Dans cette histoire de Ghislain Fernandez, les fées ne sont pas de petites créatures de la taille d’une luciole mais plutôt des êtres d’un mètre quatre-vingts, dotés d’une paire d’ailes, bien entendu, sauf… Perline. Perline, jeune princesse fée un peu différente des autres de par sa taille (elle ne fait qu’un mètre soixante…), son allure et ses deux paires d’ailes, une jolie paire translucide comme toute fée qui se respecte et surtout une paire colorée comme celle d’un papillon. Elle est unique et ça l’ennuie un peu.
Bref, Perline est notre jeune héroïne, elle vit dans la contrées d’Aëlle au royaume d’El Lou, fille adoptive de la reine déesse Enéamour créatrice des fées et du monde magique, elle rêve de pouvoir s’aventurer au-delà des rempart de sa cité et de découvrir le reste du monde. Mais voilà, en tant que princesse ce n’est pas trop possible, alors elle se pose sur son arbre fétiche, un gros mirabron aux feuilles d’or et aux énormes fruits rouges et regarde l’horizon. Souvent son ami le féon Eoghan la rejoint.
Nous sommes à l’approche de l’hiver et toutes les fées s’activent pour finir les récoltes afin d’avoir de quoi se sustenter pendant toute la saison et pouvoir être en sécurité, car comme chacun sait les fées perdent leurs ailes en hiver, toutes sauf Perline. Ce jour-là donc Perline et Eoghan apprennent que le père de ce dernier a été convoqué par la reine, elle l’envoie aux pays des licornes pour une mission urgente extrêmement importante. En effet, un Dam Taflo, un artefact, a disparu et les licornes perdent leur magie, impensable ! Perline saute sur l occasion et en catimini suit le grand guerrier féon, de là elle va vivre une aventure dangereuse et découvrir la difficulté de survivre dans une contrée sauvage, hostile, aux apparences souvent trompeuses. Elle va apprendre que toutes les fées n’ont pas d’ailes, que certaines sont des guerrières amazones, que les ogres sont encore plus effrayants que dans ses livres d’histoires, elle va apprendre la faim, le froid, la soif mais elle va aussi peut-être apprendre qui elle est exactement et d’où elle vient (Eneamour l’ayant découverte bébé au pied du grand mirabron ). Elle va aussi comprendre pourquoi la magie est si importante dans la protection du monde d’El Lou.
Accompagnée de son ami et du beau griffon, Gaspard, elle ira jusqu’au pays d’Exotia, frontière avec le pays des licornes, et là… on attend le tome 2 (j’hésite entre rire ou pleurer, je crois que j’ai fait les deux en simultané !).
Voila en résumé le tome 1 de Perline, une petite pépite de magie et de rêve qui nous embarque dans un monde féerique. L’auteur est un poète qui décrit à merveille ce monde à la fois enchanteur et cruel, il nous fait voyager dans son imaginaire avec force de couleurs, sons et senteurs, tout y est, on pourrait presque entendre le chant d une Narcissa Grelette (grande et magnifique fleur carnivore) quand elle attire sa proie, goûter le fameux mirabronne, juteux et croquant et sentir l’odeur fétide des doguimoses (chiens dangereux du désert) lorsqu’ils attaquent Perline.
Donc gros coup de cœur pour cette lecture destinée à la base aux 8-9 ans et a tous ceux qui ont gardé une âme d enfant, coup de cœur pour l’auteur que j ai eu le plaisir de rencontrer lors du salon du livre jeunesse de ma petite ville bretonnante, près de ses lecteurs. ll discute facilement et nous contamine par sa passion.
Mention spéciale pour la couverture superbe (qui pour le coup m’a attirée comme la lumière pour un papillon), je vais même me permettre de nommer l’illustrateur, Vinz El Tabanas, auteur aussi de bandes dessinées. et une autre belle surprise dans ce livre des illustrations de certaines créatures du monde d’El Lou, par Séverine Pineaux.
- Marie-Laure -
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La découverte de cette histoire fut une agréable surprise. Dès le premier chapitre, je me suis laissée emporter dans l’univers de Nailah et Kalyah. En plus, l’aventure commence en Bretagne, pays des Fées, des Korrigans et de la Magie, ça ne pouvait que bien tomber : c’est chez moi !
Puis on rentre rapidement dans le vif du sujet, on ne sait pas encore où cela va nous mener mais on sait déjà que ça va être épique et magique. Les chapitres sont courts, rapides à lire, l’écriture est fluide, le principe de « un chapitre, un protagoniste » est vraiment sympa. C’est frustrant car ça nous laisse sur notre faim, mais c’est agréable puisqu’on veut toujours en savoir plus, donc c’est très difficile de s’arrêter (cela signifie déjà pour moi que le livre est bon).
Revenons au contenu car c’est ce qui nous intéresse. Très vite, on se prend d’affection pour ces deux jeunes filles issues de deux univers différents et que tout oppose, mais qui sont en même temps si semblables. On comprend tout aussi vite ce qu’Eressëa attend d’elles, du moins dans un premier temps car son dessein est beaucoup plus complexe (je ne ferai pas la présentation des personnages, au lecteur de découvrir qui est Eressëa, Kalyah, Nailah et consort).
Ce qui m’a le plus charmé dans cette histoire c’est l’univers dans lequel gravitent nos héroïnes, il y au moins deux mondes parallèles : Kalyah vit sur terre, en pays bretonnant, et Nailah au palais d’Idriëlle sur MEIRAYË, monde parallèle au nôtre qui n’est autre que le monde des contes de fées avec son lot de loups, sorciers, magiciens, fées et bien sûr nos princesses et princes de contes de fées modernisés. Le principe est magnifique et laisse une grande place a notre imagination. Il y a aussi d’autre mondes, mais je vous laisse découvrir lesquels…
Nos jeunes adolescentes vont devoir vivre et apprendre les us et coutumes d’un monde qui n’est pas le-leur, et si le but de la mission n’est pas très clair au début on comprend vite quelle est son importance et combien elles vont devoir être fortes. Pour cela elles vont être aidées par deux jeunes hommes mystérieux complètement différents et pourtant si similaires et tout aussi importants dans l’histoire que nos jeunes héroïnes. Leur caractère respectif et les aides qu’ils vont recevoir tous les quatre vont leur permettre d’évoluer jusqu’à devenir ce qu’Eressëa attend d’eux. Ils iront de surprise en surprise jusqu’à un final époustouflant, bien trop rapide à mon goût mais qui colle parfaitement à l’histoire.
Bref, ce livre c’est de l’émotion, de l’amitié, de l’amour, de la jeunesse, des surprises, de la magie, de l’imagination, c’est tout cela condensé sur quelques pages joliment illustrées. Les dessins façon manga sont superbes, bravo l’artiste.
Si je peux me permettre, le seul reproche que j’aurais à faire c’est l’abondance de passages de désirs charnels, on parle de tension sexuelle entre les protagonistes à chaque chapitre, j’ai trouvé que c’était un peu répétitif mais bon, je n’ai plus l’âge de nos héroïnes. J’ai sûrement oublié à quel point à dix-sept ans on est tout feu tout flamme !
- Marie-Laure -
Ahïn, les Chroniques de Nailah et Kalyah, de Dyane et Auréline B. (éditions Loup d’Argent)
Quatrième de couverture :
« Cela fait longtemps que je vous attends, vous, les élues, celles par qui tout a commencé, et par qui tout finira. Les étoiles ont parlé… le temps est venu de vous réunir, et mon cœur est à la fois impatient et inquiet.
Il vous faudra vaincre vos peurs les plus profondes, apprendre des valeurs telles que l’amour, l’amitié et le partage.
Alors, enfin, vous grandirez, en expérience et en combativité.
Je sens le mal grandir dans l’ombre. Vous avez tant à apprendre et moi si peu de temps pour partager mon expérience.
Ce n’est que le début, et nul ne connaît la fin…
- Eressëa -
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Cinder (de Maryssa Meyer, éd. PKJ) est l’histoire d’une jeune fille à 63% cyborg, qui vit a Néo-Beijing, travaille dans son atelier de réparation d’androïdes, cyborgs et autres appareils électroniques. Ça sent la graisse et la crasse, c’est exiguë et sombre (histoire de vous donner une idée du coin). Elle a une tutrice légale (eh oui, dans le futur on ne dit plus « marâtre »), deux demi-sœurs (ça vous rappelle quelque chose ?) et sa meilleure amie n’est pas une souris mais un petit robot à la puce de personnalité défectueuse du nom de Iko. Ça c’est la présentation de notre héroïne.
Le monde dans lequel vit Cinder est en paix, les guerres ont cessé, humains et androïdes cohabitent ensemble même si ces derniers sont considérés comme des rebuts de la société. Tout le monde a une puce d’identité implantée dans le bras dès la naissance (sans ça vous n’existez pas). Depuis quelques années sévit une maladie contagieuse, la létumose, qui décime la population. Personne n’est épargné, même l’empereur de New-Beijing est touché. On utilise alors les androïdes comme cobayes pour trouver un remède, mais pour le moment c’est assez inefficace.
Il y a un peuple, les « Lunaires », qui vit uniquement sur la lune, dont la reine est un véritable tyran avec des pouvoirs hors du commun. En effet, les Lunaires ont un don, celui de modeler à volonté la conscience des autres êtres vivants, don plus ou moins développé suivant chacun, sachant que les plus forts sont assassinés par les sbires de la reine (ce qu elle a fait à la famille royal pour avoir et garder le trône) et ceux sans pouvoirs (nommés les coquilles), condamnés à mort car … bah… ils sont « différents ». Les lunaires sont interdits sur Terre car leur pouvoir est dangereux.
Revenons à Cinder. Ce jour-là, Cinder est occupée à changer son pied. Iko lui a trouvé un pied cyborg qui correspond mieux à sa taille plutôt que le petit pied qu’elle traîne depuis ses 11 ans et qui n’a pas grandi, lui, contrairement au reste de sa personne. Elle est joie en resserrant boulons et vis et en connectant les fils nerveux entre eux, lorsque surgit « incognito » le prince Kaito (Kay), fils de l’empereur, dans son échoppe. Il a besoin d’elle pour une mission de la plus haute importance ! Sa Nanni, gouvernante, est en panne… Erf !… Bon, c’est le prince… et elle, Cinder, tombe sous le charme. Bah oui, normal, elle cache sa condition de cyborg et accepte de réparer la Nanni. Hourra ! Sauf que, avant que cela puisse se faire, sa demi-sœur tombe malade. La belle-mère qui cherchait à se débarrasser de Cinder depuis longtemps l’envoie comme volontaire tester un nouveau vaccin contre la létumose. Cinder découvre alors qu’elle est immunisée. Le docteur lui révèle certains secrets, sur elle, sur les Lunaires, etc. En échange, elle doit venir souvent faire des tests. Ça pourrait sauver la race humaine. Du coup, elle croise souvent le prince qui ne sait toujours rien sur elle. L’amour naissant, etc, (instant gnan gnan) , il l’invite même au bal.
Sa demi-sœur meurt. Cinder est dévastée par le chagrin. L’empereur meurt, le peuple est dévasté par le chagrin. Le prince Kay devient empereur, doit se trouver une impératrice. La reine lunaire Levana entre en scène, arrive sur Terre afin de conclure avec lui le marché que son père a toujours refusé (les épousailles) sinon ce sera la guerre. Bref, le conte de fées part en sucette, mais Cinder découvre des choses qui pourraient peut être changer les destins terriens et lunaires…
Voilà, je n’en dis pas plus (je viens d’effacer la moitié de mon texte car je me suis rendue compte à sa lecture que je racontais toute l’histoire !). Pour conclure, ce livre malgré son titre et sa couverture un peu trop « éditions Harlequin » à mon goût, est fascinant dès la première page. J’ai pu oublier le côté conte de fées pour me focaliser sur le côté cyborg de Cinder et sa forte personnalité. J’y ai vu un petit air de Gally (Alita, Gunnm) et ça, ça m’a de suite charmée. Puis le mélange maladie mortelle type peste, enrôlement de force des cyborgs en tant que cobayes, peuple extraterrestre opprimé mais avec des pouvoirs, groupes de rebelles Lunaires, complots et culture asiatique qu’on retrouve dans ce livre (Néo-Beijing est la capitale du royaume oriental), tout ce que j’aime en somme, a achevé mes réticences sur sa lecture.
Dès le début je n’ai pas eu l’impression de lire un livre mais plutôt de voir un animé japonais tant les détails décrits sont précis (que ce soit la description des rues, des habitants, des réparations cyborgs de Cinder, de l’évolution moche de la maladie et même les scènes de repas). J’ai eu plaisir à découvrir ce mélange d’univers. Cette réécriture d’un conte de fées à la sauce SF est une réussite, les petits clins d’œil à Cendrillon sont là et bien sympas (le petit pied n’est pas mignon, là, il handicape Cinder. Celle qui pourrait être sa marraine la bonne fée dans cette histoire ce pourrait être Iko. Le véhicule qu’elle trouve en décharge avec lequel elle va essayer de s’enfuir est un tas de boue orange, etc.). Heureusement d’ailleurs pour un conte revisité !
Les seuls bémols, mais on ne peut y échapper, c’est la romance entre les deux protagonistes, la couverture qui pour moi dessert grandement le livre et le fait aussi qu’il finit en cliffhanger, ce que je déteste quand je n’ai pas encore la suite !
- Marie-Laure -
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Tombée par hasard sur ce bouquin, j ai eu un coup de cœur pour le titre. La quatrième de couverture m’a confirmé que j allais passer un bon moment et ce fut le cas.
Le narrateur, c’est Sergio. Sergio est à vue d’œil un gars comme un autre, il traîne dans les centres commerciaux, il boit des coups (souvent) avec ses copains, il fume (parfois) des substances illicites, il a un chouette appart où il vit seul et il est complètement désabusé par son boulot, faut dire que s’occuper de 83% d’humains qui ratent toujours tout ce n’est pas très valorisant. Ah, je ne vous l’ai pas dit ? Sergio est un pseudo, son véritable nom c’est Sort. Eh oui, Sergio Fatum est le Sort, celui qui s’acharne sur nous dès qu’on traverse une mauvaise passe, celui qu’on nous jette quand quelqu’un nous fait les « cornes » (vous savez, avec les mains), ou plutôt c’est celui qui est là quand on prend une très mauvaise décision, qui change en pire la voie qu il avait tracé pour nous. Ce n’est pas de sa faute, c’est son boulot et il en a marre de voir ses humains toujours prendre les mauvaises décisions, il en a marre d’être si mal traité. Mais bon, règle numéro 1 : pas d ingérence, Jerry ne serait pas content.
Jerry, c’est le grand Manitou, celui qui a tout créé, les humains, les fleurs, les grenouilles, les moustiques, etc. et les entités comme Sergio (bah oui, il est pas tout seul quand même). Une chose à savoir sur Jerry, c’est un grand mégalomane. Bref, revenons à notre Sergio qui déambule partout dans le monde, traînant la patte pour donner à chaque nouveau né (des 83%) une voie à suivre jamais bien glorieuse.
Les 17% d humains restant ? demandez vous. C’est Destinée qui les a en charge (et là on a tous la chanson de Guy Marchand en tête !) et Destinée se la « pète ». Déjà, elle n’a pas besoin de pseudo, elle, et puis elle fait tourner la tête de tout le monde, ses humains réussissent toujours tout. Toujours de rouge vêtue, la seule chose qui l’intéresse vraiment c’est le sexe sans contact. Une chose à savoir sur Destinée : elle est nymphomane (me demandez pas pourquoi). C’est la rivale intime de Sergio (oui, oui, intime parce que malgré les griefs de Sort à son encontre, il ne sait pas lui dire non quand elle veut une partie de jambes en l’air (je précise encore sans contact !).
Mais un jour Sergio croise Sara. Sara est une humaine sur la voie de Destinée, et là Boum ! Le Sort tombe amoureux ! Et c est réciproque ! Bon, ce n est pas si simple, il va la traquer un peu pour comprendre pourquoi elle est si lumineuse et pourquoi elle dégage autant de charisme (ça restera un mystère jusqu’aux derniers chapitres). Les deux ensemble s’assemblent. Et commence une nouvelle vie pour Sergio (mais discrètement car règle numéro 12 : ne pas tomber amoureux d’un(e) humain(e)). Et voilà qu’il se sent « pousser des ailes ». Ayant enfreint une des lois de Jerry il ne peut s’empêcher d’enfreindre la première, et de commencer à s’impliquer dans la vie de ses humains. Il commence à faire le bien, à changer leurs vies, parfois en allant directement les voir pour leurs remonter les bretelles, et ça fonctionne ! Il décide aussi de se réconcilier avec Morty (ai je besoin de préciser qui est Morty ?), son ami de toujours avec qui il est brouillé depuis 500 ans (une sombre histoire de choléra sur un bateau. Une chose à savoir sur Morty, il est nécrophobe, pas de chance vue son boulot…).
Ça se complique un peu quand Sergio s’aperçoit que les humains qu’il sauve arrivent sur la voie de Destinée. Ça se complique encore plus quand il s’aperçoit que ces humains qui vont sur la voie de Destinée meurent sans crier gare (et même Morty est prévenu qu’à la dernière minute, la preuve que ça cloche). Sergio voudrait arranger les choses, mener l’enquête, mais il ne peut pas, ses copains sont trop occupés pour l’aider : Karma se prend pour Jerry quand il a trop bu (il est alcoolique), Gourmandise ne pense qu’à son intolérance au lactose et à manger (une chose à savoir sur Gourmandise, il est boulimique), Paresse, ben… c’est paresse (et en plus il est narcoleptique). Lady la Chance l’abandonne (pas de sa faute, elle a des troubles de l’attention), Amour l’avait prévenue, bref, pour le coup il est presque tout seul, presque car il a Sara et elle le soutien, c’est ce qui lui importe.
Mais voilà, 32 morts non prévus ça arrive aux oreilles de Jerry (qui a des yeux partout) et Jerry n’est pas content, il a déjà beaucoup à gérer avec l’arrivé prévue d’un nouveau messie sur cette planète, ça veut dire qu’il va devoir descendre sur terre et féconder une femme (pffffff, galère !), alors les bêtises de Sergio c’est franchement pas le moment. Procès de Sergio, témoignages des soi-disant copains, châtiment exemplaire : Sergio est condamné à devenir humain. Coup dur pour lui qui pensait juste être muté à un autre poste (la paix lui allait très bien, vu que Paix a disparu sans laisser de trace quand Josh a décidé de descendre sur terre et qu’il a foiré sa mission). Hasard reprend le flambeau de Sort (ha, ha, ha !… on comprend mieux pourquoi les coups du sort arrive au hasard maintenant), et pire : on demande à Oubli de « laver » le cerveau de Sara (proposition de Destinée qui a de grand projet pour cette humaine).
Sergio a tout perdu, il est seul, devient SDF, a une ordonnance restrictive envers Sara (encore un coup de Destinée ça, il a suivi son conseil pour récupérer sa bien aimée, il aurait pas dû). Bref, la loose totale et il ne sait pas comment réparer tout ça. Sergio sombre dans la dépression (ma main à couper que Désespoir y est pour quelque chose) et va prendre une décision qui va changer sa vie. D’humain. J’arrive à la fin de mon résumé, j’en ai déjà trop dit et je ne veux pas en dire plus, il n’y aurait plus de mystère.
Qui a tué les 32 humains que Sergio avait sauvé ? Lui le sait, il a deviné, moi aussi.
Pourquoi Destinée est une grosse S@#*%* avec lui ? Il le sait et moi aussi.
Que va devenir Sergio ? Il le sait et moi aussi.
Vous non, ou peut être… Quoiqu’il en soit je vous laisse le découvrir par vous même.
C’est un roman drôle et cynique, non conventionnel, subversif, irrévérencieux d’après la quatrième, c’est un grand n’importe quoi que j’aime particulièrement. On s’amuse tout du long, on touche du doigt les défauts de notre société actuelle, la surconsommation, le « tout tout de suite », le besoin d’appartenance, la religion, l’humanité, tout en prend pour son grade sans être pour autant jugé (Jerry n’est qu’Amour, il ne faut pas oublier, pour lui même ok, mais qu’Amour quand même). Je me suis amusée avec ce bouquin et l’auteur est entré dans mon cœur, encore un qui va avoir tous ses bouquins dans ma biblio.
Mon résumé fut long à lire ? Oui, pardon, mais il y a tant à dire. Et encore, j’ai passé des références, des anecdotes et des moments si drôles, je ne pouvais pas faire plus court, pardon et bonne lecture à vous.
- Marie-Laure -
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Lu en une soirée, Le Prince de la Brume de Carlos Ruiz Zafon. Autant dire qu’il m’a subjugué. Pour cette histoire on oublie un peu la verve poétique de cet auteur et on fait place au fantastique.
Dans ce récit nous nous retrouvons avec nos peurs d’enfant. C’est une histoire de malédiction, d’enfants, de bateau, de brume et d’un prince, oui, mais pas comme je l’imaginais. Le prince n’ayant de prince que le nom a revêtu pour l’occasion un costume beaucoup plus effrayant qui m’a quelque peu rappelé un livre d’horreur lu plus jeune (mais je ne dirai pas lequel).
Le Prince de la Brume se lit d’une traite. À peine la première page tournée, nous sommes happés par l’intrigue, nous avons besoin de savoir, de comprendre. Je ne lui ai trouvé aucune longueur, il a un suspense incroyable, jusqu’à la fin… Là, c’est le drame pour moi. Dans les derniers chapitres tout s’enchaîne à une vitesse folle. Nous avons l’explication et le dénouement presque en même temps…. du coup j’ai comme un goût de trop peu… Mais quelle importance puisqu’il m’a rappelé l’espace d une soirée la grande enfant que je suis, et ça fait un bien fou !
Zafon explique dans ses notes qu’il a écrit ce livre pour les jeunes adultes, mais qu’il espère pouvoir toucher aussi un plus large public. Eh bien j’ai envie de dire pari réussi. Si vous aimez le fantastique, et que vous avez gardé près de vous votre âme d’enfant, je vous conseille vivement cette lecture !
- Marie-Laure -
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Après l’Angleterre victorienne, la Grande Guerre, nous voici plongés en 1959, à Rome, en plein cœur de la Dolce vita.
Mais que se passe-t-il ? Eh bien le comte Dracula exilé dans le château de Fregene va épouser la princesse moldave Asa Vajda, des noces en grande pompe pour celui qui, depuis sa défaite contre les alliés en 1918, se fait tout petit. Et pour cause : il a signé un traité de paix avec l’Angleterre lors de la Seconde Guerre mondiale (eh oui, l’horrible et vindicatif Vlad Tepes a rejoint nos camps contre Hitler, comprenez bien que ce n’est pas par altruisme). Seulement si lui ne peut être maître du monde, hors de question qu’un gars avec une moustache plus petite que la sienne le devienne. Bref, depuis il vit reclus avec ses majordomes, gouvernantes, femmes, courtisanes, etc., dans un beau palais en haut d’une colline, une prison dorée donc, mais pourquoi ce mariage ? Quand on sait que le vampire a toujours une idée derrière la tête, nous ne pouvons que nous inquiéter…
Notre chère vampire journaliste Kate Reed arrive à Rome, non pas pour couvrir l’événement mais pour y retrouver son vieil ami Charles BeauRegard, qui a atteint le bel âge de 110 ans environ (pour un humain c’est énorme) et qui passe sa retraite dans la ville éternelle en compagnie de Geneviève (qui a arrêté de presser ses oranges en Floride). Les deux vampires n’ont qu’un espoir, c’est de pouvoir persuader BeauRegard de passer de l’autre côté (comprenez : devenir un non mort) avant sa mort définitive.
Tout devrait bien se passer, donc, oui mais non, car un tueur bodybuildé chaussé de collant rouge tue un à un les aînés, et ce de manière assez horrible. Voilà de quoi inquiéter tous les vampires conviés aux noces. Et Kate, dès son premier soir, est témoin de celui qu’on appelle Il Boia Scarlatto (le Bourreau Écarlate). Mais qui le dirige, et pourquoi ? Elle se sent donc dans l’obligation d’enquêter là-dessus, de garder un œil aussi sur les agissements de Dracula et de soutenir son ami BeauRegard. La dolce vita devient vite una vita pazza pour elle (désolée : vie folle).
Sous l’air de Dracula Cha Cha Cha (que je vais faire une joie de vous partager), nous voilà propulsés au travers d’une Italie folle et insouciante où pourtant règnent les ténèbres. Nous faisons connaissance avec Bond, Hamish Bond, espion vampire au service de sa majesté, qui boit du martini au sang avec une olive (frappé mais pas secoué). Nous rencontrons Orson Welles, la famille Addams, une communauté de vampires pauvres et malades qui deviennent visiblement des zombies à la WALKING DEAD, contrôlés par la mystérieuse mère de Rome, la « Madona delle Lacrime », qui a un rôle important dans cet opus, et bien d’autres encore…
Entre gelati au sang, balade en vespa cheveux au vent, fontaine de trévise ensanglantée, fantômes et jeux de gladiateurs dans le Coliseum, nous avons un sacré condensé de l’Italie moderne et de l’Antica Roma, et c est tout le charme de ce dernier tome d’Anno Dracula.
Je laisse sciemment le doute sur le potentiel projet du comte, sur le devenir de BeauRegard et sur la dernière intrigue, « le Bourreau Écarlate. » Je vous conseille ce dernier tome qui me laisse un goût beaucoup moins amer que Le Baron Rouge Sang, il est plein de surprises et d’émotions. Et puis l’Italie c’est chez moi ! En cadeau, le cha cha cha de Dracula !
- Marie-Laure -
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Après sa défaite en Angleterre d’où il a dû s’enfuir telle une petite chauve-souris effrayée, Dracula revient plus motivé que jamais afin de dominer le monde. Cette fois, il fait fort puisqu’il arrive pile quand il faut lors de la Première Guerre mondiale (ne me demandez pas comment ni pourquoi, ni ce qu il a fait pendant 30 ans) et devient (après pas mal de complots, d’assassinats, etc.) commandant en chef de l’armée allemande. Je vous laisse imaginer l’impact sur la Grande Guerre…
Comme lors du premier tome, Vlad Tepes est dans l’histoire omniprésent et pourtant tout le temps absent. Nous retrouvons notre cher BeauRegard un peu plus vieux, un peu plus grisonnant, un peu moins aventurier. Il n’aspire au final qu’à la retraite.
Pas de Geneviève qui est partie en Floride pour s’occuper d’une orangeraie (logique pour un vampire !), nous avons une « nouvelle » héroïne du nom de Kate Reed (nouvelle entre guillemet car elle était déjà présente lors du premier tome), petite vampire journaliste qui fouine partout, et un nouveau héros (BeauRegard étant trop vieux pour aller sur le terrain) : Winthrop. On y trouve aussi une apparition de la belle Mata Hari vampirique qui fait une confession à BeauRegard, juste avant son exécution, confession qui est pour moi le pilier de toute cette histoire (sans elle, pas d’enquête) et un Edgar Allan Poe vampire déchu qui n’est plus que l’ombre de lui-même jusqu’à ce que Graf Von Dracul lui demande de faire un roman biographique du Baron von Richtofen, le baron rouge sang. Vampires et humains combattent ensemble contre d’autres vampire et humains, et tous sont de la chair à canon pour les têtes pensantes bien planquées dans des fauteuils moelleux.
Cette suite, je me faisais une joie de la lire. Aimant le style de Kim Newman, je n’avais aucun doute sur le bon moment que j’allais passer, et pourtant… j’en sors avec un grand sentiment de malaise. L’auteur s’attaque à une période de l’histoire très délicate. Il faut du cran pour s’approprier la Première Guerre mondiale, la retravailler afin d’y incorporer des vampires, des monstres (eh oui, grâce aux expériences ignobles du docteur Caligari et du docteur Mabuse, l’escadron JG1, le cirque volant du Baron Richtofen, n’a plus besoin d’avion pour voler).
Bref, ça passe ou ça casse, Kim Newman a fait un pari risqué mais qu’il a réussi avec brio quand même il faut bien le dire. Ses descriptions de la guerre des tranchées, des combats aériens, sont très réelles, ça sent le sang, la mort et la putréfaction, c’est noir et sordide, c’est très prenant. Pas d humour noir cette fois dans ce tome, le sujet est trop sérieux, Mais toujours beaucoup de références à d’autres œuvres littéraires ou cinématographiques, ce qui reste très sympa.
Vous l’aurez compris, j’ai un avis assez mitigé sur ce deuxième tome, et pourtant j’ai attendu plus de 15 jours avant de faire cette « fiche lecture », à chaud ce n était pas possible !
- Marie-Laure -
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Imaginez 1888, l’époque victorienne. Imaginez les rues de Londres, le fog bien poisseux, épais et opaque. Imaginez maintenant que le comte Dracula ait fait échouer les plans de Van Helsing et se soit marié à la Reine Victoria. Les vampires vivent au grand jour (enfin la nuit), cohabitent avec les vivants et prennent beaucoup de place dans la vie politique du royaume, dans la vie tout court en fait. La colère du peuple gronde, il y a des têtes sur des piques (celle de Van Helsing entre autre et on craint pour celle de Bram Stoker), des gardes des Carpathes telle la Gestapo sillonnent les rues pour maintenir « l’ordre ». Ajoutez à cela un éventreur de prostituées vampire au doux nom de Jack, un éminent scientifique un peu excentrique au nom de Jekyll et son confrère le docteur Moreau, une « jeune » enquêtrice Geneviève Dieudonné de la lignée de Chandagnac, amie de la regrettée Jeanne d’Arc et de la comtesse Carmilla, un Lord Ruthven premier ministre, « BeauRegard » un espion au service secret de Sa Majesté, et même un John Merrick triste valet du prince consort.
Dracula règne donc sur le royaume tel un despote xénophobe et homophobe, des meurtres ont lieu. Chacun, humains et non morts (vampires), essaie de survivre. Tous ont peur de finir sur un pal ou éventré… Bref c’est pas la joie l’Angleterre.
Dans cette histoire melting-pot de références vampiriques et historiques, Lestrade déplore l’absence de Sherlock Holmes enfermé dans le camp the Devil’s Dyke, par contre son frère Mycroft est membre du Diogene’s Club. On rencontre Oscar Wilde malheureusement très mal vu par les mondains, Florence Stoker et beaucoup, beaucoup d’autres personnages.
On note que l’équipe de Van Helsing dans le Dracula de Bram Stoker a bien changé : Mina est le second de Dracula. Jack John Seward, l’amoureux de Lucie Wenstera, ne se remet pas de la mort de celle-ci et est chirurgien pour les plus démunis dans Whitechapel, Arthur Holmwood « Lord Goldaming » est devenu vampire ….
Bref, vous l’aurez compris, ce livre est un fabuleux mélange de tout et n’importe quoi, mais c’est très abouti. En lisant la quatrième de couverture, j’ai cru que ce serait drôle. Eh bien en fait pas vraiment, c’est même très sérieux. Du coup sa lecture m’a un peu déroutée même si cela reste assez réussi et divertissant. On sait dès le début qui est Jack l’Éventreur et son mobile, ici pas de suspense. On suit avec curiosité les aventures de Geneviève « aînée vampire » de son état et BeauRegard espion humain. Les multiples rebondissements dans l’intrigue excellent et si tout cela a lieu c’est pour une raison bien précise que l’on ne comprend qu’à la fin (tadaaaammm !!)
Pour moi le plus grand intérêt du livre c’est cette fin alternative du roman de Bram Stoker, la multitude des personnages rencontrés, les superbes clins d’œil aux œuvres historiques et fictives, l’ambiance glaciale des rues de Londres fin 1800 version dictature, empalement et tutti quanti… J’attaque très bientôt le tome 2 d’Anno Dracula, « Le Baron Rouge Sang », qui cette fois se passe en 1918. Curieuse de voir qui je vais y rencontrer !
- Marie-Laure -
Autres articles de Marie-Laure :
Orgueil & Préjugés & Zombies / Laisse-moi entrer / Prince Lestat et l’Atlantide
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Un rêve hante Lestat sans relâche, celui d’une ville qui sombre dans les flots… Ce songe viendrait-il d’Amel, l’esprit qui lie tous les vampires de la planète ? Même si Lestat héberge désormais en lui cet être hors du commun et partage ses pensées, sa logique reste incompréhensible, échappant à tous…
Alors que des secrets millénaires sont sur le point d’être révélés, le prince des Enfants de la Nuit va devoir affronter une puissante force qui vient d’au-delà des âges. Prêt à tout pour découvrir l’histoire de ses origines, même à risquer la vie de ses fidèles, jusqu’où ira le vampire ?
Ça va être simple : je n’ai pas été transportée cette fois, je n’ai pas reconnu l’écriture sensuelle et romantique d’Anne Rice, il manquait un je ne sais quoi, elle a décrit le beau comme toujours mais sans y mettre de passion, celle qui te fait visualiser et qui émerveille. Du coup, j’ai trouvé ça plus long que passionnant, même mes personnages adorés toujours présents (heureusement) m’ont semblé fades, il leur manquait quelque chose, même Lestat… Il n’est plus le prince garnement, celui qui fait tout ce qui lui passe par la tête avec orgueil et fierté, non, il est prince, il a une cour, son château en Auvergne. Il est devenu sage, sérieux et pragmatique, presque ennuyeux, et puis c’est vrai qu’il faut accepter le fait qu’il parle à une entité qui est dans sa tête, ça fait un peu psychotique !
Nous avons par contre une nouvelle approche des origines vampiriques que j’ai trouvée très tirée par les cheveux mais audacieuse, des personnages jusqu’alors jamais vus ni entendus, que ce soit dans les chroniques ou dans la saga des sorcières.
Ça fait du sang neuf ce livre, c’est moins du vampirisme qu’une tentative d’exploitation de la légende de l’Atlantide et de nouveaux êtres surnaturels qui viennent de très, très loin…
- Marie-Laure -
Je voudrais aujourd’hui vous présenter Laisse-moi entrer de Lindqvist. C’est un auteur que j’affectionne particulièrement et je ne ressors pas indemne de ses lectures terriblement touchantes.
Ce livre m’a simplement bouleversée. D’un simple thriller avec pour thème le vampirisme (ici pas de stéréotype, ce n’est pas beau, ce n’est pas romantique), je me suis retrouvée dans un Stockholm en plein hiver.
C’est noir, c’est quelque peu glauque et sanglant : j’ai eu froid, j’ai tremblé et j’ai même pleuré devant ces personnages aux vies tristes et pleines de solitude, à telle point qu’on apprend à les aimer, à s’attacher et à ne plus vouloir les quitter, à savoir comment tout cela finira et espérer des happy end pour chacun (ou presque… non ce n est pas un conte de fées !). Du fait, la fin me laisse sur ma faim, je ne voulais pas qu’il se termine (mais un livre qui me touche me fait toujours ça).
Si vous avez aimé le film MORSE, adaptation suédoise du livre, n’hésitez pas et plongez dans l’univers d’Eli et Oskar, vous en apprendrez plus et aurez même quelques surprises importantes, mais chuuuut !… Je ne dirai rien de plus, pas de spoil, à vous de découvrir.
PS : Il y a aussi une adaptation américaine, LET ME IN, mais je ne l’ai pas tentée du tout celle ci, trop peur de la déception.
- Marie-Laure -
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