On se la coule douce depuis des mois sur Les Échos d’Altaïr, hein, vous trouvez pas ? C’est presque une année sabbatique pour les 10 ans du blog, presque ! Et c’est là où, sortant de notre léthargie, ouvrant un œil puis l’autre, étirant les bras en baillant, nous nous sommes dits que vous vous ennuyiez peut-être durant ce weekend ou, pire, durant ces vacances. Vous voyez, on pense quand même à vous. Alors, embarquant à bord de notre croiseur C-57D (PLANÈTE INTERDITE, ça vous parle ?…) nous sommes allés jusqu’à la nébuleuse Mutara (oui, oui, jusque là) pour vous ramener les fiers vaisseaux vedettes de STAR TREK II : LA COLÈRE DE KHAN. Grâce à la fabuleuse invention du professeur Wayne Szalinski (CHÉRIE, J’AI RÉTRÉCI LES GOSSES, ça vous dit quelque chose ?…), nous avons pu les réduire à l’état de simples objets miniatures. Vous les trouverez ICI. Ne reste plus qu’à les imprimer, les découper, les plier puis les coller et les exposer dans votre joli microdiorama. Plus facile que de bâtir un bâtiment de Starfleet dans un dock spatial ! Allez, on retourne vite fait dans nos caissons d’hibernation. À un jour prochain !
- Morbius – (morbius501@gmail.com)
Le grand retour de Jean-Luc, c’est pour dans quelques mois. Engage !
Cette septième Page STAR TREK laisse la parole à un trekkie : Jean-Yves. Ce dernier vous raconte la belle histoire de l’Enterprise à travers le temps et l’espace…
(((((( THE ENTERPRISE : A STAR TREK STORY ))))))
Petit clin d’œil à la saga STAR WARS, que j’affectionne aussi beaucoup, ne participant pas à la guerre intergalactique des Warsiens contre les Trekkiens. J’assume pleinement, puisque les deux n’ont jamais joué dans la même catégorie. STAR WARS est de la Fantasy pure et ne peut, par sa situation temporelle, être assimilée à de la Science-Fiction, puisqu’elle n’est pas projective, et STAR TREK flirte avec l’Anticipation, se présentant comme un futur acceptable et possible. Bref, ce n’est pas le sujet. Mais c’est ma publication, donc je fais ce que je veux. J’avais envie de vous parler de l’USS Enterprise. C’est curieux, tout le monde je pense connaît ce nom. Tout d’abord, il faut lui rendre ses racines. Attachons-nous à la partie non-fictionnelle tout d’abord.
Enterprise est un nom historiquement fort pour les Américains. Lors de la Guerre d’Indépendance, ce fut un navire de guerre lancé en 1775 et qui finit brûlé pour empêcher sa capture en 1777. C’est à lui sûrement qu’ont pensé les scénaristes de STAR TREK : GENERATIONS en utilisant le Lady Washington, un brick qui reprend la structure générale des loops du milieu du 18e siècle et, plus personnellement cela raisonne pour le trekkie qui est en moi, comme un écho temporel à la destruction de l’USS Enterprise NCC 1701 dans STAR TREK III. Curieusement, dans le même temps, en 1776, une goélette portant le même nom et officiant comme navire corsaire fit son apparition.
En 1799, une nouvelle goélette, nommée Enterprise fera partie de la flotte engagée dans le tout premier conflit des États-Unis suivant leur indépendance, contre les États du Maghreb, qu’on nommera guerre Barbaresque ou Guerre de Tripoli (Libye).
On sait peu de chose sur le trois-mâts Enterprise lancé en 1874, si ce n’est qu’il sera revendu en 1909 et qu’il sera suivi d’un patrouilleur, mis en service durant la Première Guerre mondiale, de 1917 à 1919.
Mais le bâtiment qui forgera l’assise historique du nom Enterprise est sans conteste l’USS Enterprise CV-6, porte-avions héroïque de la campagne du Pacifique durant la Seconde Guerre mondiale. Ce navire essuya les pires attaques et en ressortit parfois à la limite de la destruction, Il fut le premier à être surnommé Big E. Ce fut le navire le plus décoré de la Navy et reste considéré comme l’un des plus importants de l’Histoire des États-Unis, avec la frégate… USS Constitution (ça ne s’invente pas !) du 18e siècle, qui, 220 ans après son lancement, navigue toujours.
Enfin, en 1961, sera lancé le premier porte-avions à propulsion nucléaire, l’USS Enterprise CVN-65, qui fera son apparition dans STAR TREK IV et sera retiré du service actif en 2012. Voilà qui clôt l’histoire navale de l’Enterprise et nous amène à ce qui constituera le premier paradoxe temporel trekkien.
En effet, l’USS Enterprise fera sa première apparition télévisuelle en 1966 et pourtant, il sera à l’origine du nom d’un autre vaisseau spatial qui, paradoxalement, lui sera antérieur sur une ligne temporelle définie par la série elle-même, alors que celle-ci aura déjà disparu des studios de production depuis 6 ans. OV-101, c’est son petit nom officiel, fut la première navette spatiale américaine, Devant être initialement baptisée Constitution (décidément) elle fut renommée sous la pression des fans de la série qui inondèrent la Nasa de plus de 200.000 lettres en ce sens.
Je parle de premier paradoxe car ce ne sera pas le seul dans l’Histoire de l’Enterprise, vous allez le découvrir ou le redécouvrir en entrant maintenant dans la partie fictionnelle de cette histoire.
Penchons nous un peu sur la trame temporelle de la série et de ses dérivés. Si l’on s’en tient à ce que nous venons de parcourir, il n’y a pas de vaisseau Enterprise lancé entre 1975 et 2245, date à laquelle sera lancé le vaisseau fédéré immatriculé NCC-1701. STAR TREK se mettra elle-même des barrières, en instituant qu’il fut le premier vaisseau fédéré à porter le nom et plus tard, les scénaristes devront jongler avec ces jalons, ce que certains nomment le Canon. L’histoire de l’Enterprise se construira à travers quatre supports : la série, la série animée, qui établira Robert April comme le premier Capitaine de l’Enterprise, les films dérivés de la série originelle et enfin les séries dérivées. Je ne vais pas vous faire un cours sur la série elle-même, attachons nous à l’Enterprise. Tout au long des trois saisons de la série, nous apprendrons à connaître son fonctionnement ses règles mais le vaisseau lui-même ne subira pas de transformation visible. Il faudra attendre 1979 et la sortie de STAR TREK : THE MOTION PICTURE pour le voir évoluer et prendre la forme qu’affectionnent généralement le plus les fans. Mais, au-delà de cette mise à jour, le film apportera une nouvelle pierre a l’édifice : sur une des parois de la salle de détente du vaisseau, le Commandant Decker montre la lignée des vaisseaux Enterprise à Ilia. Et là, surprise, entre la navette américaine et le vaisseau fédéré, un nouveau vaisseau prend place. Il sera défini plus tard comme le XCV-330. Et encore une fois, STAR TREK sera visionnaire car la forme en anneau sera utilisée par la Nasa elle-même sur des recherches de propulsion en… 2015 ! C’est ce que je considère comme le second paradoxe de cette histoire, puisqu’elle construit son passé en avançant dans son futur.
Et ce n’est pas fini ! Star Trek n’aura de cesse d’être pourtant une fuite en avant. Gene Roddenberry voulait un monde qui ne soit pas uniquement centré sur des personnages aux incarnations jetables, mais plutôt une exploration sur la longueur de la Condition Humaine. Ainsi, de son vivant, et sur toute l’ère Harve Benett ou celle de Rick Berman, jamais l’équipage originel ou son vaisseau ne seront « recastés » STAR TREK restera exploratoire et non redondante. Dont acte. Ainsi donc, durant 25 ans, et même alors que la Nouvelle Génération aura éclos en 1987, l’Enterprise NCC 1701 (puis son pendant NCC 1701-A) et son équipage feront leur route ensemble de THE MOTION PICTURE à THE UNDISCOVERED COUNTRY.
Dans la lucarne encore cathodique, faisant un bond de 80 ans dans le futur, et laissons ainsi une marge assez grande pour ne pas impliquer les acteurs de la série originelle tout en s’offrant l’opportunité de le faire en usant des subterfuges trekkiens au besoin. Nous découvrons l’Enterprise NCC 1701-D, lancé en 2363. Voilà qui laisse d’entrée supposer qu’il y a eu un B et un C. Nous y reviendrons.
Comme toujours, STAR TREK construit en avançant son fabulaire à reculons. C’est ainsi que nous découvrirons dans Yesterday’s Enterprise (Saison 3, épisode 15) le prédécesseur du vaisseau de classe Galaxy, l’Enterprise NCC 1701-C, de classe Ambassador du Capitaine Rachel Garett.
Et c’est à nouveau à rebours, alors que la série aura cédé la place à sa première adaptation cinématographique, que nous découvrirons le chaînon manquant entre l’Enterprise de Kirk et celui du Capitaine Garett, l’Enterprise NCC1701-B, de classe Excelsior, sous le commandement du Capitaine John Harriman, un type de vaisseau introduit dans STAR TREK III.
La série s’effaçant dès lors au profit du grand écran, l’Enterprise D dut céder la place, tout comme l’exploration dut la laisser à l’action. Avec FIRST CONTACT, la franchise et TNG prennent un nouveau virage et l’Enterprise un nouveau visage, sous les traits de l’Enterprise NCC1701-E de classe Sovereign qui sera à l’affiche des trois derniers films de la Nouvelle Génération : FIRST CONTACT, INSURRECTION et NEMESIS.
À cet instant de la trame, trois choix s’offrent à nous. Soit nous considérons que l’incident de Hobus décrit dans la mini-série IDW COUNTDOWN a eu lieu, et donc nous suivons la trame temporelle baptisée Kelvin Timeline, soit nous considérons qu’il n’a pas eu lieu et nous rebroussons chemin grâce à la série ENTERPRISE pour ajouter, aux deux extrémités de l’Histoire de la Fédération connue, deux nouvelles pierres à l’édifice. Soit on accepte les deux et on continue d’apprécier le voyage sans se poser de question.
Considérons d’abord la trame ENTERPRISE. Lancée en 2001, la série a relevé le défi de nous faire accepter, 35 ans plus tard, que l’USS Enterprise de la série originelle était bien supérieur au vaisseau de Archer, lancé en 2251 soit presque un siècle avant le vaisseau iconique de Kirk, pourtant imaginé quarante ans plus tôt. Et les scénaristes de retomber sur leur pattes, avec cette assertion que l’Enterprise de Kirk était le premier vaisseau de la Fédération à porter le nom, en situant l’action juste avant la fondation de la dite Fédération. Ainsi, l’honneur est sauf. Voici donc le NX-01 premier vaisseau à atteindre la distorsion 5, première pierre à l’édifice USS Enterprise de la série.
Car, comme STAR TREK seul sait s’y amuser et s’y aventurer, Archer, pourtant situé bien avant Kirk sur la ligne temporelle, pourra contempler un vaisseau bien postérieur à celui de Picard, l’Enterprise NCC 1701-J. Ce vaisseau est intéressant. Lancé au 26e siècle, il s’agit d’un vaisseau temporel. On peut donc légitimement se demander s ‘il ne sera pas le dernier de la lignée puisqu’une fois que les barrières de l’espace et du temps sont brisées, à quoi peut bien servir un vaisseau ? Avec l’Enterprise J, la fuite en avant s’arrête donc.. pour le moment. ENTERPRISE sera déprogrammée en 2005 et, quatre ans plus tard, lorsque les studios voudront relancer la franchise, ils n’auront pas, comme ce fut le cas auparavant, de série sur laquelle s’appuyer.
Ayant besoin d’un produit d’appel, Paramount choisira de rebooter la série originelle sur grand écran, en prenant soin de laisser la trame d’origine poursuivre sa route en situant la nouvelle dans un univers parallèle du multivers. Vous n’avez pas tout suivi ? Je vous rassure, eux non plus.
Les événements antérieurs à la naissance de James.T Kirk ayant été modifiés, les enjeux de la Fédération étant plus défensifs qu’exploratoires, la flotte et ses éléments s’en sont aussi trouvés modifiés, dans cet univers. Nous croiserons deux vaisseaux Enterprise : le NCC 1701 et le NCC1701-A qui lui succédera après la destruction de l’Enterprise dans l’attaque menée contre lui dans STAR TREK : BEYOND.
Mais STAR TREK est toujours plein de surprises, et alors que la franchise revient sur le petit écran par le biais de DISCOVERY, mettant en scène la demi-sœur adoptive de Spock sur un vaisseau à propulsion sporique, procédé que la Fédération finira par abandonner car il implique un coût humain, la première saison s’achève sur l’apparition du vaisseau du Capitaine Christopher Pike, augurant de la fin de la guerre avec les Klingons et de la reprise de la mission exploratoire pacifique de Starfleet. Bien sur, les designers ont voulu réactualiser le vaisseau mais le résultat est plutôt agréable, même pour un vieux puriste, filant son rêve de meilleur.
Et laissant gonfler la voile
de cette Caravelle gris argenté
voguant vers cette obscure clarté
qui tombe des étoiles.
- Jean-Yves -
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Après la diffusion de ses 9 premiers épisodes, STAR TREK : DISCOVERY marque une pause. C’est en raison de ce fonctionnement imbécile que nous retrouverons la série en janvier 2018, et c’est donc aussi l’occasion pour nous de tirer un premier bilan qui est loin d’être positif, DISCOVERY s’aventurant dangereusement là où nulle série STAR TREK n’était jamais allée, franchissant allègrement les bornes et détruisant du même coup nos derniers espoirs. Les mécontents pourront toujours se rabattre sur les anciennes séries et films STAR TREK, ou même goûter à la savoureuse parodie THE ORVILLE…
(((((((((((( DISCOVERY : UN PREMIER BILAN ))))))))))))
Ne nous égarons pas : STAR TREK : DISCOVERY est bel et bien une grande série télévisée de science-fiction soignée, intelligente et souvent surprenante. Mais voilà, s’il s’agit bien d’une grande série de science-fiction, est-elle pour autant, et tout simplement, une série STAR TREK ?…
Lorsque j’écrivais ces lignes après avoir découvert les deux premiers épisodes flamboyants de DISCOVERY, j’étais loin de me douter que la série serait uniquement axée sur un conflit, celui des Klingons contre la Fédération… ou de la Fédération contre les Klingons…
Alors certes, la première saison n’est pas encore terminée, d’autres épisodes nous attendent, néanmoins cela va faire tout de même 9 chapitres où l’on nous bassine avec cette confrontation géo-politique en oubliant l’essentiel de ce qui fait STAR TREK : l’exploration spatiale, la rencontre d’autres civilisations…
Alors certes, dans un techno-blabla dont seul STAR TREK a le secret, on nous présente ces spores extraterrestres capables de téléporter un vaisseau tout entier d’un bout à l’autre de l’univers, on explore l’homosexualité de deux membres d’équipage pour inscrire définitivement DISCOVERY dans l’air du temps et on nous ramène un Mudd plus dangereux que nature avec une légère pointe d’humour bienvenue dans ce monde de glace…
Pour un vaisseau scientifique plongé au cœur de l’univers, on aurait pu s’attendre à une exploration galactique à grande échelle menée tambour battant dans des missions philosophico-science-fictionnelles ! Il n’en est rien, malheureusement. Il ne s’agit en fait que d’une exploration intérieure, celle d’individus confrontés à leurs propres choix, à leurs propres malaises et à leur propres destinées. Entre la raideur extrême d’un lieutenant-commandeur Burnham éduqué à la vulcaine et un énigmatique capitaine Lorca à la froideur bien marquée, on cherche désespérément des personnages un peu plus « humains » ou chaleureux, et on en trouve quelques-uns, heureusement. Et malgré tout, les icebergs finissent quelque peu par fondre dans les derniers épisodes, laissant place à un rayon de soleil qui n’éclaire pas mieux pour autant ce cosmos très coloré auquel nous n’étions pas habitués dans les précédentes séries STAR TREK…
Faire du STAR TREK nouveau avec cette nouvelle série est forcément nécessaire, mais franchement si c’est pour gommer ce qui fait l’essence même de STAR TREK depuis l’aube des temps, autrement dit l’exploration spatiale dans ce qu’elle a de plus noble, si c’est pour nous donner rendez-vous chaque semaine à bord d’un vaisseau où évoluent des personnages qui ne font naître en nous aucune empathie, si c’est pour sacrifier certaines valeurs inébranlables de la saga STAR TREK sur l’autel effrayant de cette fin d’années 2010, eh bien c’est tout bonnement non, en tout cas pour moi.
J’attends la suite avec impatience, ne serait-ce que pour voir mes propos contredits par des épisodes renouant avec un esprit plus trekkien. Ce n’est pas gagné, je sais…
(((((((((((((((((((((((((((( THE STARS ))))))))))))))))))))))))))))
(((((((((((((((( STAR TREK BREAKING BAD ))))))))))))))))
À voir d’urgence, ce fan film délirant (en version sous-titrée) intitulé « Breaking Bad, le scénario STAR TREK animé ». Téléportation directe sur le site koreus.com. L’histoire :
« Pendant le dernier épisode de Breaking Bad (S05E09), Badger raconte à son ami Skinny Pete le scénario Star Trek qu’il a imaginé. Dans le vaisseau Enterprise, l’équipage s’ennuie et décide de faire un concours de mangeur de tartes. »
((((((((((((((((((((((((( KIRK VS GORN )))))))))))))))))))))))))
(((((((((((((((((((((((((( FICHE GORN ))))))))))))))))))))))))))
Le Club des Entités de la 13e Dimension avait publié sur son site le Dataprofile de Slar, Gorn de l’épisode culte « Arena » de la série classique des sixties. Nous la reproduisons ici avec l’aimable autorisation des entités.
Sujet : Slar.
Espèce : Gorn.
Origine : Tau Lacertae IX.
Apparence : Reptilienne.
Description : Environ 2 mètres de haut, sang froid, peau verte, très costaud, petits trous en guise d’oreilles, bouche dotée d’une dentition de carnivore, griffes puissantes, yeux argentés.
Cousin très, très éloigné : Vélociraptor de la Terre.
Enveloppe corporelle : Gary Combs & Bobby Clark (mais pas les deux dans le même costume quand même, hein).
Cordes vocales : Ted Cassidy.
Citation préférée : Sssss ! Ssssssssss !
Apparition : série STAR TREK (1966-1969), épisode « Arena » (1967).
Grade : Capitaine.
Force : Bien supérieure à celle d’un être humain. Peut soulever un rocher en carton pâte et le balancer en ratant sa cible tout en gardant son sang froid (normal pour un reptile, ha, ha, ha !)
Mission : Doit affronter à mains nues le capitaine Kirk de la Fédération des Planètes Unies sur une planète inconnue dans le cadre d’un duel judiciaire. Le combat est arbitré par les Metrons. Le perdant verra son vaisseau détruit. Le vainqueur gagnera un ticket pour un lavage gratuit au Starship Wash.
Combat à mains nues : Se meut très lentement pour frapper son adversaire, ce qui laisse largement le temps à Kirk de parer les coups et de lui en balancer quelques-uns par derrière, le salopard.
Destin de Slar : Kirk gagne le duel mais signale aux Metrons qu’il ne souhaite pas voir Slar mourir. Ce dernier est alors téléporté dans son vaisseau (pas l’Enterprise mais le sien, à lui, le Gorn). Slar signale aux Metrons qu’il ne souhaite pas voir Kirk mourir. Les Metrons signalent à Slar qu’il n’a rien compris puisque c’est Kirk qui a remporté le duel et que, par conséquent, il ne peut être tué. Slar conteste alors l’arbitrage et demande à revenir affronter Kirk sur la planète. Slar est donc à nouveau téléporté sur la planète, mais entre-temps Kirk a été téléporté à bord de son vaisseau (pas celui de Slar mais le sien, à lui, l’Enterprise) puisqu’il a gagné le duel et qu’il n’a plus rien à faire ici. Slar pique une crise et passe du vert au rouge avant d’être victime d’un malaise reptilien qui le transforme en Diana. Commence alors une autre vie et une autre histoire pour lui.
((((((((((((((((( STAR TREK : ENTERPRISE )))))))))))))))))
((((((( LE THÈME DE STAR TREK : ENTERPRISE )))))))
Dans cette vidéo, Russell Watson chante son propre générique de STAR TREK : ENTERPRISE lors d’un concert. J’ai mis, à l’époque, beaucoup de temps avant de digérer cette chanson. Aucun STAR TREK n’avait eu jusqu’alors un générique chanté. Et puis finalement je m’y suis habitué et l’ai trouvé superbe. Comme quoi…
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Après 12 ans d’absence de la télévision, STAR TREK revient enfin avec la toute nouvelle série événement diffusée exclusivement sur Netflix : STAR TREK : DISCOVERY. Les deux premiers épisodes du week-end dernier nous ont plongé dans son univers situé chronologiquement dix ans avant les aventures du capitaine James T. Kirk et de son équipage. Et que dire, si ce n’est que ce démarrage s’avère une totale réussite, annonçant un space opera télévisuel grandiose et intelligent, mais forcément ancré dans son époque tourmentée en proposant un STAR TREK plus sombre et peut-être même… plus adulte. Nous sommes en 2017 et non plus en 1966…
LE VISUEL
C’est d’abord là que STAR TREK : DISCOVERY impressionne le plus. Visuellement, l’ensemble est incontestablement de toute beauté. Nous n’avons pas encore mis les pieds à bord de l’USS Discovery mais sommes montés à bord de l’USS Shenzhou pour quelques scènes mémorables, en particulier dans le deuxième épisode. Et l’on peut déjà constater combien les décors intérieurs du vaisseau sont soignés car aucun détail n’est négligé. La passerelle possède un écran panoramique qui nous plonge au cœur de l’action. Quelques lens flair qui n’auraient pas déplu à JJ Abrams se glissent ici et là, tel un écrin mettant en valeur la froide beauté technologique du Shenzhou.
N’oublions pas également la beauté des décors des vaisseaux klingons, de même que les costumes de nos fiers guerriers. Leur apparence physique pourra quant à elle prêter à discussion, tout comme leur élocution…
Les nouveaux uniformes d’un Starfleet de dix ans avant l’ère de Kirk s’avèrent à la fois sobres et élégants. D’un joli bleu profond et garnis de striures dorées, ils constituent un ensemble très classe et forcément très éloigné de ce qu’ils deviendront dix ans plus tard !
La promenade spatiale du Lieutenant Commander Michael Burnham près d’une étoile binaire nous offre aussi un spectacle merveilleux, hommage évident au voyage de Spock à travers V’ger dans STAR TREK : LE FILM (1979). Quant à l’impressionnante bataille spatiale qui parsème essentiellement le second épisode, affrontement mortel entre la Fédération naissante et les Klingons, elle fait de nous des spectateurs ravis et rassurés face à la qualité des effets spéciaux déployés.
Évidemment, tout paraît bien plus sophistiqué et moderne que ce que l’époque de Kirk proposera à la civilisation terrienne une dizaine d’années plus tard ! Mais comment recréer le passé en voulant faire plus kitsch que le STAR TREK classique ? En 2017, cela semblerait totalement aberrant. Alors oui, il faut accepter l’inacceptable, il faut faire fi de la logique et se montrer tolérant même si cela va à l’encontre du raisonnement…
En tout cas, c’est avec une énorme impatience que l’on attend de découvrir enfin l’USS Discovery promis dans le troisième épisode !
LES PERSONNAGES ET LES ACTEURS
Rien à redire non plus sur la qualité de l’interprétation des principaux personnages. Et quel plaisir de retrouver Michelle Yeoh dans le rôle de Georgiou, capitaine de l’USS Shenzhou ! Comme nous aurions voulu la garder éternellement… Mais Sonequa Martin-Green, échappée de l’enfer des zombies de THE WALKING DEAD, incarne aussi à la perfection notre « Number One », notre Lieutenant Commandeur élevée sur Vulcain par un certain Sarek… D’abord froide et distante, Vulcain oblige, elle deviendra progressivement l’amie de Georgiou qu’elle considérera presque comme sa mère au fil du temps.
Doug Jones au physique bien particulier ne pouvait qu’interpréter le longiligne alien de la passerelle, Saru, lequel apporte à sa façon un peu d’humour bien placé.
En parlant d’aliens, on peut brièvement en distinguer un autre sur le pont du Shenzhou, de même qu’une espèce d’androïde ou de je ne sais quoi exactement ! Nous en saurons forcément plus au fil des épisodes, et surtout grâce aux futurs livres de référence qui devraient paraître assez rapidement !
LA MUSIQUE
Les génériques de toutes les séries STAR TREK, de même que ceux des films d’ailleurs, ont toujours bénéficié de soins particuliers. Qu’il s’agisse d’Alexander Courage, de Jerry Goldsmith, de Dennis McCarthy et de tant d’autres, les thèmes composés s’attachaient toujours à préserver un ton épique. Il n’en est rien ici. Pour STAR TREK : DISCOVERY, Jeff Russo a en effet choisi un aspect plus sombre qui s’inscrit visiblement dans l’air du temps… Et même si l’on retrouve, discret, le célèbre thème de STAR TREK, nous sommes à des années lumière de tout ce qui a été fait jusqu’à présent par ses illustres prédécesseurs. À l’inverse, la musique accompagnant les épisodes semble bien plus intéressante, voire même de très bonne facture.
L’ESPRIT
L’esprit STAR TREK, n’en déplaise à certains, est bien présent à travers DISCOVERY. Certes, il s’est assombri avec le temps. Nous sommes aujourd’hui bien loin de l’optimisme exacerbé du STAR TREK des 60′s ou de STAR TREK : THE NEXT GENERATION. Et même si le ciel commençait déjà à se couvrir légèrement avec STAR TREK : DEEP SPACE NINE, STAR TREK : VOYAGER ou STAR TREK : ENTERPRISE, il se montre dorénavant un peu plus orageux ! Nous vivons en 2017 une époque tourmentée, qui se cherche, et où malheureusement l’espoir laisse plus souvent la place au désespoir. On nous rappelait encore, il y a peu, que STAR TREK avait toujours été et sera toujours le reflet de son temps. Alors nous y sommes…
Il est, bien sûr, encore beaucoup trop tôt pour pouvoir juger clairement STAR TREK : DISCOVERY. Attendons patiemment d’avoir vu l’ensemble des épisodes de cette première saison, en espérant que celle-ci ne devienne pas son lit de mort comme pour tant d’autres aujourd’hui… On ne peut que lui souhaiter longue vie et prospérité, au vu de l’excellence de son démarrage d’une dimension cinématographique, et qui nous a laissé plein d’étoiles dans les yeux.
- Morbius – (morbius501@gmail.com)
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Ted Sullivan, scénariste et producteur sur STAR TREK : DISCOVERY, a déclaré à propos de la modernité des décors du vaisseau de la nouvelle série STAR TREK qui se déroule pourtant 10 ans avant l’époque de Kirk : « On ne peut pas faire une série qui ressemblerait à celle de 1966 avec ses décors en carton-pâte et son budget limité. On ne fait pas cette série pour un petit groupe de fans mais pour une diffusion dans 108 pays. »
Tous les trekkies et trekkers du monde entier retiennent leur souffle : le 24 septembre 2017 est la date officielle où débutera enfin STAR TREK : DISCOVERY sur Netflix ! La toute nouvelle série STAR TREK s’annonce une pure merveille, au moins sur le plan visuel même si ce passé semble bien plus moderne que l’époque de Kirk, laquelle, rappelons-le, viendra 10 ans plus tard. Mais ne doutons pas un seul instant de la qualité des histoires, STAR TREK ayant toujours accordé un point d’honneur à nous offrir une SF intelligente. Alors… Make it so !
((((((((((((((( LES 35 ANS DE STAR TREK II )))))))))))))))
STAR TREK II : LA COLÈRE DE KHAN célèbre cette année ses 35 ans. Le superbe film de Nicholas Meyer, que beaucoup de trekkies considèrent comme le meilleur chapitre de la franchise, ressort à l’occasion en salles sur le territoire américain, dans une version Director’s cut déjà disponible en Blu-ray.
Rappelons que le très estimé Nicholas Meyer est aujourd’hui producteur consultant sur STAR TREK : DISCOVERY, un gage de qualité pour cette toute nouvelle série et une ceinture de sécurité ou garde-fou pour sa nouvelle génération de scénaristes…
((((((((((((((((((((( LES 30 ANS DE STNG )))))))))))))))))))))
Et 2017, c’est aussi l’année des 30 ans de STAR TREK : THE NEXT GENERATION, la meilleure série télévisée STAR TREK en ce qui me concerne !
On en profite pour découvrir une petite vidéo réalisée en 1990. On y voit notre bon vieux DeForest Kelley, le Dr McCoy, présenter les décors et effets spéciaux de STNG, avec quelques interviews des acteurs principaux.
(((((((((((((((((((((((((((((( SPOCK ))))))))))))))))))))))))))))))
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Petit délire de trekker, avec toute la subjectivité que cela suppose et la passion parfois aveugle : voilà mon « Dico STAR TREK »… Vous ne serez pas forcément d’accord avec moi, mais qui a dit que je cherchais à être d’accord avec vous, hein ? Ces propos n’engagent que leur auteur, bien sûr, et s’adressent en priorité aux trekkers et trekkies, mais les autres sont aussi les bienvenus… Live long and prosper.
Combien de fois ai-je entendu dire que STAR TREK manquait d’action, que ses intrigues s’embourbaient dans des dialogues interminables, qu’un épisode semblait durer deux heures, bref, que tout cela manquait cruellement de tonus ! Certes, je ne saurai mentir : il m’est arrivé moi aussi de m’ennuyer profondément dans certains épisodes, toutes séries STAR TREK confondues, mais peut-être davantage dans STAR TREK : VOYAGER que je n’ai jamais vraiment très apprécié…
Mais ceux qui cherchent désespérément l’action en regardant STAR TREK se sont apparemment trompés de série… ou de saga… Comme je l’écrivais déjà quelque part : STAR TREK privilégie d’abord la réflexion avant l’action. Cela a toujours été et cela sera toujours. Euh… non en fait, car aujourd’hui les temps changent…
Ainsi, avec JJ Abrams aux commandes des derniers films cinématographiques, certains se sont (presque) crus dans un STAR WARS. Et je pense même qu’avec l’arrivée de STAR TREK DISCOVERY sur Netflix, nous risquons d’avoir des surprises.
Il est évident qu’avec des séries actuelles comme GAME OF THRONES, THE WALKING DEAD ou même DOCTOR WHO, le STAR TREK d’hier trouverait difficilement son public aujourd’hui, en dehors des vieux trekkers et trekkies ! Il faut simplement espérer que les créateurs de DISCOVERY sauront allier action-réflexion et non action-réaction, ce serait sinon trahir l’esprit même du STAR TREK originel créé dès 1964 par Gene Roddenberry avant son lancement officiel en 1966.
Je suis intimement persuadé qu’avec une bonne équipe de producteurs, de scénaristes et de réalisateurs, et malgré quelques petites appréhensions de ma part, ce STAR TREK DISCOVERY risque d’agréablement nous surprendre en conciliant les attentes des fans avec celle d’un public avide de sensations fortes. Non ? Vous ne le pensez pas ? Rendez-vous alors en septembre sur Netflix pour le savoir.
En attendant, cette prochaine grande étape dans l’histoire merveilleuse de STAR TREK clôt définitivement ce « Dico Star Trek » débuté le 7 avril 2013.
Live long and prosper, STAR TREK !
- Morbius -
Autres articles publiés dans Mon Dico Star Trek :
A comme… Abrams ! / B comme… Bruitage ! / C comme… Critique ! / D comme… Data ! / E comme… Enterprise ! / F comme… Femme ! / G comme… Gore ! / H comme… Humanisme ! / I comme… Idiotie ! / J comme… Jeu ! / K comme… Klingon ! / L comme… Livre ! / M comme… Machine ! / N comme… Nourriture ! / O comme… « Orion Slave Girl » ! / P comme… Passion ! / Q comme… Q ! / R comme… Risa ! / S comme… Star Wars ! / T comme… Trekkie ou trekker ! / U comme… Uniforme ! / V comme… Vaisseau ! / W comme… Wise ! / X comme… X ! / Y comme… Yar Tasha !
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Petit délire de trekker, avec toute la subjectivité que cela suppose et la passion parfois aveugle : voilà mon « Dico STAR TREK »… Vous ne serez pas forcément d’accord avec moi, mais qui a dit que je cherchais à être d’accord avec vous, hein ? Ces propos n’engagent que leur auteur, bien sûr, et s’adressent en priorité aux trekkers et trekkies, mais les autres sont aussi les bienvenus… Live long and prosper.
Tasha Yar ne resta qu’une seule et unique saison sur la passerelle de l’Enterprise-D dans la série STAR TREK : THE NEXT GENERATION, mais elle entra à jamais dans le cœur des trekkies et trekkers.
Incarnée par l’actrice Denise Crosby, Tasha Yar, née en 2337, a vécu une enfance difficile au sein de la colonie terrienne de Turkana IV. Orpheline à l’âge de 4 ans, abandonnée par sa famille adoptive, elle grandira par la suite au milieu de colons peu recommandables sur fond de violence et de trafic de drogue.
Tasha quittera enfin sa planète natale dès ses 15 ans et rejoindra rapidement l’Académie de Starfleet sur la Terre. Après avoir été remarquée par le capitaine Jean-Luc Picard pour sa bravoure, la voici nommée chef de la sécurité à bord de l’Enterprise-D en l’an 2364 sous le grade de lieutenant.
Dès lors, nous découvrons une femme forte, déterminée, intelligente et courageuse, parfois trop impulsive mais toujours prête à servir son vaisseau et à assurer la sécurité de son équipage. Elle est une vraie combattante sur le terrain et possède également un charme certain, l’épisode « L’Enterprise en Folie » (« The Naked Now ») prouvant clairement ses capacités de séduction…
Tasha Yar fait indéniablement partie de ces personnages féminins nouveaux dans les années 80, des femmes au caractère bien trempé, à la Helen Ripley, éloignées des stéréotypes auxquels le spectateur était depuis trop longtemps habitué. Trouver une femme au poste de chef de la sécurité de l’Enterprise fut une belle surprise à l’époque.
Malheureusement, Denise Crosby souhaita quitter la série dès la première saison. Il fut donc décidé de tuer son personnage dans l’odieux épisode « L’Essence du Mal » (« Skin of Evil »). Une espèce de flaque de goudron alien et infâme, dénommée Armus, l’attaque. Elle ne survivra pas à ses blessures. Fin de Tasha. Ou presque, car finalement l’actrice, ayant cru en une jolie carrière après son passage dans STAR TREK : THE NEXT GENERATION, n’obtiendra que divers petits rôles à droite et à gauche, à la télévision comme au cinéma (où on la retrouvera dans SIMETIERRE et DEEP IMPACT). Elle reviendra donc dans STNG, en 1994, grâce à l’épisode « L’Enterprise viendra d’Hier » (« Yesterday’s Enterprise) où une distorsion temporelle (dont STAR TREK est si friand) nous la ramène dans une réalité parallèle. Dans cet univers, Tasha n’est pas morte mais sera finalement capturée par des Romuliens.
Denise Crosby incarnera ensuite Sela, fille de l’union forcée entre Tasha et un général romulien de cet univers parallèle. Nous la retrouverons donc avec plaisir dans quelques autres épisodes, mais dans un rôle à l’opposé du sien, Sela étant un personnage glacial, sournois et dangereux.
STAR TREK DISCOVERY devrait prochainement satisfaire le quota « femmes fortes » de l’univers de STAR TREK avec deux personnages féminins à la tête de l’Enterprise. Oui, rien que ça. Live long and prosper, ladies…
- Morbius -
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Di Vinz se lance pour une séance de rattrapage critiques ciné. Rendez-vous est donné tous les deux jours sur le blog, qu’on se le dise ! Aujourd’hui :
STAR TREK : SANS LIMITES
L’histoire : Une aventure toujours plus épique de l’USS Enterprise et de son audacieux équipage. L’équipe explore les confins inexplorés de l’espace, faisant face chacun, comme la Fédération toute entière, à une nouvelle menace. (allocine.fr)
Réalisateur : Justin Lin
Troisième épisode de la nouvelle trilogie STAR TREK, SANS LIMITES (Beyond en V.O.) se veut plus anecdotique que ses prédécesseurs. En effet, avec Justin Lin (FAST AND FURIOUS 6) et Simon Pegg (SHAUN OF THE DEAD) aux commandes, il s’opère une légère transformation dans le format du film. Nous avons ici affaire à un buddy-movie de l’espace plus léger et plus fourni en terme d’action au sol, jouant plutôt bien des relations tissées entre les membres de l’équipage de l’USS Enterprise. Le vilain du film joué par Idris Elba, métamorphosé pour l’occasion en extra-terrestre pas beau, est relativement insignifiant voire agaçant jusqu’à la fin du film où il se révèle être plus complexe.
Niveau implication émotionnelle, à part la scène d’attaque par l’essaim au début du film, il manque un petit quelque chose, ce malgré la bonne interprétation de Sofia Boutella qui vient ajouter un personnage intéressant au crew du brave Capitaine Kirk.Dans l’ensemble, chaque acteur sait ce qu’il fait, et ils peuvent même surjouer sans que cela ne pose le moindre problème, au bout de trois films on sent que ces personnages ont pris de l’épaisseur, tout le monde semble donc à l’aise dans son rôle.
J’ai apprécié le spectacle, toutefois l’intrigue principale reste trop légère et ce troisième épisode n’est pas du tout à la hauteur de ses prédécesseurs malgré un côté épisodique assez rafraîchissant et semble t-il assumé, plutôt bien vu pour ce qui est de faire perdurer la licence.
Note : 14/20
- Di Vinz -
Autres articles de Di Vinz :
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