Arthur C. Clarke a déclaré un jour : « Deux possibilités existent : soit nous sommes seuls dans l’univers, soit nous ne le sommes pas. Les deux hypothèses sont tout aussi effrayantes. »
Lors d’une interview réalisée pour le numéro spécial ALIEN du magazine Ciné Saga (ALIEN, la Bible du Passionné), Ridley Scott a déclaré à propos de l’espèce humaine : « Nous ne sommes pas un simple accident biologique dû au hasard. Être là par accident, ce serait le résultat de milliards de bonnes décisions prises au hasard par la nature, ce qui est évidemment impossible. Je pense qu’il y a une sorte de décision supérieure qui a été prise. Je crois en une force supérieure. Si on veut l’appeler Dieu, alors c’est Dieu. »
C’est l’été métropolitain, et, comme chaque année, deux des plus célèbres magazines consacrés aux mystères du monde et de l’univers sortent leurs numéros spéciaux. Le passionnant Science et Inexpliqué nous propose Dix mystères qui dérangent la Science et l’Histoire, alors que le populaire Top Secret consacre un numéro tout entier à L’histoire vraie des loups-garous. De quoi se mettre sous la dent…
Les Échos d’Altaïr avaient pour habitude, autrefois, de présenter régulièrement les dernières parutions de certains magazines tels que Science et Inexpliqué, Top Secret, Star Wars Comics Magazine, parfois aussi L’Écran Fantastique et quelques autres plus rares. Ce rendez-vous régulier a finalement, pour diverses raisons, totalement disparu du blog. J’espère pouvoir le rétablir dans les mois qui viennent, notamment en ce qui concerne les revues du Mystère que sont Science et Inexpliqué et Top Secret, l’Étrange et l’Insolite ayant aussi leur place sur ce blog, d’où son fameux « Là où le rêve et la réalité se confondent ». En attendant, découvrons ensemble ces deux numéros spéciaux dignes d’intérêt pour tout amateur de mystère.
Science et Inexpliqué continue son petit bout de chemin dans une presse métropolitaine pourtant bien malade. L’éditorial de Nicolas Montigiani, rédacteur en chef de Science et Inexpliqué, précise dans son dernier numéro de juillet-août 2014 : « Malgré les faits, les découvertes et les avancées indéniables, les scientifiques « bien pensants » refusent toujours de reconnaître certaines vérités. Normal lorsque l’on dépend de gens puissants. »
Science et Inexpliqué est sans conteste la revue la plus rigoureuse dans le domaine du Mystère, loin des fantaisies et des délires de nombre de ses concurrents, je l’ai souvent rappelé sur ce blog. C’est toujours un réel plaisir de la lire de la première à la dernière page. Si son numéro spécial de l’été 2013 se consacrait à Dix grandes énigmes historiques et archéologiques, celui de cette année présente Dix mystères qui dérangent la Science et l’Histoire, ainsi : Ces avions jamais retrouvés, Quand Dieu était une femme, Léonard de Vinci – faux génie, véritable initié, Mémoire de l’eau – ne l’oublions pas, L’ovni que cachait la Nasa, Rêves et dimensions parallèles, Les véritables origines de la civilisation, Les mystères de la régénération, L’énigme de la terre creuse et Chemtrails : le rapport qui accuse.
De son côté, Top Secret nous sort un nouveau hors série. Cette fois, il s’agit de L’histoire vraie des loups-garous. Voilà un numéro qui devrait en passionner plus d’un, notamment les innombrables internautes désireux de devenir un lycanthrope, croyez-moi, j’en sais quelque chose sur ce blog depuis la parution de l’article Comment devenir un loup-garou…
Entre légendes, faits divers étranges et cinéma fantastique, Top Secret propose un panorama complet avec Les loups-garous dans les mythologies, Les loups-garous dans le folklore, Les faux loups-garous, Chronique des loups-garous, La bête du Gévaudan, Les procès de loups-garous, Comment devient-on loup-garou et comment se débarrasser de cette malédiction ?, La réalité du phénomène « loup-garou » – le pouvoir de l’esprit et Les loups-garous dans le cinéma. C’est copieux, alléchant, bien documenté et illustré. Forcément à dévorer !
- Morbius -
En 1965, le Magazine Corail publiait des photos spectaculaires de grottes ayant été visitées autrefois par une soi-disante peuplade millénaire. On y voit des empreintes de mains paraissant anciennes et une sorte de coq (ou est-ce un cagou ?).
Mais surtout, en 2014, personne ne semble en connaître l’existence, pourquoi donc ? Était-ce un fake journalistique de 1965 de la part de ce magazine qui a connu ses extrêmes pendant la période des Événements ? Et si c’est le cas, dans quel but, finalement ?
De plus, et plus curieux encore, j’ai posé la question au jeune Simane Wenethem que beaucoup de Nouméens connaissent comme l’un des meilleurs danseurs de Hip Hop de Païta-Nouméa, puis comme slameur, élève de Paul Wamo, et aussi comme Yamakasi à ses heures perdues. Et plus professionnellement parlant, comme consultant et formateur à l’ETFPA et accompagnateur d’éducation artistique et culturelle.
Simane est aussi le fils du petit chef de We, la capitale de Lifou, dont le nom coutumier est Simane Wenethem-Lueuj. ‘Lueuj’ qui veut dire double gouvernail et ‘Wenethem’ qui veut dire petit poisson. Ce qui donne un poisson avec deux queues et qui nage plus vite. Simane signifiant en drehu « guerrier bénit» ou « guerrier en feu ». Il est d’ailleurs en ce moment en Papouasie-Nouvelle-Guinée pour le Festival des Arts Mélanésiens et il s’intéresse au plus près à son histoire, et à celle qui raconte que Lifou a été érigé en plus de 2000 ans d’échanges avec les îles Fidji et Tonga, Lifou étant un mot Tongien mais donné à l’île bien plus tard par les Missionnaires. Le mythe raconte aussi qu’il y a 3000 ans av J-C, Lifou était appelé Wetr’ qui veut dire ‘Montagne’, alors qu’il n’y a aucune montagne sur cette île. En ce jour Lifou est composé de 3 districts, mais il y a plus de 3000 ans Wetr’ (Lifou) ne faisait qu’un seul district.
Pour ce qui est de la mystérieuse Montagne, Simane me raconte aussi qu’un autre mythe parle des peuples premiers vivant 3000 ans avant J-C, autrement dit les Austronésiens, qui ont crée la Mélanésie et se déplaçaient avec un triangle vivant (une sorte de grande carte de l’Océanie en bambous). Le voyage des peuples premiers formait donc un triangle dans le Pacifique, avec aux trois points, la Papouasie, les Samoa et Fidji, et ces fameux ancêtres auraient donc eu l’occasion de voir des montagnes et de revenir à bon port, leurs voyages ayant lieu tous les ans. Et c’est durant les voyages de Christophe Colomb que les voyages des Anciens Peuples Premiers vont s’arrêter, les catamarans traditionnels étant remplacés par les bateaux bretons (qui ne sont pas vraiment adaptés aux vents du Pacifique), excepté pour les tout petits modèles de pirogues de l’île des Pins qui seront sauvegardés. Enthousiaste, Simane me raconte même en avoir découvert un modèle géant à 200 places en Papouasie-Nouvelle-Guinée avec sa voile triangulaire : « Je comprends mieux comment les Austronésiens ont pu se mouvoir aussi facilement dans tout le Pacifique ! Et ils ne partaient pas avec une seule pirogue, mais généralement avec trois ou quatre ! Les modèles de Christophe Colomb étaient plutôt larges et courts et seuls les gros courants de vents faisaient avancer ces bateaux, alors que les pirogues austronésiennes longues et fines pouvaient avancer plus facilement avec un simple courant d’air ». Et Simane joyeux de conclure : « Je sors de ce symposium avec la conviction que mes ancêtres directs sont les Lapitas de Taïwan. Pour moi, Taïwan étant un pays mélanésien et pas asiatique ! ».
Enfin, lorsque j’ai montré à Simane ces étranges photos des grottes de Lifou, il me dit qu’il ne les connait pas mais qu’il existe une certaine grotte « Anne » au sein de sa tribu de Qanono à Wé, et qu’un mythe raconte que son ancêtre direct qui vivait 3000 avant J-C était si grand qu’il faisait des marques de mains au plafond de la grotte « Anne » à Wé.
Géante comme histoire, non ? Et coïncidence ou réalité ancestrale ?
Pour conclure cet article, comme Simane en Maré (ou ‘Cimane & Tiwan’) signifie « celui qui fait pleurer (avec des mots qui touche le coeur) » ou encore « montrant le chemin », autant le laisser slammer dans un extrait de l’émission Lakoustic.
- Trapard -
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Embarquez à bord, hissez les voiles, nous partons sur les mers d’Altaïr IV, à la recherche de toutes les publications que Les Échos d’Altaïr ont accordé aux océans ! À travers les légendes, les mystères, les films, les séries télévisées, plongez dans le royaume de Poséidon et partez à la rencontre des sirènes, du Kraken, de l’île de Colossa et du Nautilus, rencontrez Ulysse et Sinbad, et saluez Cthulhu dans sa cité de R’lyeh !
LÉGENDES ET MYSTÈRES DES OCÉANS
Les océans ont toujours été propices aux légendes les plus folles et aux mystères les plus sombres. Là où le rêve et la réalité se confondent, les histoires de marins regorgent de créatures aquatiques superbes ou effrayantes. Le mythe des sirènes serait-il seulement un mythe ou posséderait-il sa part de vérité ?… « Ça n’était pas un phoque, c’était vraiment une sirène… Moquez-vous de moi autant que vous voudrez. Je sais que j’ai vu une vraie sirène et je n’en démordrai pas, pour tout l’or du monde » raconte affolé Alexander Gun en 1900, marin écossais traumatisé à vie par sa rencontre… Effets du whisky ou pure vérité ? Bien d’autres témoignages étranges sont à découvrir dans Et si les sirènes…
Un « bloop » sous-marin et tout le monde frémit ! Oui mais ce mystérieux « bloop » émis sous l’océan, en 1997, n’a pas eu lieu n’importe où… Enregistré dans le Pacifique Sud, non loin de la Nouvelle-Calédonie (diantre !), il correspond quasiment là où se situerait la légendaire cité de R’lyeh où dort… le Grand Cthulhu ! Mais il y a plus encore… Vous voulez tout savoir ? C’est ici : L’appel de… Cthulhu ?
Vous pensiez pouvoir vous baigner en toute sécurité ? Vous avez tort. Quelques derniers spécimens de Mégalodon, requin préhistorique qui pouvait atteindre jusqu’à 40 mètres de long (!), hanteraient peut-être encore nos eaux… Vous dites « impossible ! », et pourtant, vous trouverez nombre d’informations particulièrement dérangeantes dans cet article de cryptozoologie consacré à notre Mégalodon, article d’ailleurs toujours au top n°1 du blog depuis sa création !
Vous n’aimez pas voir une masse sombre passer sous vos palmes ? Comme je vous comprends ! Surtout quand celle-ci peut atteindre entre 20 et 30 mètres de long… Mais de quoi s’agit-il, me direz-vous ? Eh bien de celui que l’on appelle « le Jaune ». Il aime fréquenter les eaux chaudes et tempérées de l’océan Indien et… du Pacifique, nous dit-on…
Et la Nouvelle-Calédonie n’est pas épargnée par les mystères, dont le fameux mystère de La Monique, navire disparu dans la nuit du 31 juillet 1953 sans que l’on n’ait jamais retrouvé son épave. De même, que seraient les légendes et les mystères des océans sans le fameux grand serpent de mer ? Plusieurs témoignages étranges ont été relevés en 1923, en Nouvelle-Calédonie, dont certains à Nouméa, lors du passage remarqué de la « créature ». « Créature » ou plutôt… calmar géant ?… À chacun de s’en faire sa propre idée en lisant la première et la deuxième partie de cette histoire qui a fait grand bruit à l’époque.
Enfin, vous n’auriez pas par hasard une petite envie de partir en plongée du côté de Houaïlou pour dénicher le mystérieux objet tombé du ciel en 1978 ? L’occasion rêvée pour vous de jouer Mulder ou Scully, tout dépend.
CRÉATURES MARINES ET NAVIRES FANTASTIQUES AU CINÉMA
Le cinéma est l’outil idéal pour mettre en images de telles légendes que celles évoquées plus haut. Ainsi les sirènes ont-elles eu droit à de nombreux films et, forcément, à de nombreuses représentations à travers L’HOMME DE L’ATLANTIDE, SPLASH, PIRATES DES CARAÏBES, etc. Vous pourrez rencontrer ici ces créatures fantastiques immortalisées à l’écran.
Beaucoup moins sensuel qu’une sirène (et beaucoup, c’est peu dire), le Kraken est également devenu une star au cinéma avec LE CHOC DES TITANS ou PIRATES DES CARAÏBES. Vous pourrez trouver ici sa courte filmographie.
Pour finir, n’oublions pas le légendaire Hollandais Volant, navire fantôme devenu à lui seul un véritable Monstre Sacré du cinéma Fantastique qu’il ne vaut mieux pas croiser sur l’océan, la nuit…
À LA RENCONTRE DES HÉROS DE L’OCÉAN CINÉMATOGRAPHIQUE ET TÉLÉVISUEL
Allons, pas de fausse modestie, soyons chauvins, commençons donc par notre grand Jules Verne national. Nous le retrouvons sur L’ÎLE MYSTÉRIEUSE (1961) dans une très infidèle, mais ô combien sympathique, adaptation du roman éponyme : crabe géant, abeilles géantes, poulet géant, amonite géante, volcan géant, tout est géant dans ce film, y compris les effets spéciaux très réussis de Ray Harryhausen ! Ensuite, c’est dans VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS (1916), à bord du Nautilus de Nemo, que notre homme se manifeste dans une version revue et corrigée là encore. Ce sont les Verniens qui vont râler…
Vous préférez les héros de la mythologie grecque à ceux des romans de tonton Jules ? Ulysse vous attend dans le film éponyme de Mario Camerini (1955) avec le grand Kirk Douglas dans le rôle principal. Ulysse, roi de l’île d’Ithaque, est parti, depuis plusieurs années, participer au siège de Troie. Après la prise de la cité, son voyage de retour par la mer va être retardé par de nombreux dangers comme sa rencontre avec le cyclope Polyphème, avec la magicienne Circé ou avec le chant des maléfiques Sirènes. Tout un programme !
Si Les Contes des Mille et Une Nuits vous ont toujours fait rêver, le célèbre Sinbad saura vous accompagner dans des aventures mouvementées en des lieux exotiques où la magie et les créatures fantastiques sont les parfaits ingrédients. Ainsi, dans LE 7e VOYAGE DE SINBAD (1958), film de Nathan Juran, Sinbad part à la recherche du remède miracle qui permettra à sa fiancée de retrouver sa taille normale perdue après la malédiction d’un sorcier… Avec l’aide d’un génie enfant, il se rendra alors sur l’île de Colossa, y affrontera un terrible cyclope, un dragon et un squelette manipulé par un puissant sorcier.
Mais nous retrouvons notre marin arabe en 1974 avec une nouvelle aventure, LE VOYAGE FANTASTIQUE DE SINBAD. Cette fois, une amulette en or et une carte mystérieuse en poche, Sinbad et ses compagnons choisissent de naviguer jusque sur une île inconnue afin d’atteindre un trésor : la fontaine de Jouvence…
Enfin, Sinbad revient une dernière fois avec SINBAD ET L’ŒIL DU TIGRE (1977) car une odieuse magicienne a transformé le jeune prince héritier en babouin afin de placer son fils sur le trône. Sinbad, héros des mers, part à la recherche d’un mage capable de rompre l’enchantement. Il devra affronter mille dangers. Mille ! Oui, on les a comptés !
Cependant tout cela s’avère peut-être trop « sexiste » pour vous, avec des Nemo, des Ulysse, des Sinbad à ne plus savoir qu’en faire… Vous cherchez désespérément l’héroïne, et non le héros, qui saura affronter tous les dangers les plus redoutables sur les océans de la Terre entière ! Alors je vous en propose non pas une seule mais plusieurs, avec ce véritable groupe de femmes vikings déchaînées dans, prenez votre souffle, THE SAGA OF THE VIKING WOMEN AND THEIR VOYAGE TO THE WATERS OF THE GREAT SEA SERPENT ! Ouf ! Dans l’ère Viking, quelque part dans la région de l’Atlantique Nord, les femmes vikings attendent le retour de leurs hommes partis pour une expédition de chasse. Fatiguées de la longue attente, les femmes dirigées par la belle Desir partent à bord de leur drakkar à leur recherche. Au cours du voyage, leur vaisseau est détruit et une poignée d’entre elles échouent sur une île. Là, elles retrouvent leurs hommes qui sont maintenus prisonniers par des guerriers barbares… Vous devriez être comblé.
Rendez-vous incontournable, la merveilleuse Atlantide, continent englouti, vous accueillera dans le film LES 7 CITÉS D’ATLANTIS, réalisé en 1978 par Kevin Connor. Au début du siècle, Charles Aitken organise une mission scientifique destinée à percer le secret des célèbres disparitions du Triangle des Bermudes. Pour cela, il bénéficie de la toute nouvelle invention de son ami Gregory Collinson : une cloche sous-marine sans fond capable de transporter une poignée d’hommes. L’engin immergé est vite entraîné par un courant marin puissant qui le conduit directement en plein cœur de l’Atlantide. Là, des êtres supérieurement intelligents, aux origines martiennes, régissent de manière autoritaire sept grandes cités.
Mais à force de défier les océans, vous risquez de réveiller les monstres des profondeurs. Avec THE MONSTER THAT CHALLENGED THE WORLD (1957), c’est au fond des mers, au sud des États-Unis, qu’un puissant séisme provoque une crevasse dont s’extrait une créature rampante, proche du mollusque préhistorique géant. Gail MacKenzie, l’un des membres de l’équipage d’un navire, qui a survécu aux remous causés par le séisme, fait son rapport au shérif, Josh Peters qui demeure très sceptique (et on le comprend). Par la suite, d’autres victimes sont attaquées dans la mer de Salton, et elles sont vidées de leur sang. Deux paléontologues, le Dr Jess Rogers et le Dr Tad Johns, sont alors contactés par l’armée, pour identifier le mollusque géant qui s’avère être un «gornaxis », autrement dit, un ancêtre géant des mollusques modernes. Le gornaxis s’attaque, alors, à la région d’Imperial Valley, et il se trouve qu’il n’est pas un cas isolé…
Et comme si cela n’était pas suffisant, sachez que LE MONSTRE VIENT DE LA MER pour détruire le Golden Gate Bridge dans le film de Robert Gordon, tourné en 1955. Sans compter que tout ce raffut ne pouvait qu’attirer aussi HYDRA, LE MONSTRE DES PROFONDEURS, d’Amando de Ossorio !
Toutes ces péripéties vous ont visiblement épuisé. Il vous faut à présent goûter au bonheur tranquille d’une pêche au trésor avec LA CITÉ SOUS LA MER (1953)… Les plongeurs Brad et Tony arrivent en Jamaïque pour tenter de sauver la cargaison du Lady Luck, qui a coulé avec son équipage et un million de dollars en or. Ils affrètent un bateau, American Beauty, skippé par la très attrayante Terry McBride, mais ils ne peuvent trouver le navire. C’est à une autre découverte bien plus extraordinaire et ancestrale, mais entourée de tabous locaux, à laquelle ils vont devoir faire face… Méfiez-vous tout de même du grand requin blanc qui hante ces eaux. On le surnomme « Bruce ». Quel nom ridicule !
Si Sinbad n’a pas eu le temps de profiter de sa fontaine de Jouvence dans LE VOYAGE FANTASTIQUE DE SINBAD, vous pourrez peut-être user et abuser de la vôtre grâce aux cocons de COCOON. Rien ne vaut en effet une cure de rajeunissement made in Antarea. Des aliens déguisés en humains reviennent sur Terre pour reprendre des cocons de leur espèce (de la planète Antarea) qu’ils avaient laissés lors d’un précédent voyage. Une fois qu’ils ont récupéré les cocons, ils les conservent dans la piscine d’une maison qu’ils ont louée dans une petite ville de Floride. Ils sont génés dans leur entreprise par quelques personnes âgées, pensionnaires d’une maison de retraite située non loin de la maison. Ces dernières se sont secrètement baignées dans la piscine et ont découvert les pouvoirs extraordinaires des cocons…
Une petite ballade AU FOND DES MERS vous paraît utile ? Alors sachez que le Neptune saura vous bercer au gré des flots, au-delà de vos espérances, et c’est irrésistiblement que vous glisserez peu à peu vers un sommeil profond tant la série s’apparente plus à Derrick au fond des mers qu’à un feuilleton plein d’action…
Après ce long périple à travers les océans d’Altaïr IV, c’est par de la poésie que nous nous échouons enfin sur une plage de sable chaud, baignée de soleil, avec un court-métrage fantastique calédonien, LE SABLIER. La pandémie du H1W40 fait déjà des victimes en Asie et se rapproche des îles du Pacifique. En Nouvelle-Calédonie, des scientifiques spécialisés dans la faune du lagon, le Professeur Biloboa et son assistant, Tom, recherchent, à partir de l’ADN de plusieurs variétés de cônes venimeux, le moyen d’enrayer le H1W40. Alors qu’il doit prendre l’avion pour Ouvéa, pour rejoindre sa compagne et sa fille pour le weekend, Tom se souvient d’un de ses rêves d’enfant dans lequel le vieux sage Wahnyitaû lui prophétisait, à partir d’une énigme, qu’il découvrirait un élément vital pour l’humanité. C’est au moment où il part plonger, près d’une roche sous-marine, avec son ami Erwan, que l’énigme de la prophétie du vieux Wahnyitaû se matérialise…
J’espère que ce grand voyage ne vous aura pas donné le mal de mer… Comme vous l’avez constaté, les océans d’Altaïr IV sont riches en monstres, légendes, héros et héroïnes ! Il ne tient qu’à vous, à présent, de les explorer.
- Morbius -
Cela faisait un sacré bout de temps que je n’avais pas parlé de la revue Science et Inexpliqué dans Les Échos d’Altaïr, depuis le numéro… 26, si je ne m’abuse. Honte à moi, d’autant plus que je n’ai pas abandonné ce magazine que je continue à lire passionnément et toujours régulièrement.
Le magazine des phénomènes aux frontières de la science traverserait actuellement, d’après les dires de son rédacteur en chef, des perturbations dûes à la parution de son précédent numéro, le 32, entièrement consacré aux secrets et manipulations américains… Vérité ou coup de pub mensonger afin de vendre la revue ?… Je pencherais plutôt pour la première réponse car il faut bien avouer que Science et Inexpliqué a fait très fort avec ce fameux numéro 32, notamment en publiant quelques documents étonnants.
Cela dit, nous sommes ici pour présenter le numéro 33 de mai-juin. Notre bimestriel, qui se consacre à la science confrontée à l’Étrange, vous propose au menu : une nouvelle science qui défie les phénomènes paranormaux, un très intéressant article cryptozoologique sur la célèbre légende du dinosaure africain appelé Mokélé-Mbembé, l’éternelle polémique des photographies troublantes de l’Homme sur la Lune, une nouvelle théorie présentant la construction des pyramides égyptiennes, la dernière partie du Secret des Andes avec une interview de Michel Zirger et les erreurs ufologiques navrantes tel que prendre des insectes pour des… ovnis ! On y trouve encore bien d’autres choses intéressantes, avec notamment cette rubrique que j’apprécie particulièrement : Les brèves de la science et de l’inexpliqué.
Science et Inexpliqué, c’est toujours la rigueur et la qualité des articles au rendez-vous. Les Échos d’Altaïr ne peuvent que soutenir, très modestement, ce magazine, ne serait-ce que parce qu’il lui rappelle combien, parfois, le rêve et la réalité se confondent…
- Morbius -
Actualité martienne oblige, Les Échos d’Altaïr se proposent de rassembler ici-même, spécialement pour vous, tout ce qui a été publié sur ce blog au nom de la planète Mars ! À vous ensuite de vous téléporter directement dans l’article qui vous intéresse en cliquant sur son lien. Nom d’une Barsoom, c’est pas beau ça ?
FASCINANTE PLANÈTE ROUGE !
Allez, commençons par un dossier en trois parties paru dès les premiers jours du blog et intitulé : « Fascinante planète Mars ». Vous y découvrirez une liste, non exhaustive, de titres de films anciens ou récents, et de séries TV, ayant fait la part belle à Mars. Première partie avec « L’invasion vient de Mars », seconde avec « L’invasion vient de la Terre » et troisième avec « Ménagerie martienne ».
JOHN CARTER DE BARSOOM
JOHN CARTER est un échec commercial, mais certainement pas un échec artistique. Magnifique aventure se déroulant dans les sables de Mars, le film d’Andrew Stanton ne méritait certainement pas une telle injure de la part du public américain. Pour la critique de JOHN CARTER, c’est ici.
MARTIEN ?… VOUS AVEZ DIT MARTIEN ?…
Ils ne sont pas verts, non, la preuve : un Martien du film LA GUERRE DES MONDES de Byron Haskin (1953) a été capturé spécialement pour vous ! Venez l’admirer dans sa cage, chez nos « Monstres sacrés » !
NOUS AUTRES CIVILISATIONS…
Un article signé Mandragore pour CosmoFiction Fanzine, « Nous autres civilisations… » où l’on parle de La Guerre des Mondes de H.G. Wells.
DVD MARTIENS
Les éditions Artus ont sorti un coffret DVD intitulé « Destination Mars » où sont regroupés quelques films de série B SF des fifties. À posséder si vous êtes fan d’une certaine science-fiction rétro.
MARS ET SES ANOMALIES
Des pyramides sur Mars ? Une étrange montagne à l’aspect d’un visage photographié par la sonde Viking à Cydonia Mensae ? Des ruines de forteresses ou de villes ? De la végétation ? Mais qu’est-ce donc que ces histoires ? « Vestiges sur Mars » de Nicolas Montigiani est un livre passionnant… et qui fait réfléchir…
L’ENCYCLOPÉDIE MARTIENNE
Ça ne vous suffit pas ? Vous en voulez encore et toujours plus sur Mars ? Rendez-vous dans ce cas sur le site Mars et la SF. Tout ce qui touche à Mars y est recensé… ou presque…
Je ne pensais pas qu’en publiant en février 2011 Comment devenir un loup-garou, ou la recette selon l’ouvrage d’Édouard Brasey, Grimoire des Loups-Garous (éd. Le Pré aux Clercs), j’obtiendrais autant de commentaires tous aussi farfelus les uns que les autres, ou, pire, inquiétants ! Ne vous étonnez pas de n’en trouver que quatre lisibles, les suivants, pour la plupart d’ailleurs illisibles (charabia total ou fantasmes d’adolescents), sont allés directement à la poubelle. Quelques-uns, plus récents, s’avèrent révéler l’état mental défectueux de certaines personnes qui ne s’inquiètent même pas un seul instant d’écrire tout et n’importe quoi, dont certaines choses très graves. Serait-ce dans l’air du temps ?
Il est étonnant de constater combien d’individus sont convaincus que l’on peut devenir un loup-garou ! Ils pensent qu’en appliquant la fameuse recette en question ils se métamorphoseront par la suite en un lycanthrope bien poilu, hurlant au clair de lune et cavalant à toutes jambes dans les rues sombres, à la recherche d’une proie sans défense ! La petite phrase des Échos d’Altaïr, « Là où le rêve et la réalité se confondent », revêt ici, une fois de plus, mais involontairement, tout son sens !
Alors, peut-être vaudrait-il mieux préciser certains points : s’intéresser aux phénomènes étranges et aux mystères du monde ne signifie pas tout gober. Jusqu’à preuve du contraire, et quitte à en décevoir certains, les loups-garous ne sont qu’une légende, ils n’existent pas, sauf à Hollywood où ils enrichissent certaines stars… Vous pourrez essayer toutes les recettes au monde : vous ne deviendrez jamais un loup-garou… C’est comme si certains croyaient en l’existence des dragons au XXIème siècle.
Lorsque j’ai rédigé mon article sur les sirènes, Et si les sirènes…, je me suis posé des questions. Certains témoignages anciens, dont d’autres plus récents que je n’ai pas publiés, sont véritablement troublants. De là à croire que des sirènes, telles qu’on les voit à travers les films, existent réellement…
Il serait temps de faire la part des choses. Ne mélangeons pas tout. Amusons-nous respectueusement de ces merveilleuses légendes et profitons-en. N’essayez pas de devenir un loup-garou, une sirène ou un dragon, vous risqueriez d’y passer votre vie, et il y a tant de choses plus intéressantes à faire !
Si vous avez suivi l’émission Les 30 Histoires les plus Mystérieuses diffusée sur TF1 il y a quelques jours, vous devez être au courant de cet étrange son enregistré sous l’océan en 1997, dans le Pacifique Sud, et que, jusqu’à présent, personne n’a pu identifier… D’après les spécialistes qui l’ont analysé, aucun animal marin connu, ni aucun engin sous-marin ou phénomène naturel ne peut produire un tel son. Mais les scientifiques en ont déduit que s’il s’agit d’un animal marin encore inconnu, celui-ci devrait mesurer approximativement plus d’une centaine de mètres vu la fréquence !
Cependant ce n’est pas tout… Ce mystérieux son a été enregistré, comme par hasard, aux environs des coordonnées 50° Sud et 100° Ouest… celles qui correspondent grosso modo aux coordonnées de R’lyeh, la célèbre cité engloutie où dort le Grand Cthulhu (R’lyeh : 47°9′ de latitude Sud et 126°43′ de longitude Ouest) du mythe de H.P. Lovecraft ! Surprenant, n’est-ce pas ? Et c’est là où, une fois de plus, le rêve et la réalité se confondent dans Les Échos d’Altaïr ! Ça vous donne des frissons, hein ?
Pour en savoir plus sur cet étrange son, et surtout l’entendre, rendez-vous ici. Enfin, si vous souhaitez admirer une extraordinaire galerie de peintures (plus d’une centaine !) représentant le Grand Cthulhu, rendez-vous là.
On trouvera aussi des renseignements sur le « Bloop » (nom donné à ce son mystérieux) sur Wikipédia.
(Remerciements à Eric Samuel Adams pour le lien vers Dark Ride !)
« Ça n’était pas un phoque, c’était vraiment une sirène… Moquez-vous de moi autant que vous voudrez. Je sais que j’ai vu une vraie sirène et je n’en démordrai pas, pour tout l’or du monde. » Ce sont les paroles d’Alexander Gunn, un Écossais qui raconta toute sa vie, jusqu’à sa mort, avoir vu une sirène un 5 janvier 1900… D’autres témoignages à travers le monde et à travers le temps font référence à l’existence des célèbres créatures de légende. Légende ? A lire certains récits intriguants, on pourrait presque en douter. Et si les sirènes…
Des sirènes dans les océans ?…
Profitons de ces vacances d’été calédoniennes pour réveiller notre cryptozoologie endormie, un sujet qui a toujours connu beaucoup de succès dans Les Echos d’Altaïr à en croire les statistiques ! Mais disons-le tout de suite : en ce qui concerne les sirènes, j’avoue avoir bien du mal à mordre à l’hameçon (excusez ce jeu de mots déplacé), alors qu’au contraire je peux croire en l’existence de certains cryptides comme le Yéti ou le Sasquatch… Des sirènes, de vraies sirènes, auraient été aperçues à travers les océans et sur certaines plages du monde ? C’est ce que certains témoignages voudraient nous faire croire, et visiblement de bonne foi… Rappelez-vous la petite phrase des Echos d’Altaïr, celle que vous pouvez lire en haut de ce blog, elle revêt ici toute sa signification : « Là où le rêve et la réalité se confondent… »
La sirène des légendes
On sait tous ce qu’est une sirène dans les légendes. Voici ce qu’en dit Édouard Brasey dans son magnifique ouvrage « L’Encyclopédie du Merveilleux, tome 1 : Des Peuples de la Lumière » (éd. Le Pré aux Clercs) : « Les sirènes ont l’apparence de très belles femmes de la taille jusqu’au sommet de la tête, tandis que le bas de leurs corps est recouvert d’une queue de poisson couverte d’écailles. Elles vivent dans les mers et les océans, plus précisément sur les rochers situés à proximité des côtes. À l’approche des bateaux, elles chantent si merveilleusement qu’aucun mortel ne peut résister à la tentation de les rejoindre dans leur demeure marine, ce qui cause la mort des marins en mer et le naufrage des navires. Leur beauté et leur sensualité fatale personnifient les séductions et les dangers de la mer. »
Mais nous parlons ici des femmes-poissons. Les sirènes grecques possédaient quant à elles des ailes, il s’agissait de femmes-oiseaux. Elles ne sont pas le sujet de cet article. D’après Hésiode, poète grecque du VIIe siècle av. J.-C., les sirènes pouvaient vivre dans une éternelle jeunesse jusqu’à l’âge de 291 600 ans… Celles qui étaient femmes-poissons passaient souvent leur temps à se regarder dans un miroir. Leur chevelure opulente était constamment coiffée avec des peignes d’or.
Des lamantins et dugongs pour sirènes !
C’est à l’époque des découvreurs, à partir du XVe siècle, que beaucoup de marins racontent voir des sirènes au cours de leurs voyages. L’évêque Bartholomé de Las Casas, dans sa Relation des Voyages de Christophe Colomb, rapporte que Christophe Colomb en a lui-même aperçu : « Le mercredi 9 janvier 1493, côtoyant l’île de Saint-Domingue, il vit trois sirènes. Elles s’élevaient beaucoup au-dessus du niveau de la mer… Mais elles ne lui parurent nullement belles. » Et pour cause : il ne devait s’agir en fait que de lamantins ou de dugongs (appelés « vaches marines » en Nouvelle-Calédonie), mammifères marins très peu connus à l’époque ! Un très grand nombre de témoignages du passé s’expliquerait ainsi.
Des témoignages troublants…
Néanmoins, des histoires extrêmement troublantes persistent, et ce sont elles que nous allons à présent examiner… Parmi les plus étranges, on raconte que dans les années 1830, sur l’île de Benbecula, aux Nouvelles-hébrides (aujourd’hui Vanuatu), une sirène à la queue de saumon et totalement dépourvue d’écailles aurait été aperçue par plusieurs autochtones. Elle semblait jouer dans l’eau, au large. Elle sera finalement tuée d’une pierre jetée par un enfant. Mais son corps rejeté quelques jours plus tard sur la plage intrigue Duncan Shaw, le shérif du district : il possède toutes les caractéristiques d’un humanoïde. Beaucoup d’insulaires, troublés par son apparence, assisteront finalement aux funérailles auxquelles la « sirène » aura droit…
En 1833, trois marins qui naviguaient au large des îles Shetland, en Écosse, affirmèrent avoir ramené dans leurs filets une créature extraordinaire mi-femme mi-poisson… L’affaire fit grand bruit, et un professeur du Département d’Histoire naturelle de l’université d’Édimbourg mena son enquête en interrogeant longuement le capitaine et l’un de ses marins. Voici la description qu’ils en firent : la « sirène » atteignait environ un mètre de long, le haut de son corps était celui d’une femme à la poitrine large et protubérante, avec un visage, un front et un cou réduits comme ceux d’un singe, par contre elle possédait une bouche et des lèvres identiques à celles des humains, et surtout la moitié inférieure de son corps était semblable à celle d’un poisson et sa queue à celle d’un requin… Les marins affirmèrent l’avoir hissée à bord de leur embarcation et observée durant trois heures. La pauvre créature apeurée émettait des sons plaintifs et faibles, mais elle ne tenta jamais de s’enfuir. Finalement les marins la laissèrent replonger dans la mer.
Toujours dans les années 1800, plus précisément en 1869, aux Bahamas, six hommes qui se dirigent en canot vers une baie aperçoivent une « sirène » aux cheveux bleus flottant sur ses épaules et aux mains fourchues. En les voyant, elle pousse de petits cris de surprise et disparaît sans qu’ils n’aient pu l’approcher…
Nous voilà enfin parvenu au témoignage étrange d’Alexander Gunn, cet homme dont les propos font l’introduction de cet article. Alors que le 5 janvier 1900 il se promène le long de la mer, à environ cinq kilomètres au Sud-Ouest de Sandwood Bay, dans les Highlands d’Écosse, il aperçoit soudain à deux mètres de lui ce qui lui semble être au départ une femme assise sur les rochers. Mais c’est alors qu’il découvre avec stupéfaction que cette « femme » possède une queue de poisson suspendue sur le rebord rocheux ! La marée étant basse, la « sirène » ne peut s’enfuir. L’homme et l’être fabuleux se fixent longuement du regard. Finalement, ce sera Alexander Gunn qui s’enfuira, terrifié par sa vision incroyable ! Par la suite, d’autres témoignages plus récents confirmeront la présence de cette créature au même endroit.
Affabulations ? Mensonges ou… réalité scientifique ?
Se pourrait-il que tous les Écossais ayant affirmé avoir vu des sirènes avaient d’abord un peu trop abusé de leurs fameuses bouteilles de whisky ?… Est-ce que tous les récits de marins parlant de ces créatures fantastiques ne sont que mensonges ?… On sait combien l’imagination des hommes peut être grande et combien les marins ont toujours su à travers les temps raconter des histoires extraordinaires, n’hésitant pas s’il le faut à en rajouter pour le folklore. Les zoologues n’accordent aucun intérêt aux histoires de sirènes, ni même d’ailleurs les cryptozoologues. En effet, on ne trouve jamais dans leurs ouvrages une étude des cas de témoignages de gens ayant soi-disant vu des « sirènes ». On se borne, et sans doute avec raison, à les ranger dans les apparitions plus probables de mammifères marins tels que les lamantins ou dugongs (d’ailleurs de la famille des Siréniens, par rapport au mythe). En outre, ces animaux sont connus pour pousser des cris harmonieux, et dans certains cas les femelles possèdent deux mamelles pectorales pouvant facilement passer pour les seins d’une femme.
Le docteur Waldemar Lehn et l’un de ses collaborateurs de l’université du Manitoba, au Canada, ont publié en 1981 un article dans la revue Nature. Ils tentent d’apporter des réponses aux témoignages de sirènes. Pour eux, tout s’expliquerait par des conditions atmosphériques favorables à des illusions d’optique. Comme ils ont remarqué que les soi-disantes apparitions de sirènes et de tritons se déroulaient souvent avant un orage, les deux scientifiques ont émis l’hypothèse que des objets de dimensions importantes, comme des baleines ou des rochers, observés à la surface de l’eau, seraient déformés par l’inversion des températures. Il se produirait alors un effet de réfraction de la lumière entraînant une élongation de l’objet… Il s’agit d’une explication bien compliquée qui ne vaut sans doute pas plus que les témoignages de sirènes…
Cependant, un scientifique britannique renommé, Sir Alister Hardy, a émis quant à lui une autre hypothèse en 1960, laquelle a dû faire tousser nombre de ses collègues : « L’humanité d’aujourd’hui descend non pas des bipèdes terrestres, mais d’ancêtres aquatiques proches du singe. D’où les sirènes. » Seulement il y a un « hic » : aucun fossile permettant de prouver cette théorie n’a été trouvé à ce jour… Elle a néanmoins été reprise et travaillée avec le plus grand sérieux par Elaine Morgan. Ses travaux réputés et richement documentés ont fourni des preuves anatomiques, physiologiques et comportementales étayant la théorie de Sir Alister Hardy. On comprendra également que cela ait entraîné bien des polémiques et des controverses au sein des anthropologues !
Une autre idée propose une lignée parallèle à celle de l’homme. Des primates aquatiques auraient existé, mais leur groupe se serait scindé en deux : l’un se serait adapté à la vie terrestre pour aboutir à l’homme tel qu’on le connaît aujourd’hui, alors que l’autre serait demeuré dans les océans…
Qui a tort et qui a raison ?… En attendant d’obtenir la preuve formelle de leur existence, les sirènes appartiennent au mythe, et elles nourriront encore longtemps l’imaginaire des hommes.
Des liens pour rencontrer les sirènes
La photo étonnante de la sirène échouée que l’on peut voir dans cet article est une réalisation artistique de Juan Cabana. Elle fut même utilisée (par un petit malin, mais ce n’était pas moi !) et publiée il y a deux ans pour faire croire aux Nouméens qu’une sirène s’était échouée près du Centre Culturel Tjibaou ! Il faut avouer que le résultat est troublant ! Pour découvrir en long et en large les oeuvres étranges de Juan Cabana, rendez-vous sur son site : The Art of Juan Cabana.
Et si vous voulez vous pencher sur une affaire à la X-Files où l’on parle de sirènes japonaises, rendez-vous sur Dark Ride…
Enfin, Les Echos d’Altaïr ont consacré un article sur les sirènes dans le cinéma fantastique (catégorie Les Créatures Fantastiques au Cinéma) : Les sirènes au cinéma.
Sources : Facteur X, Grandes Enigmes (éd. Larousse), L’Encyclopédie du Merveilleux, tome 1 : Des Peuples de la Lumière (Edouard Brasey / éd. Le Pré aux Clercs),