Nimani est la belle androïde du film de science-fiction serbe A.I. RISING (2018) de Lazar Bodroža, inspiré d’une nouvelle des années 80 écrite par Zoran Nešković.
Nimani est programmée pour accompagner, satisfaire et analyser son co-pilote Milutin (Sebastian Cavazza) au cours d’une mission spatiale. Elle est d’abord montrée comme sa poupée sexuelle et émotionnelle, avant d’évoluer vers quelque chose de plus autonome. On ne voit jamais l’aspect robotique de Nimani, en dehors de l’affiche qui annonce un peu plus la couleur du film. Seule sa psychologie programmée nous donne une idée de ce qu’elle est réellement. Et les longues scènes pendant lesquelles Nimani se recharge, entièrement nue, nous ramènent au fait qu’elle ne soit qu’un androïde.
L’intrigue : Dans un avenir dystopique, une puissante multinationale envoie l’astronaute Milutin et l’androïde Nimani en mission risquée pour Alpha Centauri. Au cours du voyage dans l’espace entre les deux, une histoire d’amour complexe naît…
Le film est plus complexe qu’il n’y paraît. Défoncé par les critiques féministes pour le machisme assumé de Milutin dans la première partie du film, allant même jusqu’au viol brutal de Nimani lorsqu’il choisit l’option « vierge ». Et ce n’est pas la présence de l’actrice pornographique Stoya, jouant Nimani, qui peut désamorcer ce type d’attaques. Ni ses longues scènes de nudité.
Le film montre surtout et par ailleurs, que dans un avenir dystopique où l’on vous enferme et vous classe dans vos propres névroses pour vous choisir une partenaire de sexe et de travail, comment Milutin cherche une voie de sortie vers l’autonomisation d’un robot régit par les lois d’Asimov. On ne sait d’ailleurs jamais vraiment si Nimani s’émancipe vraiment de sa programmation ou si c’est Milutin qui s’accroche à des détails psychologiques contradictoires qui pourraient très bien être pré-programmés. D’autant que ses émotions et faits et gestes sont constamment enregistrés dans la mémoire interne de Nimani, dans le but d’être analysés par la suite. Pour en savoir plus, je vous laisse regarder le film.
- Trapard -
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Énième mais excellent remake du GODZILLA de 1954, GODZILLA RESURGENCE (2016, Shin Gojira) prouve que le mérite de l’excellence pour traiter de ce sujet ne pouvait en revenir qu’au Japon. Le film éclipse même bon nombre de « kaiju-eiga » puisque le thème fort du film d’Inoshirō Honda est décortiqué jusqu’à son essence : ou comment une simple aberration de la nature rend caduque l’organisation de tout un système politique et administratif, qui semble parfois même plus hybride que le mutant qu’elle a engendré.
L’intrigue : Une créature géante se manifeste dans la baie de Tokyo, avant de faire surface et de terroriser la ville. Le cabinet ministériel se réunit d’urgence, mais le Premier Ministre est incapable de prendre une décision. Les radiations mesurées sur le passage de la bête démontrent qu’elle est le triste produit d’une contamination. Plus tard, elle évolue et revient sous une forme encore plus monstrueuse, réduisant Tokyo en poussière. Devant l’ampleur de la menace, les États-Unis décident d’utiliser l’arme nucléaire sur le Japon si ce dernier échoue à éradiquer la menace, réveillant le spectre des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki. Une équipe de chercheurs se regroupe alors en marge des décisions du Cabinet pour déterminer comment éliminer le monstre, surnommé « Godzilla »…
Le seul détail qui choque un peu dans GODZILLA RESURGENCE, c’est l’aspect de la créature. Les Américains ont tellement poussé la quête de perfection quant au design numérique de Godzilla et des différents kaiju ces dix dernières années, que celui du film de Hideaki Anno, Shinji Higuchi semble presque grotesque. Mais passées les vingt premières minutes, ce grotesque semble presque inhérent au propos du film qui décortique l’incapacité d’une société à venir à bout de ce qu’elle peut engendrer de pire. Et la créature ne fait que muter tout le long du film rendant sa destruction complètement improbable. Un aspect qui rappelle les difficultés à vaincre un certains virus en pleine mutation ces longs derniers mois.
La réalisation nerveuse du film fait aussi de GODZILLA RESURGENCE, l’un des « Godzilla » made in Japan les plus passionnants. Et sûrement le meilleur avec l’original.
- Trapard -
LE MAJINI BOURREAU
Le Majini bourreau (ou The Axe man) est sûrement le plus impressionnant des mutants de la saga cinématographique de RESIDENT EVIL, même s’il n’apparaît que très peu de temps à chaque fois. Il est issu du jeu RESIDENT EVIL : MERCRENARIES 3D et apparaît dans RESIDENT EVIL : AFTERLIFE (2010) et en double exemplaire dans RESIDENT EVIL : RETRIBUTION (2012), tous deux réalisés par Paul W.S. Anderson.
Le Majini bourreau est vêtu d’un tablier noir tacheté de sang, et il porte un sac en toile sur la tête transpercé d’énormes clous. Il doit mesurer dans les quatre mètres de hauteur et manie une immense masse possédant une face incurvée et aiguisée comme une hache qui broie tout sur son passage. Il possède aussi un énorme crochet attaché à l’arrière de sa ceinture.
Dans RESIDENT EVIL : AFTERLIFE (2010), il affronte Alice (Milla Jovovich) et Claire Redfield (Ali Larter) dans les sous-terrains d’une prison envahie par des zombies. Et dans RESIDENT EVIL : RETRIBUTION (2012), il apparaît avec son double pour affronter de nouveau Alice, mais aussi Ada Wong (Li Bingbing) dans un carrefour new-yorkais dans une « version matrixée » de l’univers de la saga.
C’est le champion de boxe canadien Raymond Olubawale, plus connu sous son nom de scène « Mount Kilimanjaro », qui du haut de ses 2 mètres 66, incarne un bourreau puissant dans les deux films. Dans RESIDENT EVIL : RETRIBUTION, il est secondé par le basketteur Kevin Shand, tout aussi grand.
Le Majini bourreau est le second à effectuer ce corps de métiers dans la catégorie « Monstres Sacrés », après le puissant bourreau de Xerxès.
- Trapard -
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Il n’apparait qu’une minute ou deux, mais ce robot-arcade fait son petit effet. C’est l’un des méchants du moyen-métrage KUNG FURY (2015) de David Sandberg, qui comprend aussi des ninjas, des nazis et quelques créatures préhistoriques puisque le film se veut volontairement et parodiquement anachronique.
L’intrigue : Kung Fury, détective de la police de Miami dans les années 80, voit son coéquipier abattu par un ninja. Adolf Hitler voyage dans le futur. Kung Fury va alors tenter de sauver le monde en remontant dans le temps pour tuer Hitler. Un bug informatique le conduit à voyager entre les époques…
À l’origine, ce robot n’est autre qu’une simple borne d’arcade qui décide de se rebeller contre deux joueurs. Puis après s’être auto-développé sur pieds à la manière d’un « mecha » ou d’un TRANSFORMER, il sort dans la rue pour buter du caniche et du citadin jusqu’à…l’intervention de Kung Fury. Il se recharge d’ailleurs lui-même en récupérant la monnaie des parcmètres.
Le combat contre Kung Fury se veut épique, se délocalisant jusque dans l’espace. Mais il est finalement très court puisque la qualité VHS indique que ce passage a été visionné et rembobiné trop souvent, succès oblige. Et c’est ce qui fait le charme de cette parodie ou hommage aux années 80. La suite est toujours en prévision d’après Wikipédia.
- Trapard -
LE FILM COMPLET EN VERSION SOUS-TITRÉE :
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LE MONSTRE DU SHANGAÏ EXPRESS
« En 1906, Alexander Saxton, paléontologue, découvre un hominien fossilisé en Chine. Lors de son retour à Londres par le Transsibérien, il fait la rencontre de son rival, le Docteur Wells, qui décide d’ouvrir la fameuse caisse qui contient la créature. Celle-ci revient à la vie… »
Sorte de Yéti en partie décomposé, notre monstre vedette du film TERREUR DANS LE SHANGAÏ EXPRESS (Horror Express, d’Eugenio Martin, 1972) est en fait le réceptacle d’une entité venant d’une autre planète. Son origine extraterrestre inscrit d’office ce très bon film anglo-espagnol dans le genre science-fiction horrifique, une sorte de THE THING avant l’heure puisque l’entité extraterrestre peut occuper le corps de n’importe quel être humain, rien que par son regard mortel.
L’action se déroulant principalement à bord d’un train, la créature humanoïde, une fois libérée de la caisse qui la contenait, s’en prend aux voyageurs. Ses yeux rougeâtres pénètrent le regard de ses proies, allant jusqu’à vider leur cerveau de tout souvenir et de toute connaissance. Durant son agonie, les yeux de la victime pleurent du sang et deviennent peu à peu complètement blancs.
TERREUR DANS LE SHANGAÏ EXPRESS est un parfait huis clos à l’ambiance efficace, porté par les prestigieux Christopher Lee (professeur Alexander Saxton), Peter Cushing (docteur Wells) et Telly Savalas (capitaine Kazan). Le film est disponible sur YouTube dans une excellente copie (en version complète non sous-titrée).
- Morbius – (morbius501@gmail.com)
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« L’idiot habitait un univers noir et gris que ponctuaient l’éclair blanc de la faim et le coup de fouet de la peur. Ses vieux habits en lambeaux laissaient voir ses tibias en lame de burin et, sous sa veste déchirée, ses côtes qui saillaient comme des doigts. L’idiot était de haute taille, mais plat comme une limande ; dans son visage mort, ses yeux étaient calmes. »
(Les Plus qu’Humains / Theodore Sturgeon)
CHAPPIE est le héros du film éponyme de Neill Blomkamp (DISTRICT 9, ELYSIUM). Au départ, il n’est pas encore Chappie, mais l’agent droïde numéro 22 servant à faire régner l’ordre dans les rues de Pretoria. Mais ce qui s’annonce être une œuvre proche de ROBOCOP s’en éloigne très vitre pour prendre des tournures de SHORT CIRCUIT (1986). Mais en apparence seulement car la bande-annonce française ne nous dit pas tout. Loin de là…
L’intrigue : Dans un futur proche, la population, opprimée par une police entièrement robotisée, commence à se rebeller. 22, l’un de ces droïdes policiers, est kidnappé. Reprogrammé, il devient Chappie, le premier robot capable de penser et ressentir par lui-même. Mais des forces puissantes, destructrices, considèrent Chappie comme un danger pour l’humanité et l’ordre établi. Elles vont tout faire pour maintenir le statu quo et s’assurer qu’il soit le premier, et le dernier, de son espèce…
L’animation des droïdes est particulièrement efficace et Chappie se déplace même à la manière d’un gangster lorsqu’il suit son « éducation » au sein d’un petit gang. Son design standard de couleur grisâtre ne lui confère pas plus d’intérêt que ses identiques congénères droïdes, sauf à partir du moment où il est reconstitué à partir de pièces de rechanges orange issues d’un autre type de droïdes. Puis c’est lorsqu’il est reprogrammé pour avoir sa propre conscience que le droïde 22 devient réellement notre Chappie du jour. Et évidemment, le film de Neill Blomkamp dégage beaucoup de sentiments forts lorsque notre droïde surdoué se confronte à toutes les contradictions qu’apportent une vie au sein d’un gang.
Le film CHAPPIE (2015) nous montre aussi d’autres types de robots, et particulièrement lorsqu’on se rapproche de la fin du métrage, avec un beau message science-fictionnel sur la vie après la mort.
- Trapard -
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Du bon space opera classique : La Saga des sept soleils, par Kevin J. Anderson
- par Sonia Faessel -
Anderson est un bon auteur de space opera, il a participé à Star Wars, c’est dire la référence ! Il a aussi coécrit avec le fils de Frank Herbert, Brian, des suites et des préquelles à une autre grande saga de référence, Dune. Deux influences qui ont inspiré cette saga qui compte 7 volumes, comme le titre l’indique, et bon voyage dans les 4500 pages de l’ensemble !
On peut en zapper un ou deux, car il y a un solide résumé de l’histoire au début de chaque volume, mais chaque livre se termine par un cliff hanger, et le lecteur se retrouve captivé. C’est dire que la série se lit tout à fait bien !
Le tour de force d’Anderson consiste à fragmenter le texte en de courts chapitres consacrés chacun à un personnage, et tout se tient, le processus d’identification fonctionne, l’on découvre les différentes cultures, modes de vie et habitats qui sont dans le « bras spiral » de la galaxie. Tout est donc au point pour une bonne série TV, en plusieurs saisons, et gageons que cela se fera peut-être.
Quelles sont les forces en présence ?
- Les humains : onze vaisseaux interstellaires sont partis il y a plus de deux siècles pour conquérir l’espace. Grâce à la rencontre avec les Ildirans, un peuple humanoïde, les humains ont découvert la propulsion interstellaire et ont essaimé des colonies à partir des passagers de leurs vaisseaux. Sur la planète Terre, la Hanse dirige tout, notamment le commerce, comme son nom l’indique, en référence à la Hanse des pays baltiques au Moyen Âge. Le Président, Basil Wenceslas, est le seul à prendre des décisions, et met en place un roi fantoche, symbole important pour les foules, marionnette à sa disposition.
Un vaisseau n’a pas fait souche sur une planète, ses habitants, qui se nomment eux-mêmes les vagabonds, ont décidé de conserver leur indépendance en dispersant leurs habitats sur des planètes, astéroïdes et stations spatiales soigneusement dissimulés à la Hanse, à laquelle ils n’ont pas fait allégeance. Ils se caractérisent par une ingéniosité sans limite, une foi inébranlable en leur capacité à trouver des solutions aux plus graves problèmes, vivent en clans familiaux, et ont réussi à devenir indispensables à tout le monde en devenant des experts dans la collecte de l’etki, le combustible incontournable pour toute propulsion interstellaire.
Une autre planète, Théroc, est couverte d’une gigantesque forêt, capable d’engranger toutes les informations, entretenue soigneusement par les prêtres verts, seuls capables de communiquer avec elle et de transmettre, grâce au surgeon qu’ils transportent avec eux, n’importe quel message de quelque planète que ce soit dans le bras spiral. C’est la seule communication instantanée qui existe.
De même que les vagabonds, les habitants Théroc ne se sont pas soumis à la Hanse, et sont eux aussi indispensables.
- Les Ildirans : tous liés ensemble par les fils du thisme, communication interpersonnelle dirigée par le mage imperator qui accède à la « source de clarté » après le cérémonial de la castration. Chacun des fils de l’imperator est « premier attitré » d’une planète colonisée et il suit les instructions du mage grâce au lien du thisme, particulièrement fort puisqu’il est issu de sa chair. Les remémorants ont pour charge de raconter et d’agrandir la saga des sept soleils, l’histoire du peuple ildiran. Ces sept soleils gravitent autour de la planète Ildira, le palais des prismes est objet de pèlerinage : chacun peut bénéficier de la protection bienveillante du mage imperator, chaque Ildiran rêve d’un exploit digne de figurer dans la saga des sept soleils. Les deux caractéristiques de ce peuple sont qu’ils ne supportent pas l’obscurité, non plus que la solitude. Isolé du thisme n’importe quel Ildiran devient fou.
- Les Klikiss : espèce insectoïde disparue depuis plus de 10 000 ans, dont les robots intelligents et indépendants subsistent. Ils avaient développé une civilisation très avancée, comme en témoignent les ruines klikiss disséminées sur les planètes. Leurs robots les ont exterminés jusqu’au dernier et ils ont bien l’intention de faire de même avec les humains et les Ildirans, considérant que la vie organique est nuisible à la galaxie.
Ces trois forces se décomposent en des personnages, porteurs d’un trait de caractère ou d’une fonction, protagonistes de l’action. Les humains sont bien entendus les plus dangereux car imprévisibles : dès les premières pages, ils déclenchent la guerre galactique en faisant brûler une planète pour essayer une arme klikiss décryptée dans les ruines par une xeno archéologue. Manque de chance, la planète abritait des créatures vivant à l’intérieur et l’empire caché (titre du premier volume) des hydrogues va faire chèrement payer aux humains, mais aussi à ceux qui habitent le bras spiral, leur génocide involontaire. C’est encore les humains qui ressusciteront les Klikiss à partir d’un cadavre intact retrouvé, et ils vont se révéler des ennemis redoutables, invincibles de par leur multitude. Heureusement, les portails dimensionnels des Klikiss sont eux aussi découverts et vont permettre dans un futur proche l’arrêt de la propulsion interstellaire.
De leur côté, les Ildirans ont misé sur des formes hybrides entre eux-mêmes et les humains qu’ils ont récupérés de l’un des vaisseaux monde. Isolés sur une planète perdue, ils constituent un troupeau reproducteur en vue de créer l’hybride idéal capable de communiquer avec les hydrogues, contre lesquels les Ildirans s’étaient battus dix mille ans plus tôt. Pour rester en paix, les Ildirans avaient consenti à réveiller les robots klikiss, alliés des hydrogues.
Les Klikiss, quant à eux, passent leur vie à construire des ruches reproductrices dirigées par un spesec, et mènent entre eux une guerre de destruction totale.
Ces trois espèces vont affronter des êtres élémentaires intelligents et organisés, et c’est là l’originalité de la saga d’Anderson. Au fur et mesure de la lecture, on découvre d’abord les hydrogues, créatures de l’air puisqu’elles vivent dans les géantes gazeuses, puis les fueros, créatures de feu qui vivent dans les soleils, ensuite les wentals, créatures de l’eau qui peuvent essaimer toutes les masses d’eau rencontrées, et enfin les verdani, créatures de la terre, issues des arbres de la forêt monde de Théroc. Face à la puissance de destruction de ces forces élémentaires, les humains et les Ildirans ne sont que spectateurs, immédiatement détruits lorsqu’ils essaient d’affronter l’une d’elle, leur technologie n’étant que fétu de paille, et ils assistent, impuissants à l’éradication de systèmes solaires entiers.
Mais il arrive que l’hybridation soit possible et c’est ce qui permettra de mettre fin à l’affrontement cosmique : un prêtre vert se transforme en arbre et peut invoquer les verdani, vaisseaux arbres capables d’emprisonner les hydrogues, un vagabond qui recueille dans l’espace l’eau d’un wental devient mi-wental mi humain, une petite fille métisse d’un premier attitré ildiran et d’une prêtresse verte s’avère capable de communiquer avec les hydrogues, un Ildiran, frère du mage imperator, se mêle à un fuero et entreprend une guerre meurtrière contre l’imperator qu’il considère comme un usurpateur, enfin, un humain parviendra à s’unir avec les Klikiss tout en conservant son identité.
Tout est donc réuni pour une multiplication des intrigues, tant politiques que militaires, et chaque personnage est un fil de la saga. Le tout est parfaitement clair et passionnant. Seul point faible : l’ensemble ne dépasse pas la soif de pouvoir, incarnée par le Président de la Hanse ou le frère fou du mage imperator. La « Force » n’est pas vraiment là, et c’est un peu dommage, mais la virtuosité de la composition de la saga permet de passer un excellent moment de lecture.
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ON L’APPELLE JEEG ROBOT
C’est à un moment où je m’étais dit que je ne regarderai plus de films de super-héros, que je suis tombé par hasard sur ON L’APPELLE JEEG ROBOT (2015, Lo chiamavano Jeeg Robot), série B italienne de Gabriele Mainetti.
Mélange de poliziottesco et de film de super-héros old-school, ON L’APPELLE JEEG ROBOT est avant tout violent et émouvant. Et ce qui change un peu du lot des marvelleries actuelles, le film de Mainetti ne déploie aucun effet spécial, ni numérique, ni de quelque nature que ce soit. Nous évoluons avant tout dans une jungle urbaine à l’italienne avec une histoire simple mais efficace.
On n’échappe bien sûr pas à l’évolution psychologique de notre héros, hésitant entre bien et mal sur fond de sentiments forts, mais je trouve que ce type d’histoire passe toujours aussi bien dans une série B sincère de ce type-là.
L’intrigue : Poursuivi par la police dans les rues de Rome, Enzo plonge dans les eaux du Tibre et entre en contact avec une substance radioactive qui le contamine. Il réalise bientôt qu’il possède des pouvoirs surnaturels : une force et une capacité de régénération surhumaines qu’il décide de mettre au service de ses activités criminelles. Du moins jusqu’à ce qu’il rencontre Alessia, une jeune fille fragile et perturbée qu’il sauve des griffes de Fabio, dit « Le Gitan », un mafieux déjanté qui a soif de puissance. Témoin des pouvoirs d’Enzo, Alessia est persuadée qu’il est l’incarnation de Jeeg Robot, héros de manga japonais, présent sur Terre pour sauver le monde. Mais Enzo va être forcé d’affronter Le Gitan qui veut savoir d’où vient cette force surhumaine…
ON L’APPELLE JEEG ROBOT est une référence directe au manga KOTETSU JEEG (STEEL JEEG aux USA, JEEG ROBOT en Italie, et toujours inédit en France). Ce type de référence pop n’est pas rare dans le cinéma de super-héros de série B, je pense par exemple à ZEBRAMAN de Takashi Miike dont le héros du film s’inspirait aussi de mangas télévisés de ce type. Et c’est la folie douce de la jeune Alessia (fabuleuse Ilenia Pastorelli) qui entretient et cultive ce mythe dans l’esprit d’un Enzo en errance affective (excellent Claudio Santamaria). Et cette folie douce d’Alessia m’a beaucoup rappelé celle d’Olga (Monique van de Ven) dans TURKISH DELIGHT (1973) de Paul Verhoeven. Mais ON L’APPELLE JEEG ROBOT développe une philosophie positive dont le cinéma des Seventies était généralement exempt.
- Trapard -
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Dans la série « Histoire de… en bande dessinée » des Humanoïdes Associés (Éditions Critic), voici tout frais débarqué « La Science-Fiction », ou comment raconter l’histoire d’un genre devenu au fil du temps LE genre le plus populaire de notre époque, cela en plus de 200 pages et, subtile originalité, en bande dessinée !
« Il faut avoir une dose inouïe de courage, ou d’inconscience, pour s’attaquer à l’histoire de la science-fiction, plus encore pour présenter cette somme sous la forme d’une bande dessinée, laquelle, art de l’ellipse par excellence, ne privilégie pas l’aspect théorique propre d’ordinaire à ce type d’entreprise », dixit Pierre Bordage dans sa préface du livre événement écrit par Xavier Dollo et dessiné par Djibril Morissette-Phan. Oui, mais justement, c’est là que l’exploit que l’on croyait impossible s’avère une bien belle réussite !
Des livres racontant ou décortiquant la science-fiction à travers ses auteurs, ses titres références et ses genres, il y en a eu. Mais un ouvrage entièrement consacré à son histoire fascinante… je n’en connais point. Désormais la référence sera bel et bien « Histoire de… en bande dessinée : La Science-Fiction », paru en novembre 2020. À travers ses pages se déroule la longue (oui, si on la fait débuter, comme certains le proposent, à partir de l’Antiquité, voire même avant…) et riche histoire de la SF. Ce sont ses plus grands auteurs qui nous servent de guides. Ils s’adressent à nous et discutent entre eux, nous racontent la grande et la petite histoire de notre genre préféré. On y rencontre ainsi au fil des pages Mary Shelley, Hugo Gernsback, H. G. Wells, Jules Verne, Isaac Asimov, Arthur C. Clarke, Theodore Sturgeon, John W. Campbell, Jack Vance, A. E. Van Vogt, Robert A. Heinlein et des dizaines et des dizaines d’autres, et les femmes ne sont pas oubliées, que l’on se rassure.
On pourrait croire que, vu les limites d’une BD pour satisfaire une grande quantité de texte, « Histoire de… en bande dessinée : La Science-Fiction » ne soit qu’un survol du sujet traité dans ses pages. Il n’en est rien. L’ouvrage est bavard et les polices employées suffisamment moyennes pour délivrer le maximum d’informations.
Si la littérature de SF occupe forcément la place qui lui incombe à travers « Histoire de… en bande dessinée : La Science-Fiction », le cinéma, la télévision, les magazines, les BD et tant d’autres sont également présents à l’occasion des fréquentes recommandations de l’auteur, en bas de page. Le livre se découpe aussi en chapitres tels que, par exemple, « Aux origines de la SF : de l’Odyssée à Frankenstein – De l’Antiquité au début du XIXème siècle », « L’avènement des pulps : États-Unis, de la fin du XIXème siècle à la crise de 1929″, « La SF française et le merveilleux scientifique : France, fin du XIXème siècle et première moitié du XXème siècle »…
Présentée d’une manière originale et de façon très complète, cette histoire de la Science-Fiction racontée en bande dessinée surprend agréablement par sa richesse et s’impose d’office comme l’ultime ouvrage à s’offrir (ou offrir !) si l’on est un passionné de SF ou, tout simplement, si l’on souhaite découvrir ce genre incontournable aujourd’hui.
- Morbius – (morbius501@gmail.com)
La quatrième de couverture :
« Aujourd’hui, la science-fiction est présente partout, plus seulement en littérature, mais aussi au cinéma, dans les jeux vidéo et même dans la vie quotidienne.
Qui a inventé le mot « science-fiction » ? Et le mot « robot » ? Qui sont les grands auteurs du genre ? Quels livres indispensables faut-il avoir lus ?
Un spécialiste répond à toutes ces questions dans ce livre de référence, raconté en bande dessinée. Tout apprenti lecteur pourra désormais s’y retrouver dans la jungle des créateurs visionnaires qui, d’Asimov à Zelazny, ont compté dans l’histoire de la science-fiction. »
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