Préparez-vous ! C’est dans précisément 11 jours qu’aura lieu la première partie du Week-End Geek 2017 ! Première partie ? Oui, car cette année le Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie déploie ses ailes sur deux week-ends ! Le premier, samedi 28 et dimanche 29 octobre, accueillera comme chaque année les invités, les stands (dont celui des Échos d’Altaïr), les expositions, les concours de cosplay et tant d’autres merveilles à la Maison des Artisans. Le second, samedi 4 et dimanche 5 novembre, sera celui de la traditionnelle convention de jeux de rôles, mais cette fois à l’Université de la Nouvelle-Calédonie. Voulez-vous en savoir plus ? On en parle davantage ici…
Votre premier rendez-vous dans le monde l’Imaginaire et de la geekitude aura lieu, notez-le bien, le week-end de la semaine prochaine. Le samedi 28 et le dimanche 29 octobre, de 9h à 18h, le Sci-Fi Club vous attend nombreux à la Maison des Artisans pour deux journées mémorables !
SPECIAL GUEST STARS
En effet, comme tous les ans l’association néo-calédonienne de la SF et du Fantastique vous propose ses invités internationaux, et cette année voici les vedettes :
Vous pourrez en profiter sur place pour obtenir des dédicaces de vos idoles, et même les toucher et leur parler ! Si, si !
DES PORTES VERS L’IMAGINAIRE
Toujours durant ce premier week-end, de multiples stands offriront aux geeks, aux fantasticophiles et aux imaginophiles du Caillou diverses portes vers l’Imaginaire. Ainsi jeux vidéo, mangas, dessins animés japonais, BD, livres, goodies et j’en passe s’étaleront de tous côtés, ou presque, pour votre plus grand plaisir.
LE STAND DES ÉCHOS D’ALTAÏR
Le stand des Échos d’Altaïr sera comme chaque année présent grâce à l’invitation du Sci-Fi Club. Vous trouverez sur place nos éternels flyers remis à jour (et présentant cette fois les trois blogs que sont Les Échos d’Altaïr eux-mêmes, mais aussi CosmoFiction et bien sûr le p’tit dernier : Le Club des Entités de la 13e Dimension pour ceux qui ne nous connaîtraient pas encore !) et surtout l’édition spéciale de CosmoFiction Fanzine Week-End Geek 2017 avec ses deux concours ! Si vous l’emportez, vous pourrez choisir votre récompense parmi les goodies fraîchement ramenés pour vous de Melbourne, Australia : le porte-clé or 40 Years of STAR WARS, le tournevis sonic miniature version Led Torch du Douzième Docteur ou les mystérieux Pint Size Heroes Science-Fiction de Funko ! Mais attention : à la moindre erreur vous êtes définitivement EEELLLIIIMMMIIINNNAAATTTE !
Le stand de votre blog proposera également son rayon occases avec de très beaux livres consacrés à STAR WARS, STAR TREK et à la Fantasy. On devrait aussi y dénicher quelques DVD et Blu-rays, mais en petite quantité cette année. Et bien entendu, Morbius se fera une joie de vous rencontrer et de discuter avec vous de nos passions communes. On devrait aussi y croiser Trapard, mais il faudra le choper en vol, et même Antipathes !
UN ZOMBIE SUR ALTAÏR IV !
Enfin, le stand des Échos d’Altaïr aura le plaisir d’accueillir, exceptionnellement pour cette édition, le youtuber calédonien Eliott de FRENCH WALKERS. On lui a fait une petite place afin qu’il puisse vous présenter, si vous ne la connaissez pas encore, sa chaîne entièrement consacrée à sa passion pour la série THE WALKING DEAD, et pour qu’il vous présente également ses tournages de films amateurs zombiesques ! Ça vaut le détour ! N’hésitez pas à l’approcher, il ne vous mordra pas et n’utilisera pas « Lucille » (quoique… tout dépend, hein…).
CONCOURS DE COSPLAY
Le concours de cosplay organisé par Manga NC clôturera ce premier week-end du WEG 2017, le dimanche 29 octobre. Renseignements ICI.
LE SECOND WEEK-END
Le second week-end, samedi 4 et dimanche 5 novembre, sera celui de la convention de jeux de rôles. L’Université de la Nouvelle-Calédonie accueillera le monde des rôlistes et amateurs de jeux en tous genres. Jeux de rôles, figurines, tournoi de cartes Magic, jeux de société, etc, seront de la partie (c’est le cas de le dire, hé, hé !).
L’IMAGINAIRE POUR TOUS !
N’oubliez pas que le Week-End Geek est gratuit. Vous entrez, vous choisissez librement votre téléportation et vous vivez l’aventure dont vous êtes le héros. C’est un événement à ne surtout pas rater si vous êtes un fan des univers de l’Imaginaire, qu’il s’agisse de SF, de Fantastique, d’Heroic Fantasy, de Steampunk… Il y en aura pour tous les goûts et à toutes les sauces ! Ne vous privez pas, gavez-vous : le Week-End Geek, c’est une faille temporelle qui s’ouvre et se ferme assez vite. Alors profitez-en !
Rendez-vous au WEG 2017, on vous y attend !
- Morbius – (morbius501@gmail.com)
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN / CARNET GEEK NC
La Nuit du Fantastique édition 2016, organisée par le Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie, se déroulera le 10 décembre au Cinécity.
Pour 2200 F, vous pourrez voir ou revoir STAR WARS VII : LE RÉVEIL DE LA FORCE, DEADPOOL, CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR, WARCRAFT, KUBO ET L’ARMURE MAGIQUE et, en provenance directe des 80′s, E.T. L’EXTRATERRESTRE de Spielberg.
Les places sont en vente au Cinécity depuis le 7 novembre.
Pour sa dernière séance de l’année du cycle Cinéma Vintage, demain jeudi 10 novembre, le Sci-Fi Club a carrément opté pour une invasion martienne ! Inutile de leur crier « Martiens, go home ! », de faire la coutume ou de les convaincre de ne pas abîmer nos beaux paysages calédoniens : nos Martiens n’ont pas fait des millions de kilomètres juste pour repartir sur leur planète rouge chargés de présents. Non, non. Ils commenceront par la conquête de la commune du Mont-Dore, puis leur invasion s’étendra bien au-delà… Rendez-vous donc ce jeudi 10 novembre, à 20h, pour assister à leur GUERRE DES MONDES. Vous n’avez pas le choix…
C’est avec LA GUERRE DES MONDES que se referme le bel album du cycle Cinéma Vintage du Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie. Le public calédonien aura eu la chance de découvrir tout au long de l’année quelques-uns des plus grands classiques de la Science-Fiction, des chefs-d’œuvre qui ont marqué l’histoire du genre comme VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS, LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA, PLANÈTE INTERDITE et L’HOMME QUI RÉTRÉCIT. Demain jeudi, la dernière séance aura lieu à 20h au Centre Culturel du Mont-Dore avec, cerise sur le gâteau, LA GUERRE DES MONDES, le film inspiré du grand classique littéraire de H.G. Wells et réalisé en 1953 par Byron Haskin. C’est l’occasion pour Les Échos d’Altaïr de ressortir des tiroirs ce vieil article, écrit par Laurent S. et publié en janvier 1990 dans le numéro 5 du fanzine CosmoFiction, et de revenir sur son Martien vedette et sa soucoupe raie manta…
LE FILM
Ce soir-là, on était à la veille d’Halloween. la fameuse fête de l’épouvante célébrée dans tout le pays. La télé en était alors à ses premiers balbutiements et, pour cette raison, plus de six millions d’Américains avaient encore l’habitude d’écouter leur poste de radio. Un jour parmi tant d’autres, un certain Wells, Orson Wells, et sa troupe, le « Mercury Theatre », interprétèrent la version radiophonique d’un roman de science-fiction – racontant l’histoire de l’invasion de la Terre par les Martiens – avec tant de réalisme que malgré les fréquentes annonces des dirigeants de la chaîne, précisant qu’il ne s’agissait que d’une pièce, des millions d’Américains connurent la plus grande frayeur de leur vie et s’enfuirent de leur maison, provoquant ainsi l’une des plus grandes paniques de toute l’histoire des États-Unis ! Cela se passait le 30 octobre 1938… En 1953, soit quinze ans plus tard, les célèbres Martiens d’Herbert-George Wells prenaient d’assaut les écrans du monde entier par le biais d’un film qui allait créer l’événement et se classer à jamais parmi les grands classiques du genre : LA GUERRE DES MONDES (The War of the Worlds).
Produit par George Pal, célèbre metteur en scène et producteur de nombreux films de science-fiction, et réalisé par Byron Haskin (assistant sur LES MAINS D’ORLAC), LA GUERRE DES MONDES puise pour beaucoup sa renommée dans ses effets spéciaux d’un réalisme extraordinaire et qui valurent à leur spécialiste, Gordon Jennings, un Oscar – suprême récompense – lequel ne lui profita guère puisqu’il mourut l’année suivante.
En premier lieu, l’originalité des effets spéciaux de LA GUERRE DES MONDES réside dans deux choses : les soucoupes volantes des extraterrestres et les Martiens eux-mêmes. En ce qui concerne les vaisseaux, H.G. Wells les avait décrit sous la forme de tripodes dans son roman. Ce projet plaisait beaucoup à Byron Haskin mais ne pouvait être raisonnablement construit faute de moyens techniques performants. Haskin opta alors pour un concept résolument « moderne » et donna carte blanche à Gordon Jennings qui se mit aussitôt au travail.
Les plans et les maquettes furent achevés en un mois à peine, et dès les premières ébauches, pour les soucoupes volantes, Jennings s’inspira de la forme des raies manta géantes, et force nous est de reconnaître que le résultat s’avère à la hauteur de l’immense talent de cet homme. En effet, de par leur forme étrange, les soucoupes volantes de LA GUERRE DES MONDES inspirent la crainte, ou mieux encore : la frayeur.
Les Martiens du film furent conçus d’après les croquis d’Albert Nozaki. Or, si les engins extraterrestres ont une apparence menaçante, les Martiens paraissent quant à eux plutôt inoffensifs, sans défense… presque mignons ! Les maquillages sont d’une crédibilité vraiment étonnante pour l’époque car extrêmement soignés. On pourra signaler la lointaine ressemblance entre le Martien de LA GUERRE DES MONDES et l’E.T. de Spielberg…
Mais, dans un autre domaine, 1953 c’est aussi l’époque de la guerre froide entre les États-Unis et l’URSS. En cette période, tous les films – ou presque tous – sont influencés par cet état d’esprit anti-soviétique, et LA GUERRE DES MONDES n’échappe pas à la règle. Le film est en effet, avant même d’être un film de science-fiction, purement et simplement une propagande contre le péril rouge (et lorsque l’on sait que la planète Mars est la planète… rouge du système solaire, le rapprochement est facile à faire !).
Cela dit, le film de Byron Haskin ne se résume pas seulement à cet état primaire : c’est aussi un film d’horreur grand crû (du moins pour l’époque !), et, d’ailleurs, Haskin nous annonce la couleur dès le départ : de l’action, de l’action, rien que de l’action, pas de place pour les inutiles bavardages intempestifs. Pour vérifier cela, il suffit de voir les dix premières minutes du film où l’on dénombre vite trois morts ! Suivant le schéma classique des films d’action, l’histoire ira de crescendo en crescendo, jusqu’à l’aboutissement et l’apothéose de la bataille finale ponctuée de scènes d’anthologie qui n’en finissent plus de nous émerveiller.
Finalement, lorsque les Terriens s’aperçoivent que les Martiens sont tous terrassés par une épidémie quelconque, ils se rendront à l’évidence que la race humaine n’est pas dominante sur la Terre, qu’elle peut dépendre aussi de la plus infime portion de vie de cette planète : le microbe… Dans cette fin pessimiste (mais comme le désirait son auteur, H.G. Wells), se trouvent les ingrédients typiques du film sombre des années cinquante, sans doute dus à une Seconde Guerre mondiale encore proche et toujours présente dans les esprits, et surtout aux dangers du nucléaire.
- Laurent S. – (pour CosmoFiction n°5 de janvier 1990)
LE MARTIEN
Cet extraterrestre à l’apparence étrange est un authentique Martien de LA GUERRE DES MONDES. C’est à l’occasion d’une séquence dramatique que nous pouvons enfin découvrir le Martien en question, mais son apparition est brève et elle demeurera unique, juste le temps pour le spectateur d’entrevoir son horrible faciès en pleine lumière avant qu’il ne soit violemment frappé par le héros du film. C’est alors dans un cri strident que le monstre s’enfuit. La scène est suffisamment intense pour glacer le sang, même si l’apparence de notre Martien peut prêter à sourire aujourd’hui.
Veines proéminentes, système de vision particulier et mains constituées de trois doigts ventouses (typique des fifties), le Martien de LA GUERRE DES MONDES compte parmi les créatures les plus célèbres du cinéma de science-fiction, et ce malgré son apparition furtive.
On sait peu de choses concernant la conception du Martien, sinon que c’est Charles Gemora qui l’a réalisé et incarné dans le film de Byron Haskin, aidé de sa fille Diana. De magnifiques photos de sa réalisation sont disponibles sur le site Hollywood Gorilla Men. Vous pourrez ainsi découvrir l’apparence véritable et entière de notre cher Martien…
L’avis des spécialistes :
« Même si le film lui-même, très daté (emploi de soucoupes volantes, message anti-Rouges…), reste moyen, les Martiens, ces gros champignons dotés d’un œil unique et brandissant leurs trois doigts ventousés, témoignent d’un effort trop rare dans la SF cinématographiée pour échapper à l’anthromomorphisme ou au « géomorphisme ». » (Cent Monstres du Cinéma Fantastique / Jean-Pierre Andrevon & Alain Schlockoff / éd. Jacques Glénat)
LA SOUCOUPE
Peut-on à proprement parler de « vaisseau » en ce qui concerne ce que l’on appelle plus couramment les « machines » de LA GUERRE DES MONDES ? Oui et non. Le cas est particulier… mais nous éviterons ici de chercher la petite bête (martienne) pour passer directement au sujet qui nous intéresse…
Afin d’envahir la Terre, les Martiens lancent dans l’espace ce qui ressemble à première vue à des météores. Ces derniers s’écrasent dans différents pays du monde. Mais on découvre rapidement qu’il s’agit en fait de coques métalliques creuses, déguisées sous la forme de météorites, d’où s’échappe un engin destructeur piloté par un (ou des) Martien(s). Cet appareil, d’apparence cuivrée et possédant la forme d’une raie manta géante, se déplace en glissant lentement à quelques mètres du sol grâce à trois faisceaux magnétiques. Une sorte de tête de cobra allongée et mécanique se dresse au-dessus de lui en émettant un son particulier très régulier. Il s’agit à la fois d’une sorte de « périscope » à l’extrémité lumineuse, et d’arme qui s’active en cas de besoin pour cracher un puissant rayon destructeur désintégrateur (sorte de flot d’étincelles impressionnant et bruyant).
Lors des attaques, les vaisseaux (ou engins) martiens activent les armes se situant au bout de leurs « ailes ». Des salves d’énergie verte s’en échappent alors.
Une sorte de sonde, qui fonctionne comme un câble rétractable muni d’un œil électronique à trois lentilles colorées à son extrémité, peut sortir du vaisseau martien pour explorer les alentours.
Enfin, un bouclier invisible (qui n’apparaît que lors des explosions des missiles terriens) protège la machine des attaques de l’armée, voire même de la bombe atomique.
Aussi étrange que cela puisse paraître, et en pleine période de soucoupes volantes, les vaisseaux de LA GUERRE DES MONDES ne ressemblent pas à des soucoupes mais à des engins menaçants, à la forme extrêmement originale pour l’époque. Un soin tout particulier sera également consacré aux différents sons de ces machines destructrices, notamment grâce à l’enregistrement mélangé de trois guitares électriques pour les faisceaux de la mort, ou encore grâce à celui, retravaillé bien sûr, de violons et de violoncelles au moment où l’engin martien s’apprête à tirer. Un son issu de LA GUERRE DES MONDES sera par la suite régulièrement réutilisé dans la série STAR TREK des sixties pour les séquences de lancement des torpilles à photon de l’Enterprise !
Pour en savoir plus sur les vaisseaux martiens de LA GUERRE DES MONDES : roger-russell.com
L’AVIS DES SPÉCIALISTES
« [...] Les spectateurs qui découvrent le film en 1953 sont éblouis par les effets spéciaux, terrassés par les scènes de destruction. [...] L’un des meilleurs films produits par George Pal, l’un des meilleurs aussi réalisés par Byron Haskin, qui a largement contribué au cinéma de science-fiction. [...] » (La Science-Fiction / Guide Totem / éd. Larousse / Lorris Murail)
« [...] Le film est tellement réputé et convaincant dans son imagerie (représentation des soucoupes, des « tripodes », et autres machines) que Spielberg a repris littéralement dans son remake certaines idées. Les personnages sont fades, mais peu importe : l’imagerie triomphe et charme. L’œuvre propose aussi un certain nombre de situations types qui vont se retrouver dans une foule de films. Le fait même que l’adaptation de Spielberg se soit singularisée en en prenant presque systématiquement le contre-pied démontre la force du modèle. » (Les Films de Science-Fiction / éd. Cahiers du Cinéma / Michel Chion)
« [...] Sans doute Byron Haskin n’est-il, selon l’expression consacrée, qu’un honnête artisan, mais son travail sur LA GUERRE DES MONDES – auquel il faut adjoindre celui du véritable maître d’œuvre du film, George Pal, à la fois producteur et responsable des effets spéciaux – fait de ce film, outre qu’il est sans nul doute le meilleur de son signataire, une œuvre phare de la SF des années 1950. » (100 Ans et plus de Cinéma Fantastique et de Science-Fiction / éd. Rouge Profond / Jean-Pierre Andrevon)
LA GUERRE DES MONDES, présenté JEUDI 10 NOVEMBRE, à 20h au Centre Culturel du Mont-Dore dans le cadre du cycle Cinéma Vintage organisé par le Sci-Fi Club. Entrée gratuite.
Merci à Trapard pour les photos !
On n’y échappe plus, chaque année il est de retour pour notre plus grand plaisir ! Et pour 2016, le Sci-Fi Club, organisateur de l’événement, a mis les petits plats dans les grands à l’occasion des 30 ans de l’association. Oui, le Week-End Geek nouvelle cuvée se déroulera cette fois-ci sur 4 jours, du 29 octobre au 1er novembre, à la Maison des Artisans, avec en plus une flopée d’invités !
C’est dans 15 jours qu’aura lieu le Week-End Geek 2016, le rendez-vous incontournable de tous les geeks et fantasticophiles de Nouvelle-Calédonie. Comme chaque année, des stands, des associations, des animations, des jeux, des démonstrations, des dédicaces, du cosplay seront au rendez-vous de cet événement tant attendu.
Si l’année dernière Les Échos d’Altaïr n’avaient malheureusement pas pu s’y associer pour des raisons indépendantes de leur volonté, cette année votre blog y sera bel et bien présent en compagnie de CosmoFiction, bien sûr ! Nous aurons l’occasion de revenir prochainement sur ce qui vous attend au stand en espérant vous voir nombreux.
Pour l’heure, voici une rapide présentation de cette édition du WEG 2016. Parmi les invités, vous pourrez rencontrer Lyse et Didier Tarquin de Lanfeust de Troy, Patrick Sobral des Légendaires, Benzaie de BENZAIE TV sur YouTube, Bruno Bellamy de Sylfeline, Casus Belli et Les Romances de Mars et Myriam Catrin de Wetta Workshop. Oui, ça fait du beau monde, n’est-ce pas ?
Les deux premiers jours du Week-End Geek, samedi 29 et dimanche 30 octobre, seront consacrés aux stands et animations de toutes sortes, avec le célèbre concours de cosplay auquel vous pouvez vous inscrire si ce n’est déjà fait. Les deux jours suivants, lundi 31 octobre (Halloween !) et mardi 1er novembre, seront consacrés à la convention de Jeux de rôles.
Les Échos d’Altaïr reviendront prochainement plus en détail sur le programme. Restez à l’écoute et réservez déjà votre week-end de la Toussaint à l’événement geek de l’année. Les balades en mer et dans la nature, les coups de pêche et coups de chasse, la planche à voile et le kitesurf, vous en faites déjà toute l’année, alors vous pouvez bien profiter d’un séjour à la Maison des Artisans du 29 octobre au 1er novembre !
Pour en savoir plus sur le Week-End Geek 2016, consultez la page de l’événement sur Facebook.
- Morbius -
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN
Et pourquoi rétrécir spécialement à Bourail quand on peut rétrécir ailleurs, me direz-vous ? À moins que ce ne soit encore une histoire de lutins du pays… Détrompez-vous. Seul le Sci-Fi Club et son cycle Cinéma Vintage possède la machine à rêves capable de vous réduire à l’état d’atome, et ce sera uniquement à Bourail, oui, ce vendredi 30 octobre 2016, à 18h30, avec la projection du chef-d’œuvre de Jack Arnold : L’HOMME QUI RÉTRÉCIT (The Incredible Shrinking Man, 1957). Rendez-vous dans l’univers de l’infiniment petit pour un film immensément grand…
Après vous avoir convié à bord du Nautilus du capitaine Nemo pour un fabuleux voyage à travers les océans, après vous avoir permis de prononcer « Klaatu Barada Nikto » devant le fier Klaatu et son robot Gort, et après vous avoir dévoilé le dangereux secret de la civilisation des Krells d’Altaïr IV sans même le consentement de Morbius, le Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie vous propose de vous réduire tout simplement à l’état d’insecte… Peut-être que votre ego en prendra un coup, voire sûrement, mais il faut bien relativiser vos soucis quotidiens. En effet, ils ne sont rien comparés à ceux de Scott Carey, qui ne va pas cesser de rétrécir après être passé à travers un mystérieux brouillard radioactif…
C’est ce vendredi 30 septembre que L’HOMME QUI RÉTRÉCIT, autre grand classique de la SF, sera projeté gratuitement au cinéma de Bourail, à 18h30. Le Sci-Fi Club poursuit ainsi son cycle Cinéma Vintage avec quelques-unes des œuvres les plus marquantes de toute l’histoire du cinéma fantastique et de science-fiction, et ce à l’occasion des 30 ans de l’association calédonienne de l’Imaginaire. Un moyen de redécouvrir ou de découvrir dans des conditions exceptionnelles les plus grands classiques des années 50 appartenant à ces genres.
L’HOMME QUI RÉTRÉCIT est l’adaptation cinématographique du roman éponyme du célèbre écrivain américain Richard Matheson, roman publié en 1956. Désormais aux commandes du scénario du film, l’auteur offre à la Universal le sujet suivant : « À la suite d’une contamination radioactive, un homme voit avec effarement son corps diminuer de taille. À tel point qu’il devient la proie d’un chat puis d’une araignée. Courageusement, il part à la découverte de son univers. » Jack Arnold (L’ÉTRANGE CRÉATURE DU LAC NOIR, LE MÉTÉORE DE LA NUIT, TARANTULA…), auquel nous avons déjà consacré un dossier ici, se charge de la réalisation de ce qui deviendra très vite une référence cinématographique de premier ordre de par son récit traité de manière intelligente et émouvante, et de par ses effets spéciaux souvent fort réussis.
L’HOMME QUI RÉTRÉCIT possède en effet de nombreuses séquences d’anthologie comme la poursuite avec le chat, le combat avec l’araignée, sans compter la représentation des objets de la vie courante (crayon, ciseaux, épingle, boîte d’allumettes…) réalisés dans des proportions impressionnantes pour un résultat des plus convaincants. « Pour donner au spectateur l’illusion du rétrécissement de Scott Carey, quatorze décors de grandeurs différentes ont été construits, s’élevant au fur et à mesure que le héros est censé diminuer. » (Les 100 Chefs-d’œuvre du Film Fantastique, Jean- Marc Bouineau & Alain Charlot, éd. Marabout, 1989)
L’avis des spécialistes
[...] Film-phare du cinéma de science-fiction qui marqua l’aboutissement le plus achevé du thème du mutant, déjà abordé dans TARANTULA et aussi, par Gordon Douglas, dans DES MONSTRES ATTAQUENT LA VILLE (Them !, 1954) dont le scénario était dû à Richard Matheson. [...] L’HOMME QUI RÉTRÉCIT est certes un film de science-fiction mais aussi un sombre drame psychologique. (Le Cinéma, Grande Histoire Illustrée du 7e Art, éd. Atlas, 1982)
[...] En plus de sa teneur fantastique, L’HOMME QUI RÉTRÉCIT propose une vision psychologique de l’univers quotidien. La cave, que des millions de personnes foulent chaque jour, se révèle un lieu malfaisant, peuplée d’autant de vies qu’une forêt amazonienne. Richard Matheson, auteur entre-autres de Je suis une Légende, a exigé d’écrire le scénario lui-même, redoutant une adaptation bâclée. [...] (Les 100 Chefs-d’œuvre du Film Fantastique, Jean- Marc Bouineau & Alain Charlot, éd. Marabout, 1989)
[...] Adapté d’un roman de Richard Matheson, c’est l’une des œuvres les plus abouties de Jack Arnold qui a su tirer partie de toutes les possibilités de cette étrange histoire pouvant se lire à plusieurs niveaux : aventure extraordinaire, drame psychologique, réflexion philosophique sur la place de l’Homme dans l’Univers, témoignage sur les dangers des radiations atomiques. Particulièrement riche, le film utilise à bon escient des effets spéciaux qui n’ont jamais été aussi nécessaires. [...] Conté à la première personne, L’HOMME QUI RÉTRÉCIT s’inscrit, en outre, dans un propos ambitieux confirmé par une fin angoissante qui refuse l’optimisme béat. [...] (L’Encyclopédie de la Science-Fiction, Jean-Pierre Piton & Alain Schlockoff, éd. Grancher, 1996)
[...] Malgré (ou grâce à) sa fin spiritualiste, le film de Jack Arnold est, et demeure, un film magnifique, grandiose – et d’une très belle progression. [...] Il y a quelque chose de troublant dans ce changement d’échelle que subit notre identification à l’acteur : on s’identifie d’abord aux autres, à sa femme, puis, lorsqu’il est cru mort par les autres, à lui. [...] (Les Films de Science-Fiction, Michel Chion, éd. Cahiers du Cinéma, 2009)
L’HOMME QUI RÉTRÉCIT, c’est vendredi 30 septembre, à 18h30, au cinéma de Bourail, en projection gratuite.
- Morbius -
Le Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie, après vous avoir présenté VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS et LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA, vous invite à le retrouver sur Altaïr IV le dimanche 11 septembre. C’est en effet le plus grand film de science-fiction des années 50 qui sera projeté ce jour là en V.O.S.T. au Centre Culturel du Mont Dore : PLANÈTE INTERDITE (Forbidden Planet).
Oui, j’ai bien dit « le plus grand film de science-fiction des années 50″. Allons, ne faites pas les surpris, regardez le nom de ce blog et le pseudo de son administrateur : comment douter encore un seul instant que je ne sois pas encore sous le choc de ma découverte de PLANÈTE INTERDITE lorsque j’avais… lorsque j’avais… lorsque j’avais je ne sais plus quel âge, mais je sais par contre pertinemment que j’étais très jeune (moins de 10 ans) et que je l’ai vu en noir et blanc à la télévision. Ce film m’a transporté dans un autre monde, m’a ébloui par ses décors, m’a fasciné par son histoire, m’a amusé par son robot légendaire et m’a fait frémir par son monstre invisible. Sans compter ses effets spéciaux remarquables pour l’époque. PLANÈTE INTERDITE m’a fait tomber très jeune dans la SF avec COSMOS 1999. Puis ce sera bien sûr STAR WARS, un tout petit peu plus tard…
Alors oui, bien sûr, il existe d’autres chefs-d’œuvre de science-fiction des fifties, notamment ceux que vous a déjà proposé le Sci-Fi Club, VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS et LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA, mais aussi celui qui suivra quelques semaines plus tard la projection de PLANÈTE INTERDITE, c’est-à-dire L’HOMME QUI RÉTRÉCIT de Jack Arnold, et aussi pour la fin de l’année LA GUERRE DES MONDES de Byron Haskin. Mais PLANÈTE INTERDITE revêt une force, une intelligence et un pouvoir de fascination qui vont, à mes yeux, bien au-delà des titres cités ici malgré tout l’immense respect que je leur dois…
PLANÈTE INTERDITE, j’en ai souvent parlé sur ce blog, de long en large et en travers, notamment récemment à l’occasion de ses 60 ans d’existence. Je m’arrêterai donc là, sans oublier de vous donner les renseignements utiles pour vous rendre à la séance du cycle Cinéma Vintage du Sci-Fi Club :
PLANÈTE INTERDITE, c’est dimanche 11 septembre à 16h au Centre Culturel du Mont Dore, en version originale sous-titrée. L’entrée est gratuite. Profitez-en pour le revoir, mieux : pour le découvrir.
- Morbius -
C’est en Nouvelle-Calédonie, plus précisément dans la commune de Bourail, ce vendredi 5 août à 18h30, que la soucoupe volante de Klaatu se posera ! Le public pourra le rencontrer, en compagnie de son impressionnant robot géant Gort, dans la salle de cinéma bouraillaise ! Et là, nous dit-on, notre voyageur galactique délivrera un message d’une telle importance que l’avenir de notre planète en dépend… « Klaatu barada nikto », « Klaatu barada nikto » ne cesse de répéter actuellement Marianne, présidente du Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie, association à l’origine de cette rencontre du troisième type. Éclaircissements…
Le cycle Cinéma Vintage se poursuit à l’occasion des 30 ans du Sci-Fi Club avec la projection d’un autre chef-d’œuvre incontournable de la science-fiction cinématographique : LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA (The Day the Earth Stood Still, 1951, de Robert Wise). Vous pourrez en effet profiter de cette projection exceptionnelle pour découvrir ou redécouvrir sur grand écran l’un des plus grands films de SF de tous les temps, une oeuvre d’une intelligence rare à l’époque des fifties où les aliens ne venaient sur la Terre que pour nous envahir où nous détruire ! Eh bien non, pas de cela avec Klaatu, l’extraterrestre magnifiquement interprété par Michael Rennie. Celui-ci vient en paix et nous propose même des solutions à tous nos problèmes purement terriens.
Mais si Klaatu a traversé d’immenses distances pour nous rencontrer, c’est aussi pour nous faire une belle leçon de morale. Il nous met au pied du mur et nous sermonne : nous ne sommes que des enfants de la Bombe qui aiment jouer avec la Bombe. Alors il nous demande d’arrêter nos chamailleries et d’entrer ainsi dans la cour des grands, dans un univers où les planètes civilisées ont depuis longtemps renoncé à la violence. Si nous acceptons, nous connaîtrons un avenir de paix et de prospérité. Si nous refusons, si nous nous entêtons à poursuivre nos guerres, une seule solution s’imposera alors aux civilisations extraterrestres : nous rayer des cartes du cosmos…
Robert Wise (LE MYSTÈRE ANDROMÈDE, STAR TREK : THE MOTION PICTURE…), réalisateur du JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA, a déclaré : « Je crois que les films de science-fiction offrent beaucoup plus de possibilités que n’importe quel autre type de film pour les messages, les thèmes, les commentaires, les avertissements sur notre monde, pays ou société. »
Gort, le robot extraterrestre à la puissance destructrice !
Voici Gort, l’imposant robot de Klaatu l’extraterrestre. Indestructible, hyperpuissant (il pourrait détruire la Terre… rien que ça, oui…), hyperprotecteur (faut pas toucher à son copain Klaatu !), il est également hyper efficace face à l’armée américaine : des chars, des canons et… des soldats seront purement désintégrés ou carrément réduits à l’état de crêpes grâce à son rayon destructeur caché derrière la visière de son casque. D’apparence entièrement métallisé, Gort ne parle pas, demeure raide comme un pic et semble avoir du mal à se déplacer rapidement et correctement… Ses concepteurs n’ont sans doute pas eu assez de temps pour le fignoler avant son grand départ vers la Terre. Qu’importe ! Gort (incarné par un portier d’Hollywood !) demeure l’un des robots les plus célèbres du cinéma de SF avec Robby de PLANÈTE INTERDITE et C3-PO/R2-D2 de STAR WARS. Le remake du JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA, réalisé en 2008 avec Keanu Reeves, nous propose un nouveau Gort carrément géant et fort impressionnant lui aussi.
Montez à bord de la soucoupe volante de Klaatu
La gigantesque soucoupe volante de l’extraterrestre Klaatu est originaire d’une planète inconnue jamais mentionnée dans le film de Robert Wise. Ayant traversé les confins de l’univers, elle soulève instantanément la panique en survolant le ciel de la ville de Washington avant de se poser en plein cœur de la capitale américaine. Les forces armées l’entourent bien vite tandis que soudain elle s’entrouvre et laisse une immense rampe glisser vers l’extérieur. Alors apparaît son pilote, Klaatu, venu en paix apporter un message aux plus hauts dirigeants du monde. Il est bientôt rejoint par Gort, son robot invincible et doté d’une arme surpuissante.
La soucoupe de Klaatu se caractérise par une surface absolument lisse. Même la rampe d’accès qui apparaît uniquement lorsque le vaisseau s’entrouvre ne laisse aucune fente visible. L’intérieur possède peu d’instruments de contrôle, seuls quelques écrans translucides et autres boutons sont visibles. Un système d’intervention médical est prévu et permettra à Klaatu, mortellement blessé, de se régénérer avant de délivrer son message à la Terre. Mis à part le poste de commande et la cellule de soins, les autres éventuels compartiments du vaisseau demeurent un mystère aussi épais que l’origine de notre sympathique extraterrestre…
Plusieurs modèles de la soucoupe furent conçus pour les besoins du film, dont une version presque grandeur nature pour les plans où l’on voit Klaatu et Gort face à l’armée. Son apparence est visiblement totalement influencée par l’ère des soucoupes volantes qui débuta en 1947 avec le témoignage du pilote Kenneth Arnold. L’intérieur du vaisseau, d’une grande sobriété, joue sur de subtils jeux d’éclairages particulièrement soignés. On est loin des manettes extravagantes ou des énormes écrans de contrôle de certains films de SF de l’époque.
« LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA représente l’une des incursions les plus importantes des années 50 dans le domaine de la science-fiction et fut d’ailleurs un grand succès sur le plan commercial. Celui-ci est sans doute à porter au crédit des techniciens des effets spéciaux, qui surent donner une apparence d’authenticité aux extra-terrestres représentés dans le film. C’était là un luxe que pouvaient rarement se permettre les productions de série B de l’époque : ces films étaient généralement exploités dans les populaires drive-in et impitoyablement tournés en dérision par la critique. Mais l’intérêt du JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA ne se limite pas à ce seul déploiement de moyens. Cette histoire parcourue d’un souffle presque biblique porte en effet un message d’une grande sagesse, message adressé à un pays, l’Amérique, qui connaissait alors un profond malaise. » (Le Cinéma, Grande Histoire Illustrée du 7e Art / éd. Atlas / 1982)
LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA : Vendredi 5 août, séance à 18h30 (et non 20h30 comme précédemment annoncé) au cinéma de Bourail. Entrée gratuite.
Le cycle Cinéma Vintage propose le lendemain, samedi 6 août, à 18 h, au centre culturel du Mont Dore, une nouvelle séance de VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS, en VOST.
- Morbius -
Pour des raisons indépendantes de sa volonté, le Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie a dû récemment modifier les titres de sa liste de films présentés à l’occasion de son cycle Cinéma Vintage. Voici désormais son programme définitif qui s’ancre dans la riche période des Fifties.
Nous vous avions déjà présenté le cycle Cinéma Vintage du Sci-Fi Club dans un article précédent. Si la date de lancement n’a pas changé (le 3 juin), certains films ont été par contre remplacés par d’autres. Il s’agit toujours de chefs-d’œuvre du Fantastique et de la Science-Fiction cinématographique, de grands classiques qui émerveillent encore aujourd’hui par leurs innombrables qualités. Ainsi :
Vendredi 3 juin 20h30, à Bourail : VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS (de Richard Fleischer, 1954)
Vendredi 5 août 20h30, à Bourail : LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA (de Robert Wise, 1951)
Samedi 6 août 18h, au centre culturel du Mont Dore : VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS (de Richard Fleischer, 1954)
Dimanche 11 septembre 16h, au centre culturel du Mont Dore : PLANÈTE INTERDITE (de Fred M. Wilcox, 1956)
Vendredi 1er octobre, à Bourail : L’HOMME QUI RÉTRÉCIT (de Jack Arnold, 1957)
Jeudi 10 novembre 20h, au centre culturel du Mont Dore : LA GUERRE DES MONDES (de Byron Haskin, 1953)
L’entrée est ouverte à tous et gratuite. Bon spectacle !
- Morbius -
Pour sa trentième année d’existence, le Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie a prévu beaucoup d’événements, mais il est indéniable que l’un des points forts de son programme demeure le cycle Cinéma Vintage. En effet, celui-ci présentera au public de grands classiques incontournables du cinéma fantastique et de science-fiction ! Un événement à ne pas manquer, qui débute le 3 juin, et que nous vous présentons en compagnie de Marianne, la présidente de l’association.
Ce ne sont pas moins de six chefs-d’œuvre que le cycle Cinéma Vintage du Sci-Fi Club met à l’affiche cette année ! Ainsi FRANKENSTEIN (1931) prévu pour le 3 juin, L’ÉTRANGE CRÉATURE DU LAC NOIR (1954) le 5 août, PLANÈTE INTERDITE (1956) le 6 août, VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS (1954) le 11 septembre, LA MOMIE (1932) le 1er octobre et DRACULA (1931) le 10 novembre seront les invités de marque de cette programmation unique.
Les séances seront gratuites et ouvertes au public néo-calédonien désireux de revoir ou de découvrir pour la première fois ces films qui comptent parmi les piliers du genre et qui ont offert au cinéma fantastique et de science-fiction ses lettres de noblesse.
Marianne Tissandier, actuelle présidente du Sci-Fi Club nous en dit plus.
Marianne, qui a eu l’idée de ce fabuleux cycle Cinéma Vintage et pourquoi ce cycle plutôt qu’un autre ?
Je crois que c’était mon idée à la base, lorsqu’on parlait des animations à faire pour les 30 ans du club, mais aussi pour montrer aux « jeunes » de l’association des films qu’ils ne connaissent pas. Et puis l’idée a évolué vers un événement plus large, ouvert au public. Mais depuis l’année dernière déjà Guillaume voulait monter un cinéclub et acheter des droits pour des films. J’ai amené le nom « cinéma vintage » et l’élan pour faire le festival.
Pourquoi les séances auront-elles lieu uniquement au cinéma de Bourail et au centre culturel du Mont-Dore ?
Nous avions l’intention au début de faire ça à l’auditorium de la Province Sud à Nouméa, mais malgré des premiers contacts positifs ça n’a pas été accepté. Pour Bourail, il se trouve que nous avons quelques adhérents motivés qui y habitent et par ailleurs j’ai depuis longtemps l’envie de délocaliser le Sci-Fi. Suite au refus de la Province Sud pour l’utilisation de l’auditorium, je me suis tournée vers le centre culturel du Mont-Dore qui a adoré l’idée et je me suis dit : nous souhaitons délocaliser, alors pourquoi pas ?
Comment se dérouleront les séances ?
Le déroulement des séances sera comme suit : présentation du film, du contexte cinématographique, de son importance ou de son influence dans le cinéma d’aujourd’hui. Le film puis un petit quizz à la fin. En général il y aura des buvettes sur place et vente de goodies pour le club.
Il ne reste plus qu’à souhaiter à ce cycle Cinéma Vintage tout le succès qu’il mérite. En tout cas Les Échos d’Altaïr ne manqueront pas de rappeler tout au long de l’année les différentes séances.
- Morbius -