Synopsis
Lorsqu’Alita se réveille sans aucun souvenir de qui elle est, dans un futur qu’elle ne reconnaît pas, elle est accueillie par Ido, un médecin qui comprend que derrière ce corps de cyborg abandonné, se cache une jeune femme au passé extraordinaire. Ce n’est que lorsque les forces dangereuses et corrompues qui gèrent la ville d’Iron City se lancent à sa poursuite qu’Alita découvre la clé de son passé – elle a des capacités de combat uniques, que ceux qui détiennent le pouvoir veulent absolument maîtriser. Si elle réussit à leur échapper, elle pourrait sauver ses amis, sa famille, et le monde qu’elle a appris à aimer.
Voilà plusieurs années que James Cameron a annoncé la mise en chantier de l’Œuvre Culte de Yukito Kishiro. Las, ses multiples projets l’ont obligé à reporter sans cesse cette adaptation ô combien attendu des fans, multipliant au passage le risque d’augmenter les déçus. Et je sais de quoi je parle : dire que j’apprécie Gunnm est très en dessous de la vérité… Je suis un fan de la première heure et la belle Gally a passé de nombreuses heures sous mes doigts. Autant dire que j’attendais ce film avec une grande impatience (une très grande même) et c’est ainsi que j’ai tout fait pour assister au plus vite à une séance de diffusion, en ayant tout de même une énorme appréhension sur la déception que j’allais peut-être vivre.
Alors, cette adaptation américaine est-elle à la hauteur des attentes des fans ? Sera-t-elle juste bonne à oublier très rapidement ? Qu’y ai-je donc bien trouvé pour sortir (enfin) de ma retraite et vous proposer cette critique ? Mais surtout, la Raclette est-elle meilleure lorsqu’elle est poivrée ? Autant de questions auxquelles je vais m’efforcer de répondre ici (SANS SPOILER) et pas ailleurs : sur Les Échos d’Altaïr. Accrochez-vous bien à votre déjeuner, c’est parti !
De Gunnm à Alita
Avant de nous attaquer au film, un petit rappel sur le manga Gunnm s’impose.
Gunnm est une série de mangas de Yukito Kishiro en neuf volumes. La version française est publiée en intégralité par Glénat entre 1995 et 1998. Gunnm est la première série de l’auteur et également celle qui le révèle au Japon.
Les deux premiers tomes de Gunnm sont adaptés en deux OAV en 1993 et commercialisés en français sous format VHS en 1995. Le manga connait également une suite alternative, Gunnm Last Order, publiée entre 2000 et 2014, ainsi qu’une troisième série, Gunnm Mars Chronicle, en cours de publication. L’univers de Gunnm est également enrichi par un roman sorti en 1997, par le jeu vidéo Gunnm Kasei no kioku sorti en 1998, ainsi que par deux mangas inspirés de l’histoire principale, le one shot Ashman et le recueil d’histoires courtes Gunnm Other Stories, sortis respectivement en 1997 et en 2007.
En 2003, le réalisateur James Cameron annonce la préproduction d’une adaptation de Gunnm dont il a acquis les droits plusieurs années auparavant. Fin 2008, l’artiste numérique Mark Goerner affirme qu’il travaille sur le projet depuis environ un an et demi mais que, bien qu’une bonne partie de la préproduction soit terminée, aucune sortie n’est alors programmée même après la sortie du film AVATAR.
En 2009, James Cameron déclare que le travail sur AVATAR, avec les différentes technologies utilisées, est bénéfique pour l’adaptation de Gunnm, et que l’équipe de production possède déjà un bon scénario et a réalisé beaucoup de travail sur le design. Il déclare quelque temps plus tard qu’il souhaite adapter les premiers chapitres du récit, notamment le motorball. En 2013, la production du film est annoncée pour 2017, après la sortie du deuxième volet de la franchise AVATAR.
Finalement, les quatre suites d’AVATAR prévues ne permettant pas à Cameron de se consacrer au projet, il en devient producteur en compagnie de Jon Landau, et Robert Rodriguez est choisi pour en assurer la réalisation sur un script de Laeta Kalogridis. La date de sortie du film, nommé ALITA : BATTLE ANGEL (tiré du nom américain du manga : Battle Angel Alita), est annoncée par la 20th Century Fox pour le 20 juillet 2018.
Un casting impeccable
Est-il besoin encore de présenter James Cameron ? Le producteur et scénariste du film qu’on a déjà vu crédité aux génériques de films si peu connus comme NEW YORK , TERMINATOR, ALIENS, ABYSS ou encore AVATAR ?
Celui-ci laissera donc les commandes du film au non moins connu Robert Rodriguez, plutôt habitué aux frasques déjantées comme DESPERADO, UNE NUIT EN ENFER ou SIN CITY.
Pour le rôle principal de Gal… pardon, Alita, c’est Rosa Salazar qui s’y colle. On a pu l’apercevoir dans DiIVERGENTE 2, LE LABYRINTHE ou AMERICAN HORROR STORY.
Ido, quant à lui, est interprété par Christoph Waltz qui a au moins le mérite d’être très ressemblant à la version papier. Cet acteur d’origine allemande à déjà été vu dans INGLORIOUS BASTERDS, SPECTRE ou même INSPECTEUR DERRICK.
Keean Johnson, peu connu en France, interprète quant à lui Hugo. Il est apparu au casting de quelques séries américaines (NASHVILLE, SPOOKSVILLE…).
On reconnaîtra également Jennifer Connelly (DARK CITY, LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA), Mahershala Ali (LES 4400, HUNGER GAMES) et les apparitions d’Edward Norton (AMERICAN HISTORY X, FIGHT CLUB), Ed Skrein (DEADPOOL, GAME OF THRONES) ou encore Eiza González (série UNE NUIT EN ENFER, BIENVENUE À MARWEN).
On a affaire ici à un casting mêlant donc des acteurs plus ou moins connus, voir pas du tout, mais tous sans exception jouent leur rôle à la perfection dans cette adaptation cinématographique. Mention spéciale à Rosa Salazar dont le visage a été modélisé en image de synthèse pour lui ajouter ses « gros yeux ». Elle interprète magnifiquement Alita, et ce n’est pas peu dire.
Une belle adaptation…
C’est certainement l’un des points forts de ALITA : BATTLE ANGEL. L’interprétation sans faille de Rosa Salazar lors des combats est à couper le souffle. Les mouvements de l’héroïne sont retranscrits à la perfection et on retrouve certaines images du manga reproduites très fidèlement. On pourrait parfois même superposer les visuels du film aux dessins du manga comme un calque.
Les autres personnages en général sont criants de vérité. Ido semble tout droit sorti du papier et Hugo ne fait pas pâle figure. Zalem est resplendissante et la ville d’Iron City est également une bien belle représentation de celle du livre. On trouvera également un bon portage du scénario des trois premiers tomes. De la découverte de la tête de notre cyborg préféré jusqu’à l’image finale du film, on retrouve les éléments majeurs qui ont fait les heures de gloire de Kishiro. Le Motorball est très bien retranscrit également, sur ce point les attentes des fans sont assouvies.
… Mais très propre !
Et c’est là le principal point négatif que tout fan de la première heure pourra reprocher à ALITA. On est loin, très loin de la violence des scènes du manga. La décharge s’est transformée en ville que l’on aimerait visiter (d’ailleurs bon nombre de figurants en arrière plan semble tout droit sorti d’un tour opérator), les nombreux cyborgs d’apparence fort peu recommandable disparaissent au profit de versions plus humanisées. De même, cette impression de crasse dans laquelle évoluent un grand nombre de pauvres types passent directement à la trappe.
Voire même un peu trop.
Et que dire des combats, qui perdent la folie des protagonistes de la version papier ? Exit les shoots d’endorphine, rangées les têtes qui éclatent ! Film grand public oblige, Cameron et Rodriguez ont du rendre Kuzutetsu, son ambiance et ses combats beaucoup plus propres. Bien entendu, on comprendra parfaitement ce choix : un portage pur et dur serait tout bonnement impossible car censuré PG18…
Si celui qui découvre ALITA avec le film trouvera l’univers qu’il regarde fort sympatique, le fan de la première heure restera parfois un peu sur sa faim avec cette version édulcorée du monde qu’il connait bien.
De même, dans un soucis d’humanisation, le personnage de Chiren à été ajouté à l’histoire. Peu exploité et apportant une énorme incohérence avec l’histoire du manga, la femme d’Ido aurait peut être gagné à avoir un rôle plus évolué : ce n’est pas les possibilité qui manquent. Les fans regretterons également les écarts concernant les origines de la Lame de Damas, du corps du Berserker ou encore le manque de détail de la partie Mortorball. Il va falloir faire quelques pirouettes scénaristiques pour une éventuelle suite…
Ou comment perdre en émotions…
Cet apport d’humanité se paye donc au prix fort : on y perd en émotions. Si on appréciera les phases de combat, je le répète, très proches de ce qu’on voit dans le manga, certaines scènes perdent énormément par le portage à l’écran. Cette image souriante de Hugo lors d’un point crucial de l’histoire est ici remplacée par un visage terrorisé, le spoil par Chiren d’une solution à un problème épineux qui aurait pu tirer les larmes du spectateur, … Autant d’erreurs qui auraient pu être évitées facilement et qu’on aurait véritablement aimé ne pas avoir à subir.
Et pourtant… Pourtant on en redemande. Car malgré ces points négatifs, il n’en reste pas moins que ALITA : BATTLE ANGEL est une véritable réussite. De part son univers, de part ses personnages, et de part son interprétation magistrale des personnages principaux.
Quelques bonnes raisons d’apprécier Alita !
Rosa Salazar : parfaite dans le rôle de Gally, on ne pouvait rêver mieux. Parfois naïve comme une enfant, parfois agressive comme une guerrière, l’interprétation de Salazar est juste impeccable.
Le Motorball : nom de D… Et une suite centrée sur l’ascension d’Alita en tant qu’Ange de la Mort championne du jeu, c’est possible m’Sieur Cameron ?
Le casting : pas mauvais dans l’ensemble, voir excellent parfois. Dommage que certains seconds rôles ne soient pas plus exploités.
Les combats : et la maîtrise du corps de combat par un esprit de combat. On a des images splendides qui sont la parfaite adaptation de certaines planches du manga.
Les décors magnifiques : que ce soit la scène de la décharge au début ou la ville d’Iron City, c’est du beau travail. L’exemple même de la supériorité des décors réels sur les images de synthèse.
Conclusion personnelle
Je l’ai déjà évoqué plusieurs fois dans ce texte, en tant que fan de la première heure il faut parfois se faire violence pour passer outre certains passage de ce film. Et pourtant, j’y suis retourné une seconde fois. Et si je n’ai pas pleuré à chaudes larmes, j’ai eu presque constamment le sourire aux lèvres et les yeux humides. D’abord parce que je l’attendais ce film, et pas qu’un peu. Et voir la belle Gally enfin en mouvement m’a procuré beaucoup de joie. Du coup, je suis passé outre les nombreux petits défauts du film et c’est un pur bonheur.
NotaSkarn : 18/20
- Skarn -
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Dire que ce film est attendu au tournant est un doux euphémisme. Après avoir essuyé les critiques pendant le tournage, en avoir repris une couche suite à la présentation mondiale, on peut dire que tout était réuni pour faire détester ce film avant même l’avoir vu.
C’est un peu inquiet que j’ai donc franchi les portes du cinéma, d’autant que je ne suis pas vraiment fan du personnage. D’entrée, je dois avouer que j’ai été gêné par la photographie du film. C’est sombre, très sombre, trop sombre, et les lunettes 3D n’arrangent pas les choses. Le scénario est honnête, mais les raccourcis sont nombreux. Quelques personnages sont mal exploités, et auraient mérités d’être plus approfondis (Enfys Nest). D’autres auraient pu être supprimés du film, comme L3 qui est complètement hors sujet.
Au niveau design, le film tient ses promesses. On a de très jolis passages et de belles idées de décors. Les acteurs sont bons, j’ai vraiment vu Han Solo et pas un rigolo qui essaye de faire du Ford. Glover est charmant, et Clarke intéressante dans ce rôle. La musique est superbe, j’ai dressé l’oreille plus d’une fois. Les caméos sont nombreux, je pense même en avoir raté quelques-uns.
Au final, j’ai passé un bon moment. En plaçant l’action au plus près des habitants des planètes, on sort un peu de l’habituelle magie des scènes spatiales, mais ça n’est pas un mal. Le film est loin d’être parfait, scénario perfectible, et surtout image trop sombre, mais j’ai souri, j’ai ri, j’ai été ému parfois. J’y retournerai pour apprécier les arrières plans.
- Skarn -
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Synopsis
Le Royaume de Lucis renferme le dernier cristal et vient de mettre un terme à la guerre froide en concluant un accord de paix avec l’état militaire de Niflheim. Malheureusement ce dernier décide rapidement de briser le traité anti-armement afin d’envahir le Royaume de Lucis. Le prince héritier Noctis et ses camarades se voient forcés de fuir leur demeure et se retrouvent au cœur du conflit.
On l’attendait depuis longtemps. Ce Final Fantasy XV (anciennement baptisé Final Fantasy XIII Versus) est enfin sorti de sa longue gestation. Douze longues années de développement auront été nécessaires avant que l’arlésienne ne soit mise à disposition des possesseurs de Playstation 4 et X-Box One, autant dire qu’on l’attendait avec une impatience non feinte.
En grand fan de la saga depuis son arrivée en France (Final Fantasy VII, le bijou jamais égalé), et surtout ayant fortement apprécié les opus précédents Final Fantasy XIII et XIII-2, votre serviteur a donc pris les commandes de sa Playstation afin de parcourir ce nouvel univers. Bon, ok, j’ai foutu mon gamin dehors pendant quelques semaines pour lui piquer la manette je l’avoue…
Alors, ce jeu tient-il toutes ses promesses ? Est-il comme annoncé dès le début un Final Fantasy pour les nouveaux joueurs, mais aussi les anciens ? Mais surtout, neigera-t-il ce week-end ? C’est ce que nous allons tenter de découvrir à travers cet article !
Équipe technique
Avec Shinji Hashimoto à la production, Square Enix ne fait pas dans la demi-mesure puisque les fans le connaissent bien pour avoir déjà officié sur la saga (FF VII à FF IX) ainsi que sur le film ADVENT CHILDREN mais aussi sur la saga Kingdom Hearts.
À ses côtés, le réalisateur Tetsuya Nomura revient dans un premier temps (jusque 2013). Il a été impliqué sur Final Fantasy depuis le quatrième opus en tant que debugger, graphiste, designer… Hajime Tabata prendra la relève jusqu’à la sortie du jeu lorsque Nomura reprend le projet Final Fantasy VII. Remake que nous attendons cette année.
Kazushige Nojima, scénariste chez Square Enix depuis FF VII continue son travail avec cet opus, secondé par Saori Itamuro alors que Yoko Shimomura (Street Fighter II, Kingdom Heart ou encore tous les Mario & Luigi) s’occupe de la partition musicale.
Nouveauté de cet épisode, le doublage est intégralement réalisé en français. Et on n’est pas volé croyez moi. Anatole de Bodinat (doubleur de James Franco entre autre) est la voix de Noctis le personnage principal. Gilles Morvan (PRISON BREAK, LES EXPERTS et tant d’autres) incarne Gladiolus. José Luccioni qu’on a déjà pu entendre dans le rôle de Sully (UNCHARTED) est quant à lui, Cid, le personnage récurrent de la saga.
Avec un casting pareil on peut dire que Square Enix a mis le paquet. Pas de « petits joueurs », énormément de têtes connues. Il se murmure d’ailleurs que ce Final Fantasy est l’un des jeux les plus coûteux de tous les temps, c’est dire.
Le jeu
Dès les premières minutes, le joueur habitué verra la différence avec les autres jeux de la saga. Le joueur dirige Noctis et sa suite à travers un roadtrip au volant d’une fort belle mécanique (oui, la Régalia est juste superbe et totalement « tunable »). Le groupe fera escale dans les nombreux hameaux parsemant les routes pour y trouver des contrats de chasse qui leur permettront de gagner de l’Xp mais aussi des Gils (la monnaie du jeu) et des objets. Et ces chasses et autres quêtes secondaires sont nombreuses, très nombreuses, c’est le moins que l’on puisse dire. Elles sont accessibles en fonction de votre niveau d’XP, mais aussi de votre niveau de chasseur qui augmentera au fur et à mesure que vous aurez effectué des contrats. Dès lors le joueur aura le choix entre suivre la quête principale ou se faire de l’Xp en réalisant des quêtes de jour comme de nuit.
Car c’est l’une des nouveautés du jeu : le concept de temps à été mis en place et vous verrez donc alterner les jours et les nuits, ce qui a pour effet de compliquer parfois grandement les chasses. Mais pas de panique, vous pourrez vous reposer à l’hôtel de la bourgade ou même camper dans certaines zones sécurisées ou vous pourrez alors vous régaler avec les petits plats que votre coéquipier Ignis vous aura préparé.
Les repas sont une autre nouveauté : vous pourrez profiter des restaurants que vous ne manquerez pas de trouver le long des routes, payant mais ne nécessitant pas d’ingrédients en stock, ou également profiter de la cuisine d’Ignis lors des phases de camping, mais il vous faudra pour cela récolter ou acheter préalablement des mets. Vous pourrez également les pêcher, ce qui constitue une autre quête secondaire. Ces repas sont loin d’être anodins car ils vous apporteront des bonus de consistance bien pratiques pour vous préparer au combat.
Les combats justement sont variés. Que ce soit de simples ennemis ou la faune locale ou les contrats de chasses, vous aurez à vous défaire de bon nombre de monstres en tout genre qui vous donneront parfois du fil à retordre. Ces phases de combats totalement nouvelles s’effectuent en temps réel. Fini donc le tour par tour et la jauge ATB que l’on avait connu auparavant. Fini également le concept de magie : ici on « aspire » les forces sur d’étranges cailloux que l’on enferme dans des capsules pour les lancer sur l’ennemi. Terminé également les Eidolons. Même s’il est encore possible d’accéder à des invocations, c’est en remplissant certaines conditions que celles-ci vous viendront en aide (avoir trois personnages KO, ou laisser durer un combat trop longtemps).
Au total, c’est plus de 200 quêtes secondaires et chasses qui vous attendent, ce qui, vous admettrez, fait quand même un bon paquet quand on sait qu’il y a en plus la quête principale à résoudre.
Vous aurez donc largement l’occasion de vous promener sur l’immense carte du monde, en voiture, à dos de Chocobo, voire même à pied ou en train, ce qui vous permettra de découvrir un univers vaste et rempli de surprises.
Une claque visuelle…
C’est clair, on ne pourra pas dire que Final Fantasy XV n’est pas beau. Possédant une profondeur de champ que je n’ai jamais vue avant dans un autre jeu, avec qui plus est une ouverture totale sur le monde et sa faune. Il y a toujours quelque chose en mouvement : un PNJ, un monstre ou autre. Et c’est la plupart du temps très fin et très beau à voir. Le cycle de la météo également géré est très bien rendu, les couleurs s’assombrissant alors que la grisaille fait place à la luminosité du soleil. C‘est également vrai lors des phases de nuit ou le seul halo de votre lampe aura parfois bien du mal à suffire pour vous éclairer. C’est du plus bel effet.
… Et auditive…
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Yoko Shimomura fait aussi bien que Masashi Hamauzu pour l’épisode XIII. On a affaire ici à de magnifiques envolées de piano (le Main Theme) mais aussi des chœurs puissants et plaisants dans les titres Apocalypsis Noctic ou Omnis Lacrima. Mais vous vous régalerez également avec l’excellente reprise de Stand Bye Me par Florence & The Machine. Mieux encore, lors des phases d’exploration vous pourrez après les avoir acquises écouter les meilleurs morceaux des autres Final Fantasy sur le lecteur CD de la Regalia ou même les lire sur votre MP3 lors des explorations pédestres.
… Mais pas scénaristique
Et oui, c’est là le premier point négatif du jeu. Si la durée de vie est effectivement énorme du fait des nombreuses quêtes annexes, le scénario en lui même est basique et plat. Exit la psychologie de nombreux personnages qu’on a pu connaître, ici on se concentre sur Noctis et sur lui uniquement. Les autres personnages ne sont présents que pour sublimer le Prince. Et c’est bien dommage car on s‘attache difficilement si on a pas un minimum d’informations. Exit également la trame bien longue et profonde qu’on a pu avoir dans un FF VII ou un FF XIII, ici ça tient sur quelques lignes.
Et ce n’est pas le seul défaut, loin s’en faut. Si on peut passer allègrement sur les bugs d’affichage où parfois l’aliasing fait des siennes sur les visages des personnages, on aura beaucoup plus de mal à pardonner l’absence totale de charisme de l’équipe que l’on dirige. C’est bien simple, on a l’impression d’avoir affaire à un boys band tout droit sorti d’une école anglaise. Plus de psychologie, plus de charisme, plus de costumes sortant de l’ordinaire et surtout l’absence totale de coéquipier féminin font qu’on aura du mal à accrocher.
Mais ce qui fait tache, c’est surtout le système de combat brouillon au possible. On a parfois beaucoup de mal à s’y retrouver dans ce méli mélo et on finit par appuyer bêtement sur les boutons pour s’en sortir. Et le pire, c’est qu’on gagne quand même… Les stratégies du XIII manquent cruellement.
Un autre défaut, et pas des moindres, c’est l’astuce qu’a trouvée l’équipe de développement pour augmenter artificiellement la durée de vie. Les voyages en Régalia se font en effet en temps réel et donc il faut parfois de longues minutes pour rallier un point A à un point B. On passera alors parfois plus de temps à écumer les routes qu’à effectuer les tâches, à tel point que vous pourrez cuisiner tout en jouant lors de ces phases automatiques (testé pour vous).
Quelques bonnes raisons d’apprécier Final Fantasy XV
Conclusion personnelle
Je vais y aller direct, je n’ai pas vraiment accroché. Le système de combat trop brouillon, l’utilisation de la magie vraiment perfectible, le manque d’invocations… L’absence de personnages charismatiques, attachants et de personnage féminins, les longueurs dans les phases de déplacement et la fin totalement stupide qui gâche encore un peu plus l’ensemble m’ont laissé un goût amer (le combat final, un QTE, On se fiche de qui ?). Les fausses bonnes idées également : intégrer un système de jour et de nuit ainsi que les repas est une bonne idée en soit, mais totalement sous exploitée. Vous pouvez passer en effet plusieurs jours sans manger ni dormir sans qu’il n’y ait d’incidence sur votre équipe.
Pas que ce soit un mauvais jeu, j’y ai passé tout de même plus de 70 heures, mais j’attendais plus d’un Final Fantasy, surtout après tant de temps de développement et surtout après un magnifique Final Fantasy XIII. J’ai d’ailleurs ressorti ce dernier de sa boîte, histoire de m’y replonger en attendant le remake du VII.
NotaSkarn : 13/20
- Skarn -
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Il est de coutume de vouloir toujours interviewer les « spécialistes » ou ceux que l’on considère, à tort ou à raison, comme les « Gardiens du Temple de l’Imaginaire ». Pour une fois, laissons-les de côté, oublions-les en leur passant la muselière de circonstance et donnons enfin la parole aux fans, aux geeks, aux fantasticophiles de tous âges et de toutes espèces qui font vivre l’Imaginaire chaque jour ! Pour cela, le groupe Facebook Les Échos d’Altaïr IV est un vivier ! « Paroles d’Altaïrien » laissera donc désormais la parole à un(e) Altaïrien(ne), le temps de quelques questions sur sa passion pour l’Imaginaire, ses souvenirs, ses goûts, ses manies…
Skarn
Vous le connaissez déjà pour ses critiques d’épisodes ou de séries télévisées publiées sur ce blog. Mais Skarn, c’est aussi un super fan de STAR WARS qui officie sur le site Planète Star Wars, un amoureux des livres et un grand amateur des Pink Floyd ! Allez, on lui laisse la parole…
« L’Imaginaire fait tellement partie de ma vie que je ne recherche plus, je trouve ! »
L’Imaginaire, tu es tombé dedans vers quel âge ?
En fait, je pense qu’on tombe dans l’Imaginaire bien avant de s’en rendre compte. Avant même de comprendre ce qui nous arrive, on est abreuvé d’histoires, de dessins animés ou autres (oui, même la lampe qui diffuse un ciel étoilé au plafond ça fait rêver, non ?). En ce qui me concerne, j’ai des souvenirs de BD racontant les histoires d’une princesse chinoise et de dragons. Mais la fois qui a le plus compté, c’est lors de la première diffusion de STAR WARS : ÉPISODE IV. J’ai été tellement scotché que j’ai imité Luke avec un bout de bois et un fil de pêche pour me permettre de l’attirer dans ma main pendant des semaines. Ma passion pour STAR WARS ne m’a plus quittée depuis, et par extension tout ce qui a trait à l’Imaginaire.
Dans le monde grouillant de l’Imaginaire, quel est ton genre préféré et pourquoi ?
J’aime la Science-Fiction, le Fantastique, la Fantasy… J’aime, quoi ! Bon, OK, j’apprécie moins le côté horreur et très peu le gore, mais ça ne me dérange pas pour autant. J’adore découvrir les mondes créés. Des plaines de Narnia aux planètes de Dune, du continent de Gran Pulse de Final Fantasy aux multivers d’À la Croisée des Mondes, j’adore parcourir ces espaces et découvrir leurs habitants et coutumes, leurs croyances et moyens de locomotion.
Que recherches-tu à travers l’Imaginaire ?
L’Imaginaire fait tellement partie de ma vie que je ne recherche plus, je trouve !
« J’ai perdu ma vie sociale en découvrant DOCTOR WHO. »
Te considères-tu comme « geek » ?
Pour moi, « geek » signifiait surtout fan de jeux vidéo quand j’ai découverts le terme. À l’époque bénie de l’Atari ST, j’étais ce qu’on appelait un « Hard Core Gamer ». Alors oui, je me suis considéré tout de suite comme un geek. Et puis j’ai compris par la suite que le geek était aussi fan de STAR WARS, de SUPERMAN et autres BUCK ROGERS et ULYSSE 31. Alors oui, définitivement oui, je suis un geek ! Aujourd’hui j’ai un peu lâché les jeux vidéo faute de temps, mais j’ai la collectionnite et donc pas mal de proders.
Quels sont tes films et séries TV préférés ?
Sans hésitation, GALACTICA pour la partie SF. Je vous renvoie à la future critique que j’écrirai un jour pour Les Échos d’Altaïr. Casting de folie, scénario inimitable et inimité. Et les messages passés… J’aime beaucoup également BUFFY CONTRE LES VAMPIRES que j’ai revue en intégralité cet été avec un plaisir renouvelé. La vision adulte est différente de celle que j’avais il y a 20 ans, et c’est justement plus profond qu’on ne peut l’imaginer. Et puis très récemment j’ai perdu ma vie sociale en découvrant DOCTOR WHO. J’ai avalé la totalité de la série en moins d’un an. 50 ans de retard, ce n’est pas rien tout de même. Au niveau films, j’ai déjà parlé de STAR WARS, mais j’aime aussi beaucoup la saga RETOUR VERS LE FUTUR. À moindre mesure, la saga des ALIEN, INDEPENDENCE DAY, et tant d’autres…
Quels sont tes romans, BD et auteurs favoris ?
La série Autre Monde de Maxime Chattam est un pur bijou de Fantasy. Je suis actuellement en pleine relecture en attendant la sortie du septième et dernier tome en novembre prochain. Et j’ai toujours en cours d’écriture une fan fiction se déroulant dans le même univers. Bon OK, je traîne un peu pour écrire la suite, mais j’y arriverai un jour. Pour les BD, j’ai trop de choses en tête et peu de choses se démarquent en fait. J’aime beaucoup Thorgal, Troy, Kamikaze, Gunnm, Akira… Avec presque 2800 pièces à la maison, je crois que j’ai de quoi faire. Mais si je dois en retenir un, c’est Gunnm, qui je pense m’a marqué le plus par l’univers décrit et aussi pour la belle Gally.
« Et croyez moi, si vous arrivez un jour à « voir » ce que vous écrivez, vous vivrez une expérience unique. »
Et dans tout ça, tu es plus bouquins, ciné, télé, BD, jeux… ?
Alors là sans hésiter : les livres. C’est le meilleur moyen d’imaginer, même si c‘est un polar. Imaginer la scène de crime à travers les mots de l’auteur, avoir une image d’une forteresse en bois au sommet d’une forêt dont les arbres dépassent 1000 m de haut rien qu’en interprétant les textes, rien ne peut remplacer ça. Et croyez moi, si vous arrivez un jour à « voir » ce que vous écrivez, vous vivrez une expérience unique.
Et puis la musique des Floyd. J’insiste car au-delà de la musique, j’ai imaginé des scènes entières de dragon volant sur un décor digne de l’HISTOIRE SANS FIN en écoutant « Shine On You Crazy Diamond » ! Je me suis fait un petit trip sans prendre de produits. Et ça, je n’ai connu qu’avec les Floyd.
Quel est ton meilleur et/ou ton pire souvenir ?
En ce moment, je vis en plein rêve. Après avoir rencontré presque tout le casting original de STAR WARS, j’enchaîne avec des gens plus ou moins connus dans le milieu. J’ai eu un gros coup de cœur cette année pour Jean-Claude Donda, le remplaçant de Roger Carel dans tous ses rôles clés : C-3PO, Maestro… Mais aussi une très belle rencontre avec Arnaud Grunberg, Managing Director de ScienceFictionArchive.com et Starfix Production, Marcus que je ne présente pas… Mais si je ne dois en citer qu’un, c’est ma collaboration avec le photographe mondialement connu, Sacha Goldberger, qui a fait un travail formidable avec sa série Super Flemmish. Tout cela a été possible grâce à la notoriété de Planète Star Wars, site sur lequel j’officie depuis 14 ans maintenant, et qui a permis cette rencontre. Sacha, tu as tout déchiré, et ce n’est pas fini !
Planète Star Wars, parlons-en justement. Au-delà du site en lui même et de ce qu’il a pu me faire découvrir, j’y ai aussi trouvé un véritable noyau d’amis dont certains sont également inscrits sur ce groupe : (NDLR : le groupe Facebook des Échos d’Altaïr) : Hervé, Vinz, Axel, Séverine et Christophe plus récemment… Et bien d’autres ! On ne rate pas une occasion de se retrouver. D’ailleurs si au détour d’une convention ou d’un salon vous voyez notre bannière, n’hésitez pas à vous faire connaître !
As-tu une manie en tant que fan de l’Imaginaire ?
Avec moi, c’est T-Shirt STAR WARS, DOCTOR WHO ou Pink Floyd. Oui, Pink Floyd me fait rêver !
« En fait, je me suis fait ma propre définition de la SF : c’est tout ce qui deviendra possible de faire dans l’avenir grâce à la science. »
Comment définirais-tu la science-fiction ?
Vous avez 4 heures !… En fait, je me suis fait ma propre définition de la SF : c’est tout ce qui deviendra possible de faire dans l’avenir grâce à la science. TOTAL RECALL est un excellent exemple, ou IL ÉTAIT UNE FOIS… L’ESPACE.
Ta passion, comment la vis-tu au quotidien ?
Je passe pour un alien dans ma petite ville du Pas-de-Calais à être le seul à ne parler que de Fantasy et autres, donc parfois je le vis mal (Docteur Qui ?). Je passe beaucoup de temps sur les sites internet pour assouvir ma passion, et puis dans les livres également. J’avale des séries TV, je dessine, je joue de la musique. Un vrai E.T. je vous dis !
Quel est ton vœu le plus cher ?
La paix dans le monde, de la bouffe et un toit pour chacun… Ben oui, on parle d’imaginaire alors autant y aller franco ! Peut être qu’une arrivée sur Terre d’une entité extraterrestre intelligente et pacifique pourrait nous aider à enfin vivre ensemble sur notre bout de caillou !
Merci Skarn ! Que la Force soit avec toi et Longue vie et prospérité !
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN
Après une longue attente, voici enfin venu l’épisode tant attendu. Mais alors, tient-il toutes ses promesses ?
Rythme volontairement lent, nombreux flashbacks, et un Negan qui met la pression. Tout est réuni pour que le spectateur soit sous tension. Et puis le moment fatidique, celui qu’on attendait tous autant qu’on le redoutait depuis des mois. Et là, c’est la claque. On se remet difficilement avant d’en prendre une autre, puis une autre, puis…
Les interprétations de chacun des héros ne sont plus à mettre en avant à ce point de la série mais on remarquera tout de même un Jeffrey Dean Morgan excellent du début à la fin dans son rôle de bad-guy.
Au niveau photo, les scènes sont bien pensées, soit dans la nuit noire avec un très beau faisceau lumineux pour centrer le lieu de l’action, soit dans la brume épaisse pour laisser uniquement apparaître l’essentiel (et aussi limiter les décors et sfx, mais c’est tellement bien fait qu’on ne peut pas en tenir rigueur).
La partition musicale est quant à elle fidèle à la série, on l’entend sans l’entendre. Ce n’est pas mauvais mais pas transcendant non plus donc.
Pour résumer, j’ai passé un bon moment bien stressant avec cet épisode et je pense que ce sera très difficile de garder un tel niveau pour la suite, mais wait & see.
NotaSkarn : 4.5/5
- Skarn -
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN
Voici donc le nouveau spin off tant attendu de DOCTOR WHO! Grand fan de la série originale, je me suis penché dessus avec intérêt, mais aussi quelques a priori je dois bien l’avouer.
CLASS se déroule à Coal Hill, une école que les fans du Docteur ont déjà vue puisqu’elle est présente dès le premier épisode de la série en 1963. C’est également dans cette école que Clara et Dany officient lors des saisons 8 et 9 de la nouvelle série.
Ce qui frappe au premier coup d’œil, c’est tout d’abord le bâtiment moderne que l’on peut voir dès les premières minutes, il tranchet un peu avec le côté old school que l’on connaissait. Ensuite, on voit apparaître quelques personnages un peu clichés : la lycéenne mal aimée, le nouvel arrivant mystérieux, la surdouée…
On retrouvera lors de cet épisode un décor bien connu : la salle des fêtes, déjà vue dans l’épisode « The Caretaker », mais aussi quelques musiques et thèmes déjà entendus. Signalons au passage la très jolie partition qui nous est offerte ici.
Sont présents également quelques clins d’œils à la série mère, mais aussi les traits d’humour chers au douzième Docteur.
CLASS est résolument tournée vers un public plus adulte que DOCTOR WHO (la série est classée PG-16 outre manche), et effectivement, même si l’ère Capaldi est plus sombre que les précédentes, on a affaire ici à une histoire bien plus mature et plus sanglante.
Au rayon des défauts, j’ai juste noté des effets spéciaux un peu limites et un jeu d’acteurs parfois juste.
Au final, j’ai pris un plaisir fou à revoir évoluer le Docteur dans un décor connu et dans une histoire plus sombre encore. Et puis à titre personnel, j’ai eu du mal à tout comprendre, mon oreille me faisant cruellement défaut lorsque les effets sonores sont trop présents.
Premier épisode, première claque donc !
NotaSkarn : 4.5/5
- Skarn -
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Souvenez-vous que suite à une proposition lancée par un membre du groupe des Échos d’Altaïr IV sur Facebook de créer une nouvelle fantastique participative, certains membres de ce même groupe avaient répondu à l’appel. Trapard, Skarn, Jean Bessaudou et Gaulois, puis de nouveau Trapard ont chacun eu un mois de délai pour écrire leur partie dont voici l’historique. Puis Skarn a remis l’histoire en mouvement avec cette sixième partie, laissant à Jean Bessaudou le loisir de se choisir un moment le mois qui vient pour connecter de nouveau son ‘bioport’ à la nouvelle. Mais si vous, vous aimez aussi le Fantastique et que vous vous sentez l’âme d’un scribouilleur bouillonnant et, surtout, que l’évolution de cette nouvelle vous inspire, n’hésitez pas à nous rejoindre dans le groupe (ou à nous contacter ici) et à nous proposer votre participation.
Arc-Boutage – chapitre 6
La douleur recommence, plus vive encore que la première fois. C’est à peine si j’ai vu l’autre sourcilier. Je croise mes bras contre moi pour faire barrière à cette attaque par réflexe, mais je sais pertinemment que ce geste ne me sera d’aucune aide. Mes narines sont agressées par une odeur rance, une odeur de mort, sa mort. Sa chair pourrie tombe par endroit et donne l’impression de se désagréger au contact de l’eau du marais. J’aperçois ici ou là un morceau d’os et ses yeux vitreux me fixent sans mouvement. Lentement il lève le bras gauche, laissant s’envoler au vent des morceaux de guenilles aussi pourries que les chairs qui composent son porteur. La douleur m’oppresse plus encore, j’ai l’impression que mes poumons vont imploser sous la pression qu’IL exerce sur moi par sa simple force de pensée.
Les larmes commencent à monter tellement la douleur est forte si je ne réagis pas immédiatement de risque d’y laisser ma peau. J’étais déjà tombé sur des coriaces avant mais celui-ci m’a surpris par la violence de son attaque. Il me faut répliquer et très vite si je veux m’en sortir. Je redresse les yeux vers lui et d’un mouvement sec, je tends mes bras vers lui en ouvrant grand les mains. Une décharge me court depuis les épaules et sort par chacune des mes paumes, se propageant à grand vitesse vers LUI. À l’œil nu un humain normalement constitué ne verrait que le sillon laissé par le mouvement de l’air à la surface de l’eau du marais comme pourrait le faire un avion volant à basse altitude sur l’océan. En revanche, un être doté de pouvoirs surnaturels tel que moi verrait parfaitement les vortex créés par le déplacement de l’air et les vibrations qui environnent la personne qui les a produites.
IL prend l’attaque de plein fouet me libérant instantanément de ma douleur. J’entends un craquement sinistre, certainement celui de sa colonne vertébrale qui vient de céder sous le choc. Des lambeaux de chair et des morceaux de vêtements volent sur plusieurs mètres, je crois même voir deux molaires et un globe oculaire au milieu des morceaux qui volent. IL atterrit plusieurs mètres plus loin, j’en profite pour préparer mon attaque suivante s’il en était besoin.
J’avance lentement vers le corps possédé mais aucun mouvement ne semble émaner de la masse informe qui flotte à présent au grès du faible courant créé par le vent. Je ne me laisse pas duper, je n’ai pas encore vu le feu-follet. Il n’a pas encore eu son compte.
Comme pour me donner raison il se redresse brusquement alors que je suis à moins de deux mètres, il me regarde de son seul œil qui semble briller de haine à présent. Je lance ma seconde attaque de toutes mes forces. Celle-ci sera la bonne j’en suis sûr.
Le vortex est plus impressionnant encore et emporte avec lui l’eau croupie et quelques feuilles de la végétation environnante. Le tout avance très vite en direction de la cible, y échapper semble illusoire. J’esquisse un petit sourire au coin des lèvres alors que l’impact est imminent. Mais alors que le possédé devrait être disloqué par le mélange des éléments déchaînes contre lui, un mur d’eau se dresse à quelques centimètres seulement de son corps décharné. Le maelstrom se heurte au mur invisible dans un éclat d’eau d’air et de feuillages puis tout retombe et le silence s’installe.
IL se tient toujours devant moi, droit comme un I, fier comme un soldat revenant victorieux de la bataille. Seulement cette fois, la bataille n’est pas gagnée mon gars, tu ne connais pas encore Dominique.
- Zarathoustra, aide-moi !
***
Il est marrant l’patron : un pet qui passe pas et qui c’est qu’on appelle ? Bibi forcément. Et juste au moment où je suis tranquillement en train de me balader au bord du marais, enfin, balader mon essence… Non mais j’vous dis, il assure pas parfois le gars. Juste au moment où j’allais rigoler un peu avec une grenouille… J’aime bien le bruit que ça fait quand ça explose, une grenouille. Et puis ça en colle un peu partout : une patte ici, une patte là, un œil…
- Zarathoustra bordel ! J’ai besoin d’un coup de main tout de suite, pas demain !
Bon, bon, ok, j’arrive…
- Skarn -
Synopsis
1963, le gouvernement américain, effrayé par la menace de la Guerre Froide et la possibilité d’une attaque nucléaire, prend la décision d’assurer la survie de l’espèce humaine. Dans le secret, il envoie 350 volontaires – femmes et hommes – à bord d’un vaisseau générationnel. Ces derniers embarquent pour un voyage dans l’espace de 100 ans, censé les amener à Proxima. Cinquante ans plus tard, le cadavre d’une jeune femme est retrouvé à bord. Le premier meurtre commis à bord du l’USS Ascension va remettre tout en question pour les occupants. La peur, la méfiance et les vieilles tensions vont s’attiser et le vaisseau va se trouver divisé entre ceux qui veulent continuer la mission et ceux qui veulent rentrer sur Terre…
Depuis plusieurs années, les séries de science-fiction se succèdent sur les chaînes câblées américaines et les networks. Toutes possèdent au minimum un titre plus ou moins bon à leur catalogue. On est en effet loin du temps où la science-fiction rebutait les spectateurs et aujourd’hui le genre semble s’épanouir. La chaîne SyFy avait mis de côté le genre au profit de programmes plus familiaux, mais depuis environ un an elle à décidé de ressortir le style et propose de nouveau des programmes de science-fiction tels que HELIX ou DEFIANCE, et plus récemment ASCENSION.
En attendant de découvrir 12 MONKEY le 16 janvier, je vous propose de nous attarder un peu sur ASCENSION, une série de SF annoncée comme le renouveau du genre. Le casting sera-t-il suffisant pour que le spectateur soit intéressé? Le style décalé plaira-t-il à tous ? Aurons-nous de la neige pour les vacances de février ? C’est ce que nous allons tenter de découvrir à travers cet article. Accrochez-vous bien, c’est parti !
Un peu d’histoire
ASCENSION est donc une série de science-fiction, de la vraie, de la pure. L’action se déroule en 2014 dans une société quelque peu différente de celle que nous connaissons. En effet, les scénaristes ont fait le choix de narrer un présent alternatif dans lequel le projet Orion débuté au cours des années 50 aurait porté ses fruits. Mais qu’est-ce donc que ce projet Orion ?
En 1947, Stanislaw Ulam, mathématicien américain, propose une idée folle : créer un engin spatial à propulsion nucléaire capable d’emmener une équipe de chercheurs. Dans les années 50, le projet est mené par une équipe d’ingénieurs et de physiciens de General Atomics, une entreprise de défense et de physique nucléaire. Grâce à cette technologie, Orion devait, en théorie, avoir une forte poussée lui permettant d’effectuer des voyages interplanétaires à bas coût.
En août 1963, le traité d’interdiction partielle des essais nucléaires est signé par les États-Unis, l’URSS et le Royaume-Uni, échaudés par la crise de Cuba. Ce traité marque la fin des recherches nucléaires et enterre définitivement le projet Orion.
Le scénario d’ASCENSION part du principe que ce traité n’a pas été signé. Le projet Orion est alors soutenu par John Fitzgerald Kennedy et plus que la conquête de la Lune, c’est un voyage de cent ans vers Proxima que vont entreprendre les Américains afin de sauver notre civilisation de la catastrophe nucléaire qui finira par la décimer tôt ou tard.
Un casting de charme
Autant le dire tout de suite, si je me suis penché sur la série, c’est parce que j’ai reconnu Tricia Helfer en visionnant le trailer. La magnifique Caprica 6 de BATTLESTAR GALACTICA est en effet de retour dans une série de science-fiction après avoir boudé le genre pendant quelques années. À ces côtés, Brian Van Holt incarne son mari et capitaine du vaisseau. L’acteur ne vous dira peut-être rien, mais on l’a tout de même vu au casting de COUGAR TOWN ou THE BRIDGE. Jacqueline Byers est la petite débutante de la série, elle n’a fait qu’une brève apparition dans THE STRAIN. La jeune Ellie O’Brien fait un peu mieux puisqu’on l’a vue dans KINGDOM COME et DOORS OPEN. Gil Bellows quand à lui est un peu plus connu, on l’a vu dans pas mal de productions dont VEGAS, SANCTUARY ou ALLY McBEAL. Aux manettes on retrouve Philip Levens, scénariste et producteur sur SMALLVILLE ou le récent K 2000, et Adrian Cruz peu connu du grand public.
Comme vous pouvez le constater, il n’y a guère que Tricia Helfer qui a un véritable palmarès télévisuel, et c’est tout naturellement qu’elle accède à la tête d’affiche de cette série.
Un décalage historique intéressant
C’est là que la série ASCENSION fait fort : si l’histoire se déroule en 2014, les personnages, eux, ont évolué dans une société des années 60 sans avoir la possible évolution que la Terre pouvait leur offrir. Exit donc les écrans tactiles, les téléphones portables et autres gadgets électroniques des temps modernes, oubliez les strings et les jupes au dessus des genoux. Vous voici revenu au bon vieux temps des écrans noir et blanc garnis de gros boutons et de la mode vestimentaire pin’up d’après guerre. Tout cela est remis au goût du jour et permet tout de même le voyage spatial et les contraintes imposées. Pour être plus explicite, les technologies actuelles existent, mais avec un décalage technologique contraint par les conditions de vie extra-terrestre de l’équipage.
Une communauté de ce genre se doit d’avoir ses propres règles, c’est le cas ici avec une présélection de mariage donnant la possibilité d’enfanter, les autres femmes étant rendues stériles par implant (bon exemple de technologie et condition féminine actuelle rapportée à une communauté des années 60, d’ailleurs). Nous avons également une hiérarchie sociale très souvent évoquée dans des livres, films ou séries SF : par niveau, les plus aisés étant situés au sommet bien entendu.
Bref, nous aurons l’occasion de découvrir un véritable monde figé dans le temps à bord de l’Ascension, alors même que la vie continue son petit bonhomme de chemin sur Terre.
Un scénario à rebondissements…
Et oui, vous avez bien lu, Ascension et son équipage ne sont pas les seuls survivants terriens, la vie à en effet continuée sur Terre pendant les cinquante années du voyage du vaisseau. Et c’est en cela que la série diverge des codes existants : l’interaction entre les deux mondes est en effet un élément majeur de l’intrigue. ASCENSION est une série de science-fiction, je vous l’ai déjà annoncé à maintes reprises, et vous en avez eu la preuve, mais c’est également une intrigue policière : la découverte du corps de la jeune Lorelei va en effet perturber la belle mécanique du vaisseau, mais également créer du remous sur Terre. Très vite, les intrigues vont se multiplier, passant parfois même très près de l’horreur lors de certaines scènes. Et nous nous retrouvons donc en face d’une intrigue policière dans un environnement science-fiction amenant parfois à des passages horrifiques.
Voici d’ailleurs le défaut principal de cette mini-série. Si les acteurs sont bons dans leur globalité (mention spéciale pour Tricia Helfer qui confirme, si besoin était encore, son talent d’actrice), si le scénario est original sans en faire des montagnes, en démarrant sur les chapeaux de roue et en imprimant un style différent à chaque partie, ASCENSION risque de dérouter le public qui ne saura plus à quelle catégorie appartient ce show.
… Voire même un peu trop
Car oui les acteurs sont bons, voire excellents, oui le scénario part d’une très bonne idée, et oui le décalage générationnel et social entre la Terre et le vaisseau sont de très bonnes bases pour une série. On y trouvera même les traditionnels triangles amoureux, assumés ou non, les gentils méchants et les méchants gentils, etc… Oui mais voilà, à se perdre entre les différents styles, on ne s’y retrouve plus et on se demande vite quelle orientation cette série va-t-elle bien vouloir suivre. C’est d’autant plus dommageable que le rythme des épisodes est calqué sur le modèle BATTLESTAR GALACTICA : une mini-série de 6 épisodes qui, si elle fonctionne, sera suivi d’une série.
Seulement il y a un « Hic » : si le pilote de GALACTICA se suffisait en lui-même, ici ce n’est pas le cas, et le final déroutant ne peut qu’amener une suite. Et dans ces conditions là, quelle genre va-t-elle prendre ? Mystère.
Quelques bonnes raisons d’apprécier ASCENSION : saison 1
Conclusion personnelle
Rien à dire en ce qui concerne l’interprétation des personnages, mais il y a un « je ne sais quoi » qui me dérange au niveau du scénario. Même si le final est surprenant, on a affaire ici à quelque chose d’un peu fouillis qui cherche encore à se situer. À ne pas savoir vers quelle voix aller, la série risque de perdre beaucoup d’audience. Elle n’en reste pas moins distrayante et agréable à regarder.
NotaSkarn : 13/20
- Skarn -
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Souvenez-vous que suite à une proposition lancée par un membre du groupe des Échos d’Altaïr IV sur Facebook de créer une nouvelle fantastique participative, certains membres de ce même groupe avaient répondu à l’appel. Skarn avait un mois comme délai pour nous pondre une suite à la première partie trapardienne, mais cela n’a pris qu’une petite semaine à ce blogueur hyper-réactif pour propulser « Arc-Boutage » d’un univers à un autre. Et c’est Jan Bess qui est notre troisième marathonien novelliste du groupe. Il a attrapé le relai de plein fouet des mains encore transpirantes de Skarn et s’est enfui à grandes foulées avec ce chapitre 2, qui vous est présenté aujourd’hui, pour en façonner une suite. Et ce sera ainsi de suite avec de nouveaux rédacteurs jusqu’à ce que la boucle se boucle et que la nouvelle trouve sa conclusion. Si vous aimez le Fantastique et que vous vous sentez l’âme d’un scribouilleur bouillonnant et, surtout, que l’évolution de cette nouvelle vous inspire, n’hésitez pas à nous rejoindre dans le groupe (ou nous contacter ici) et à nous proposer votre participation.
Arc-Boutage – Chapitre 2
Je m’appelle Dominique, homme de la quarantaine, grisonnant, aimable et élégant en société.
Mais ce n’est qu’une apparence.
Permettez-moi maintenant de me présenter.
Comme je vous l’ai déjà dit, j’ai grandi à Nouméa. J’y suis né même. Mes parents sont arrivés sur le Caillou au milieu des années 60, pour profiter du boom du nickel. Ils ont rapidement fait fortune et se sont installés dans la province Sud, en plein centre ville près de l’immeuble Pentecost. J’y ai vécu une enfance sans histoire dans les quartiers chics de la ville puis j’ai intégré par la suite l’Institut Léonard de Vinci de Paris pour devenir consultant. J’y ai rencontré Clarisse, ma compagne encore à l’heure actuelle. Et c’est ensemble que nous avons regagné la Nouvelle-Calédonie pour y fonder un foyer au cœur du Quartier Latin. Clarisse m’a donné deux beaux enfants, le choix du Roi, Clara et Samuel, respectivement 16 et 12 ans. Lorsque mon métier de consultant chez Ellipse Consulting nous le permet, nous aimons nous promener sur les lieux de l’ancien Fort Constantine ou voyager à travers le monde et découvrir les différentes cultures étrangères qui le composent.
Une vie sans histoire en fait, mais voyez-vous, ce n’est là qu’une façade, un vaste complot permettant de cacher la vérité aux yeux du monde. Car le soir venu, alors que les ombres allongent leurs étendues sombres sur les rues de la ville, alors que la plupart d’entre vous s’endorment ou partent faire la fête, moi, Dominique, j’endosse un tout autre rôle.
À cette heure, les apparitions se font nombreuses. Certaines passent à coté de vous sans que vous ne vous en rendiez compte, ne faisant que vous observer. D’autres s’amusent de vous, déplaçant sans que vous vous en aperceviez, qui votre téléphone portable, qui votre couteau à pain, et se gaussent de vous voir les chercher. D’autres enfin, les plus dangereuses, n’hésitent pas à s’en prendre physiquement à vous sans même se cacher, faisant voler à travers la pièce ce qu’elles trouvent à leur portée : assiettes, chaises, voire même tables, risquant à tout moment de vous percuter, vous ou vos enfants. Heureusement, parmi ces apparitions, il en est certaines bienveillantes, qui se mettent au service des humains. Ces dernières ont pris l’habitude de communiquer avec certains humains afin de les aider. Moi, Dominique, je suis l’un d’entre eux.
Après mon premier contact avec Dominique, il y a maintenant plus de 25 ans, nombreuses ont été les apparitions à vouloir me rencontrer. Peu au début, elles ne se montraient que rarement et restaient timides. Je n’avais guère qu’une ou deux visites par an. Puis les années passant, elles devinrent plus nombreuses, passèrent plus de temps à mes cotés. Puis il y a 15 ans, elle apparut.
Un ange se dessina devant moi ce soir-là. À la lumière du Soleil couchant se superposaient ses magnifiques ailes d’un blanc immaculé avec en fond l’Ile Sainte Marie. Sa longue chevelure rousse pendait le long de ses épaules jusque ses hanches, reflétant la lumière étincelante de notre étoile. Elle me fixait de ses grands yeux verts et tristes en descendant de nulle part. Lentement, elle se posa à quelques mètres devant moi et replia ses ailes. Une voix cristalline prononça mon nom.
« Dominique… Dominique, il est temps pour toi maintenant de mettre ton talent au service de Dieu ! »
Je devinais plus que n’entendais réellement ses paroles tant il me semblait que ses lèvres avaient à peine bougées. « Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. » (I Pierre 5 :10)
« C’est maintenant à ton tour de souffrir, Dominique, Puisses-tu accomplir la volonté de Dieu Notre Créateur et sauver le Monde du danger qui le guette ! »
Sans s’en rendre compte, je m’étais agenouillé devant cette merveille et avait levé mon regard vers ses yeux magnifiques. Je devinais son nom alors même qu’elle ne m’avait rien dit et lui répondit :
« Je m’en remets à toi, Sarah !»
- Skarn -
Crédit photo : Christophe Maunier, Little Pink House. http://nynjardin.deviantart.com/
Synopsis
Extraterrestre de 900 ans, le Docteur est un aventurier qui voyage à travers le temps et l’espace à l’aide de son vaisseau, le TARDIS (Time And Relative Dimension In Space), qui, pour mieux s’adapter à l’environnement, a l’apparence d’une cabine téléphonique. Le Docteur voyage en compagnie d’une jeune fille. Ensemble, ils font de nombreuses rencontres sur les diverses planètes qu’ils explorent. Après sa dernière régénération, le Docteur revient sous une forme inattendue. Sa compagne de voyage, Clara, devra faire des efforts pour accepter la nouvelle identité de son ami.
Après une coupure de plus d‘un an, le Docteur revient pour une huitième saison riche en rebondissements et en émotions. L’apparition du nouveau Docteur survient dans le « Spécial Noël » et laisse Clara surprise. Ensemble, ils vont affronter de nouveaux dangers et se mettre en travers du chemin des « bad guys » de l’univers entier. Rien de neuf me direz-vous, c’était déjà le cas depuis la première saison. Oui, vous répondrais-je, mais l’alchimie qui existait entre Pond et le Docteur sera-t-elle de retour entre Peter Capaldi et Jena Colleman ? Pourront-t-ils surmonter leurs a priori et affronter ensemble les dangers qui menacent l’univers ? Mais surtout, fera-t-il beau l’été prochain ? Êtes-vous prêts à explorer l’Univers du Docteur Who avec moi ? Oui ? Accrochez-vous bien, c’est parti !
Nouvelle saison, nouveau Docteur
Après trois ans de bons et loyaux services, le « Mad men in a blue box », Matt Smith, jette l’éponge et cède sa place à un nouvel acteur : Peter Capaldi. Et le changement est radical. En effet, Smith à été le plus jeune acteur à interpréter le rôle du Docteur (26 ans lors de la diffusion de sa première saison) et, de ce fait, il était novice dans la profession. À contrario Capaldi, 56 ans au compteur (et le plus vieux Docteur de la nouvelle génération), n’est pas inconnu du showbiz puisqu’il officie depuis le début des années 80. On a pu le voir auparavant au cinéma dans des films tels que LES LIAISONS DANGEREUSES ou WORLD WAR Z, mais également sur le petit écran dans HERCULE POIROT, INSPECTEUR BARNABY, mais surtout TORCHWOOD et… DOCTOR WHO. Eh oui, Capaldi n’est pas étranger à la licence WHO et ses dérivés puisqu’il a déjà interprété (avec brio) un ministre dans la saison 3 de TORCHWOOD, et également un personnage dans l’un des épisodes de la quatrième saison, je vous laisse chercher lequel…
À ses côtés, Jenna Coleman rempile pour le plus grand plaisir de ses fans. La jolie petite brune n’est certes pas l’artiste la plus connue, mais on a tout de même pu apprécier ses rôles dans CAPTAIN AMERICA : FIRST AVENGER ou la série TITANIC. Une novice oui, mais au charme et au talent certains. On croisera également plusieurs acteurs des saisons précédentes au hasard des épisodes : Dan Starkey, Catrin Stewart ou Neve McIntosh par exemple. Cette saison nous offrira également l’occasion de découvrir Samuel Anderson déjà vu dans EMMERDALE.
Les saisons se succèdent…
Nouveau Docteur donc, et de ce fait, nouvelle psychologie pour le personnage et les relations qu’il entretient avec sa compagne. Mais ce ne sera pas le seul changement qu’offrira cette saison. En effet, le rythme et le style des épisodes est totalement différent de ce qu’on a pu voir depuis 2005. Plus d’épisodes doubles cette fois, contrairement aux saisons précédentes. Une intrigue principale en retrait, laissant libre court à des scénarii plus légers mais assumés. Des histoires qu’on croirait voir dans des films à gros budget et non dans une série anglaise.
Cette saison sera également l’occasion de se rendre compte à quel point le budget de la série a évolué. Les effets spéciaux n’ont en effet plus rien à envier à ceux des blockbusters hollywoodiens. Appréciez donc ceux de Mummy on the Orient Express ou Flatline pour vous en convaincre. Cette fois les décors cartons pâtes et les sfx approximatifs ne sont plus de mise, pour le plus grand plaisir de nos pupilles.
Bref, une cassure par rapport à l’ère Matt Smith à tous les niveaux, mais surtout un véritable retour aux sources.
… Et reviennent aux origines
En effet, les vrais fans, ceux de la première heure, auront remarqué un point essentiel de cette nouvelle saison : Peter Capaldi. L’artiste marque dès le premier épisode sa volonté de renouer avec le premier Docteur, William Hartnell, en réinterprétant à sa manière un Docteur bien moins humain que les précédents. On retrouve en effet toutes les qualités et les défauts du premier Docteur : plus vieux, ce qui évite les relations ambiguës avec Clara mais déçoit cette dernière de ne pouvoir espérer plus. Plus manipulateur : il n’a pas peur d’utiliser les autres pour que son plan aboutisse. Plus égocentrique : Moi, Moi et surtout Moi, avec un personnage comme Robin des Bois, le duel d’égo est juste énorme. Plus macho : Clara se voit bien souvent rabaissée, mais vu qu’elle ne se laisse pas faire, les situations cocasses surviennent. Des points plutôt négatifs quand on y pense…
Oui, mais il y a un « mais ». Le Docteur a les deux cœurs gros comme ça, et s’il ne le montre pas, on ne peut faire autrement que le deviner. Dénigrer Clara pour mieux la protéger ? La laisser aux portes de la mort pour mieux la sauver ? Pas de soucis. Faire mine d’ignorer Danny et le rabaisser pour sauver la situation ? Il fait. Capaldi reprend les mauvais cotés d’Hartnell en le rendant plus humain, et rien que ça, c’est un exploit qu’on ne peut qu’applaudir.
Retour aux sources et innovations
En choisissant de casser les codes de la série actuelle, Moffat a pris des risques. Ceux-ci sont-ils calculés ? C’est possible en effet. Retour à la case « vieux Docteur » donc, mais la saison 8 ne se cantonne pas à cela : elle est bourrée de clins d’œil à la première saison des Classics. Nous avons déjà abordé le sujet : Capaldi, bien que plus jeune, incarne un Docteur ressemblant fortement à celui qu’interprétait Hartnell. Il est également difficile de ne pas penser au tout premier épisode de 1963 quand on voit le Tardis remisé dans un foutoir près d’une école. Comment ne pas voir en Clara Owswald, professeur, la toute première compagne du Docteur : Barbara Wright, professeur également ? Dany Pink n’est-il pas lui-même une nouvelle version de Ian Chesterton ?
Mais ce n’est pas tout. On peut également, en cherchant un peu, y découvrir des références à la culture britannique : le héros tireur de flèches en est un bon exemple, mais saurez-vous trouver quelques notes de Pink Floyd dans cette saison ?
À n’en pas douter, avec cette huitième saison, la BBC a voulu rendre hommage à la toute première de 1963, et elle le fait bien.
Bon alors, depuis tout ce temps, la série est-elle parfaite ?
Ouuuuiii, mais non. Si les fans de la première heure apprécieront ce retour aux sources, les petits newbiz ne connaissant que la nouvelle série pourraient bien être surpris par cette version du Docteur. Ici, pas d’intrigue principale, ou alors elle n’est vraiment que peu exploitée au profit d’épisodes « stand alone » . Ceux-ci sont très bon, tant dans leurs scénarii que dans l’interprétation des acteurs, mais cette absence d’histoire maîtresse pourra dérouter. Exit également les épisodes doubles et les intrigues effrayantes : cette année vous pourrez laisser les enfants regarder sans problème.
Fini les scénarii torturés donc, même si le final comporte tout de même un twister intéressant, quelque chose que l’on n’avait pas vu venir et en laissera plus d’un sur l’arrière train.
À contrario la série a bel et bien atteint sa maturité en termes d’effets spéciaux : ceux-ci, en effet, n’ont plus rien à envier aux productions américaines. Vous resterez scotchés devant l’Orient Express ou les aliens inquiétants de Flatline, soyez-en sûrs !
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Conclusion personnelle
Après une septième saison qui avait laissé les fans déçus, il était obligatoire que le changement soit opéré, tant dans le style que dans la forme. Steven Moffat, maintenant aux commandes de la série a donc décidé de trancher en changeant non seulement de Docteur, mais également en modifiant le style des épisodes. Pour cela, Moffat a pris le parti de revenir aux origines de la série en nous offrant un Docteur âgé, cynique et pour le moins désagréable. Il donne également à Jenna Coleman un rôle à sa mesure et lui offre même un épisode. En ce qui me concerne, c’est une réussite, d’autant que Matt Smith ne m’avait pas véritablement convaincu.
NotaSkarn : 17/20
- Skarn -
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