« La science-fiction est le moyen d’expression par lequel notre misérable certitude que demain différera d’aujourd’hui de façon imprévisible peut être transmuée en une attente impatiente et passionnante. »
« On peut définir la Science-Fiction comme la branche de la littérature qui se soucie des réponses de l’être humain aux progrès de la science et de la technologie. »
« La science-fiction représente un champ particulièrement vaste, qui va toujours plus loin dans ce qu’elle cherche à représenter. C’est en effet un genre exploratoire, s’élançant au-delà des frontières du connu pour s’intéresser aux nouveaux territoires : contrées encore vierges, mondes perdus, immensités cosmiques, univers virtuels. C’est également un genre principalement narratif. Difficile en effet de « faire » de la SF sans raconter une histoire. »
« La science-fiction est un univers plus grand que l’univers connu [...]. Elle invente ce qui a peut-être été, ce qui est sans que nul ne le sache, et ce qui sera ou pourrait être. »
Jean-Louis Curtis :
« Une vue nouvelle sur notre nature, notre place dans l’univers, notre devenir et nos fins. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Curtis
Michel Pilotin :
« La science-fiction est le comble de la fiction. Quel genre rivaliserait avec celui qui est fondé sur l’invraisemblable à base rationnelle ? Les cadres du vieux roman d’anticipation à la Jules Verne, ébranlés par Wells, sont à jamais brisés. Il faut reconnaître, dans ces coktails de surnaturel logique (the ghost in the machine, comme disent les Anglais) et d’humour pataphysique, les véritables mythes de l’âge atomique, les chansons de geste de notre temps. »
Brian Aldiss :
« La science-fiction n’est pas plus écrite pour les scientifiques que les histoires de fantômes ne sont écrites pour les spectres. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Brian_Aldiss
Robert Holdstock : « La SF n’est guère définissable, chacun peut s’en faire une idée particulière, et c’est très bien ainsi. Il faut préciser qu’en dépit d’une idée toute faite et solidement ancrée, la SF n’est pas anticipation, prospective, futurologie, même s’il lui arrive de l’être, mais miroir fidèle et critique de notre époque, interprète de sa sensibilité. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Holdstock
Arthur Koestler (1905-1983) fut un romancier, journaliste et essayiste hongrois naturalisé britannique.
Arthur Koestler :
« Les Voyages de Gulliver de Swift, Le Meilleur des mondes d’Huxley, 1984 d’Orwell sont de grandes oeuvres littéraires parce que les bizarreries de mondes étrangers n’y figurent qu’au titre d’arrière-plan ou de prétexte à un message social. En d’autres termes, ces oeuvres sont de la littérature dans l’exacte mesure où elles ne sont pas de la science-fiction, où elles se présentent comme le reflet d’une imagination disciplinée et non d’une fantaisie débridée. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Koestler
Sam Moskowitz (1920-1997) fut un grand fan de SF connu également pour son travail comme auteur et critique dans ce domaine.
Sam Moskowitz :
« La science-fiction est une branche de la fantasy reconnaissable au fait qu’elle favorise chez ses lecteurs la « suspension consentante de l’incrédulité » en situant dans un cadre scientifiquement plausible ses spéculations sur les sciences physiques ou sociales, l’espace, le temps et la philosophie. »