est loin d’être le cas. Depuis que chacun peut publier son p’tit bouquin SF grâce au premier éditeur amateur venu, voire même le publier totalement à ses frais, la SF patauge souvent, pas toujours, dans un bouillon indigeste de fausses bonnes idées et d’histoires maladroites sans grande originalité.
Bref, j’ai rencontré maintes fois des Jeanne-A dans ma vie, ces littéraires passionnés de SF qui m’ont tenu ce même discours, un peu condescendant. Je pense qu’aujourd’hui il serait temps, pour eux, de sortir la tête de leur bouquin et d’aller voir si c’est bien le cinéma de SF qui a 40 ans de retard… ou si ce n’est pas eux, plutôt.
- Morbius (morbius501@gmail.com)
Vous vous en êtes peut-être aperçu si vous êtes un fidèle de nos blogs : Les Échos d’Altaïr et CosmoFiction ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes depuis plusieurs mois. Si Le Club des Entités de la 13e Dimension demeure quant à lui encore « actif » (mais tout est relatif), les deux autres blogs altaïriens traversent actuellement une période de néant, pour ne pas dire de vide interstellaire. Même en cet instant, je me force à écrire ces lignes. Plus d’envie, de motivation ni d’étincelle. J’aurais bien quelques idées d’articles, notamment la critique d’une BD en trois tomes et un Monstre Sacré à caser par là, mais non… Souvent je m’élance vers l’ordi mais je stoppe net, à la dernière minute, figé devant mon clavier, pensif, et je passe finalement à autre chose.
Lassitude ? Découragement ? Frustration ?… Un peu de tout ça, certainement, et bien d’autres choses encore, pas toujours très claires d’ailleurs. En fait, je crois que quelque chose a cassé en moi en décembre de l’année dernière. Et j’ai depuis bien du mal à supporter Internet et les réseaux sociaux alors que, ironie du sort, me voilà bien contraint de m’en occuper un minimum à travers trois blogs, trois pages et un groupe Facebook… que je ne peux laisser à l’abandon sous peine de tout voir s’effondrer… même si le processus semble engagé depuis déjà plusieurs mois…
Cette motivation qui a disparu, je la retrouve désormais pleinement pour mon métier, et uniquement pour mon métier d’instituteur, ô combien plus gratifiant que de se prendre la tête sur le dernier film de machinchose, blablater sur le sens profond de telle ou telle série TV ou se faire rappeler à l’ordre par le troll de service et les « fans toxiques » (mais pas ceux que vous croyez…). Eh oui, qui l’eut cru, je passe des vacances et des week-ends entiers à travailler pour ma classe (« Non, incroyable, un instit qui travaille ! » diront les imbéciles), en retrouvant mon énergie des débuts, en me plongeant passionnément dans une nouvelle pédagogie qui m’offre plus que des résultats incroyables (la pédagogie explicite, pour ne pas la citer) et en utilisant toutes sortes de nouvelles méthodes qui me font vivre et font vivre surtout à mes élèves des moments fabuleux. Et puis il y a des classes qui vous transportent, qui vous font déplacer les montagnes, vous comprendrez que j’ai la chance d’en avoir une cette année.
Pour celles et ceux qui me croiraient malade ou ayant atteint le point de non retour de la sénilité, je vous rassure (du moins si ça peut vous rassurer) : j’adore toujours autant l’Imaginaire et me sens toujours autant imaginophile ! Mais voilà, là où je trouvais autrefois du plaisir je ne ressens plus aujourd’hui que de l’ennui. Et inversement, là où tous mes espoirs semblaient il y a peu volatilisés, à présent je redécouvre le plaisir d’enseigner et de me donner à fond pour ce merveilleux métier.
Alors oui, bien sûr, on se reverra ici et ailleurs, peut-être même demain, à moins que ce ne soit dans une semaine ou un mois. Je ne sais pas. Quand l’envie me le dira. Ou quand vous vous manifesterez enfin, quand vous penserez qu’un blog c’est aussi l’affaire de tous, de ceux qui le lisent comme de ceux qui y contribuent, de près ou de loin.
- Morbius – (morbius501@gmail.com)
On a vite fait de coller une étiquette sur les gens. Et le pire, c’est que tout le monde croit vous connaître en se basant uniquement sur la partie émergée de l’iceberg, alors que l’autre partie s’avère souvent bien plus riche et plus complexe.
« Sait-on qu’en dehors de la SF ou du Space Opera, j’adore explorer tous les autres mondes de l’Imaginaire ? »
Le fait que j’aime plus que tout des franchises comme STAR WARS ou STAR TREK me résume, aux yeux de certains, à n’être, au mieux, qu’un fan de SF, au pire, qu’un fan de cinoche… Point barre… Cette vision étriquée et tellement simpliste m’horripile depuis longtemps car ce serait vraiment méconnaître le Morbius !
Voyons, soyons logique : comme tout le monde j’ai mes préférences, c’est évident, mais dans ces préférences je n’oublie pas le reste, bien au contraire, croyez-moi !
Sait-on qu’en dehors de la SF ou du Space Opera, j’adore explorer tous les autres mondes de l’Imaginaire que sont le Fantastique, la Fantasy, l’Heroic Fantasy, l’Horreur, l’Épouvante, le Steampunk et tant d’autres ? Non, bien sûr, car chacun ne veut voir que ce qu’il veut voir. Et pourtant, aurais-je créé en 1986 le Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie si je n’étais pas un amoureux fou de l’Imaginaire, si cette passion dévorante ne m’avait pas motivée au point de vouloir à tout prix fonder une association, puis un fanzine et enfin un blog destinés à promouvoir ces genres ?
Allons plus loin, au vu d’une réflexion humiliante à laquelle j’avais eu droit en 1996 devant Gérard Klein, l’écrivain de science-fiction, invité en Nouvelle-Calédonie à l’occasion de la semaine du Temps des Livres. À la question de l’auteur « Qu’avez-vous lu de moi ? » un membre du Sci-Fi Club avait gentiment lancé : « Oh lui, c’est pas la peine, il ne lit jamais ! » Ce à quoi l’auteur, dans cette grande prétention qui le caractérise, m’avait déclaré : « Si vous aimez la science-fiction, vous avez forcément lu mes romans. »
« À force de beaucoup trop parler cinéma fantastique et de SF, certains finissent par vous enfermer dans un carcan. »
À force de beaucoup trop parler cinéma fantastique et de SF, certains finissent par vous enfermer dans un carcan. Ils prennent alors le raccourci facile : il ne regarde que des films, il ne lit donc jamais. C’est tellement évident à leurs yeux. Il faut donc toujours se justifier, se dévoiler davantage. Alors oui, je possède plusieurs bibliothèques pleines de bouquins, chez moi, avec du Shelley, du Verne, du Wells, du Tolkien, du Lovecraft, du Vance, du Silverberg, du Matheson, du Bradbury, de l’Asimov, du Clarke, du Moorcock, de l’Andrevon, du Klein, du Spinrad, du Bloch, du Burroughs, du Moore, du Bordage… Je possède également de nombreux ouvrages de références sur les domaines de l’Imaginaire, lesquels sont parfois présentés sur ce blog dans la catégorie Bibliothèque Altaïrienne, et aussi, pour l’instant, quelques dizaines de BD.
A 51 ans, qu’aurais-je fait de ma vie si je n’avais pas, en dehors de mon immense passion du cinéma fantastique et de science-fiction, goûté à la littérature, à la BD et aussi aux arts graphiques (Foss, Tim White, Peter Jones, Michael Whelan, Boris Vallejo, Caza, Manchu…), à tous ces innombrables univers de l’Imaginaire qui font que je suis fier, très fier, d’être un « imaginophile ». Oui, « imaginophile » et non « geek » ou « fantasticophile ». Le mot existe-t-il déjà ? Peut-être, peut-être pas. Mais s’il existe, correspond-il à ma définition ? Pas certain. Voyons voir…
« Tout le monde s’avoue geek, d’un seul coup, puisque personne ne sait exactement ce que « geek » signifie. »
« Geek »… Suis-je geek ?… Je me suis souvent posé la question, et à vrai dire je n’en suis pas très sûr. Si être geek signifie, en dehors d’aimer l’Imaginaire et de s’avouer passionné par quelque chose, pratiquer régulièrement le jeu de rôle, se lancer dans d’interminables parties de jeux vidéo, s’intéresser aux nouvelles technologies, être un fan de super héros, être un dieu en informatique et posséder la bosse des maths, alors non, je ne fais définitivement pas partie du club. J’ai goûté à quelques jeux de rôle il y a bien longtemps sans jamais vibrer face à mes dés… Les jeux vidéo m’ont permis de vivre quelques aventures extraordinaires et des moments inoubliables, mais depuis Skyrim en 2011, je n’ai joué à rien d’autre… Les super héros en collants, torturés par leur existence et sauveurs de l’humanité, n’ont jamais vraiment titillé mes sens même si je peux sans problème suivre quelques-unes de leurs aventures en gardant le sourire en coin… Les nouvelles technologies me laissent complètement indifférent quand elles ne me font pas désespérer de l’avenir de l’humanité… L’informatique fait naître en moi des instincts destructeurs et les maths… les maths ?… Non, désolé, tout cela n’est pas vraiment pour moi. Et puis le terme « geek » est aujourd’hui tellement repris et bouffé à toutes les sauces. Tout le monde s’avoue geek, d’un seul coup, puisque personne ne sait exactement ce que « geek » signifie. À vrai dire, même le philatéliste peut crier qu’il est geek et personne ne le contestera…
« Fantasticophile »… Suis-je fantasticophile ?… J’ai toujours trouvé le terme trop réducteur. On entend uniquement résonner le mot « fantastique ». Mais où sont donc passés la SF, l’Heroic Fantasy, la Fantasy, le Steampunk, l’Horreur et tous les autres ?… Pour certains, la question ne se pose même pas : le mot englobe à lui seul tous ces genres. Pour d’autres, le mot n’a de sens que parce qu’il est associé au Fantastique. Donc non, insuffisant…
« Je suis un imaginophile, un amoureux fou de l’Évasion, du Rêve et du Cauchemar, un explorateur passionné des mondes de l’Imaginaire. »
« Imaginophile »… Je suis un imaginophile, un amoureux fou de l’Évasion, du Rêve et du Cauchemar, un explorateur passionné des mondes de l’Imaginaire, un aventurier jamais lassé ni rassasié dans la découverte d’autres horizons, d’autres dimensions d’un Imaginaire sans limites et toujours en expansion ! Plus j’avance dans le temps et plus mon espace se réduit : je suis envahi par les films, les livres, les BD… Autour de moi des étagères entières se remplissent d’ouvrages, de DVD, de Blu-ray ou de bandes dessinées… Mais malheureusement le temps me manque. Comme j’aimerais voyager des journées entières dans ces mondes étonnants, comme j’aimerais arpenter sans jamais m’arrêter leurs routes pleines de surprises et de promesses !
Je suis un imaginophile convaincu, déterminé, bravant souvent l’attitude méfiante ou incrédule des gens, de mes amis ou de mes collègues. Je peux rester des minutes entières à contempler une peinture de Tim White, plonger dans son paysage, m’y sentir complètement absorbé sans pour autant être atteint du syndrome de Stendhal, je vous rassure. Je peux broder toute une histoire rien qu’en l’observant dans ses moindres détails. Mon imagination s’emballe, elle entre en ébullition. Mais je peux aussi rêver devant un simple ciel bleu ou nuageux, un soleil couchant ou une pluie, une plage ou une forêt… Tous les jours je peux quitter ce monde, le temps de me raccrocher à l’autre, celui qui me permet de m’évader sur des terres inconnues où je cours sans jamais ressentir la moindre fatigue. Celui qui me redonne l’énergie nécessaire pour survivre dans l’autre. Souvent, mon regard se perd dans ces instants sans que personne ne le remarque. Et c’est sans doute mieux ainsi.
Je suis un imaginophile assoiffé de rencontres et de découvertes sur les vastes plaines de l’Imaginaire. Peu importe l’époque et le lieu. Jamais lassé, toujours passionné, j’en veux encore plus et davantage encore ! Qu’il s’agisse de déserts martiens ou de mers lunaires, de forteresses secrètes ou de mégalopoles extraterrestres, de forêts du petit peuple ou de jungles sanctuaires, de vaisseaux millénaires ou de ballons à vapeur, de cyborgs surarmés ou de guerriers cimmériens, de monstres aquatiques ou de monstres à tronçonneuse, de rêves ou de cauchemars, l’Imaginaire dans son immense diversité a toujours été et sera toujours ma passion première, mon Épice, ma drogue bienfaitrice, celle qui me nourrit depuis ma plus tendre enfance !
Je suis un imaginophile… Peut-être pas un geek ni un fantasticophile, mais assurément, oui, un imaginophile !
- Morbius -
Des news nous sont parvenues en ce 1er avril, et elles sont tout bonnement incroyables ! Nous vous en livrons à chaud le contenu exclusif :
À partir de ce jour Hollywood interdit strictement les reboots et remakes afin que les cinéastes puissent faire preuve d’originalité !
Hans Zimmer prend sa retraite anticipée : il abandonne définitivement le monde de la B.O. !
Jerry Goldsmith n’était pas mort, il a juste pris quelques années sabbatiques et compose d’ores et déjà la B.O. du prochain Joe Dante !
Les geeks ont décidé de lâcher leurs manettes de jeux et de combler enfin leurs lacunes en SF littéraire et cinématographique !
Daniel Logan reprendra son rôle de Boba Fett dans le spin-off prochain consacré au fameux chasseur de primes !
Un grand parc d’attraction autour des œuvres de Jules Verne ouvrira ses portes en 2020 en France !
L’Écran Fantastique compte offrir seulement une fois par an sa Une à un film de super héros!
Mad Movies comprend enfin le cinéma de science-fiction et commence à y trouver un certain intérêt : « Mieux vaut tard que jamais ! » aurait déclaré son réd-chef entre deux films gores !
Le film ULYSSE 31 entre en projet avec une distribution internationale, des effets spéciaux de l’ILM et pas moins de deux suites prévues !
Les membres de la rédac du blog CosmoFiction, inscrits dès les débuts, vont enfin tenir parole en rédigeant leur tout premier article après plus de deux ans d’attente !
Le magazine officiel de la série DOCTOR WHO va enfin être disponible en français !
Les 374 Altaïriens du groupe Facebook des Échos d’Altaïr ont découvert la fonction « Participer » sur leur clavier !
Les deux derniers STAR TREK sortis au cinéma, et bientôt le troisième, n’étaient qu’un cauchemar implanté par le collectif Borg dans la tête de Jean-Luc Picard !
Les fans de STAR WARS découvrent qu’il existe aussi une science-fiction en dehors de celle de leur saga mythique !
Harrison Ford ne participera pas au prochain volet des INDIANA JONES en raison de l’avis défavorable de son médecin !
La franchise TERMINATOR s’arrête définitivement pour cause de carence imaginative !
La Nasa annonce que les extraterrestres existent et qu’elle le sait depuis longtemps !
Ah, mince ! On me signale que tout cela n’est que poissons d’avril et qu’il faut franchement être c… pour y croire ! Dommage…
- Morbius -
Comme on s’y attendait, STAR WARS : LE RÉVEIL DE LA FORCE a franchi le milliard de dollars au box office mondial, et ce n’est, heureusement, pas encore fini. De nombreux records ont été battus par ce nouveau chapitre de la grande saga de space opera, notamment celui du film ayant obtenu le plus gros succès en une semaine d’exploitation. Ici et là, sur les sites, sur les forums et sur les réseaux sociaux, chacun y va de ses commentaires, de ses avis, de ses critiques. C’est le jeu. Comme tout STAR WARS qui se respecte, le film d’Abrams ne laisse personne indifférent. Il y a ceux qui aiment et bien sûr ceux qui n’aiment pas. Mais les « haters » se sont apparemment donnés le mot : venir régulièrement polluer les avis de ceux qui apprécient le film par des commentaires ironiques, des réflexions acides ou des formules nauséabondes… Ou l’art d’emmerder le monde…
Vous n’avez pas aimé STAR WARS VII ? C’est votre droit le plus strict ! En tant que fan de la première heure, la sagesse de maître Yoda m’a appris à respecter l’opinion d’autrui, même si elle ne correspond pas à la mienne. Et en tant que trekker, je sais pertinemment que la tolérance est l’un des maîtres-mots de l’univers de STAR TREK. Alors le fait d’exprimer votre point de vue négatif sur ce septième chapitre de la saga est une chose saine dans le sens où chacun est encore libre, heureusement, de donner son opinion en toute liberté. Mais sachez aussi que le fait de savoir que vous n’avez pas aimé LE RÉVEIL DE LA FORCE ne m’empêchera pas de dormir, heureusement !
Vous n’avez pas aimé STAR WARS VII ? Dont acte…
Vous l’avez dit, écrit ou dessiné à droite et à gauche et vous l’assumez : parfait !
Mais pourquoi vouloir le rappeler à chaque fois qu’un fan encore sous le choc exprime son amour pour STAR WARS VII ?…
Pourquoi vouloir polluer son post ou son commentaire sur les réseaux sociaux par des remarques ironiques ou des réflexions puantes ?…
Pourquoi vouloir à tout prix gâcher son plaisir de nous balancer à brûle-pourpoint tout son ressenti encore sous le coup de l’émotion, toute sa joie immense d’avoir enfin vu le film qu’il attendait ?…
Pourquoi vouloir constamment vous infiltrer dans une discussion dès que son sujet est STAR WARS VII ?… Pour nous rappeler que vous n’aimez pas le film ? Mais bon sang vous nous l’avez déjà dit ! C’est bon, on a compris ! Vous avez encore besoin de le redire ? Dans ce cas créez au plus vite une page ou un groupe Facebook, par exemple, où vous pourrez constamment vous morfondre sur le « si mauvais film de la saga STAR WARS ». Ah ! Mais j’avais oublié : il en existe déjà ! Alors inscrivez-vous vite à l’un d’entre eux et éclatez-vous en compagnie des « haters ». Vous verrez, l’ambiance devrait vous plaire, j’en suis persuadé.
Vous voyez, on ne vous empêche pas d’exprimer votre haine envers STAR WARS VII, on vous donne au contraire des conseils pour l’exploiter au mieux. Alors profitez-en !
Vous vous demandez encore pourquoi tant de gens aiment, pour ne pas dire « adorent », STAR WARS : LE RÉVEIL DE LA FORCE ? Et pire que de l’incompréhension, cela provoque en vous du dégoût ?… Dans ce cas prenez le temps d’analyser votre situation. En effet, vous, de votre côté, vous êtes-vous demandé pourquoi vous ne l’aimiez pas ce STAR WARS VII ?… Afin de vous éviter de chercher trop longtemps, je vous propose ici une petite sélection de ce que j’ai pu lire ici et là sur le Net, mais aussi de ce que j’ai eu envie de balancer librement dans mon délire : (cochez la bonne case) :
Bon. on s’arrêtera là, OK ?
En attendant, STAR WARS : LE RÉVEIL DE LA FORCE semble énormément plaire au public du monde entier, preuve que ce public est toujours fidèle à cette saga unique. Et c’est peu de le dire ! Une nouvelle trilogie se prépare, avec le soutien de millions de spectateurs à travers la planète. STAR WARS revit. Les années qui arrivent s’annoncent prometteuses, n’en déplaisent aux éternels ronchons de tous bords.
Allez, QUE LA FORCE SOIT AVEC VOUS TOUS !
- Morbius -
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN
Le site Écran Large rapporte cette semaine que le célèbre geek Simon Pegg a déclaré (dans le Daily News) à propos de la prélogie STAR WARS :
« Je n’ai pas le moindre respect pour quiconque considère que ces films sont bons. Ils ne le sont pas. Ils sont une incompréhension monumentale de la trilogie originale. »
Passe encore que notre cher Simon n’apprécie pas du tout les films de la prélogie, après tout c’est son droit. Et nous savons que beaucoup de « fans » (notez les guillemets…) partagent son point de vue. Mais qu’il se permette de nous sortir son « Je n’ai pas le moindre respect pour quiconque considère que ces films sont bons », diantre ! C’est un peu fort de café ! C’est un peu comme si Morbius se permettait de balancer des « Je n’ai aucun respect pour quiconque n’aime pas STAR TREK », ou « Je n’ai aucun respect pour ceux qui ne pensent pas comme moi », car c’est bien cette façon de voir les choses dont il est question ici. Comment le prendriez-vous ? Ah oui, excusez-moi, c’est vrai que Morbius n’est pas Simon Pegg… Simon est une célébrité, un acteur, une star, un « vrai geek », il a donc forcément le droit d’insulter à sa manière ceux qui ne partagent pas son opinion comme certains semblent, finalement, l’admettre sans aucun problème, et surtout sans se poser de questions. Et peu importe si sa remarque est loin d’être une preuve d’intelligence, pour certains c’en est une, incontestablement. Le monde est beau avec Simon Pegg.
Dois-je, pour me dédouaner, préciser que je fais partie de ceux qui préfèrent la trilogie classique ? Cependant je n’ai rien contre la prélogie même si ses défauts sont nombreux, et encore moins contre ceux qui l’apprécient. Laissons chacun aimer ce qu’il souhaite sans lui manquer de respect parce que ses goûts ne sont pas les nôtres. Il y a une saga qui prône la tolérance. Ce n’est pas STAR WARS, c’est STAR TREK. Et monsieur Simon Pegg qui joue notre nouveau Scotty devrait en prendre de la graine. C’est Roddenberry qui doit se retourner dans sa tombe en voyant quel machin on a mis dans la peau de notre Écossais de l’Enterprise…
Excusez-moi si je me suis permis de m’en prendre un court instant, sur mon petit blog merdique, à cet « immense geek » dont les paroles sont sacrées. Je sais que je vais ramasser car je ne suis pas adepte de la pensée unique. C’est mon gros défaut. Pardonnez-moi, mes frères, parce que j’ai péché.
- Morbius -