25 mai 1983 – 25 mai 2013… Nous voilà donc parvenus aujourd’hui aux 30 ans du RETOUR DU JEDI, l’Épisode VI de la saga STAR WARS. Débutée le 10 janvier 2013, cette catégorie consacrée à l’anniversaire du film de Richard Marquand se referme en ce 25 mai. Après vous avoir présenté des affiches, des critiques, des reportages sur les effets spéciaux, des extraits d’interviews, des spots publicitaires et des points de vue divers, c’est à mon tour de vous livrer, en tant que fan de la première heure, mes impressions sur LE RETOUR DU JEDI…
LE RETOUR DU JEDI, c’est en décembre 1983 que je l’ai vu pour la première fois, en France, lors d’un séjour. Le film était déjà à l’affiche depuis le 19 octobre, date de sa sortie métropolitaine, et je m’inquiétais qu’il n’y soit plus à mon arrivée. Mais si. L’immense succès du soi-disant « dernier » volet de la saga STAR WARS prolongeait sa durée d’exploitation en salles, à une époque où le téléchargement n’existait pas encore et permettait à un film de se maintenir largement en tête du box-office.
LE RETOUR DU JEDI, je l’ai ainsi découvert à l’âge de 17 ans, en compagnie de mon frère de 14 ans et de mes cousins de France. Je me souviens encore parfaitement de ce jour où j’ai atterri dans un cinéma de la ville de Troyes. La salle et l’écran étaient un peu trop petits à mon goût. Normal : le film terminait son exploitation dans les petites salles, n’oublions pas que je le visionnais deux mois après sa sortie officielle. Qu’importe ! Je n’allais certainement pas faire mon difficile alors que je m’apprêtais à découvrir enfin cet Épisode VI tant attendu par le fan que j’étais (et que je suis toujours !). À l’époque, je me souviens que les « non initiés » écorchaient souvent le titre en disant « LE RETOUR DU JEUDI »… « jeudi »… Blasphème ! Il me fallait à chaque fois corriger cette erreur grossière par un « Jedi » bien prononcé « Djédaï » !
J’ai donc religieusement regardé LE RETOUR DU JEDI, projeté dans une copie impeccable. J’ai été époustouflé par certaines scènes, j’ai souri pour d’autres, j’ai même ri face aux Ewoks et leurs gags, j’ai eu les yeux embués lorsque Vador, mourant, s’est confié à Luke, et quand sa dépouille a brûlé sur le bûcher selon la tradition Jedi. Je croyais, comme tout le monde à l’époque, que tout finissait là, que cette merveilleuse saga qui avait bercé mon enfance marquait son chapitre final par ces feux d’artifice dans le ciel étoilé d’Endor et par ce chant glorieux de célébration de la victoire des rebelles.
Après plus de deux heures de projection, je suis ressorti de la salle à la fois heureux et légèrement désappointé par certaines scènes. J’avais beaucoup aimé LE RETOUR DU JEDI, mais après le sérieux et la noirceur de L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE, le côté souvent trop « cartoonesque » de l’Épisode VI faisait légèrement tache dans l’univers STAR WARS. Et les Ewoks allaient d’ores et déjà représenter à mes yeux l’une des pires créations de toute la saga, avec Jar Jar bien sûr…
MES SCÈNES PRÉFÉRÉES…
J’en retiendrai principalement trois.
D’abord la poursuite en speeder-bikes sur Endor, laquelle m’a vraiment laissé pantois à l’époque. Ces sortes de motos volantes fonçant à travers la forêt en se faufilant à toute vitesse entre les arbres : quel pied ! Il fallait le faire ! Aucun effet spécial numérique (on n’en était pas encore là en 1983). Il s’agit d’un véritable travail d’expert. On pouvait déjà se douter, en voyant le film pour la première fois, de l’épreuve de force que cette scène avait dû représenter pour les spécialistes des effets spéciaux. On découvrait par la même occasion la tenue des Scouts Troopers avec ce casque qui m’a toujours beaucoup plu.
Ensuite, la bataille spatiale finale : elle représente un beau morceau de choix. Là encore, ILM a battu tous les records d’époque pour conférer un savoureux côté épique à cet ultime affrontement entre les forces rebelles et l’Empire. Les Tie Interceptors faisaient leur apparition avec également les nouveaux chasseurs A-Wing et B-Wing, sans compter les frégates médicales et, of course, le super star destroyer Executor de Vador himself déjà présent dans L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE ! Quel monstre ! Au milieu de toute cette armada spatiale en furie combattaient les légendaires X-Wings, chasseurs Tie et autres star destroyers. Pour le fan de space opera que j’ai toujours été, cette bataille était le summum. Lucas fera encore plus fort dans LA REVANCHE DES SITH, numérique oblige !
Enfin, le duel final entre Vador et Luke, orchestré par l’Empereur lui-même, demeure parmi mes moments favoris de la saga, même si je trouve la chorégraphie du duel aux sabres laser de L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE bien supérieure. J’ai été surpris, lorsque j’ai découvert le film la première fois, par la puissance que Luke atteignait désormais en tant que Jedi. J’ai ressenti la haine envers l’Empereur lorsque celui-ci tente de le tuer avec ses éclairs. Le côté obscur commençait à m’envahir, ma colère allait-elle l’emporter dans la salle de cinéma ? Non, car j’ai été abasourdi et émerveillé par ce brusque retournement de situation : quand Vador saisit Palpatine pour le balancer dans le réacteur de l’Étoile de la Mort ! Enfin le vrai « retour du Jedi » ! Enfin le masque s’ouvrait pour dévoiler le visage d’Anakin Skywalker ! Quels instants incroyables ! Les moments qui suivirent comptent parmi les plus émouvants de toute la saga, avec un Vador agonisant et prononçant ses dernières paroles à son fils, la musique de John Williams accompagnant sobrement son dernier souffle. Mon personnage préféré mourait, et je ne pouvais alors retenir une larme comme Luke lui-même…
LES CHOSES QUI ME DÉRANGENT…
LE RETOUR DU JEDI est, pour moi, le film le « moins bon » de la trilogie classique, j’ai même parfois dit de toute la saga… Il y a des choses que je ne pardonnerai jamais, absolument jamais, à George Lucas. Je n’en veux pas à Richard Marquand qui n’a fait qu’exécuter ce qu’on lui demandait, même s’il est vrai qu’il n’était peut-être pas non plus le meilleur choix pour un film d’une telle envergure.
La mort de Boba Fett est d’un ridicule pitoyable… Han Solo, encore à moitié aveugle, et prévenu par Chewbacca de la présence de son ennemi juré, se retourne brusquement pour le voir. L’arme qu’il tient, sorte de lance appartenant à un malfrat de Jabba, heurte alors accidentellement le pack dorsal de Boba, provoquant l’allumage de ses propulseurs. Et voilà notre chasseur de primes s’envolant en hurlant dans les airs, s’écrasant brutalement contre la barge de Jabba, avant de tomber dans le sable de Tatooine pour dévaler jusqu’à la bouche gloutonne du Sarlacc qui l’avale d’un coup. Retentit alors un gros « BURP ! » garantissant une digestion sur plus de mille ans… Ainsi périt le plus grand chasseur de primes de toute la galaxie, le même qui a su résister à tant et tant de criminels et de monstres de toutes sortes… J’étais sidéré quand j’ai vu ça ! Heureusement : l’univers étendu sauvera notre homme de l’affaire. Pour moi, Boba n’est jamais mort dans la bouche du Sarlacc. C’est impossible.
Leia, frêle princesse au caractère bien trempé, parvient en un tour de mains à étrangler l’odieux Jabba le Hutt dont le cou doit mesurer à lui seul plus de deux mètres de large… Certes, elle ne l’étrangle pas avec ses mains (encore heureux !) mais avec la chaîne qui la maintenait prisonnière à ses côtés. Quelle force ! Bravo Leia ! Tes origines sont celles des super héros ! Je ne sais même pas d’ailleurs si Wonder Woman réussirait un tel exploit à ta place, ma belle.
Dans la bataille qui fait rage sur Endor, Chewbacca s’élance soudain dans les airs, suspendu à une liane en compagnie d’un Ewok. Si ce n’était que ça. Mais le voilà qui pousse le cri de Tarzan en version Wookie !… Incroyable ! Chewie connaît donc Johnny Weissmuller, il a vu tous ses films ! Kashyyyk a forcément présenté les œuvres hollywoodiennes de l’homme sauvage en version holographique. Je ne vois pas d’autre explication.
Enfin, le pire du pire : les Ewoks permettent aux rebelles de gagner la victoire finale contre l’Empire… Ces oursons en peluche, ô combien mignons, oui, c’est vrai, ne sont cependant, faut-il le rappeler, que des créatures primitives vivant dans les arbres et n’utilisant aucune technologie. Brandissant leurs lances, leurs lance-pierres et leurs cailloux dans une jolie pagaille générale, voilà nos nounours défiant les soldats d’élite de l’Empire, les Stormtroopers armés de leurs blasters ! Quelques cailloux bien lancés, et nos soldats s’effondrent les uns après les autres, leurs armures nous prouvant une fois de plus qu’elles ne servent absolument à rien comme dans tous les précédents films de la saga ! Je serais d’eux, je me battrais carrément en caleçon, un moyen peut-être plus efficace et moins gênant pour bouger efficacement. Oui, puisqu’on est en plein délire, je ne vois pas où est le problème Monsieur Lucas. Un caleçon avec le symbole de l’Empire, tiens, et peut-être même que ça ferait peur aux p’tits Ewoks de voir une armée en caleçon.
LE PERSONNAGE QUE JE PRÉFÈRE…
Jabba le Hutt, incontestablement dans ce chapitre. C’est une réussite totale. À vrai dire, je ne m’attendais absolument pas à ça. Depuis le temps que j’en entendais parler de ce fameux Jabba, je me demandais vraiment à quoi il pouvait bien ressembler. Quand je l’ai découvert la première fois, c’était dans le Time australien. Un long article était consacré au RETOUR DU JEDI pour sa sortie, et une photo de Jabba me le dévoilait sur son trôme. Quelle gueule ! J’ai tout de suite adoré cette apparence unique en son genre, non humaine. Jabba est merveilleusement animé dans le film, incroyablement crédible, et son côté maffiosi, vieux pervers crasseux et sûr de lui, fait que l’on se surprend à aimer à le détester. Un personnage haut en couleur dont la voix caverneuse résonne encore dans ma tête à chaque fois que je parle de lui.
LE PERSONNAGE QUE J’AIME LE MOINS…
Ce machin bleu posé sur son « orgue à jet de balles rouges » : Max Rebo. Vous prenez n’importe quelle peluche en magasin de jouets et vous obtenez le même résultat. Fripé, boursoufflé, grossier et franchement très grotesque, on croirait un Schtroumpf victime d’une expérience génétique.
DES SCÈNES ÉMOUVANTES…
En dehors de la mort de Vador, LE RETOUR DU JEDI fait la part belle à d’autres scènes émouvantes. Ainsi, la mort de Yoda, fort réussie, et celle où Luke apprend à Leia qu’elle est sa sœur. Ces instants intimes, profonds et chaleureux, se sont avérés très touchants pour le fan. Ces personnages que nous avions appris à connaître et à aimer au fil des épisodes semblaient alors se confier à nous et nous révéler tous leurs secrets, ce qui nous les rendaient encore plus humains. Et comme nous savions aussi que c’était la dernière fois que nous les voyions (du moins le croyions-nous à l’époque), LE RETOUR DU JEDI était comme une déchirure, une difficile séparation, un moment d’adieu.
- Morbius -
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Comme chaque semaine, notre rendez-vous consacré aux 30 ans du RETOUR DU JEDI (1983 – 2013). Voici la couverture de l’événement tant attendu des 30 ans de l’EPISODE VI : le livre américain The Making of Return of the Jedi qui sort le 1er octobre prochain. Pour en savoir plus, cliquez ici.
À signaler que nous nous retrouvons à présent le samedi 25 mai pour célébrer le 30e anniversaire du RETOUR DU JEDI !
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Comme chaque semaine, notre rendez-vous consacré aux 30 ans du RETOUR DU JEDI (1983 – 2013). Suite de notre série d’affiches avec, cette fois-ci, en vrac, quelques affiches officielles de différents pays et de superbes versions réalisées par des fans.
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Comme chaque semaine, notre rendez-vous consacré aux 30 ans du RETOUR DU JEDI (1983 – 2013). À l’heure où l’on apprend avec joie que John Williams sera certainement de retour pour la musique de l’EPISODE VII (JJ Abrams l’a annoncé lui-même !), voici le célèbre Parade of the Ewoks joué à l’occasion d’un concert.
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Comme chaque semaine, notre rendez-vous consacré aux 30 ans du RETOUR DU JEDI (1983 – 2013). Aujourd’hui, petite sélection de « matte paintings » (peintures sur verre) de l’EPISODE VI en compagnie de l’artiste. Les décors numériques, ce sera seize ans plus tard, pour la nouvelle trilogie…
Comme on le voit sur ces images, les artistes ayant oeuvré sur LE RETOUR DU JEDI avaient un immense talent. Voici quelques extraits d’une interview de Michel Pangrazio (superviseur des mattes sur l’EPISODE VI) et de Neil Krepela (chargé des prises de vues des mattes sur l’EPISODE VI) dans le numéro de L’Ecran Fantastique spécial RETOUR DU JEDI daté de 1983.
« Notre tâche consiste à intégrer des décors peints dans le film, de la façon la plus habile possible afin que personne ne s’en aperçoive. »
« Pour RETURN OF THE JEDI, nous avons été amenés à peindre une cinquantaine ou une soixantaine de décors en tout, mais sur le total, trente ou trente-cinq, peut-être, étaient destinés à faire des fonds. Le reste, c’était du tout-venant, des raccords sur des plans ou des éléments destinés à cacher des défauts, des « loupés ». »
« Nous faisons appel à des quantités de techniques différentes en fonction du résultat recherché ; à nous de voir quel procédé utiliser pour résoudre un problème précis. La transparence offre d’excellentes possibilités et elle a l’avantage d’être très souple : elle permet de placer des quantités de choses différentes à l’arrière-plan d’une même prise. Il n’y a qu’à positionner les éléments à des niveaux distincts devant la caméra. »
« Nous avons une bibliothèque à l’I.L.M. et nous y puisons des documents de référence. L’une de nos sources les plus précieuses est National Geographic : on y trouve des photos de tous les paysages et de toutes les constructions du monde, sous tous les climats. Même si ce n’est pas parfait, cela réussit toujours à nous donner l’inspiration. Pour les planètes, nous faisons appel à des photos de la Terre vue de l’espace. Ce n’est pas l’idéal pour représenter un monde qui n’existe pas, bien sûr… mais cela aide. Le simple fait de regarder une photo de quelque chose de bien réel nous permet de faire quelque chose de réaliste. À notre imagination de palier les manques. »
« La peinture des mattes est une technique nettement sous-estimée parce qu’on ne remarque jamais les mattes réussis mais au contraire ceux qui sont ratés. Quand c’est bien fait, c’est rigoureusement invisible. Je crois qu’il n’y a que très peu de films qui ont su faire appel aux avantages du procédé. »
« Il faut que la peinture soit réussie, mais défense d’en tomber amoureux, sans cela on n’avancerait pas, voyez-vous. C’est ce qui nous interdit de penser à la peinture des mattes comme de l’art ; au fond, ça n’en est pas. Heureusement que la caméra ne voit pas tout, vous savez, parce que la plupart des peintures sont plutôt… hâtives, dirons-nous ! »
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Comme chaque semaine, notre rendez-vous consacré aux 30 ans du RETOUR DU JEDI (1983 – 2013). Voici ma petite collection sur l’EPISODE VI. Vous y trouverez quelques figurines d’époque, des bouquins, des disques et un vieux Scout Walker jauni par le temps…
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Comme chaque semaine, notre rendez-vous consacré aux 30 ans du RETOUR DU JEDI (1983 – 2013). Une image, rien qu’une image aujourd’hui, celle qui représente la sortie de RETURN OF THE JEDI à Los Angeles en 1983. On y voit une longue file d’attente devant l’Astor Plaza, un cinéma ! Succès monstre garanti !
Cette photo fut publiée en 1983 dans l’hebdomadaire Ciné-Revue. La mise en page fait apparaître C-3PO sur le côté droit. Non, non, il ne fait pas partie des spectateurs ! Légende de la photo : « D’interminables files d’attente dans les rues de Los Angeles et devant plus de mille salles de cinéma aux États-Unis : en quelques jours, le troisième épisode de LA GUERRE DES ÉTOILES a pulvérisé les records du box-office ! »
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Comme chaque semaine, notre rendez-vous consacré aux 30 ans du RETOUR DU JEDI (1983 – 2013). Aujourd’hui, une petite sélection d’images humoristiques sur l’EPISODE VI de la saga STAR WARS…
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Comme chaque semaine, notre rendez-vous consacré aux 30 ans du RETOUR DU JEDI (1983 – 2013). Voici un court document vidéo inconnu, déniché sur YouTube, présentant les effets spéciaux de la bataille spatiale finale de l’Episode VI.
Aucune indication n’est disponible concernant l’origine de cette vidéo (reportage ?) présenté en version originale. Je ne crois pas l’avoir déjà vu un jour. Je n’ai d’ailleurs pas pu identifier les deux spécialistes des effets spéciaux interviewés. Si quelqu’un a la réponse, je suis preneur. Durant ces cinq minutes, sans doute extraites d’un documentaire beaucoup plus long (The Making of a Saga ?…), nous découvrons la laborieuse tâche des hommes de l’ILM pour donner naissance à la splendide bataille spatiale finale du RETOUR DU JEDI. À cette époque, pas encore d’effets numériques, bien sûr…
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(Les Echos d’Altaïr ne sont en aucun cas responsables des liens publicitaires présents dans les textes)
Comme chaque semaine, notre rendez-vous consacré aux 30 ans du RETOUR DU JEDI (1983 – 2013). Starfix, célèbre revue cinématographique des années 80, ne cachait pas son enthousiasme quelque temps avant la sortie de l’Episode VI en France. Extraits de ses premières impressions dans un article du numéro 7 d’août 1983 signé Guy Delcourt…
« Files d’attentes interminables devant les cinémas, applaudissements et hurlements en fin de projection, rush sur les T-shirts, livres et jouets… Aucun doute n’est permis : George Lucas a remporté son troisième pari galactique ! Depuis le 25 mai aux États-Unis et le 2 juin en Angleterre, la « Jedi-mania » s’est emparée de la population. Selon certains rapports, un fan aurait attendu devant son cinéma pendant 7 jours avant l’ouverture du film. Un autre aurait apporté son équipement vidéo pour regarder Star Wars n°1 tout en faisant la queue. D’autres encore auraient créé une petite émeute pour assister à la projection consécutive des trois films de la saga à Londres. Résultats : le Jedi a désintégré tous les records de recettes imaginables. En cinq jours, il a rapporté la somme fabuleuse de 45 millions de dollars en Amérique du Nord… Il en est maintenant à 133 millions, et pourrait bien doubler le vaisseau spatial d’E.T. avant la fin de l’année. Lucas aura ainsi réalisé ou produit quatre des dix films les plus populaires de l’histoire du cinéma !
Lucas nous avait promis des réponses, et il a tenu parole : LE RETOUR DU JEDI, sixième épisode de la saga et dernier de la trilogie des « Aventures de Luke Skywalker », apporte un point final et exclamatif à l’histoire commencée il y a six ans. Ici, la bombe qu’est LE RETOUR DU JEDI n’explosera que le 19 octobre.
LE RETOUR DU JEDI possède bien plus qu’un air de famille avec LA GUERRE DES ÉTOILES. Non seulement parce que nous retrouvons ici la planète natale de Luke et la Death Star, mais surtout parce que les deux films dispensent la même cure d’optimisme et d’enthousiasme. LE RETOUR DU JEDI devrait être prescrit par ordonnance à certains neurasthéniques. George Lucas nous happe dans cet univers où les sentiments – même naïfs, qu’importe ! – ne craignent pas de s’exprimer, où le merveilleux prime sur le rationnel, où l’action se déchaîne sur tous les fronts (il y a trois batailles simultanées à la fin du film !) sans prendre trop de gants avec la vraisemblance.
Pour la galerie de monstres comme pour Yoda (oui, il revient !), les techniques de marionnettes les plus complexes furent utilisées. Mais cela n’empêchera nullement Lucas d’avoir recours, en d’autres cas, au plus vieux « truc » du monde : de simples costumes. Créée de cette manière, la tribu des Ewoks n’en est pas moins convaincante pour autant. La présence des 66 nains sous ces pelisses velues ne manquera pas de susciter une bien tentante comparaison : George Lucas a voulu jouer au Magicien d’Oz… Et aucun rôle ne lui convient mieux ! »
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