Le second recueil de nouvelles de science-fiction, lauréat des Nickels de l’Initiative, publié par le Sci-Fi Club en 1996.
Le premier recueil de nouvelles de science-fiction publié par le Sci-Fi Club en 1994.
Oberon Zell-Ravenheart est connu pour être un écrivain, théologien, magicien et chaman américain. Il est l’auteur de Grimoire de l’Apprenti Sorcier et de sa suite Compagnon de l’Apprenti Sorcier. Publiés aux Editions Cristal, ces deux ouvrages, surtout destinés à de jeunes lecteurs (en particulier aux fans du célèbre Harry Potter…), ne sont pas dénués d’intérêt même pour les adultes mais pourront sans doute surprendre au premier abord si l’on n’est pas un adepte du New Age ou de la Wicca… En effet, lorsque l’auteur propose dès le départ à son jeune lecteur de devenir un « vrai » magicien, non pas un prestidigitateur de pacotille digne des émissions de Patrick Sébastien mais bien un authentique Harry Potter ou, mieux, un superbe Gandalf (auquel ressemble d’ailleurs Oberon Zell-Ravenheart dans la vie…), de lui inculquer l’art de se constituer un autel pour pratiquer ses séances, je me demande si tous les parents ne se poseront pas quelques questions en voyant leurs chérubins lancer des formules magiques à tout va dans leur chambre en traçant des pentacles sur leur porte ! Cela dit, et c’est rassurant, ces deux livres ne laissent aucune place à la magie noire, celle-ci est seulement évoquée dans un bref chapitre afin d’avertir l’apprenti des dangers qu’elle représente s’il devait être tenté de l’utiliser… hum !…
En dehors de quelques délires, et comme je le disais plus haut, Grimoire de l’Apprenti Sorcier et Compagnon de l’Apprenti Sorcier présentent bien des sujets de réflexion et de philosophie fort intéressants à méditer. En voici un exemple qui m’a fait longuement réfléchir et qui a ébranlé certaines de mes convictions… Extrait :
« Voici l’enseignement qu’un Fantascope délivre au Mage : ce que nous percevons comme étant le « Monde Réel » et ce que nos instruments scientifiques mesurent ne sont rien d’autre que des variations de fréquences vibratoires. Ces variations de fréquences concernent aussi bien celles des atomes élémentaires que celles des champs électromagnétiques des spectres ou celles des sons. Matière, énergie, temps, espace ne sont que des fréquences vibratoires. Il faut savoir que Nous, dont les sens ont été conçus pour réagir à certaines de ces fréquences, nous avons développé un cerveau et des sens dont le fonctionnement vise à réduire la discontinuité de ces vibrations afin que nous puissions les enregistrer (et enregistrer le monde) comme étant continu. Nous sommes semblables au tuner d’une radio ou d’une TV, conçu pour repérer et sélectionner la station ou le canal désiré. A ceci près que nos « tuners » personnels ne captent que certaines fréquences.
Le Fantascope illustre assez brillamment ce principe puisque son petit nombre d’images et sa vitesse de rotation adaptable permettent de l’étudier facilement. Le Fantascope démontre qu’il existe entre les images des blancs que nous ne sommes pas capables de voir à cause du phénomène de persistance rétinienne. Ainsi, si notre cerveau se limite à percevoir certaines fréquences qu’en est-il de celles qu’il ne capte pas ? Que se passera-t-il si l’on inclut, à un rythme fréquentiel différent, une autre série d’images sur ces espaces vierges ? Considérez, par exemple, le disque de 16 images de Plateau représentant un danseur effectuant une pirouette (1832). Pour que nous fassions de ces images une image continue, le disque doit effectuer des rotations au rythme d’un tour complet à la seconde. A ce rythme, l’oeil visualise 16 images à la seconde, ce qui est suffisant pour que le phénomène de résistance rétinienne s’enclenche. Si l’on insère à la série du danseur effectuant une pirouette de Plateau, une série supplémentaire de 4 fées à équidistance les unes des autres et visualisables en plaçant l’encoche en haut du manche, on pourra constater le phénomène suivant. En faisant effectuer au disque une rotation complète à la seconde, on verra le danseur s’animer mais si l’on fait tourner 4 fois le disque en une seconde alors le danseur s’effacera et la série de fées apparaîtra ! A cette vitesse-là, la série des fées atteint le rythme de 16 images à la seconde.
Combien de mondes, d’univers parallèles et de dimensions supplémentaires existe-t-il entre les séquences vibratoires que nous sommes capables de percevoir ? « Entre les Mondes » se nichent les Royaumes de Faeri, du Rêve et de l’Au-delà et c’est sans doute de ces mondes que viennent les étranges phénomènes dont l’histoire regorge. »
Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne cet extrait m’interpelle.
Pourquoi pas, oui, pourquoi pas ?…
Si vous aimez la Fantasy et que vous ne connaissez pas encore Edouard Brasey, il est grand temps de combler cette lacune ! Qui est Edouard Brasey ? Je le laisse se présenter lui-même à travers cet extrait d’une interview réalisée par Phénix.mag et présentée en intégralité sur son blog :
Je suis écrivain spécialisé, depuis quelques années, dans le domaine du merveilleux, du légendaire, de l’Imaginaire. Dans ce domaine-là, j’ai publié notamment « l’Encyclopédie du merveilleux » qui a la grande prétention de faire le tour des créatures, des dieux, des personnages imaginaires – prétention parce qu’ils sont tellement nombreux qu’il est impossible de les réduire à quelques centaines. Je suis également romancier, car je publie notamment une tétralogie romanesque inspirée des mythologies d’origine nordique. Je suis également directeur de collection aux Pré aux clercs en ce qui concerne les romans, documents ou volumes de style fantaisiste. |
Comme vous l’avez lu dans cet extrait, Edouard Brasey est l’auteur de l’excellente et indispensable Encyclopédie du Merveilleux divisée en trois volumes : Les Peuples de la Lumière, Le Bestiaire Fantastique, Les Peuples de l’Ombre. Ces trois volumes grand format de plus de 130 pages sont superbement présentés, imitation livres anciens, et richement illustrés. Ils ont été récemment rassemblés en un seul et gros volume mais de petit format. Edouard Brasey s’est depuis lancé dans une nouvelle encyclopédie, L’Encyclopédie du Légendaire, dont le premier tome est paru depuis déjà plusieurs mois. Il s’agit de celui consacré aux trésors, artefacts et armes magiques. Un second suivra qui présentera les héros et personnages de légendes, puis un dernier qui fera la part belle aux lieux surnaturels. Notre auteur passionné n’a pas hésité à se plonger longuement dans de très vieux livres, notamment des grimoires authentiques cachés dans certaines bibliothèques d’Europe, dont celle de Prague, pour nous offrir le fruit de ses recherches sur le monde invisible et autres légendes ou mythes. Le travail est remarquable, fort bien écrit, et très plaisant à lire. Des références indispensables ! Pour en savoir plus, le blog d’Edouard Brasey : http://blogs-livres.com/edouard-brasey/