Dans le domaine des courts-métrages purement fantastiques ou inspirés par le fantastique, les Calédoniens ne sont pas en reste. Pour preuve cette catégorie qui leur sera désormais entièrement consacrée et où Trapard nous présentera régulièrement une œuvre de son choix. Suivez le guide !
DOUBLE PERSONNALITÉ (1988) de Jimmy Janet
Réalisation & scénario : Jimmy Janet
Cadrages : Cédric & Jimmy Janet
Interprétation : Cédric & Jimmy Janet
Musique : Jean-Michel Jarre
DOUBLE PERSONNALITÉ est un court-métrage d’environ 8 minutes qui fut tourné dans les années 80 par les frères Janet, alors adolescents, à Nouméa, quartier des Portes de Fer.
Ce film se voulait être la continuité de courts-métrages tournés par des membres du Sci-Fi Miniclub, puis du Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie, entre 1986 et 1988. Des courts-métrages amateurs nouméens dans lesquels loups-garous, vampires, insectes tueurs ou tueurs à l’arme blanche, étaient les leitmotiv de leurs intrigues. Ces films étaient aussi généralement filmés en « tourné-monté », c’est-à-dire sans scénario ni possibilité de montage, chaque prise était donc tournée en « one shot », et préalablement réfléchie et calculée avant d’être enregistrée. Les comédiens et techniciens étant souvent les mêmes adolescents qui s’inter-échangeaient les tâches respectives, dans des films tournés durant les vacances scolaires, avec une caméra VHS Sony à bandoulière.
DOUBLE PERSONNALITÉ se voulait être une fausse suite d’un autre court-métrage, DOUBLE ESPRIT, tourné l’année précédente (1987) par les mêmes frères Janet, et qui racontait le dédoublement de personnalité d’un adolescent, après un passage à l’acte fratricide fantasmé. Un dédoublement inspiré du « Docteur Jeckyll & Mister hyde » de Robert-Louis Stevenson s’opérait alors à l’image, mais à la différence que l’adolescent coupable se retrouvait tiraillé par deux entités qui se définissaient par le Bien et le Mal, et qui lui proposaient chacune une alternative à son geste.
DOUBLE PERSONNALITÉ reprenait ce sujet, d’une toute autre manière, puisque l’adolescent, entièrement vêtu de noir et masqué, traquait cette fois-ci ce même frère vêtu de blanc, armé d’un long couteau. Mais au moment du geste meurtrier, et le masque du tueur arraché, les deux frères en Noir et en Blanc se retrouvaient être une unique et même personne.
DOUBLE PERSONNALITÉ ayant été tourné en 1988 à Nouméa, à la fin de la période dite des « Évènements » en Nouvelle-Calédonie, et juste après l’affaire de Gossanah à Ouvéa, le film se voulait être un défouloir sur le thèmes des violences fratricides en Nouvelle-Calédonie durant toute cette période agitée. Tourné juste avant les Accords de Matignon, et dans une ambiance de rumeurs de violences qui tournaient en vase-clos à Nouméa, DOUBLE PERSONNALITÉ ne possédait finalement ni début, ni chute, mais montrait surtout deux personnages qui se surveillaient mutuellement du coin de l’œil, l’un travaillant dans un jardin, et l’autre masqué et armé d’un sabre d’abattis, prêt à s’abattre sur lui. Le générique montrait d’ailleurs un titre sur une feuille blanche et une main noire qui la déchirait brutalement, l’auto-focale se désorientant totalement pour se repositionner sur le jardinier, observé en caméra subjective avec un son de respiration inquiétant, en premier plan, le principe de la caméra subjective étant respecté tout le long du film, pour renforcer l’inquiétude désirée, et l’attachement du point de vue, sur aucun des deux personnages.
DOUBLE PERSONNALITÉ était un court-métrage d’horreur, et s’inspirait de certaines attitudes du Jason Voorhees des VENDREDI 13, mais, comme d’autres courts-métrages de cette époque, tournés par des jeunes membres du Sci-Fi Club, il représentait un palliatif à un besoin d’exprimer une forte violence adolescente intérieure en latence.
- Trapard -
La Nuit du Fantastique, édition 2012, aura lieu ce samedi 1er décembre au Cinécity. Organisée comme chaque année par le Sci-Fi Club et les cinémas Hickson, elle vous propose 5 films fantastiques et de science-fiction pour vous faire vivre une nuit intense et sans sommeil, mais ça ne se passe qu’en Nouvelle-Calédonie, en plein océan Pacifique…
On ne la présente plus, elle revient chaque année hanter le Cinécity de Nouméa : La Nuit du Fantastique, héritière des 24h du Fantastique. Cette 26e édition vous propose à l’affiche : BATMAN, DARK NIGHT RISES – JOHN CARTER – AVENGERS – MEN IN BLACK 3 et AMAZING SPIDER-MAN. Les super héros sont à l’honneur et affronteront leurs ennemis, pas très loin de Barsoom, et sous les yeux des agents K et J…
Le Sci-Fi Club s’associe cette année avec le Téléthon. En payant vos places de ciné, vous participez donc à faire avancer la recherche et à faire reculer la maladie. Mais dépêchez-vous car leur prévente a déjà attiré beaucoup d’accros aux nuits blanches, et le nombre de fauteuils encore disponibles se réduit progressivement. Attention cependant : pour pénétrer dans l’antre, il faut avoir au moins 12 ans…
Cliquez ici pour la bande-annonce de La Nuit du Fantastique.
(Les Échos d’Altaïr ne sont en aucun cas responsables des liens publicitaires présents dans les textes)
C’est à des milliers de kilomètres de la France, en Nouvelle-Calédonie, qu’aura lieu à partir de demain vendredi 3 août, 18h, un bel hommage à Moebius : l’exposition Scifimages 1.2 présentera « De Aedena à Nouméa »…
Les Échos d’Altaïr en ont déjà parlé ici. Ce n’est qu’une piqûre de rappel pour tous ceux qui sont fans ou qui, tout simplement, aiment la SF. Le déplacement en vaut la chandelle. Le Sci-Fi Club et la Maison du Livre organisent cette exposition, de près d’une vingtaine d’œuvres signées d’artistes locaux, pour saluer celui que l’on ne présente plus : Jean Giraud, le grand Moebius. C’est du 3 août au 1er septembre, et l’entrée est gratuite.
Affiche de Hugo Weiss
J’en profite pour signaler à l’occasion que la librairie Pentecost, rue de l’Alma, Nouméa, possède actuellement en rayon un livre aujourd’hui épuisé et vendu à prix d’or sur Internet (265 €, soit quasiment 32 000 F !) : Moebius Oeuvres : Les Années Métal Hurlant (normalement vendu aux environs de 94 €, soit plus de 11 000 F !). Son prix est de 16 000 F, mais vu le contenu, il les vaut bien. Avis aux amateurs (pour en savoir plus : actuabd.com). Et c’était une petite pub pour l’une de nos dernières grandes librairies de Nouméa… Je ne vais pas m’en priver…
Scifimages, l’exposition artistique consacrée à l’Imaginaire, rendez-vous annuel depuis 2010, ouvrira ses portes le 3 août à la Maison du Livre pour un bel hommage calédonien au grand Moebius récemment disparu.
C’est depuis 2010 que Scifimages expose chaque année les créations des illustrateurs et des graphistes calédoniens, professionnels et amateurs, sur des thèmes choisis. Science-fiction, Fantastique et Merveilleux entraînent les visiteurs dans les contrées du rêve grâce à des œuvres de toute beauté qui puisent leur inspiration dans des nouvelles ou des romans. Cette année, Scifimages, toujours organisé par le Sci-Fi Club et la Maison du Livre, rend un vibrant hommage à notre Jean Giraud-Moebius national qui nous a quitté il y a quelques mois.
Moebius aura donc droit à un hommage respectueux de la part de nombreux artistes calédoniens, qui auront mêlé comme il se doit son univers à celui du Caillou. On trouve ainsi dans la liste des participants : Ajna, Jar, Yuk, Jileme, Johannes Wahono, DKA, Lilite, Vaessili et Kayende, pour ne citer qu’eux, mais il y en a encore beaucoup d’autres, et non des moindres ! La seule façon de vous rendre compte de leur talent et de leur imagination est d’aller à la Maison du Livre, au Faubourg Blanchot, à partir du 3 août (jusqu’au 1er septembre), où vous trouverez toutes leurs œuvres exposées sur place. L’entrée est libre du mardi au samedi, de 10h30 à 17h.
En outre, et c’est une première, le Sci-Fi Club et la Maison du Livre mettront en vente l’Artbook Scifimages, un catalogue regroupant la plupart des œuvres exposées de 2010 à 2012, pour se replonger avec délectation dans l’univers de l’Imaginaire à la sauce calédonienne !
Pour en savoir plus : Scifimages.
Après vous avoir dévoilé les origines secrètes des 24 Heures du Fantastique, célèbre manifestation cinématographique organisée par le Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie durant une dizaine d’années, et après vous avoir raconté l’organisation mouvementée de sa première édition (voir ici), Les Echos d’Altaïr vous proposent cette fois-ci un survol des autres éditions, un détour par les splendides affiches du festival et quelques anecdotes croustillantes…
LES AUTRES ÉDITIONS DES 24 HEURES DU FANTASTIQUE
Le seul « échec » des 24 Heures du Fantastique aura été sa deuxième édition, celle de 1988, toutes les autres ne cesseront chaque année d’attirer toujours et encore plus de monde ! En 1989, alors que le festival était toujours organisé dans la grande salle du Liberty, le bilan atteignait plus de 700 spectateurs, ce fut aussi la première édition qui connut enfin ses affiches imprimées en quadrichromie (500 exemplaires distribués dans la ville de Nouméa) et sa banderole officielle suspendue au-dessus de la rue Jules Ferry. En dehors de la presse écrite, le matraquage publicitaire avait été assuré à la télévision et à la radio. Grâce à l’impulsion de Mandragore, les Affaires Culturelles n’avaient pas hésité à nous soutenir, de même que la ville de Nouméa, la Province Sud, la librairie Montaigne et l’imprimerie Gutenberg 2000 qui subventionneront toujours par la suite le festival.
En 1990, Les 24 Heures du Fantastique obtinrent leur premier spot publicitaire à la télévision avec le soutien de RFO et de Télé 7 Jours. Le bilan du festival atteignit alors presque 1000 entrées ! Je notais dans le numéro 28 de Sci-Fi News (bulletin du Sci-Fi Club) d’août 1991 : « Toutes celles et tous ceux qui ont assisté à l’édition 1990 des 24 HEURES se rappellent encore aujourd’hui des débordements permanents et des bousculades auxquels ils ont dû faire face courageusement ! » Les impressionnantes files d’attente à l’entrée du Liberty, tout comme ensuite à l’entrée du Rex, était le moment propice aux empointements entre spectateurs indisciplinés et impatients, une porte fut même arrachée de ses gonds lors d’une édition des 24H au Rex et la police dut intervenir pour rassembler le public sur le trottoir alors qu’il commençait à déborder dangereusement sur la voie publique ! Ne parlons pas de la salle où les spectateurs s’asseyaient jusque dans les allées…
C’est en raison de ce succès toujours grandissant que Les 24 Heures du Fantastique quittèrent définitivement la merveilleuse salle du Liberty en 1991. Elles rejoignirent alors les trois salles du cinéma Rex et furent même divisées en deux sessions afin de permettre au public d’assister encore plus nombreux au festival ! C’est ainsi que, dorénavant, deux week-ends à la suite allaient les accueillir. De même, le festival revit ses tarifs à la hausse après quatre ans sans augmentation (de 1000 F, la place passait à 1200F, et toujours pour un programme de 13 films). Et comme l’on s’y attendait, Les 24 Heures du Fantastique firent encore mieux que les éditions précédentes avec plus de 1100 entrées. Elles redescendirent légèrement en 1992, puis remontèrent jusqu’à plus de 1400 en 1993 pour atteindre plus de 1700 en 1995 ! Pour une petite ville comme Nouméa, ce furent de beaux records !
Cliquez ici et là pour découvrir un programme des 24H du Fantastique.
LES AFFICHES DES 24 HEURES DU FANTASTIQUE
Lors de notre premier rendez-vous, je vous avais présenté les deux affiches de la première édition des 24H (1987) et celle de 1988 signée Stéphane Roux, dessinateur aujourd’hui célèbre pour ses BD Star Wars ! L’affiche de 1989 fut réalisée quant à elle par la soeur de Mandragore (des Feuillets d’Hypnos). Elle représentait une ancienne montre de poche dégoulinante, en plein centre d’une toile d’araignée, et dans laquelle se trouvait un gros œil… Ce fut la première affiche imprimée en couleur, et elle ne fut pas toujours bien accueillie, en particulier chez un opticien de la place ! Je n’en possède malheureusement plus d’exemplaire.
Par la suite, toutes les affiches des 24 Heures du Fantastique furent l’oeuvre du talentueux Arnaud Pheu, alors membre du Sci-Fi Club. Ce dernier laissait libre cours à son imagination, il y travaillait des mois, et le résultat était merveilleux. Je me souviens des après-midis où je me rendais chez Arnaud pour découvrir, à son invitation, la dernière affiche en date des 24H. C’était toujours un événement fabuleux ! Les affiches étaient imprimées en quadrichromie à l’Imprimerie Gutenberg 2000 de Magenta (laquelle n’existe plus aujourd’hui), tirée aux environs de 300 à 500 exemplaires et distribuée dans toute la ville. L’imprimerie Gutenberg 2000 nous aida beaucoup dans nos projets, qu’il s’agisse des affiches comme des fanzines de l’association, nous réservant toujours les meilleurs tarifs car elle savait que nous étions une équipe de jeunes et que nous n’avions pas de grands moyens.
Voici quelques affiches des 24 Heures du Fantastique réalisées par Arnaud Pheu :
24 HEURES DU FANTASTIQUE : SOUVENIRS ET ANECDOTES…
Des souvenirs, des anecdotes, j’en ai plein la tête… Les voici en vrac. Je me rappelle qu’il y avait par exemple ces spectateurs qui entraient au cinéma avec leurs oreillers et leurs glacières (éh oui ! 24 heures, c’est long, et il faut se sustenter !). Par la suite, les cinémas Hickson interdiront cette pratique qui faisait du tort à leur buvette !
Dans un autre registre, quand le festival avait lieu au cinéma Liberty, certains petits jeunes en profitaient pour se rendre dans la salle du « Club 18″ où seuls des pornos étaient alors programmés… Il nous fallut bientôt surveiller l’entrée, et cela était l’affaire de notre légendaire »service d’ordre ». Ah, ce service d’ordre assuré par nos braves « Scifiles » (membres du Sci-Fi Club), et dont les missions étaient de guider les spectateurs retardataires dans la salle (« guides lampe-poche »…), veiller à ce que personne ne fume, tamponner la main d’un spectateur désireux de s’absenter du festival pour quelques instants afin qu’il ne paye pas une seconde fois en revenant, assurer les extraits CD des musiques de films au Liberty, s’occuper du stand CosmoFiction, etc. Ce n’était pas toujours chose facile, en plus il fallait tenir le coup 24 heures !
Il y eut aussi une alerte à la bombe qui perturba le festival une année. Tout le monde se retrouva dans la rue ! Non pas à cause de l’explosion mais de l’évacuation ! La police inspecta les lieux et ne trouva rien, bien sûr. Mais quel bazar ensuite lorsqu’il fallut reprendre le programme : toutes les projections se retrouvèrent décalées… Cela me rappelle également notre fameux projectionniste du cinéma Liberty. Le genre à moitié fou et qui fumait son herbe sans se cacher… Avec lui, nous n’étions jamais sûr de pouvoir présenter les films dans l’ordre et au bon moment. Trapard se rappelle même avoir assisté à une projection de PHANTASM 2 où les bobines avaient totalement été mélangées, offrant à l’arrivée un film qu’il trouva particulièrement original ! Parfois, notre sacré projo en avait tellement marre qu’il supprimait tous les entractes entre chaque film afin de terminer plus tôt le festival ! Ça donnait alors un sacré marathon !
Un autre gars pas très bien dans sa peau, et qui traînait un peu partout à Nouméa à l’époque, s’amusa un jour à balancer de grands coups de pied dans les spectateurs qui attendaient à l’entrée de la salle ! C’était un tel colosse que personne n’osa réagir. Une chance, il ne resta pas longtemps…
Nous avions nos habitués des 24H, des personnes que l’on rencontrait chaque année et qui ne faisaient pas parti de l’association mais qui appréciaient le cinéma fantastique et de science-fiction. Des afficionados qui n’auraient pour rien au monde raté leur rendez-vous annuel avec Les 24 Heures du Fantastique. Nous discutions sympathiquement durant les entractes.
Nous avions beau demander chaque année au public de venir déguisé, personne ne jouait le jeu, ou si peu. Nous nous retrouvions les seuls dans nos tenues de Starfleet, de guerriers, de magiciens… mais on s’éclatait bien !
Un exploit : nous avions réussi à faire revenir spécialement de Tahiti (où les Hickson possèdent également des salles de cinéma) les bobines de STAR WARS IV (alors appelé LA GUERRE DES ÉTOILES) pour l’édition des 24H de 1988 ! Quelle fierté pour nous tous, fans de la saga ! Mais les bobines étaient tellement pourries (pellicule totalement détériorée, scènes manquantes…) que la projection fut un enfer ! Le public ne manqua pas de nous faire savoir son mécontentement (et à juste titre !). Ce fut presque la même expérience lorsque nous avons projeté LE RETOUR DU JEDI. Et notre projectionniste-fou s’en donna à coeur joie pour charcuter la pellicule, à tel point que les plus fans d’entre nous sont allés faire les poubelles du cinoche pour récupérer les morceaux !
Je me rappelle également des réunions avec les hautes instances des cinémas Hickson, à Magenta, dans leurs bureaux. Je m’y rendais en compagnie de Mandragore, lequel possédait bien plus de tact que moi pour arrondir les angles ou proposer une idée. Chaque année, quelques mois avant les 24H, nous nous donnions rendez-vous. Les réunions se déroulaient relativement bien, et je sais que les Hickson appréciaient notre travail et notre engouement (il faut dire qu’on leur rapportait tout de même un peu d’argent !). Une liste de films fantastiques et de SF déjà diffusés en salles nous était proposée. Le bureau du Sci-Fi Club l’examinait ensuite et choisissait alors, par vote, les 13 films du festival. Nous eûmes parfois la chance, mais très rarement, d’avoir une exclusivité. En ce qui concerne le tarif d’entrée aux 24H, les cinémas Hickson prenaient 60% de bénéfice sur chaque entrée et nous laissaient les 40% restants, si mes souvenirs sont bons.
Je me souviens aussi de l’insupportable odeur du tabac qui finissait par m’écoeurer au bout de quelques heures. Le public n’ayant pas le droit de fumer dans la salle ne se privait pas de le faire durant les entractes. À l’époque, le hall du Liberty, comme celui du Rex, n’était plus qu’un immense brouillard de fumée… Et tout ça mélangé aux odeurs des plats préparés à la buvette finissait largement par m’incommoder ! En outre, la fatigue était terrible. Tenir 24H sans dormir : je n’ai jamais, jamais, jamais réussi l’exploit ! Je finissais toujours par m’effondrer dans un fauteuil, quelque part dans une salle ou dans le hall, de préférence dans un coin : pas vu pas pris ! Je suis même allé un jour me coucher sur la banquette arrière de ma voiture. Les Scifiles, eux, tenaient le coup pour la plupart…
Avant de repartir, le lendemain matin, quand enfin le festival était terminé et que nous étions totalement crevés, tout le service d’ordre et moi-même passions dans les salles ramasser les détritus qui jonchaient le sol. Et je ne vous dis pas tout ce que l’on pouvait trouver… On remplissait des sacs poubelle entiers !
Cliquez sur ce lien pour lire l’article des Nouvelles Calédoniennes.
LA NUIT DU FANTASTIQUE
Lorsque le cinéma Rex a fermé ses portes, Les 24 Heures du Fantastique sont mortes avec lui… ou presque, car elles ont donné naissance à La Nuit du Fantastique dans le multiplexe du Ciné City : 5 films projetés au lieu des 13… Mais les temps ont changé, et ce que les cinémas Hickson acceptaient jadis ne l’est plus aujourd’hui pour des raisons d’organisation et de logistique. C’est normal… ou presque. En tout cas, beaucoup de nostalgiques de l’époque des 24 Heures du Fantastique rêvent encore aujourd’hui à une éventuelle résurrection.
« Les Feuillets d’Hypnos » était la branche littéraire du Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie. Animée pendant des années par Mandragore, elle se réunissait à intervalles réguliers en compagnie des deux autres sections cinématographiques et rôlistes de l’association. Les Échos d’Altaïr se proposent de vous faire découvrir, durant ces prochaines semaines, quelques-uns des précieux écrits de Mandragore rédigés à l’époque pour Les Feuillets d’Hypnos…
Les réunions des Feuillets d’Hypnos débutèrent quelques mois seulement après la création du Sci-Fi Club. Mandragore, qui était entré en contact avec l’association par l’intermédiaire du fanzine CosmoFiction, se proposa tout bonnement de créer une section littéraire, grande absente du club. Le Sci-Fi accepta d’office. Confiée entre les mains de ce professeur de français passionné de littérature, d’une culture à toute épreuve, personnage fascinant amoureux fou de poésie et d’Imaginaire, l’association bénéficia aussitôt des activités des Feuillets d’Hypnos où chacun dut adopter un pseudo, comme Mandragore. Je me souviens que le mien était « Kraken » !
Un programme des Feuillets d’Hypnos.
À l’époque les réunions du Sci-Fi Club avaient lieu le samedi, soit en journée complète ou soit en après-midi seulement. Les Feuillets d’Hypnos animèrent ainsi des ateliers d’écriture où s’enchaînaient lipogrammes, logorallyes, cadavres exquis, histoires sans fin et tant d’autres jeux d’écriture, tous axés sur l’Imaginaire bien sûr. Nous travaillions en petits groupes, répartis un peu partout dans le local de l’association, voire même dans le jardin derrière ma maison quand le club se réunissait chez moi. L’ambiance était très détendue, parfois trop ! On s’amusait de nos écrits, les lisant devant une assemblée qui ne manquait pas d’humour ! Certains ont été publiés en 1992 dans Les Chemins de la Création, une publication du Sci-Fi Club en association avec le Centre Territorial de Recherche et de Documentation Pédagogiques (aujourd’hui CDP), un ouvrage destiné aux enseignants en quête de recettes pour faire écrire leurs élèves. Les Feuillets d’Hypnos sont également à l’origine du concours Sci-Fi / Les Nouvelles dont les meilleures histoires furent rassemblées dans deux ouvrages présentés sur ce blog : En d’Autres Temps, en d’Autres Lieux… et La Dernière Fugue.
À chaque réunion des Feuillets d’Hypnos, en dehors de la revue littéraire des dernières parutions en librairie, un auteur de la littérature fantastique ou de science-fiction nous était présenté par Mandragore. Sa vie, son oeuvre : à l’arrivée on savait tout, ou presque ! Tolkien, Lovecraft, Stephen King, Jules Verne, Farmer, Matheson, Robert E. Howard et tant d’autres encore furent au programme. On écoutait religieusement Mandragore nous dévoiler tous les secrets d’un géant (ou d’un nain) de la littérature de l’Imaginaire. À la fin nous mourions d’envie de dévorer une bibliothèque entière ! Les journées à thème furent l’occasion de découvrir ou d’approfondir nos connaissances sur divers auteurs ou sujets propres à la littérature fantastique ou de SF. On s’essayait parfois, avec modestie, à imiter un Lovecraft ou un King… Et quand Mandragore s’y mettait à son tour, c’était autre chose !
Quelques présentations d’auteurs et dossiers à thème ont été publiés à l’époque des années 1990 dans le bulletin du Sci-Fi Club, Sci-Fi News. Ce sont ces précieux écrits de Mandragore pour Les Feuillets d’Hypnos que Les Échos d’Altaïr comptent vous faire partager. Une catégorie Feuillets d’Hypnos a été créée pour l’occasion sur le blog. On y trouvera ainsi pour les auteurs : Jules Verne, Philip José Farmer, Robert E. Howard, Gérard Klein et Jean-Pierre Andrevon. Du côté des dossiers à thème : Homo mecanicus, Le pays de l’esprit (essai sur le rêve), Les dinosaures dans la littérature de science-fiction et de fantastique, Démons et merveilles, L’homme et son double.
À bientôt dans Les Feuillets d’Hypnos !
- Morbius -
Le Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie organise La Nuit du Fantastique 2011 (petite soeur des 24 Heures du Fantastique) du 3 au 4 décembre au Cinécity. Comme chaque année, cinq films fantastiques et de science-fiction sont au programme. Laissons à présent la parole au Sci-Fi Club…
Quand ?
Le samedi 3 décembre à 20h15… et pour les plus courageux ça finit à 09h00 le dimanche 4 décembre.
Comment ?
Il suffit de régler la modique somme de 1700 francs (5 films pour même pas le prix de 2 !), les places seront en vente au Cinécity à partir du lundi 28 novembre. Les habitués savent que les couettes peuvent être parfois utiles, et les autres pourront acheter des boissons énergétiques au snack du cinéma !
Et surtout … quand est ce qu’on mange ?
Quand vous voulez, il y aura de petites pauses entre les films et le snack du Cinécity restera ouvert durant une partie de l’évènement. On me rappelle dans l’oreillette que les produits alimentaires sont interdits dans les salles à l’exception des produits de la confiserie du Cinécity.
Qui ?
Les cinémas Hickson et le Sci-Fi club sont les organisateurs de ce festival de cinéma qui existe depuis 24 ans et sont, comme chaque année, heureux de vous proposer cet évènement !
Quoi ?
Les films (et l’ordre de passage) :
- Harry Potter et les Reliques de la Mort Partie 1 puis Partie 2 : venez (re)découvrir la fin de cette mythique saga et recevez en bonus un sort d’allégresse !
- X Men : le Commencement : ou comment les meilleurs amis peuvent devenir les meilleurs ennemis. Surtout n’oubliez pas vos antidotes anti-mutations pour la
séance.
- Super 8 : si vous avez loupé les classiques de la SF des années 80, en voilà un bon résumé… et … ACTION !
- Sucker Punch : très inspiré par les jeux vidéos, ce film renferme de quoi faire vibrer tout le Sci-Fi, et souvenez vous : « La réalité est une prison, votre esprit en est la clé !»
Pourquoi ?
Pour le plaisir de simplement (re)voir quelques uns des meilleurs films de SF de l’année.
Et…. Si j’ai d’autres questions ?
scificlubncal@gmail.com ou le 83 39 54
Elles éclaboussèrent la rétine des fantasticophiles calédoniens durant une dizaine d’années, libérant pêle-mêle dans les salles obscures de Nouméa monstres effrayants, aliens menaçants, mondes inconnus, tueurs psychopathes, guerriers sanguinaires, cyborgs justiciers et mutants aquatiques en liberté. Elles s’emparaient des âmes de leurs fidèles pendant 24 heures et ne les libéraient qu’au petit matin, métamorphosées par cette orgie où se mêlaient rêves et cauchemars dans une débauche d’images et de sons… Ce furent LES 24 HEURES DU FANTASTIQUE, une expérience au-delà du réel…
L’ORIGINE MYSTÉRIEUSE DES 24 HEURES DU FANTASTIQUE…
S’il n’y avait pas eu le Sci-Fi Club, il n’y aurait jamais eu les 24 Heures du Fantastique. L’association destinée à promouvoir l’Imaginaire en Nouvelle-Calédonie est née en 1986 et la première édition des 24 Heures du Fantastique eut lieu en 1987, du 21 au 22 novembre.
J’avoue avoir beaucoup de mal à me rappeler exactement les circonstances qui nous ont amené, alors que j’étais président du Sci-Fi Club, à la création de ce fabuleux projet en compagnie des cinémas Hickson. Tout ce dont je me souviens c’est d’une conversation que j’ai eue à l’époque avec l’un de ses responsables. Je lui faisais part de mon regret de ne connaître aucun festival de films fantastiques et de science-fiction en Nouvelle-Calédonie, alors que je me rappelais d’un formidable après-midi cinéma fantastique au Liberty (merveilleuse salle aujourd’hui disparue) où, encore gamin, j’avais pu découvrir avec ma cousine et son copain LE BATEAU DE LA MORT, TERREUR SUR LA LIGNE et deux ou trois autres titres que j’ai oubliés. Quelque temps plus tard, incroyable mais vrai, ce responsable nous proposait ce qu’il avait baptisé Les 24 Heures du Fantastique, un projet fou où durant 24 heures seraient projetés 13 films fantastiques et de science-fiction pour une modique somme (800 F, soit moins de 7 € !). Tous les titres avaient déjà été projetés, voilà pourquoi le tarif était réduit. Je pense que Thierry G., vice-président du Sci-Fi Club de l’époque et projectionniste aux cinémas Hickson, fut pour beaucoup dans la réalisation du festival.
Je trouvais le projet dément ! Passer une journée entière enfermé dans une salle de cinéma à s’empiffrer de films me paraissait une chose impossible, mais l’idée me plaisait totalement, d’autant plus que nous allions obtenir une part sur les recettes, et le club en avait bien besoin pour vivre ! L’ensemble du bureau du Sci-Fi Club se lança alors dans l’aventure, et des affiches furent créées dans la précipitation une semaine avant la première édition des 24 Heures du Fantastique ! Deux furent choisies à l’occasion d’un concours et photocopiées sur des formats A3 fluos. Elles étaient très axées STAR WARS, avec notamment un Vador ayant terrassé Superman après lui avoir arraché le coeur ! Les voici…
LA PREMIÈRE ÉDITION DES 24 HEURES DU FANTASTIQUE
La première édition des 24 Heures du Fantastique se fit donc dans des délais extrêmement serrés, et un mystérieux petit dessin d’affiche (qui reprenait vaguement celle de LA GALAXIE DE LA TERREUR) fut publié à temps dans le quotidien Les Nouvelles Calédoniennes afin de signaler l’événement (il est publié plus haut, et personne n’a jamais su qui en est à l’origine, mais je soupçonne Thierry G. !). Et ce fut la salle du Liberty (sorte de Grand Rex nouméen, toutes proportions gardées car il n’y a que 300 places) qui fut sélectionnée pour accueillir le festival.
Cependant, et malgré tous ces préparatifs, cette première édition ne faillit jamais voir le jour… Voilà ce que j’écrivais alors dans le numéro 2 du bulletin du Sci-Fi Club, Sci-Fi News, daté de décembre 1987 : « N’étant toujours pas sûrs de la réalisation du festival, c’est avec une agréable surprise que les Scifiles découvrirent dans Les Nouvelles Calédoniennes datées du mercredi 18 novembre, soit trois jours avant le jour « J », l’annonce officielle des 24 Heures du Fantastique pour le samedi 21 novembre agrémenté d’un programme (déjà) fixé. Les Scifiles eurent donc juste le temps d’apprendre la nouvelle (pour ceux qui l’avaient apprise !) et ainsi être présents « en uniforme » le Grand Jour. » Je poursuivais en précisant : « Pour ma part, je m’empressais de photocopier illico presto 200 programmes et 200 affichettes publicitaires pour le Sci-Fi et me présentais le samedi 21 devant la salle de cinéma avec mes 400 affichettes, 2 affiches fluo avec programme, 1 affiche fluo de pub sur le Sci-Fi Miniclub, mon appareil photo, des sandwichs, des boissons et un compact disc bourré de musiques de films SF et F afin d’apporter une certaine ambiance (ou une ambiance certaine !) à la salle ! »
Malgré l’aspect brouillon du lancement des 24 Heures du Fantastique, le festival connut un joli succès car la salle de 300 places du cinéma Liberty fut entièrement remplie en un rien de temps ! Le programme en valait la peine : ALIENS, LES AVENTURES DE JACK BURTON, LA MOUCHE, LES MERCENAIRES DE L’ESPACE, GOTHIC, L’EMPRISE, MORSURES, LA MALEDICTION FINALE, HIGHLANDER, KING KONG II, TARAM ET LE CHAUDRON MAGIQUE, HITCHER et PSYCHOSE PHASE III.
Je me souviens du sentiment de fierté qui s’empara de nous, adhérents du Sci-Fi Club, alors que nous concrétisions l’un de nos premiers projets d’envergure à l’échelle de l’association (alors appelé Sci-Fi Miniclub) et que nous voyions la salle se remplir. Je me souviens aussi de cette nuit blanche que nous avons passé sur place… un véritable défi ! Pour tout savoir de cette première édition, cliquez sur les liens ci-dessous (article de CosmoFiction Fanzine numéro 1) :
Les 24 Heures du Fantastique 1987 (1)
Les 24 Heures du Fantastique 1987 (2)
L’édition 1987 des 24 Heures du Fantastique connut un tel succès qu’il fut alors décidé, bien entendu, de renouveler l’opération chaque année. Le festival était lancé, désormais rien ne l’arrêterait…
LE RETOUR DES 24 HEURES DU FANTASTIQUE
La seconde édition des 24 Heures du Fantastique se déroula du samedi 29 au dimanche 30 octobre 1988 (découvrez l’annonce dans Sci-Fi News numéro 12 ici-même). Au menu, toujours 13 films : HIDDEN, LA FOLLE HISTOIRE DE L’ESPACE, LES MAITRES DE L’UNIVERS, LES ENVOUTES, HOWARD, RUNNING MAN, LE SECRET DE LA PYRAMIDE, NUIT DE NOCE CHEZ LES FANTÔMES, TERMINATOR, CONTACT MORTEL, CONAN LE DESTRUCTEUR GANDAHAR et FX / EFFET DE CHOC. Le programme avait été élaboré cette fois-ci par nos soins (en compagnie des cinémas Hickson). Le tarif était passé à 1000 F (soit un peu plus de 8 €) et il devait s’y stabiliser pour quelques éditions. L’affiche avait été réalisée cette fois-ci par Stéphane Roux, auteur des Star Blagues de notre fanzine CosmoFiction. Le fanzine fut d’ailleurs très présent durant cette édition grâce à ce que nous appellions alors le « Stand CosmoFiction ». C’était notre stand, juste dans l’angle de la buvette du cinéma Liberty. Nous y vendions notre fanzine et renseignions le public sur les activités du Sci-Fi Club. Mais, plus que tout, cette édition des 24 Heures proposait pour la première fois à la vente des tee-shirts reproduisant l’affiche du festival ! On ne peut pas dire qu’il s’agissait d’une réussite : le tissu était plutôt de mauvaise qualité (nous avions choisi les prix les plus bas…) et l’impression de l’affiche s’avérait beaucoup trop sombre (déjà que l’affiche en elle-même était très sombre…). Enfin, pour la première fois encore, nous demandions au public de voter pour son film préféré à l’aide d’une fiche qui lui était distribuée à l’entrée. Comme le procédé n’obtint aucun succès (ou si peu), il fut très vite abandonné.
Cette deuxième édition des 24 Heures du Fantastique, malgré une organisation plus rigoureuse que la première, ne connut pas le succès de la précédente… Ce fut une surprise et, forcément, une sacrée déception… J’écrivais alors dans le bulletin du Sci-Fi Club de novembre 1988 : « Programme décevant ? Week-end prolongé de la Toussaint ? Départs en vacances ? Manifestations concurrentes ? Quelle est donc la raison du succès mitigé de cette deuxième édition des 24H du Fantastique ?… En tout cas, on ne pourra pas accuser cette année le Sci-Fi de ne pas avoir misé sur la publicité ! Environ 150 affiches tous formats (A4, A3, A2) ont été publiées et distribuées partout à Nouméa ; un encart publicitaire a été financé dans Les Nouvelles Calédoniennes. Télé 7 Jours et Mercreguy ont parlé de notre manifestation. Alors ? Le public calédonien est si difficile à comprendre ! »
Néanmoins les cinémas Hickson nous donnaient d’ores et déjà rendez-vous pour l’année suivante, à notre grand soulagement ! Et finalement le succès des éditions allait devenir croissant, si impressionnant que Les 24 Heures du Fantastique allaient bientôt se diviser en deux week-ends de projections ininterrompues ! Mais ça, c’est une autre histoire… Rendez-vous dans Les Echos d’Altaïr pour la suite dans les semaines qui viennent avec, au programme : »Les autres éditions des 24 Heures du Fantastique », « Les affiches d’Arnaud Pheu » et « Les 24 Heures du Fantastique : secrets et anecdotes » !
LA SUITE EST ICI.
Après trois jours d’intenses activités, le Week-End Geek premier du nom organisé par le Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie a refermé ses portes hier, jour d’Halloween, après un franc succès…
Si le Sci-Fi Club voulait marquer un grand coup l’année de ses 25 ans, il y est visiblement parvenu au vu du succès incontestable remporté par son Week-End Geek qui s’est déroulé du samedi 29 au lundi 31 octobre dans la salle d’honneur de la mairie de Nouméa. Jeux de rôle, jeux de plateau, jeux vidéo, dessins sur palettes graphiques, expo Scifimages, expo d’objets geek (sabres laser, figurines de jeux vidéo…), concours de cosplay et dédicaces de Boulet ont fait de cet événement une belle réussite. Le public, venu nombreux, a pu s’immerger dans un univers qui ne lui est pas toujours familier et qui ne le rassure pas forcément. Il a pu découvrir qu’un geek n’est ni plus ni moins qu’une « créature normale » habitant la planète Terre mais dont la nourriture, certes, varie bien souvent du commun des mortels…
On espère retrouver un Week-End Geek en 2012. En tout cas bravo aux organisateurs, la Force était avec eux !
Belle vitrine de sabres laser…
En dehors des sabres et du Necronomicon, voyez-vous Cthulhu ?…
Nouméa en l’an 2222, une création des jeunes de Rivière Salée à partir de matériel de récupération informatique…
On s’active pour une p’tite partie…
L’expo Scifimages était présente sur place…
Quand les mangas rencontrent Star Wars…
Pour découvrir de splendides photos et un sympathique reportage sur le Week-End Geek, rendez-vous sur Le Cri du Cagou ici et encore ici !
Pour le reportage de Calédonie 1ère, c’est par là sur Scifimages, le blog !