Petit délire de trekker, avec toute la subjectivité que cela suppose et la passion parfois aveugle : voilà mon « Dico STAR TREK »… Vous ne serez pas forcément d’accord avec moi, mais qui a dit que je cherchais à être d’accord avec vous, hein ? Ces propos n’engagent que leur auteur, bien sûr, et s’adressent en priorité aux trekkers et trekkies, mais les autres sont aussi les bienvenus… Live long and prosper.
Combien de fois ai-je entendu dire que STAR TREK manquait d’action, que ses intrigues s’embourbaient dans des dialogues interminables, qu’un épisode semblait durer deux heures, bref, que tout cela manquait cruellement de tonus ! Certes, je ne saurai mentir : il m’est arrivé moi aussi de m’ennuyer profondément dans certains épisodes, toutes séries STAR TREK confondues, mais peut-être davantage dans STAR TREK : VOYAGER que je n’ai jamais vraiment très apprécié…
Mais ceux qui cherchent désespérément l’action en regardant STAR TREK se sont apparemment trompés de série… ou de saga… Comme je l’écrivais déjà quelque part : STAR TREK privilégie d’abord la réflexion avant l’action. Cela a toujours été et cela sera toujours. Euh… non en fait, car aujourd’hui les temps changent…
Ainsi, avec JJ Abrams aux commandes des derniers films cinématographiques, certains se sont (presque) crus dans un STAR WARS. Et je pense même qu’avec l’arrivée de STAR TREK DISCOVERY sur Netflix, nous risquons d’avoir des surprises.
Il est évident qu’avec des séries actuelles comme GAME OF THRONES, THE WALKING DEAD ou même DOCTOR WHO, le STAR TREK d’hier trouverait difficilement son public aujourd’hui, en dehors des vieux trekkers et trekkies ! Il faut simplement espérer que les créateurs de DISCOVERY sauront allier action-réflexion et non action-réaction, ce serait sinon trahir l’esprit même du STAR TREK originel créé dès 1964 par Gene Roddenberry avant son lancement officiel en 1966.
Je suis intimement persuadé qu’avec une bonne équipe de producteurs, de scénaristes et de réalisateurs, et malgré quelques petites appréhensions de ma part, ce STAR TREK DISCOVERY risque d’agréablement nous surprendre en conciliant les attentes des fans avec celle d’un public avide de sensations fortes. Non ? Vous ne le pensez pas ? Rendez-vous alors en septembre sur Netflix pour le savoir.
En attendant, cette prochaine grande étape dans l’histoire merveilleuse de STAR TREK clôt définitivement ce « Dico Star Trek » débuté le 7 avril 2013.
Live long and prosper, STAR TREK !
- Morbius -
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Petit délire de trekker, avec toute la subjectivité que cela suppose et la passion parfois aveugle : voilà mon « Dico STAR TREK »… Vous ne serez pas forcément d’accord avec moi, mais qui a dit que je cherchais à être d’accord avec vous, hein ? Ces propos n’engagent que leur auteur, bien sûr, et s’adressent en priorité aux trekkers et trekkies, mais les autres sont aussi les bienvenus… Live long and prosper.
Tasha Yar ne resta qu’une seule et unique saison sur la passerelle de l’Enterprise-D dans la série STAR TREK : THE NEXT GENERATION, mais elle entra à jamais dans le cœur des trekkies et trekkers.
Incarnée par l’actrice Denise Crosby, Tasha Yar, née en 2337, a vécu une enfance difficile au sein de la colonie terrienne de Turkana IV. Orpheline à l’âge de 4 ans, abandonnée par sa famille adoptive, elle grandira par la suite au milieu de colons peu recommandables sur fond de violence et de trafic de drogue.
Tasha quittera enfin sa planète natale dès ses 15 ans et rejoindra rapidement l’Académie de Starfleet sur la Terre. Après avoir été remarquée par le capitaine Jean-Luc Picard pour sa bravoure, la voici nommée chef de la sécurité à bord de l’Enterprise-D en l’an 2364 sous le grade de lieutenant.
Dès lors, nous découvrons une femme forte, déterminée, intelligente et courageuse, parfois trop impulsive mais toujours prête à servir son vaisseau et à assurer la sécurité de son équipage. Elle est une vraie combattante sur le terrain et possède également un charme certain, l’épisode « L’Enterprise en Folie » (« The Naked Now ») prouvant clairement ses capacités de séduction…
Tasha Yar fait indéniablement partie de ces personnages féminins nouveaux dans les années 80, des femmes au caractère bien trempé, à la Helen Ripley, éloignées des stéréotypes auxquels le spectateur était depuis trop longtemps habitué. Trouver une femme au poste de chef de la sécurité de l’Enterprise fut une belle surprise à l’époque.
Malheureusement, Denise Crosby souhaita quitter la série dès la première saison. Il fut donc décidé de tuer son personnage dans l’odieux épisode « L’Essence du Mal » (« Skin of Evil »). Une espèce de flaque de goudron alien et infâme, dénommée Armus, l’attaque. Elle ne survivra pas à ses blessures. Fin de Tasha. Ou presque, car finalement l’actrice, ayant cru en une jolie carrière après son passage dans STAR TREK : THE NEXT GENERATION, n’obtiendra que divers petits rôles à droite et à gauche, à la télévision comme au cinéma (où on la retrouvera dans SIMETIERRE et DEEP IMPACT). Elle reviendra donc dans STNG, en 1994, grâce à l’épisode « L’Enterprise viendra d’Hier » (« Yesterday’s Enterprise) où une distorsion temporelle (dont STAR TREK est si friand) nous la ramène dans une réalité parallèle. Dans cet univers, Tasha n’est pas morte mais sera finalement capturée par des Romuliens.
Denise Crosby incarnera ensuite Sela, fille de l’union forcée entre Tasha et un général romulien de cet univers parallèle. Nous la retrouverons donc avec plaisir dans quelques autres épisodes, mais dans un rôle à l’opposé du sien, Sela étant un personnage glacial, sournois et dangereux.
STAR TREK DISCOVERY devrait prochainement satisfaire le quota « femmes fortes » de l’univers de STAR TREK avec deux personnages féminins à la tête de l’Enterprise. Oui, rien que ça. Live long and prosper, ladies…
- Morbius -
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Arf, bon sang ! Me voilà arrivé à cette lettre X si embarrassante dans un dico ! Ben oui, déjà il n’existe pas beaucoup de mots français commençant par X. Alors en plus, si je consulte The Star Trek Encyclopedia, A Reference Guide to the Future, de Michael et Denise Okuda (éd. Pocket Books, 1997, oui, pas encore la nouvelle encyclopédie en plusieurs volumes !), seulement 12 mots commençant par X sont répertoriés ! Ainsi, in english :
X-rays (!), Xanthras III, Xelo, Xendi Sabu star system, Xendi Starbase 9, Xenophobia (!), Xenopolycythemia, Xepolites, Xerxes VII, Xhosa, XO et Xupta tree. Voilà, x’est tout.
C’est rageant ! C’est frustrant ! Pourquoi donc avoir créé cette lettre X si c’est pour limiter le nombre de mots commençant par elle, hein, dites moi !
Alors bien sûr je vous vois venir, petits vicieux. On pourrait parler du X dans STAR TREK… Mais tout comme sa lettre, vous savez déjà que le X n’a pas sa place dans la saga de Gene Roddenberry (et pourtant, quand on connaît les anecdotes concernant l’homme en question…).
Non, tout de même, soyons sérieux. Imaginez l’Enterprise à l’heure du X. Orgie sur la passerelle, tous les membres (!) se déchaînent sans retenue, ça vous plairait, hein ? Question de voir si Spock saurait lutter contre ses sentiments humains et résister ainsi à l’appel de la chair. Remarquez, mieux vaut ne pas assister en personne à son Pon farr. Il paraît que c’est… on dit qu’on y voit… Non, arrêtons-nous là tout de suite.
Certes, il existe bien quelques épisodes un peu chauds dans la saga des étoiles, notamment dans STAR TREK : THE NEXT GENERATION. Par exemple L’Enterprise en Folie (The Naked Now) où Tasha fera l’expérience du plein potentiel de Data, Angel One où une civilisation pratique la liberté sexuelle et où la femme domine l’homme. On pourrait également citer STAR TREK : ENTERPRISE, avec Le Devoir du Capitaine (Damage) qui nous vaut, je crois, les scènes les plus érotiques de STAR TREK avec T’Pol et Tucker. Sans compter la présence des esclaves d’Orion, femelles vertes séductrices que l’on rencontre au gré des épisodes… Et si je vous dit Ilia de STAR TREK : LE FILM (1979) ? J’avais lu quelque part que la race des Deltans étaient très portée sur la chose… Et puis ne parlons pas aussi de l’épisode Miroir (Miror, Miror) de la série des sixties, avec une Uhura comme on ne l’a jamais vue encore grâce à un univers parallèle, le même qui sera repris dans STAR TREK : DEEP SPACE NINE pour nous offrir une Kira Neris toute de cuir vêtue…
Par contre ne me demandez pas si STAR TREK, tout comme STAR WARS, a eu droit à sa parodie X, je ne saurais vous répondre. Non, non, je vous assure, ne me regardez pas comme ça, je ne sais pas du tout.
- Morbius -
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C’est à l’un des plus grands cinéastes hollywoodiens que l’on doit le grand retour de STAR TREK en 1979 : Robert Wise. Choisi par la Paramount, le réalisateur du JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA (1951), de WEST SIDE STORY (1961), de LA MAISON DU DIABLE (1963), de LA MÉLODIE DU BONHEUR (1965) et du MYSTÈRE ANDROMÈDE (1971) s’est déjà essayé à de nombreux genres, dont le fantastique et la science-fiction qu’il a su honorer par des œuvres devenues très vite des classiques.
Quand on lui demande « pourquoi STAR TREK ? », l’homme répond :« J’ai pensé que c’était le moment. J’ai toujours été intéressé par la science-fiction, encore que je n’ai réalisé que deux films relevant de ce genre. J’ai pensé qu’il était temps pour moi de faire un film de science-fiction qui se situerait dans l’espace ! Mes deux autres films se passaient sur Terre. Dans LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA, il y avait un visiteur extraterrestre débarquant d’une fusée… C’est vraiment cela qui me passionnait, plus que toute autre chose. J’étais donc heureux d’avoir la possibilité d’explorer ce thème plus à fond. L’idée de réaliser STAR TREK m’a plu dès le début : c’était d’une telle qualité… J’ai vraiment été fasciné et j’ai aussitôt voulu faire un film qui traitait de l’expérience de la vie dans l’espace. »
Cependant Robert Wise ne connaît rien à STAR TREK. Il n’a quasiment rien vu de la série… « J’en avais évidemment entendu parler, mais je n’étais pas un passionné de STAR TREK au début de la série télévisée, et je n’en avais vu que quelques épisodes – dont j’avais pensé qu’ils étaient bien faits, mais je n’en étais pas fanatique ! Lorsque la Paramount m’a demandé si j’étais intéressé par la mise en scène du film, j’ai répondu que je ne savais pas trop, qu’il me fallait prendre connaissance du scénario, et que, bien sûr, je devais voir d’autres épisodes du feuilleton tv. Je me suis familiarisé avec tout cela, et surtout avec tous les éléments qui l’ont rendu tellement populaire ! C’est ainsi que les choses se sont passées : j’ai lu le scénario et j’ai visionné une douzaine d’épisodes afin de m’en imprégner et de me décider. »
Une fois embarqué sur le vaisseau Enterprise, Wise fait immédiatement changer tous les célèbres costumes de l’équipage. « C’est moi qui ai insisté pour que les costumes soient changés. Et cela dès que je suis arrivé ! Les costumes originels ressemblaient plus à des pyjamas qu’à autre chose ! On aurait vraiment trop dit une bande dessinée, si vous voyez ce que je veux dire ! » Problème : le spectateur sent à peine la différence sinon que l’on passe de pyjamas colorés à des pyjamas ternes…
Robert Wise, en réalisateur chevronné et talentueux, honore son contrat et livre une super production de plus de 40 millions de dollars (un record pour l’époque) : STAR TREK, THE MOTION PICTURE. C’est un film de science-fiction magnifique, qui côtoie bien souvent 2001 : L’ODYSSÉE DE L’ESPACE par son sujet et son intelligence. Même si le succès est au rendez-vous, le film est jugé trop froid, trop éloigné de l’univers de la série. Nicholas Meyer rectifiera le tir en 1982 avec STAR TREK II : LA COLÈRE DE KHAN.
- Morbius -
(Extraits de l’interview de Robert Wise publiée dans L’Écran Fantastique n°13)
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Si les uniformes de STAR TREK sont reconnaissables entre tous, il en est de même, en général, dans les séries télévisées comme dans le cinéma de SF, pour un vaisseau de STAR TREK, vaisseau qui se distingue particulièrement des autres par son design nettement plus original et sophistiqué, par son aspect à la fois futuriste et fonctionnel, et pour tout dire : par sa grande beauté ! Et vlan, n’ayons pas peur des mots ! Oui, les vaisseaux de Starfleet, puisque c’est d’eux qu’il s’agit ici, ont une certaine classe que les autres n’ont pas…
C’est Matt Jefferies qui est à l’origine du célèbre design de l’USS Enterprise de la série STAR TREK des années 60. À une époque où la fusée et la soucoupe volante exploraient sans relâche et sans grande originalité les espaces galactiques, saluons l’idée de génie de cet homme qui a su imposer, ENFIN, une autre vision du vaisseau de science-fiction, une vision bien éloignée des éternels clichés US de l’engin spatial de SF. Nous voilà, pour simplifier, face à un immense vaisseau constitué d’un disque géant et d’un corps central surplombé par deux longs « cigares », les fameuses nacelles de distorsion propres à tout vaisseau de Starfleeet. Le disque géant, semblable à une soucoupe (ah, on y revient quand même !), renferme la passerelle circulaire, les quartiers de l’équipage et tant d’autres secteurs. Le corps central regroupe surtout des laboratoires et autres secteurs scientifiques. Tout a été pensé, étudié, avec les conseils avisés de certains scientifiques de l’époque.
Dès lors, tous les vaisseaux de Starfleet, donc de STAR TREK, conserveront au fil des ans, pour ne pas dire des décennies, ce look original et unique, les concepteurs des différentes maquettes de la série et des films s’amusant à jouer simplement sur l’emplacement du disque et des nacelles de distorsion afin de varier les plaisirs : un coup en haut, un coup en bas, un coup au centre… C’est ainsi que, si la série télévisée des sixties se montrera plutôt avare en matière de vaisseaux de Starfleet (se contentant seulement de reprendre la maquette de l’Enterprise pour d’autres vaisseaux de la flotte en changeant simplement leurs noms), à l’inverse les films du cinéma, dès STAR TREK II : LA COLÈRE DE KHAN (1982), nous offriront de superbes modèles de vaisseaux tels que l’USS Reliant, l’USS Excelsior, l’USS Grissom et tant d’autres, chacun faisant partie intégrante d’un classement : Constitution class, Constellation class, Sovereign class, Galaxy class, Prometheus class…
Bien entendu, les séries STAR TREK : THE NEXT GENERATION, STAR TREK : DEEP SPACE NINE et STAR TREK VOYAGER nous présenteront une incomparable collection de vaisseaux de Starfleet revus et corrigés par des concepteurs de plus en plus sûrs d’eux et inventifs. Les formes se feront parfois moins rondes au niveau du disque. C’est le cas, par exemple, de l’USS Voyager commandé par Kathryn Janeway. Ce modèle s’éloigne quelque peu des autres avec un aspect triangulaire, lequel sera encore plus accentué sur l’USS Prometheus.
Certes, nous aurons droit aussi, malheureusement, à quelques horreurs dont je ne me rappelle plus du nom et qui, de toute façon, n’auront fait que passer d’un bout à l’autre de l’écran le temps d’une courte séquence. Le genre de vaisseau tarabiscoté, dont on se demande franchement pourquoi une telle apparence !
Mais dans leur grande majorité les vaisseaux de STAR TREK, ceux de Starfleet, demeurent des fleurons du genre, de forme élancée et d’une apparence crédible, semblables bien souvent à d’immenses oiseaux parcourant l’Univers les ailes déployées…
- Morbius -
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Je ne vous surprendrai pas en annonçant dès la première ligne que les uniformes de STAR TREK ont toujours été matière à débat dans le monde de la SF en général, mais aussi dans celui des trekkies et trekkers…
Éternellement comparés à des « pyjamas« , les uniformes de Starfleet attirent forcément l’attention du novice qui découvre STAR TREK pour la première fois. Les plus tolérants les acceptent rapidement, allant jusqu’à leur trouver une raison d’être dans ce futur éloigné où finalement la mode a heureusement échappé à Jean-Paul Gaultier. Quant aux plus réticents, ils en deviennent allergiques au point de ne plus pouvoir suivre correctement la trame d’un épisode de STAR TREK, troublés par cette vision kitschissime dont les couleurs flashy perturbent leur raisonnement.
En fait, ces fameux uniformes s’avèrent un formidable test d’entrée dans l’univers de STAR TREK. En effet : soit, pour certains, l’histoire prédomine sur les vêtements, ou soit, pour d’autres, le vêtement prédomine sur l’histoire… Autrement dit : si le fond est plus important que la forme, vous acceptez la mode du XXIIIe siècle avec tous ses aléas, sinon vous pouvez quitter cet univers et personne ne vous regrettera car vous n’avez finalement rien compris à STAR TREK. Un peu comme ces acteurs d’aujourd’hui qui se plaignent constamment de jouer face à des écrans verts, alors que tout le talent d’un comédien ne dépend nullement d’un décor mais de ce qu’il a dans les tripes et de sa façon d’interagir face aux autres comédiens.
Mais les uniformes de Starfleet ne sont pas figés dans le temps, il en existe de toutes sortes qui sont apparus au fil des séries et des films, et tous ne ressemblent pas forcément à des… « pyjamas ».
Si on débute par le commencement, par l’incontournable série des sixties, celle de Kirk, Spock et McCoy, nous plongeons alors en pleine « pyjama party » qui a donné toutes ses lettres de noblesse aux uniformes tant décriés par certains. Impossible de s’imaginer un STAR TREK sixties sans des uniformes rouges (à propos, l’histoire trekienne nous prouve qu’il vaut mieux ne jamais porter un redshirt…), jaunes et bleus. Ces couleurs ne sont pas là juste pour permettre au Technicolor de nous prouver ses capacités, elles servent à catégoriser les membres de l’équipage d’un vaisseau de Starfleet : le rouge est pour la sécurité, la communication et les techniciens, le jaune est pour le commandement et enfin le bleu s’adresse au personnel médical ou scientifique. Certes, on pourra s’étonner des mini jupes attribuées à la gente féminine du XXIIIe siècle. Une attention particulière afin de permettre aux longs voyages intersidéraux d’être moins tristes ?…
À la fin des seventies, STAR TREK : LE FILM (1979) nous propose ses nouveaux uniformes. On reste tout de même bien ancré dans la « pyjama party », cependant les couleurs flashy ont totalement disparu au profit de blancs immaculés, de gris clairs ou de beiges…
En 1982, STAR TREK II : LA COLÈRE DE KHAN nous offre ce que je considère encore aujourd’hui personnellement comme les plus beaux uniformes de Starfleet jamais créés : veste rouge, bordures blanches et pantalon noir transforment les officiers et membres d’équipage en véritables héros des navires de guerre de l’époque du XVIIIe siècle ! C’est la classe ! Adieu les « pyjamas » ! Et même les plus réticents et les profanes se montrent alors séduits par cette nouvelle version haut de gamme.
En 1987, STAR TREK : THE NEXT GENERATION propulse les équipages de Starfleet au XXIVe siècle. Et qui dit nouveau siècle dit forcément nouvel uniforme. Celui-ci s’avère désormais comme une sorte de compromis entre le « pyjama » des sixties, avec ses couleurs cependant atténuées, et le superbe modèle utilisé dans les films à partir de STAR TREK II. Si les deux premières saisons de STNG nous présentent des uniformes encore quelque peu « inachevés », c’est réellement à partir de la troisième que nous découvrons la version définitive. Il a suffi d’y ajouter un petit col discret pour faire toute la différence et apporter une certaine classe à l’ensemble. Comme quoi un détail manque et tout est dépeuplé…
Époque oblige, STAR TREK : DEEP SPACE NINE (1993) annonce l’abandon définitif des couleurs (seulement présentes sur le haut de la veste) et opte pour le noir absolu. Certains reprochent encore l’aspect « pyjama » qui se dégage de l’uniforme. Néanmoins cette nouvelle tenue, que j’apprécie modérément, sera également utilisée dans STAR TREK : VOYAGER (1995) et les films à partir de STAR TREK : PREMIER CONTACT (1996).
La dernière série, STAR TREK : ENTERPRISE (2001), remplace les uniformes par des bleus de travail… ou presque… mais je ne suis pas loin, avouez-le. L’action se situe au XXIIe siècle, bien avant l’époque de Kirk, et pourtant point de « pyjama », de couleurs flashy et de mini jupes ! Le XXIIe siècle était visiblement un siècle plus sage, encore empreint de toute la détresse, de l’interdiction de la libre pensée et de la noirceur du XXIe… Heureusement que le XXIIIe siècle reviendra à une joie de vivre et à une orgie de couleurs sans retenue !
Enfin, JJ Abrams a choisi, en tant que fan de STAR WARS, de retrouver dans son reboot de STAR TREK (2009) l’aspect « pyjama » des sixties avec ses couleurs d’époque légèrement atténuées et, surtout, le retour de la mini jupe. L’uniforme nouveau semble un savant mélange entre l’ancien et la modernité nécessaire pour aborder un film de SF des années 2010. En cela Abrams honore la saga de Gene Roddenberry, il préserve une certaine tradition et n’offense pas les trekkies, ce qui est déjà énorme.
À quoi ressembleront les uniformes de la nouvelle série télévisée STAR TREK en préparation ? Y retrouverons-nous des couleurs ? Seront-ils influencés par certains « pyjamas » déjà vus autrefois ? Les mini jupes seront-elles définitivement de retour sur la passerelle de l’Enterprise ?…
L’uniforme de Starfleet, où l’éternel recommencement…
- Morbius -
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Vous sentez-vous plutôt trekkie ou trekker ?… Attention, car il existe une nette différence entre les deux. La preuve par Wikipédia :
« Un « trekkie » est un fan de la série Star Trek. Ce mot a été utilisé à la fin des années 1960 par Gene Roddenberry lui-même, et se trouve dans le Oxford English Dictionnary.
Parfois « trekkie » est remplacé par « trekker » qui a une connotation moins péjorative. « Trekkie » peut évoquer l’obsession, alors que « trekker » signifierait simplement un « amateur » de l’univers de Star Trek.
Leonard Nimoy tenta de mettre un terme au débat animé qui opposait les uns et les autres. Lors du show télévisé Star Trek 25th Anniversary Special en 1991, il statua que « trekker » était le bon mot à utiliser.
Le film documentaire de 1997, Trekkies, reprend ce terme dans son titre. »
Oui, mais… Je suis fan de STAR TREK depuis mes 16 ans. C’est certain. Alors d’après Wikipédia je suis donc trekkie. Euh… non, car je ne me sens pas obsédé par l’univers de STAR TREK, alors que le trekkie pur et dur l’est, lui ! Donc je suis bel et bien trekker, avec en prime la bénédiction de Leonard Nimoy qui préfère l’emploi de ce terme à celui de trekkie.
Il est vrai que j’ai déjà pu voir, une fois de plus sur certains forums, l’obsession et l’intolérance des trekkies. Enfin, plutôt de certains trekkies devrais-je dire. On retrouve le même cas avec les fans de la saga STAR WARS dont nous avions déjà parlé la dernière fois. Le tout est de bien contrôler sa passion ! Il ne faut pas qu’elle déborde et s’immisce constamment dans notre vie privé au risque de nous donner des tics et de nous faire passer pour des fous, même si on ne peut pas s’empêcher de lâcher de temps en temps un « Longue vie et prospérité » ou s’amuser à faire le salut vulcain ! De là à relever le sourcil à la Spock lors d’un moment critique, il fut un temps où j’en abusais… Mais chut !
- Morbius -
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Petit délire de trekker, avec toute la subjectivité que cela suppose et la passion parfois aveugle : voilà mon « Dico STAR TREK »… Vous ne serez pas forcément d’accord avec moi, mais qui a dit que je cherchais à être d’accord avec vous, hein ? Ces propos n’engagent que leur auteur, bien sûr, et s’adressent en priorité aux trekkers et trekkies, mais les autres sont aussi les bienvenus… Live long and prosper.
Un brin provocateur aujourd’hui, me direz-vous ? Ne croyez pas ça. J’avais en fait prévu « S comme… Star Trek ! », mais je me suis dit que je n’allais pas une fois de plus rappeler ma passion pour cette saga, évoquer à nouveau sa fameuse utopie qui me fait tant de bien lorsque tout va mal autour de moi ou, pire, raconter de long en large ce qui caractérise l’univers STAR TREK (je laisse ça bien volontiers aux experts trekkies). Alors quoi ? « S comme… sexe ! », vraiment ? Dans STAR TREK ?… Dans ce cas, allez plutôt voir du côté de certaines web-séries… « S comme Spock ! » ? Tout a déjà été dit en long et en large à la mort récente de Leonard Nimoy. Non. Ce « S comme… Star Wars ! » me convient parfaitement car il va me permettre enfin d’aborder l’éternel conflit ridicule entre fans de STAR TREK et fans de STAR WARS…
Je suis fan de STAR WARS et de STAR TREK, et je ne cesse, dès que l’occasion se présente, de le rappeler, de m’en vanter même. Et j’en connais d’autres, beaucoup d’autres, qui sont dans mon cas. C’est sûr qu’aux yeux de certains je dois paraître comme un « mutant », un être hybride, un traître, un collabo, bref, pour faire simple : une sorte de Klingon qui aurait en lieu et place d’un bat’leth un sabre laser ! De quoi faire hurler de rage ou d’horreur certains trekkies et Jedimaniacs (on désignera par ce terme les fans archi purs et durs de STAR WARS, un terme que j’ai découvert il y a très longtemps dans un hebdomadaire d’actualités et qui m’a toujours bien amusé).
Et pourtant ? Comment se fait-il que certains fans de STAR TREK, je parle ici des passionnés que sont les trekkies et trekkers (on verra prochainement la différence dans « T comme… trekkie ou trekker ! »), ceux-là même qui vouent un culte à la philosophie de la saga de Gene Roddenberry, ne puissent accepter que l’on aime également la saga STAR WARS ? Faut-il donc leur rappeler que Roddenberry, créateur de STAR TREK, a bâti son univers sur un mot : TOLÉRANCE ?… Rien que le fait de ne pas être tolérant en matière de goûts prouve clairement que ces « fans » là n’ont plus qu’à aller se rhabiller car ils n’ont strictement rien compris à cette fameuse philosophie trekkienne.
Et pourtant ? Comment se fait-il que certains fans de STAR WARS, je parle ici des passionnés que sont les « Jedimaniacs », attrapent systématiquement des boutons dès que l’on évoque à leurs oreilles les mots STAR TREK, Enterprise, Spock, JJ Abrams ?… Ah non, c’est vrai, en ce qui concerne ce dernier le cas est particulier. En effet, notre homme fait maintenant partie de la famille. Mais de quelle famille au juste ? Celle de STAR TREK ou celle de STAR WARS ? En voilà une bonne question vu que notre Abrams, qui avoue ne pas être fan de la saga de Gene Roddenberry mais archi fan de STAR WARS, a pourtant réalisé deux grands succès pour la célèbre franchise ! Amusant de voir que ceux qui lui tournaient le dos hier le glorifient aujourd’hui et, inversement, ceux qui l’encensaient hier ont à présent tendance à le critiquer… Paradoxe, quand tu nous tiens !
Mais alors, comment se fait-il que certains, comme moi, puissent aimer, que dis-je, adorer en même temps STAR WARS et STAR TREK, deux prodigieuses sagas de science-fiction que tout oppose ? En effet, l’une est tournée vers la guerre alors que l’autre prêche la paix. L’une se fiche éperdument de la crédibilité scientifique alors que l’autre s’attarde à la véracité. L’une favorise l’action au détriment de la réflexion alors que l’autre favorise la réflexion au détriment de l’action… En cela plusieurs réponses. Ces deux incroyables sagas proposent à l’amateur de SF des univers hyper solides, crédibles et formidablement riches en détails, des univers qui se sont ultra développés au fil des décennies au point de devenir si immenses qu’ils ont fini par bouffer leurs propres créateurs (Paramount a été obligé de « rebooter » STAR TREK afin de ne plus être emprisonné dans un carcan qui bloquait toute initiative nouvelle, Disney s’est fait une joie d’effacer l’Univers Étendu de STAR WARS afin de développer ses futurs films sur la saga et de permettre ainsi un nouveau merchandising…).
C’est évident : STAR WARS et STAR TREK sont les plus belles sagas cinématographiques de space opera.
Comment être indifférent à la beauté de l’USS Enterprise, à l’attaque des quadrupèdes impériaux sur Hoth, à la technologie des XXIIIe et XXIVe siècles de la Fédération des Planètes Unies, aux duels aux sabres laser entre Jedi et Sith, à la richesse et aux particularités des cultures vulcaines ou klingonnes, à la puissance de l’Empire affrontant le courage de l’alliance rebelle ?…
Je me souviens de la réflexion de Paul-Étienne, un membre de la rédaction du fanzine CosmoFiction et grand fan de STAR WARS, lors de la sortie de STAR TREK IV : RETOUR SUR TERRE, en 1986. Il venait de découvrir le film et l’avait adoré, il se sentait de plus en plus happé par cet univers STAR TREK qu’il connaissait depuis peu mais qu’il avait bien voulu découvrir à force de m’en entendre parler. Il m’a dit : « Il faut que j’arrête là, sinon je vais devenir également fan de STAR TREK. » Il s’était délibérément interdit d’apprécier les deux sagas à la fois, comme s’il s’agissait du pire outrage qui soit !
Et pourtant, la Force de l’Imaginaire est tellement puissante dans ces deux univers qu’il serait franchement bien dommage de se priver d’en profiter pleinement.
- Morbius -
Autres articles publiés dans Mon Dico Star Trek :
A comme… Abrams ! / B comme… Bruitage ! / C comme… Critique ! / D comme… Data ! / E comme… Enterprise ! / F comme… Femme ! / G comme… Gore ! / H comme… Humanisme ! / I comme… Idiotie ! / J comme… Jeu ! / K comme… Klingon ! / L comme… Livre ! / M comme… Machine ! / N comme… Nourriture ! / O comme… « Orion Slave Girl » ! / P comme… Passion ! / Q comme… Q ! / R comme… Risa !
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Petit délire de trekker, avec toute la subjectivité que cela suppose et la passion parfois aveugle : voilà mon « Dico STAR TREK »… Vous ne serez pas forcément d’accord avec moi, mais qui a dit que je cherchais à être d’accord avec vous, hein ? Ces propos n’engagent que leur auteur, bien sûr, et s’adressent en priorité aux trekkers et trekkies, mais les autres sont aussi les bienvenus… Live long and prosper.
Pour les non connaisseurs, Risa (à prononcer à l’anglaise pour ne pas obtenir une horreur à la française) n’est pas une marque d’aliments ou de lessive, ni celui d’une femme, même s’il pourrait l’être à vrai dire. Risa est en fait une planète paradisiaque, d’une beauté extraordinaire, dont la réputation a fait le tour de la galaxie, à tel point qu’elle est surnommée « planète des plaisirs »… et pour des raisons bien précises, car là où est allé STAR TREK jamais STAR WARS n’ira…
Risa n’a pas toujours été un paradis. Autrefois, la planète était recouverte d’une immense jungle en proie à des séismes fréquents. C’était sans compter la technologie avancée des Risiens, habitants de Risa, qui finirent par contrôler à la fois le climat et l’instabilité géologique, transformant progressivement ce monde en un véritable paradis aux plages de sable blanc, aux eaux cristallines et aux paysages d’une beauté à couper le souffle. Et ses superbes installations hôtelières permettent aujourd’hui d’accueillir chaque année des millions de touristes.
Au fil des séries STAR TREK, Risa rassemble tous les paysages de carte postale et les heureux clichés d’îles paradisiaques qui les accompagnent. Et le Néo-Calédonien que je suis peut affirmer, sans chauvinisme aucun, que bien des plages et bien des eaux de Risa se rapprochent grandement de celles de notre magnifique île des Pins ! Mais la comparaison s’arrête là, car il nous faut aborder la suite…
En dehors de ses paysages merveilleux, Risa est aussi un monde réputé pour « la sexualité libre et franche de ses habitants. Identifiés par un symbole décoratif qu’ils portent au milieu du front, les Risiens utilisent une petite statuette appelée « horga’hn », le symbole de la sexualité et de la fertilité, pour signaler leur désir de participer au « jamaharon », un rite sexuel risien. » (Memory Alpha)
C’est dire si la planète est l’une des destinations les plus prisées au XXIVe siècle ! Et elle le serait certainement aujourd’hui si elle existait réellement, mais il faudrait d’abord que notre conquête spatiale ait dépassé le stade de robots ramassant des cailloux sur des planètes désertes. La science-fiction a encore de beaux jours devant elle…
- Morbius -
Ah non, désolé, ça ce n’est pas Risa mais l’île des Pins, chez moi, en Nouvelle-Calédonie ! (Photo du blog KEOPS2)
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Petit délire de trekker, avec toute la subjectivité que cela suppose et la passion parfois aveugle : voilà mon « Dico STAR TREK »… Vous ne serez pas forcément d’accord avec moi, mais qui a dit que je cherchais à être d’accord avec vous, hein ? Ces propos n’engagent que leur auteur, bien sûr, et s’adressent en priorité aux trekkers et trekkies, mais les autres sont aussi les bienvenus… Live long and prosper.
Arrivé à la lettre Q, il ne pouvait y en n’avoir qu’un : Q ! (prononcer « kiou »)
En provenance du Continuum Q, sorte de dimension parallèle, notre Q, admirablement incarné par John de Lancie, est comme tous ses semblables : omnipotent et omniscient, un truc formidable qui fait quasiment de ces êtres de véritables dieux aux pouvoirs sans limites. En effet, imaginez : d’un claquement de doigt vous pouvez bousculer un vaisseau, vous téléporter à n’importe quel endroit de l’Univers à n’importe quelle époque, faire apparaître ou disparaître ce que bon vous semble, métamorphoser quiconque en ce que vous voulez, bref, vous permettre tout et n’importe quoi ! Et Q ne s’en privera jamais tout au long de STAR TREK : THE NEXT GENERATION, mais aussi de STAR TREK : DEEP SPACE NINE et de STAR TREK : VOYAGER.
Chacune des apparitions de Q à bord de l’Enterprise de la série STNG sera synonyme d’épisodes d’un comique excellent ! Notre personnage haut en couleur, excentrique, extravagant, extraordinaire (en fait, tout qualificatif commençant par ex- lui convient excellemment !), d’abord dédaigneux envers l’espèce humaine qu’il juge primitive, austère et limitée, finira par être fasciné par celle-ci, s’imposant bien souvent parmi les membres d’équipage de l’Enterprise sans l’autorisation de notre capitaine français Jean-Luc Picard qu’il aimera titiller avec des « Mon capitaine ! » ou « Moi ! » en français dans les épisodes, et avec tout l’incomparable accent américain nasillard de l’acteur John de Lancie car, bien sûr, voir STAR TREK en français serait une hérésie sans limite !
Q et ses grands airs offusqués ! Q et ses tirades à n’en plus finir ! Q et ses airs de chien battu ! John de Lancie nous offrira constamment une gamme appréciable de son merveilleux jeu d’acteur qui fonctionnera en parfaite alchimie avec Patrick Stewart.
Je n’ai jamais autant ri dans STAR TREK que dans tous les épisodes où Q était présent. Certaines séquences sont de véritables scènes d’anthologie de la série. Q m’a offert des instants uniques que jamais j’aurais cru voir un jour dans STAR TREK, des scènes en total décalage avec le sérieux de la saga ! Et c’est tout naturellement que Q, apparu dès l’épisode pilote de STNG, conclura THE NEXT GENERATION dans un épisode cette fois émouvant.
- Morbius -
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