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Archive pour la catégorie « Ray Harryhausen »

Les créatures fantastiques au cinéma : le Kraken

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Ce que nous dit Wikipédia…

« Le kraken (prononciation : [krakɛn]; transcription : /krakenn/) est une créature fantastique issue des légendes scandinaves médiévales. Il s’agit d’un monstre de très grande taille et doté de nombreux tentacules. Dans ses rencontres avec l’homme, il est réputé capable de se saisir de la coque d’un navire pour le faire chavirer, faisant ainsi couler ses marins, qui sont parfois dévorés. »

Le Kraken au cinéma…

La plus belle représentation du Kraken au cinéma, et celle qui se rapproche le plus de la légende, demeure celle du film PIRATES DES CARAÏBES : LE SECRET DU COFFRE MAUDIT (PIRATES OF THE CARRIBEAN : DEAD MAN’S CHEST / Gore Verbinski / 2006). Il semble s’agir d’une pieuvre géante aux longs tentacules dont la gueule effrayante est munie de dizaines de dents de sabre impressionnantes. Le navire de notre pirate de service, Jack Sparrow, en fera les frais.

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LE CHOC DES TITANS de 1981 (CLASH OF THE TITANS / Desmond Davis), nous propose quant à lui son Kraken version Ray Harryhausen. Mais que vient donc faire un Kraken issu des légendes scandinaves en plein milieu d’un film sur la mythologie grecque, me direz-vous ?… Peu importe, Hollywood n’à que faire de l’ordre des choses ! Donc ce Kraken grec, dirons-nous, est un croisement entre le Ymir du film A DES MILLIONS DE KILOMETRES DE LA TERRE (20 MILLION MILES TO EARTH / Nathan Juran / 1957), créature conçue par Harryhausen, et une pieuvre… Néanmoins une pieuvre n’a pas de doigts au bout de ses tentacules, en outre elle en compte huit et non quatre… sans parler du corps de notre Kraken qui se termine par une queue de poisson… Peu importe, Hollywood n’à que faire de l’ordre des choses ! Et c’est tant mieux pour une fois car le Kraken de Ray Harryhausen est magnifique.

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Dans le remake du CHOC DES TITANS 2010 de Louis Leterrier, le Kraken nouvelle génération est bien sûr entièrement numérisé. Encore plus gigantesque que son auguste ancêtre de 1981, il agite cette fois de nombreux tentacules immensément longs qui vont fracasser quelques habitations. Comme on le voit ici sur cette photo, sa gueule est munie de plusieurs rangées de dents aiguisées. Notre Kraken grogne et, comme dans l’original, il vient pour croquer la belle que seul Persée pourra sauver à temps.

Il existe quelques autres pieuvres géantes au cinéma, en particulier dans bon nombre de séries B que l’on ne citera pas toutes ici. Ainsi dans LES SEPT CITES D’ATLANTIS (WARLORDS OF ATLANTIS / Kevin Connor / 1978), un poulpe géant attaque le navire de nos aventuriers. On trouve aussi une pieuvre géante dans le film de John Eyres OCTOPUS, L’ATTAQUE DE LA PIEUVRE GEANTE (OCTOPUS / 2000). Dans le dessin animé de Walt Disney ATLANTIS, L’EMPIRE PERDU (ATLANTIS, THE LOST EMPIRE / 2001), il ne s’agit pas du Kraken mais du Léviathan. Même famille, me direz-vous. Cousins sans doute…

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Les créatures fantastiques au cinéma : Pégase

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Ce que nous dit Wikipédia…

« Pégase (en grec ancien Πήγασος / Pếgasos, en latin Pegasus) est l’une des créatures fantastiques les plus célèbres parmi celles de la mythologie grecque. C’est un cheval ailé divingénéralement représenté en blanc. Fils du dieu de la mer Poséidon et de la gorgone Méduse, il naît avec son frère Chrysaor lorsque leur mère est décapitée par Persée. Les poètes gréco-romains rapportent qu’il monte au ciel après sa naissance et se met au service de Zeus, le roi des dieux, qui le charge de lui apporter les éclairs et le tonnerre sur l’Olympe. »

Pégase au cinéma…

Pégase, si ne ne m’abuse, n’apparaît que dans LE CHOC DES TITANS de 1981 (CLASH OF THE TITANS / Desmond Davis) et dans son remake de 2010 de Louis Leterrier. Que l’on n’hésite pas à me contredire si je fais fausse route, mais j’ai beau chercher : notre beau cheval ailé ne semble pas beaucoup voler au cinéma… Et pour cause ! Allez d’abord me créer, puis me filmer, un cheval ailé ! Impossible même dans les années 1980 où le premier CHOC DES TITANS fut tourné. Ray Harryhausen s’occupa donc de cette tâche ardue en réalisant une figurine animée image par image pour montrer notre Pégase blanc s’envoler dans les airs ou se poser majestueusement. Pour les plans où il apparaissait près du héros Persée, un vrai cheval était employé, mais l’on ne voyait alors que certaines parties de son corps, jamais les ailes… En 2010, l’ère du numérique aidant, le remake du CHOC DES TITANS proposera cette fois un Pégase noir entièrement virtuel du plus bel effet, il faut bien l’avouer. A noter d’ailleurs qu’il n’y en aura pas qu’un seul puisque le film nous le fait découvrir au départ avec son troupeau de chevaux ailés…

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Les créatures fantastiques au cinéma : Méduse

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Ce que nous dit Wikipédia…

« Méduse (en grec ancien Μέδουσα / Médousa, de μέδω / médô, « commander, régner »), appelée aussi Gorgo, est, dans la mythologie grecque, l’une des trois Gorgones (avec Euryale et Sthéno), la seule à être mortelle. Fille de Phorcys et de Céto, et donc sœur des Grées, elle est une belle jeune fille dont Poséidon s’éprend. Séduite par le dieu dans un temple dédié à Athéna, elle est punie par la déesse qui la transforme en Gorgone. Ses cheveux deviennent des serpents et désormais son regard pétrifie tous ceux qui le croisent. (Selon certaines versions, c’est Aphrodite qui, jalouse de sa chevelure et de sa beauté, change ses cheveux en serpents). »

Méduse au cinéma et à la télévision…

En 1964, la prestigieuse firme britannique Hammer nous présente dans le film de Terence Fisher LA GORGONE (THE GORGON, longtemps inédit en France) une Gorgone prénommé Magaera. Comme Méduse, elle possède des serpents pour cheveux et un regard qui pétrifie le commun des mortels. Peter Cushing, Christopher Lee et Barbara Shelley figurent au casting de ce classique où notre Gorgone, incarnée par Prudence Hyman, changera en statue plus d’un malheureux. Le maquillage souvent peu crédible de Magaera est cependant réhaussé grâce à de subtils éclairages, des décors gothiques et une ambiance inquiétante. Certes, animer des dizaines de serpents sur une tête humaine devait relever plus que du défi à l’époque des années 1960 ! On pardonnera donc volontiers les défauts de la création de Syd Pearson. Comme dans la légende grecque, notre Gorgone se fera trancher la tête mais cette fois par Christopher Lee, le professeur Karl Meister dans l’histoire.

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Toujours en 1964, dans l’inédit en salle LE CIRQUE DU DOCTEUR LAO (SEVEN FACES OF DR LAO) de George Pal, un vieux magicien chinois se métamorphose en toutes sortes de créatures afin de rétablir l’harmonie dans une petite ville américaine du Far West, et bien entendu il se transformera en Méduse…

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Ray Harryhausen nous offre incontestablement la plus belle représentation de Méduse dans LE CHOC DES TITANS (CLASH OF THE TITANS / 1981 / Desmond Davis). Et tant mieux si son apparence s’éloigne de celle de la légende ! Flanquée d’un corps de serpent, armée d’un arc et de flèches et affublée d’un visage des plus hideux, Méduse version Harryhausen est impressionnante de la tête à la queue ! Persée l’affrontera, non sans mal, dans son antre où jeux d’ombres et de lumière créeront un climat des plus angoissants, et où ses yeux filmés en gros plan nous éblouiront à chaque pétrification. Son animation image par image s’avère une grande réussite.

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Nous sommes loin de la version du CHOC DES TITANS de 2010 (CLASH OF THE TITANS / Louis Leterrier) où Méduse, si elle a conservé sa forme de serpent, crie en pourchassant les héros dans un décor de temple en ruine numérique. Incarnée par l’actrice russe Natalia Vodianova, Méduse possède désormais un visage magnifique que seul son pouvoir maléfique métamorphose durant les quelques secondes de pétrification en un faciès démoniaque. D’une rapidité sans égal dans ses déplacements, s’enroulant autour des colonnes effondrées de son antre, elle est cette fois-ci d’une taille impressionnante. Quant aux serpents se mouvant sur sa tête, le numérique a résolu  tous les problèmes…

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C’est la charmante Uma Thurman qui joue Méduse dans PERCY JACKSON, LE VOLEUR DE FOUDRE (PERCY JACKSON AND THE OLYMPIANS : THE LIGHTNING THIEF / 2010). Dans cette version sympathique des mythes grecs adaptés aux goûts du jour pour les ados du XXIe siècle, notre Gorgone s’occupe, dans les Etats-Unis d’aujourd’hui, d’une jardinerie où l’on trouve en grande quantité de splendides statues pour décorer son jardin… Elle cabotine gentiment en déambulant avec ses lunettes de soleil et ses serpents enturbannés, mais dévoile aussitôt sa redoutable personnalité lorsque nos héros la rencontrent pour la première fois.

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A noter que Méduse apparaît également dans quelques mini-séries TV. Ainsi, dans L’ODYSSEE FANTASTIQUE (VOYAGE OF THE UNICORN / 2001 / Philip Spink), sympathique feuilleton de 140 minutes, où elle est incarnée par Kira Clavell. Si ici Méduse se montre hostile au départ, elle deviendra par la suite l’amie de nos héros dans cette aventure avant tout destinée aux enfants (et elle portera elle aussi des lunettes de soleil afin de ne pétrifier personne par mégarde !). Quant à Jim Henson, le créateur des Muppets (et surtout de DARK CRYSTAL !), il nous présente l’une des plus effrayantes Méduse dans sa mini-série TV LES LEGENDES GRECQUES DE JIM HENSON (JIM HENSON’S THE STORYTELLER GREEK MYTHS / 1990) où tour à tour les légendes grecques nous sont racontées.

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Les créatures fantastiques au cinéma : Talos

Pour ouvrir cette nouvelle catégorie consacrée aux créatures fantastiques, il nous fallait une « pièce de choix. » Notre premier invité n’est pas du genre à passer inaperçu de par sa stature plutôt… imposante. Levez les yeux, oui, regardez un peu plus haut. Vous le voyez ? Talos, le géant de bronze issu de la mythologie grecque !

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Ce que nous dit Wikipédia…

« Dans la mythologie grecque, Talos est un Géant de bronze. Sa généalogie est soumise à diverses versions : il passe parfois pour le fils de Crès et le père d’Héphaïstos, parfois pour un automate forgé par Héphaïstos lui-même, mais parfois aussi pour le dernier représentant de la race de bronze.

Quoi qu’il en soit, il est présenté comme le gardien de la Crète (donné par Zeus à Europe ou par Héphaïstos à Minos), chargé de faire le tour de l’île trois fois par jour et de repousser les intrus. Son corps étant entièrement en bronze, il était invincible, sauf en un endroit de la cheville où un défaut laissait apparaître la veine unique qui l’irriguait entièrement.

Lorsque les Argonautes firent escale en Crète, ils durent faire face au Géant qui leur lançait des blocs de pierre : il fut vaincu grâce à l’aide de Médée, qui troubla son esprit et en profita pour écorcher sa cheville à l’endroit sensible. Son ichor s’échappa et il mourut. »

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Talos au cinéma…

Talos n’est apparu qu’une seule fois au cinéma, en 1963, dans le chef-d’oeuvre de Don Chaffey JASON ET LES ARGONAUTES (JASON AND THE ARGONAUTS). Entièrement animé image par image par le talentueux Ray Harryhausen, il s’offre à nos yeux écarquillés dans l’une des séquences les plus impressionnantes du cinéma fantastique, véritable scène culte. On y voit ainsi Talos, malencontreusement réveillé par Hercule, descendre de son pied d’estale pour punir Jason et ses hommes. Le géant de bronze atteint alors la plage où les Argonautes, affolés, courent en tous sens tandis que Talos les écrase les uns après les autres de sa main gigantesque. Il tentera par la suite d’empêcher Jason de partir de l’île en saisissant son navire qu’il secouera comme un vulgaire fétu de paille. Mais, contrairement à la légende, ce sera Jason lui-même qui, aidé par la déesse Héra, parviendra à détruire le géant en utilisant son point faible : son talon.

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Dans JASON ET LES ARGONAUTES, Talos semble mesurer plus de cinquante mètres de haut. Sa démarche, lourde et lente, est accompagnée de bruits métalliques. Ray Harryhausen déclare : « Talos était présent dans la légende de Jason, mais j’ai augmenté sa taille pour qu’il évoque le Colosse de Rhodes, cette statue gigantesque dont les dimensions m’avaient toujours fasciné. » Le spécialiste de l’animation a utilisé pour les besoins une figurine à la peau en caoutchouc peinte et patinée afin de revêtir l’aspect du bronze. Quelques parties furent conçues en grandeur nature pour certains plans, comme la main ou le pied par exemple. A l’arrivée, le résultat s’avère remarquable pour un morceau d’anthologie à voir et revoir !

Sources : Wikipédia, L’Ecran Fantastique n°308

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Medusa, Kraken et Calibos de Gentle Giant

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Gentle Giant, célèbre pour ses splendides figurines de collection (en particulier celles de STAR WARS), avait mis à la vente en 2005 Medusa, le Kraken et Calibos du CHOC DES TITANS 1981. Bubo, la chouette mécanique du même film, fut également éditée quelque temps plus tard. Aujourd’hui indisponibles à la vente, je pense que l’on doit tout de même pouvoir se les procurer sur e-bay… En ce qui me concerne, je possède Medusa et Kraken, mes préférés. J’ai aussi, dans une autre collection, d’autres personnages des films de Ray Harryhausen que je photographierai à l’occasion pour Les Echos d’Altaïr.



Sinbad sur SyFy !

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Heureux événement pour tous ceux qui ne les auraient pas encore vus : les trois Sinbad de Ray Harryhausen, Le Septième Voyage de Sinbad, Le Voyage Fantastique de Sinbad et Sinbad et l’Oeil du Tigre (série de films dont j’ai déjà parlé sur ce blog) sont sur SyFy cette semaine ! Ce dimanche 21 février propose en matinée Le Septième Voyage de Sinbad et Sinbad et l’Oeil du Tigre. Pour nous en Nouvelle-Calédonie il s’agira du lundi 22 février. Le Voyage Fantastique de Sinbad est programmé quant à lui un peu plus loin dans la semaine. A voir et à revoir sans modération !

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Dictionnaire altaïrien : H comme… Harryhausen Ray !

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lettreh.gifHobbit… Heinlein Robert… Horner James… horreur… Hammer… heroic fantasy… Harryhausen Ray, le maître de l’animation image par image, je ne pouvais pas le rater, étant fan comme chacun sait déjà !

C’est à treize ans que Ray Harryhausen, impressionné par le travail de Willis O’Brien sur King Kong (1933), décide de s’exercer aux trucages dans de petits films faits maison. Il rencontrera un jour en personne celui qu’il admire plus que tout autre, Willis O’Brien, et lui montrera alors ses réalisations. Il sera encouragé à poursuivre, ce qu’il fera jusqu’à travailler à partir de 1947 sur Monsieur Joe (Mighty Joe Young / 1949) en compagnie de Willis O’Brien lui-même, lequel l’a engagé sur le projet. Ray Harryhausen ayant désormais fait ses preuves assurera en 1953 les effets spéciaux du Monstre des Temps Perdus (The Beast From 20,000 Fathoms).

Puis à partir de 1955 Harryhausen travaille aux côtés de Charles H. Schneer, une collaboration qui durera plus de 25 ans, avec Le Monstre Vient de la Mer (It Came From Beneath the Sea / 1955), Les Soucoupes Volantes Attaquent (Earth vs the Flying Saucers / 1956), A des Millions de Kilomètres de la Terre (20 Million Miles to Earth / 1957), Le Septième Voyage de Sinbad (The Seventh Voyage of Sinbad / 1957), Les Voyages de Gulliver (The 3 Worlds of Gulliver / 1960), L’Île Mystérieuse (Mysterious Island / 1961), Jason et les Argonautes (Jason and the Argonauts / 1963), Les Premiers Hommes dans la Lune (First Men in the Moon / 1964), Un Million d’Année avnt J.-C. (One Million Years B.C. / 1966), La Vallée de Gwangi (The Valley of Gwangi / 1969), Le Voyage Fantastique de Sinbad (The Golden Voyage of Sinbad / 1974), Sinbad et l’Oeil du Tigre (Sinbad and the Eye of the Tiger / 1977) et Le Choc des Titans (Clash of the Titans / 1981) ! Que de classiques et de chefs-d’oeuvre éternels, pour la plupart, que je garde précieusement dans ma vidéothèque et que j’ai toujours grand plaisir à revoir !

Wikipédia écrit à propos de Ray Harryhausen : « Réduire le travail de Ray Harryhausen à celui de l’animation de modèle est la plus commune des erreurs. Car son talent et son travail sont toujours allés bien au-delà de la stricte réalisation de l’animation elle-même. Premièrement, par ses apports importants aux techniques de l’animation et particulièrement à celui de l’intégration dans des séquences de prise de vue réelles, et ce, avec des interactions toujours plus poussées. On pense bien sûr aux divers procédés de Dynamation avec leur principe de cache et d’expositions successives de la pellicule. Mais ce serait faire peu de cas de ses recherches sur la lumière et la photographie pourtant au final garant elles seules de la validité du résultat obtenu. Ensuite et surtout parce que Ray était alors l’artisan total de la réalisation de ces séquences. De leur conception sur papier (les illustrations et story-board réalisés par Ray pour porter ses projets jusqu’aux porte-monnaie des studios sont admirables, témoignant d’un sens de la composition remarquable), des premiers modèles réels sculptés par l’artiste lui même (idem), jusqu’à la localisation des extérieurs et supervision des prises de vue avec les acteurs. Sans oublier, pour finir, les réglages précis des lumières pour combiner de façon crédible l’ensemble des éléments et le montage des séquences elle-même.« 

Aujourd’hui âgé de 90 ans, Monsieur Ray Harryhausen profite d’une retraite bien méritée. En pleine forme, il apparaît souvent dans les nombreux documentaires réalisés à la gloire de son talent, dont un récent où des réalisateurs tels que James Cameron, Peter Jackson, Terry Gilliam, Joe Dante… lui ont rendu hommage en avouant avoir été influencés par son travail. Et si je ne me trompe pas, Ray Harryhausen a été décoré par la République française en tant que Chevalier des Arts et des Lettres. Des ouvrages entiers lui ont été consacrés dont l’excellent Ray Harryhausen, An Animated Life.

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Pour en savoir plus :

http://www.rayharryhausen.com/index.php

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ray_Harryhausen



Le Choc des Titans (1981)

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LE CHOC DES TITANS (CLASH OF THE TITANS)

Année : 1981
Réalisation : Desmond Davis
Scénario : Beverly Cross
Production : Charles H. Schneer, Ray Harryhausen, John Palmer
Musique : Laurence Rosenthal
Effets spéciaux : Ray Harryhausen
Pays : Royaume Uni
Durée : 118 min
Interprètes : Harry Hamlin, Judi Bowker, Burgess Meredith, Maggie Smith, Ursula Andress, Claire Bloom, Laurence Olivier…

L’HISTOIRE :
Persée, fils de Zeus et de la mortelle Danaé, s’éprend de la princesse Andromède. Mais leur amour est contrarié par une malédiction que fait peser sur elle son ancien prétendant, Calibos, rendu laid et difforme par Zeus. Tous ceux qui vondront épouser Andromède devront d’abord, sous peine de mort, être capables de répondre à une énigme élaborée par Calibos : jusqu’ici, personne n’a su relever ce défi morbide… (Chapitre.com)

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CREATURES :
Pégase, Méduse, Kraken, scorpions géants, le chien des enfers Dioskilos …

LE CHOC DES TITANS est tombé comme un pavé dans la mare en 1981, en pleine période où la science-fiction était reine, où STAR WARS venait d’imposer le space-opera comme le nouveau genre à succès. Complètement décalé par rapport à son époque, véritable OVNI cinématographique où les dieux, les déesses, les héros et les créatures fantastiques de la mythologie grecque revenaient soudain en force alors qu’on les avait oubliés depuis des années, le film de Desmond Davis a néanmoins obtenu un certain succès, à la fois critique et public. Tourné pour un budget de 16 millions de dollars, il en rapporta 41 millions au box-office rien que dans son pays d’origine (au niveau des recettes, il se classa même en onzième position pour l’année 1981).

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LE CHOC DES TITANS représente un projet d’envergure. Les décors sont souvent somptueux (l’Olympe, les villes grecques…), le casting est impressionnant (Laurence Olivier en Zeus est superbe, Ursula Andress en Aphrodite convient parfaitement au rôle !) et l’histoire de Persée, revue et corrigée, n’en demeure pas moins passionnante. On pourra regretter la présence de la chouette mécanique (uniquement présente pour séduire un public plus jeune, elle n’est pas sans rappeler d’ailleurs les pitreries de R2-D2 dans STAR WARS…) et peut-être le choix de l’acteur qui incarne Persée, Harry Hamlin. Mis à part ces petits détails, l’ensemble des interprètes incarne à merveille les personnages de cette histoire de la mythologie, le tout accompagné par une très bonne musique, au thème bien marqué, composée par Laurence Rosenthal.

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Le grand Ray Harryhausen signe une fois de plus les effets spéciaux visuels du film. Ce sera d’ailleurs sa dernière participation cinématographique avant une retraite bien méritée. On sent parfois quelques légers « ratés » en matière d’image par image, cependant les séquences du Kraken demeurent très impressionnante et, surtout, Harryhausen signera l’une des plus belles scènes d’anthologie du cinéma fantastique avec la rencontre entre Persée et Méduse, effrayante Méduse magnifiquement représentée avec un corps de serpent ! Dans un décor rougeoyant éclairé seulement par des flammes et plongé dans un silence pesant, des colonnes et des corps pétrifiés se dressent, c’est l’antre de Méduse où Persée, utilisant son bouclier comme un miroir, avance prudemment tandis que la Gorgone, armée de son arc, cherche le héros. La tension est vive, le suspense est à son comble !

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LE CHOC DES TITANS n’est ni plus ni moins qu’un merveilleux divertissement de premier choix, à une époque où les films fantastiques possédaient encore des histoires à raconter, et je peux affirmer en parfaite connaissance de cause qu’il garde toujours son impact sur les nouvelles générations d’enfants ! Devenu aujourd’hui un classique (n’en déplaise à Sam Worthington), il  a reçu le prix du meilleur film fantastique lors des Young Artist Awards en 1982. Burgess Meredith, ce sympathique acteur qui incarne Ammon dans le film, a quant à lui reçu le prix du meilleur second rôle masculin.

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Le remake du CHOC DES TITANS sortira en mars 2010. Réalisé par le Français Louis Leterrier (L’INCROYABLE HULK), avec Sam Worthington dans le rôle de Persée et Liam Neeson dans celui de Zeus, le film sera, d’après son réalisateur, un grand hommage à Ray Harryhausen même si les effets spéciaux ont été tournés, bien sûr, en numérique. Un grand hommage ? Espérons-le !

 LE CHOC DES TITANS est disponible en DVD et il est régulièrement rediffusé à la télévision.

Bande-annonce américaine du film :

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- Morbius –



L’Ile Mystérieuse

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L’ILE MYSTERIEUSE
Année : 1961
Réalisation : Cy Endfield
Scénario : John Prebble, Crane Wilbur & Daniel B. Ullman, inspiré de L’Île Mystérieuse de Jules Verne
Production : Charles H. Schneer
Musique : Bernard Herrmann
Effets spéciaux : Ray Harryhausen
Pays : USA
Durée : 101 minutes
Interprètes : Michael Craig, Joan Greenwood, Michael Callan, Gary Merrill, Herbert Lom… 

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L’HISTOIRE :
Durant la guerre civile américaine, des soldats confédérés s’échappent de leur prison à bord d’une montgolfière. Après en avoir perdu le contrôle, suivi d’un long voyage à la dérive dans les airs, ils s’échouent sur une île apparemment déserte. A leur grande surprise, ils y découvrent bientôt des animaux gigantesques. Quelque temps plus tard, deux femmes naufragées s’échouent à leur tour sur l’île. Le groupe va apprendre à vivre ensemble dans un refuge caché dans une falaise. Mais il ne tardera pas à découvrir le formidable secret de cette île mystérieuse…

CREATURES :
Crabe géant, poulet géant, abeilles géantes et amonite géante !

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L’ÎLE MYSTERIEUSE, version cinématographique, nous propose une histoire librement inspirée du célèbre roman du non moins célèbre Jules Verne. Ainsi, on y découvre ses animaux géants (absents du roman), résultats des manipulations génétiques (déjà !) du capitaine Nemo en vue de permettre aux hommes de ne plus jamais connaître la famine. De même, l’arrivée des femmes naufragées est une trouvaille originale absente également du roman. Finalement, ce film se révèle à bien des niveaux… presque supérieur au livre lui-même, malgré tout le talent d’écrivain de notre cher Jules Verne national ! Tous ces éléments nouveaux ont été rajoutés afin de permettre au spectateur de ne pas s’ennuyer un seul instant, et, il faut l’avouer, c’est bien le cas ! On va de mystère en mystère sur cette île ô combien mystérieuse !

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Ray Harryhausen, maître incontesté et incontestable de l’animation image par image (dynamation / dynarama…), se charge des effets spéciaux des créatures géantes. La séquence du crabe est impressionnante au possible, de même que celle des abeilles, lorsque nos pauvres héros se réfugient dans les alvéoles géantes de la ruche pour échapper à l’arrivée des monstrueux insectes ! A l’origine, une scène avec une plante carnivore géante était également prévue. Malheureusement elle fut éliminée malgré sa conception sur papier.

La musique de Bernard Herrmann accompagne magnifiquement le film avec son côté dramatique et déchaîné, à l’image des éléments naturels de cette île qui finiront par tout ravager dans une éruption volcanique.

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La séquence de la découverte du Nautilus, caché dans une grotte, est superbement filmée avec de très beaux éclairages mettant en valeur le décor impressionnant. Le sous-marin n’est pas celui de la version Disney de 20 000 LIEUES SOUS LES MERS, bien sûr, mais il en garde tout de même quelques éléments, en tout cas il s’avère lui aussi très réussi extérieurement comme intérieurement.

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L’ÎLE MYSTERIEUSE est toujours introuvable en DVD zone 2 alors qu’il est depuis longtemps disponible en zone 1. Rarement rediffusé à la télévision, il est une perle rare…

 

Bande-annonce américaine du film :

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- Morbius -



Sinbad et l’Oeil du Tigre

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SINBAD ET L’OEIL DU TIGRE (SINBAD AND THE EYE OF THE TIGER)
Année : 1977
Réalisation : Sam Wanamaker
Scénario : Beverly Cross et Ray Harryhausen
Production : Charles H. Schneer et Ray Harryhausen
Musique : Roy Budd
Effets spéciaux : Ray Harryhausen
Pays : USA
Durée : 113 min
Interprètes : Patrick Wayne, Jane Seymour, Taryn Power, Margaret Whiting…

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L’HISTOIRE :
Une odieuse magicienne a transformé le jeune prince héritier en babouin afin de placer son fils sur le trône. Sinbad, héros des mers, part à la recherche d’un mage capable de rompre l’enchantement. Il devra affronter mille dangers. (Wikipédia)

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CREATURES :
Minotaure mécanique, morse géant, tigre à dents de sabre et créatures sans nom !

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SINBAD ET L’OEIL DU TIGRE est le dernier d’une série de trois films ayant pour héros le légendaire aventurier arabe. 1977 signifie l’arrivée de STAR WARS au cinéma, désormais le space opera remplacera la fantasy durant de nombreuses années, ce qui peut représenter l’une des raisons de l’arrêt des Sinbad. Il faut cependant avouer que ce dernier chapitre s’avère le moins bon. Peu passionnant, flanqué d’acteurs peu convaincants, SINBAD ET L’OEIL DU TIGRE nous plonge souvent dans un ennui profond… Seuls les effets spéciaux de Ray Harryhausen offrent au spectateur quelques scènes intéressantes, même si eux aussi se montrent parfois hésitants, et la présence de la belle Jane Seymour est appréciable ! Egalement, de beaux paysages souvent mystérieux s’offrent à nos yeux de spectateurs avides de contrées étranges.

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La musique est quant à elle un ratage complet. Rien à voir avec les Bernard Herrmann ou les Miklos Rosza précédents.
Ce dernier voyage de Sinbad, qui a coûté aux environs de sept millions de dollars, fut tourné en Espagne et à Petra pour son décor fabuleux. SINBAD ET L’OEIL DU TIGRE est disponible en DVD. A voir tout de même pour s’en faire une idée, et puis c’est un Ray Harryhausen, alors !

Bande-annonce américaine du film :

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- Morbius -



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