Yom a une passion : la science-fiction, SA science-fiction ! Films, séries télévisées, dessins animés, comics, serials… sur sa page Facebook, tout y passe, « juste pour le plaisir » nous dit-il. Et pour notre plaisir, Yom nous permet de publier ici certaines de ses critiques, de ses réflexions, de ses opinions, de ses pensées ou de ses interrogations. Aujourd’hui :
INTERSTELLAR
(de Christopher Nolan, 2014)
INTERSTELLAR, ou ce qu’on pourrait appeler « L’odyssée de l’espace pour les nuls ». Rien de péjoratif là dedans. C’est un bon film. Ce que je veux dire par là, c’est que c’est un film dans le style de 2001 : L’ODYSSÉE DE L’ESPACE, mais beaucoup plus accessible pour le spectateur moyen.
Pour ma part, j’ai trouvé que 2001 avait fait pas mal de mal à la Science-Fiction grand public, car trop intellectualisé, bourré de non-dits, et se terminant un peu en eau de boudin en laissant le spectateur sur sa faim. Eh bien avec INTERSTELLAR, ce n’est pas le cas (même si, il faut l’avouer, ce n’est pas passé loin par moments).
INTERSTELLAR est un film de science-fiction qui commence comme un film d’anticipation et se termine en space opera, en passant par ce que les pointilleux appellent la Hard Science (ou plus simplement la science fiction réaliste). C’est un peu comme si SOLEIL VERT (1973) croisait LA CONQUÊTE DE L’ESPACE (1955) en passant par 2001 (1968), ou plus modestement par DESTINATION LUNE (1950). On passe donc par tout un tas d’ambiances, d’émotions, de suspens, d’action et même des scènes qui ont fait sursauter tout le monde dans la salle. Un plutôt bon mélange.
Si vous ne l’avez pas vu, je vous conseille donc de régler cela car finalement les presque trois heures de film passent plutôt vite, malgré quelques longueurs au début qui trouvent leurs explications vers la fin. Si vous l’avez vu, vous pouvez continuer à lire, car la suite contient plein de SPOILERS!
Bon, maintenant je vais éplucher un tout petit peu plus le film (mais malgré ce qui suit, cela reste un bon film) : tout est bien fait, aussi crédible que possible, et malgré tout il y a quelques failles (mais je ne doute pas que ce soit pour ne pas perdre le spectateur en route). Déjà, mais c’est également le cas dans beaucoup de films de science fiction, les héros ont des questions auxquelles ils devraient être capables de répondre eux-mêmes (sur le trou de ver par exemple, et c’est le co-équipier qui explique le pourquoi du comment). Je comprends que c’est pour l’expliquer au spectateur, mais c’est toujours un peu hors sujet à mes yeux (il y en a aussi de belles dans le film LA CONQUÊTE DE L’ESPACE dont je parlais plus haut, à se demander s’ils envoient vraiment des astronautes dans l’espace dans certains films, et pas des passants lambda qui passaient par là…).
Ceci mis à part, le vrai gros hic à mes yeux (et j’espère que vous avez vu le film parce que là je vais dévoiler la chute…), c’est que, d’après le héros en tout cas, c’est l’humanité du futur qui le sauve dans le trou noir… Ça ne vous pose pas un problème de paradoxe ? J’explique : Cooper va dans l’espace, il finit dans un pseudo trou noir ou l’humanité du futur lui permet de prévenir sa fille de comment fuir la planète pour sauver l’humanité, cette même humanité qui va évoluer et sauver son père, pour se sauver elle même donc… Mais comment peut elle exister tant qu’elle n’est pas sauvée de l’extinction sur Terre ? C’est bon, vous avez les neurones qui chauffent ?
Bon, ce n’est pas si grave. Peut être que finalement ce n’est pas l’humanité du futur mais une autre espèce… Bien que la famille Cooper ait le don de deviner qui est qui (comment sa fille devine que c’est Cooper qui est son fantôme ? Mystère et boule de gomme).
Ah oui, dernier point un peu gnan-gnan, le discours sur l’Amour qui permet de trouver le bon chemin… Très américain dans le style, mais dispensable dans le film.
Comme je le disais avant tous ces spoilers, le film reste bon, et j’ai vraiment beaucoup aimé les robots qui sortent vraiment de l’ordinaire et amènent une vraie touche de SF-Humour-Action. Un vrai plus sans lequel le film n’aurait peut être été aussi sympathique. En tout cas, j’en veux bien un à la maison.
- Yom -
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN / CARNET GEEK NC
Pour contacter le blog : morbius501@gmail.com
Il est de coutume de vouloir toujours interviewer les « spécialistes » ou ceux que l’on considère, à tort ou à raison, comme les « Gardiens du Temple de l’Imaginaire ». Pour une fois, laissons-les de côté, oublions-les en leur passant la muselière de circonstance et donnons enfin la parole aux fans, aux geeks, aux fantasticophiles de tous âges et de toutes espèces qui font vivre l’Imaginaire chaque jour ! Pour cela, le groupe Facebook Les Échos d’Altaïr IV est un vivier ! « Paroles d’Altaïrien » laissera donc désormais la parole à un(e) Altaïrien(ne), le temps de quelques questions sur sa passion pour l’Imaginaire, ses souvenirs, ses goûts, ses manies…
Yom
En compagnie de Skarn et Axel, précédemment rencontrés dans Paroles d’Altaïrien, Yom fait partie du petit groupe des contributeurs des Échos d’Altaïr en permettant au blog de reprendre certains de ses articles publiés sur sa page Facebook : Ma Science-Fiction. C’est plus qu’un passionné de SF : c’est quelqu’un qui essaie à tout prix de vous faire comprendre ce qu’est la Science-Fiction, du moins SA science-fiction ! Il suffit de lire ici sa longue définition pour s’en rendre compte ! On lui laisse la parole…
« Finalement, être geek, c’est surtout être curieux ! »
L’Imaginaire, tu es tombé dedans vers quel âge ?
L’Imaginaire au sens large, je suis tombé dedans tout petit avec mes jouets. Pour ce qui est de l’Imaginaire au sens « passionnel » du terme, je dirais vers 13 ans, avec les jeux de rôles (Stormbringer, Hawkmoon, Donjons et Dragons, L’Appel de Cthulhu, L’Œil Noir, et j’en passe…), la lecture de livres comme Le Seigneur des Anneaux, Dracula, ou La Planète Géante, sans oublier les Livres dont vous êtes le Héros.
Dans le monde grouillant de l’Imaginaire, quel est ton genre préféré et pourquoi ?
Mon genre préféré est la Science-Fiction, et presque tous ses sous-genres. Du coup, rien à voir avec les jeux de rôles pré-cités, bien que j’ai joué aussi à Shawdowrun et Berlin 18. La Science-Fiction, c’est un peu tout ce qu’on peut imaginer quand on regarde un ciel étoilé la nuit, et comme je l’ai beaucoup fait, j’ai beaucoup imaginé. Et puis, la SF, c’est aussi un peu un message d’espoir, puisqu’en général l’humanité a réussi à aller visiter le cosmos.
Te considères-tu comme « geek » ?
Alors, j’ai été rôliste, j’ai lu Tolkien, j’ai joué à des jeux en réseau, je monte mes PC moi même, j’ai bossé dans l’informatique, j’ai eu internet en 1997, je m’intéresse aux sciences et aux nouvelles technologies, j’ai vu quasiment tous les STAR TREK, séries et films, j’ai grandi avec STAR WARS, TERMINATOR, DARYL, ENEMY, LA QUATRIÈME DIMENSION et d’autres, je lis des mangas, des comics, j’ai encore mes vieux Strange, Titans, Nova, Spidey... donc je pense que je remplis pas mal de critères pour être considéré comme geek. Mais en même temps, le terme geek est devenu une expression un peu vide. On peut être geek parce qu’on est fan de GAME OF THRONES et rien d’autre. Donc, disons plutôt que je suis un geek version non mise à jour. Et puis, on peut se rendre souvent compte qu’on est geek quand on veut parler d’un sujet qui laisse beaucoup d’interlocuteurs sans réponses. Finalement, être geek, c’est surtout être curieux !
« J’ai un peu de mal avec les films et séries dans lesquels les extraterrestres se baladent à poil. »
Quels sont tes films et séries TV préférés ?
Film de référence : PLANÈTE INTERDITE. La référence de ce que devraient être les films de science-fiction. C’est quasiment un pilote pour la série STAR TREK, avec juste 10 ans d’avance. Je suis très fan de l’ambiance SF des années 40/50, avec les tenues spatiales qui ont un bocal à poisson à la place du casque, c’est un design que j’adore, mais qui existe surtout dans les comics et BD. J’ai aussi beaucoup été marqué par le premier TERMINATOR, vu au cinéma à l’époque. Bon, faut aussi admettre que j’ai un faible pour les robots, et du coup, c’est toujours un petit plus quand il y en a un dans un film. Après, j’aime beaucoup d’autres films, mais surtout ceux qui me surprennent un peu, ce qui se fait rare avec les films récents, et ceux qui ont fait de leur mieux avec peu de moyens comme par exemple, HUNTER PREY, CARGO, EUROPA REPORT ou KILL COMMAND, qui ne sont pas pour autant parfaits, mais au moins il y a un effort de fourni.
J’ai un peu de mal avec les films et séries dans lesquels les extraterrestres se baladent à poil. Ben oui, c’est quand même pas très logique d’être capable de créer des vaisseaux spatiaux qui peuvent traverser la galaxie, mais pas de se faire des fringues adaptées… Sinon, pour ce qui est du fantastique, dans le domaine de l’heroïc fantasy plus précisément, je suis aussi très fan du premier film de CONAN, celui de 1982, pour sa beauté visuelle, et d’une certaine manière, pour sa philosophie.
Pour ce qui est des séries, j’attends encore la série de SF qui me scotchera dans mon fauteuil, mais j’en ai quand même apprécié beaucoup. La meilleure dans mon souvenir, mis à part les classiques indétrônables comme LA QUATRIÈME DIMENSION, est peut être STARGATE UNIVERSE. Elle a pompé pas mal d’idées dans les STAR TREK, mais c’est plutôt bien fait. Ce qui est d’autant plus étonnant, c’est que je n’ai pas vraiment apprécié ce que j’avais pu voir des autres séries de la franchise, SG1 et ATLANTIS. Une autre série qui a été annulée avant de vraiment développer son plein potentiel est DEFYING GRAVITY. Dommage. Sinon, pour ce qui est des séries de SF plus récentes, en ce moment je garde un œil sur DARK MATTER.
Quels sont tes romans, BD et auteurs favoris ?
J’ai un peu lu quand j’étais adolescent, mais en grandissant, je préfère lire des livres « encyclopédiques » : 100 Ans de Cinéma Fantastique et de Science-Fiction, Les Chroniques de la Science-Fiction, les Craignos Monsters, Les Guerres des Étoiles, pour ne citer que les plus récents. À côté de ça, je suis plutôt comics, tout ce qui est Marvel ou DC Comics, mais aussi Invincible ou Saga par exemple, manga avec Terra Formars, Sun Ken Rock, Guyver, Peacemaker, sans oublier les classiques de ma jeunesse comme Dragonball, Cobra ou City Hunter, et bande dessinée. Là j’ai un peu de tout, mais en science-fiction, je citerai Le Scrameustache que j’ai lu assez jeune et Storm que je n’ai découvert que récemment. Et dans tout ça, ce qui a le mieux vieilli, ça doit être Cobra. C’est aussi un habile mélange de Space Opera, d’Heroic Fantasy et d’Aventure, sans oublier l’humour omniprésent.
Quel est ton meilleur et/ou ton pire souvenir ?
Pas de pire ou de meilleur, mais un souvenir marquant de la première fois où j’ai vu PLANÈTE INTERDITE à la télé quand j’étais gamin. Le monstre qui essayait de franchir le champ de force était encore très impressionnant une trentaine d’années après sa sortie.
« Je fais parfois le salut vulcain pour dire bonjour ou au revoir, mais pas avec n’importe qui non plus… »
As-tu une manie en tant que fan de l’imaginaire ?
Je fais parfois le salut vulcain pour dire bonjour ou au revoir, mais pas avec n’importe qui non plus… quoique…
Comment définirais-tu la science-fiction ?
Voilà une sacrée question ! Alors, j’ai une définition de la science-fiction relativement précise : « Fait apparaître une machinerie complexe et/ou quelque chose d’extraterrestre ». J’aime bien classifier les choses, et pour le coup, ça me gène quand je tombe sur un film de science-fiction classé en fantastique, et vice versa, bien qu’il soit toujours possible d’être dans les deux, comme EVENT HORIZON par exemple. Bref, j’ai d’ailleurs créé une page dédiée à la science-fiction selon ma définition : Ma Science-Fiction. Et hop, un petit coup de pub !
Pour moi, la SF correspond à cette définition car le reste n’est souvent que du contexte. Par exemple, le steampunk est un sous-genre de la science-fiction juste parce que le contexte est spécifique : l’époque victorienne, plus ou moins. Cette définition précise permet aussi de séparer Anticipation et Science-Fiction : du coup, pas de SF dans SOLEIL VERT, ROLLERBALL, EQUILIBRIUM, MAD MAX… Alors que certains seraient tentés de les assimiler. J’ai déjà lu aussi que souvent un savant fou était une marque de science-fiction, puisque savant = science. Mais non, de mon point de vue, un savant fou n’est pas forcement une preuve de science-fiction. Déjà, ce n’est qu’un savant. Qu’il soit fou ou pas ne fait que changer le fait qu’il soit un gentil ou un méchant. Alors, un savant est il forcement un élément de science-fiction ? Pas la peine de faire de longs discours, rien ne vaut l’exemple : le Dr Morbius de PLANÈTE INTERDITE, le Dr Moreau sur son île ou le Dr West de RE-ANIMATOR sont ils dans le même genre de films ? Non, seul Morbius est dans une œuvre de SF selon moi. Le savant, fou ou non, n’est donc qu’un élément scénaristique et non de genre, tout comme les héros parfois supers.
D’ailleurs, parlons un peu du cas des super héros qu’on retrouve aussi parfois classés en SF : eh bien déjà, le terme « super héros » parle un peu de lui même. Un super héros est un héros qui est super… Ça a l’air bête comme ça, mais je veux dire par là que ce n’est pas forcément le héros qui fait le genre d’un film. Prenez Allan Quatermain. Dans les années 80, c’est un héros d’aventure sous les traits de Richard Chamberlain, alors que sous les traits de Sean Connery, en 2003, c’est un héros steampunk, et donc de science-fiction, dans LA LIGUE DES GENTLEMEN EXTRAORDINAIRES. Même personnage, mais pas le même genre d’histoire. C’est un peu le même principe avec les héros un peu plus « supers », notamment les plus connus chez Marvel ou chez DC Comics. Bien qu’on pourrait créer une catégorie « Films de super héros » pour mettre tout le monde d’accord, il n’en reste pas moins vrai que certaines aventures sont de la science-fiction, et d’autres non. Je vais me baser sur des films ou séries, plus connus du grand public, mais cela reste bien sûr valable pour les comics.
Pour ce qui est de la science-fiction à tous les coups, chez Marvel LES 4 FANTASTIQUES se posent là. Mais en même temps le leader du groupe est un scientifique génial, un super geek avant la mode, et beaucoup de leurs aventures ont lieu dans l’espace, dans la zone négative, un mini univers, ou font intervenir des extraterrestres, dont le plus dangereux et le plus célèbre : Galactus. Donc là, pas trop de problème à les classer. C’est plus difficile avec les héros qui n’ont pas toujours le même type d’aventures. CAPTAIN AMERICA par exemple, peut aussi bien aller botter les fesses de braqueurs de banque que d’aller sur Mars détruire une créature qui veut dominer le monde. Et là, forcément, on tombe dans le cas Quatermain. Chaque aventure peut être d’un genre différent. Si vous vous posez la question des mutants, X-MEN entre autres, ils vont plutôt faire partie du genre fantastique par défaut – des pouvoirs innés, comme les monstres de la Hammer – même si des aventures vont les mener dans la science-fiction : les X-Men dans l’invasion des Broods par exemple.
Tout ça pour dire que les super héros ne sont pas forcément à l’origine du genre de leurs aventures, sauf s’ils sont personnellement qualifiables par la définition de ma science-fiction bien sûr, comme Iron Man, Ultron, Galactus, Thanos, Les Gardiens de la Galaxie, etc. Et comme j’ai évoqué les monstres de la Hammer, je termine là dessus : comme je l’ai déjà dit, dans ma vision des choses, je classe d’un coté la Science-Fiction, et de l’autre le Fantastique. Dans le Fantastique, on peut y trouver des vampires, des loups garous, des zombies, des momies, des sorcières, etc., et également pour moi le monstre de Frankenstein. Pourquoi fantastique alors que c’est un savant qui l’a créé ? Eh bien déjà, culturellement parlant, il fait partie des monstres des films de la Hammer, et j’ai sûrement été en partie influencé par ça. Ensuite, le fait de ramener à la vie des bouts d’humains collés ensemble, c’est plus fantastique à mes yeux que scientifique, même si la SF ne doit pas forcément être crédible. La créature de Frankenstein n’est jamais qu’un zombie amélioré. Alors je suis d’accord avec le fait que la machinerie qui a permis de créer le monstre est plutôt complexe, mais elle n’a pas vraiment d’impact dans le récit. Une incantation aurait pu être à l’origine du monstre sans en changer l’histoire. Il faut aussi prendre en compte le fait que la créature fait partie d’un panthéon de créatures gothiques, avec les vampires et autres loups garous, Et si vous demandez à un fan de vampires si Dracula est de la science-fiction, il va vous rire au nez, et moi aussi, avant de disparaître dans un nuage de fumée… Bref, beaucoup de blabla, mais quand on aime, on ne compte pas !
Ta passion, comment la vis-tu au quotidien ?
Curiosité scientifique, films, séries TV, encyclopédies du genre, figurines… La passion de la SF se trouve dans beaucoup de petits moments du quotidien. L’avantage quand on aime l’Imaginaire, c’est qu’on peut en profiter n’importe où et n’importe quand. Il suffit de faire fonctionner son cerveau, et c’est parti !
Quel est ton vœu le plus cher ?
Poser le pied sur un monde lointain, ne serait-ce que sur une lune de Jupiter pour profiter de la vue. L’avenir est dans les étoiles.
Merci Yom ! Que la Force soit avec toi et Longue vie et prospérité !
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN
Yom a une passion : la science-fiction, SA science-fiction ! Films, séries télévisées, dessins animés, comics, serials… sur sa page Facebook, tout y passe, « juste pour le plaisir » nous dit-il. Et pour notre plaisir, Yom nous permet de publier ici certaines de ses critiques, de ses réflexions, de ses opinions, de ses pensées ou de ses interrogations. Aujourd’hui :
LA SCIENCE-FICTION DE NOTRE ENFANCE
Je pense surtout à la science-fiction de mon enfance, parce que finalement je ne peux pas savoir quand se situe la vôtre.
Alors à qui je pense quand je pense à la SF pendant mes jeunes années ? Je vais forcément en oublier, mais c’est IL ÉTAIT UNE FOIS L’ESPACE, COBRA, CAPITAINE FLAM, ULYSSE 31, ALBATOR, JAYCE ET LE CONQUÉRANT DE LA LUMIÈRE, GOLDORAK, LES COSMOCATS… et je suis sur d’en oublier. Alors je ne vais pas vous parler de tout ça (internet vous permet d’en savoir beaucoup), mais plutôt vous donner mon top 3 dans toutes ces séries.
Je vais commencer par le 3eme de ce classement. Ce n’est pas ALBATOR, qui passe la plupart de son temps assis dans son fauteuil pendant que l’équipage fait tout le boulot, ce n’est pas GOLDORAK qui a eu bien de la chance que les forces de Véga n’aient jamais eu l’idée d’envoyer tous leurs Golgoths en une seule attaque, ni même les COSMOCATS qui, tout comme Musclor et ses amis, n’ont jamais rien fait de plus que botter les fesses d’ennemis prêts à les tuer, et encore moins Jayce et sa clique qui passent leur temps à fuir les premiers véhicules écologiques, les monstroplantes. Eh bien non, je classe en troisième position CAPITAINE FLAM, inspiré d’un personnage des années 1940 (dans des nouvelles et des romans) et mis en images dans une série animée de 1978.
« Capitaine Flam tu n’es pas pas de notre galaxie… », mouais, si on veut, étant donné qu’il est né en orbite autour de la Lune… Mais bon, mis à part cela, c’est une série de Space Opera digne de ce nom, avec un héros peut-être un peu trop gentil, un peu trop à destination d’un public enfantin. Mais comme je l’étais à l’époque, ça passait bien. Si vous aimez aussi CAPITAINE FLAM, je vous invite à jeter un œil sur cette vidéo qui annonce un court métrage (j’ai beaucoup plus d’informations là dessus, mais j’en parlerai plus une autre fois) :
Passons maintenant au second du classement, dans un style Space Opera également, avec une pincée, non, une grosse poignée de Mythologie : ULYSSE 31. Belle série que cette coopération franco-japonaise. Mis à part Nono le petit robot, elle est plus « adulte » que CAPITAINE FLAM. Elle se déroule dans un univers assez déroutant, peuplé de monstres en tous genres (mention spéciale pour les plantes mécaniques qui, si ma mémoire est bonne, doivent apparaître dans l’épisode pilote… ou pas loin…), l’équipage (ou ce qu’il en reste) voyageant dans un vaisseau spatial assez original, sans oublier les petits vaisseaux qui peuvent se lier pour n’en faire qu’un ou se séparer, et l’équipement qui a trop la classe : l’épée-pistolet laser et le bouclier de force. Ça le fait. Allez, une petite vidéo pour la route :
Et pour finir, le premier du classement, venu de nulle part, c’est COBRA. L’avantage de ce Space Opera (encore ?) sur les autres, c’est qu’il a très bien vieilli. L’univers est vaste, parfois à mi-chemin entre la Science Fiction et l’Heroic Fantasy, avec de l’action, de l’humour, et l’inoubliable rayon delta (le psychogun pour les intimes). Cobra est tellement toujours d’actualité qu’après la série d’origine en 1982, une nouvelle série animée (inédite) est sortie en 2010, et ça le fait toujours. Je ne peux que vous conseiller de voir ou revoir les deux séries, et je croise les doigts pour que le projet de film mis en route par Alexandre Aja puisse aboutir un jour. En attendant, un petit trailer de la série :
Alors, là, pour ceux qui suivent, vous vous dites : « Il a oublié IL ÉTAIT UNE FOIS L’ESPACE ! ». Eh bien non. Je ne l’ai pas cité pour laisser un peu de suspens dans le classement, mais j’ai beaucoup d’affection aussi pour cette série qui était à la fois divertissante et éducative, et dont j’adore le design de certains vaisseaux spatiaux, mais qui a étrangement eu moins d’impact sur le grand public que sa grande sœur IL ÉTAIT UNE FOIS LA VIE.
- Yom -
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GODZILLA
Étant donné qu’une nouvelle version japonaise de GODZILLA va sortir cet été (au pays du soleil levant en tout cas), ça me donne l’idée de parler un peu du roi des monstres (Godzilla) que j’affectionne assez. Avant tout, voici la bande annonce de cette nouvelle mouture de GODZILLA (un reboot de la série apparemment, en tout cas par rapport aux versions japonaises) :
Concernant notre gros lézard, comme l’essentiel de la filmographie de la bête est plutôt à classer dans le fantastique, je vais surtout évoquer les quelques opus qui pour moi touchent plus au domaine de la science fiction et qui ont un petit plus par rapport aux autres.
Chronologiquement, le premier qui me vient à l’esprit est INVASION PLANÈTE X de 1965 : une planète est découverte autour de Jupiter, et ses habitants ont besoin de Godzilla et Rodan (un autre monstre géant) pour les débarrasser de King Gidorah (un dragon géant à trois têtes). Ce n’est pas un film extraordinaire, mais il amène le concept d’extraterrestres (pas toujours du même coin de l’espace) ennemis de la Terre dans la franchise qui n’auront de cesse d’envoyer des monstres géants pour qu’ils se prennent une fessée de notre Godzilla national (plutôt mondial, mais bon).
Viennent plus tard deux films qui présentent un monstre qui est bien clairement du domaine de la science-fiction : MechaGodzilla, qui, comme son nom l’indique, est une version mécanique de Godzilla. En 1974, GODZILLA CONTRE MECHAGODZILLA, et en 1975, MECHAGODZILLA CONTRE-ATTAQUE. Ce Kaiju mécanique reviendra dans plusieurs films, et apportera de plus en plus de dynamisme au combats (de mon point de vue en tout cas). Son histoire aussi évoluera, car il passera d’une machine créée par (encore) des extraterrestres, à une version créée autour du squelette du premier Godzilla (qui meurt à la fin du film), qui commence à prendre vie de manière autonome (et donc à la limite du cyborg si on y réfléchit bien) et qui aura son heure de gloire dans la saga (surtout dans les deux films de 2002 et 2003).
Et puis un bon gros monstre venu de l’espace, SpaceGodzilla (original, non ?) débarquera en 1994 pour combattre notre lézard radioactif, sans oublier un nouveau monstre mécanique terrien, Moguera, qui devra remplacer le Mechagodzilla de 1993 qui aura mal fini.
Tout le monde suit ? Bref, résumons. GODZILLA, c’est beaucoup de monstres, très souvent liés à des extraterrestres à tendance dominateurs du monde, quelques machines gigantesques pour les contrer (ou pas), souvent de l’humour (parfois potache) dans les versions antérieures à 2000 (plus ou moins dosé selon les films), mais des effets qui sont assez convaincants pour les films qui suivent.
Je vous conseille donc de visionner (en plus de l’original de 1954, histoire d’avoir les bases quand même) les deux films avec Mechagodzilla de 1974 et 1975, ensuite les films de 1993 et 1994 (GODZILLA VS MECHAGODZILLA 2 et GODZILLA VS SPACE GODZILLA). Vous pouvez faire un détour par le film suivant en 1995 qui n’est pas de la SF, mais qui m’avait laissé un assez bon souvenir et qui en plus continue plus ou moins l’histoire commencée avec les deux précédents : GODZILLA VS DESTROYAH. Ensuite revenons à nos moutons avec les films de 2002 et 2003, GODZILLA X MECHAGODZILLA et GODZILLA, MOTHRA, MECHAGODZILLA : TOKYO S.O.S. Enchaînez si vous le sentez avec celui de 2004, GODZILLA FINAL WARS qui comme son nom l’indique était censé boucler la boucle.
Et puis surtout, je vous conseille la version américaine de 2014, qui, même si beaucoup la critiquent, est à mes yeux un bel hommage à GODZILLA (et surtout aux versions « modernes » des années 2000), même si ce n’est pas de la science-fiction (bien que les MUTOS aient un look plutôt alien à mes yeux).
Avec tout ça, vous avez dix films de GODZILLA à visionner, mais c’est toujours moins que les 30 qui existent actuellement.
À bientôt !
- Yom -
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN
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LE RÉTROFUTURISME
Parlons un peu de rétrofuturisme, un sous-genre que j’affectionne (mais que l’on pourrait encore diviser en steampunk, dieselpunk et ce que les Anglo-saxons appellent gothic raygun).
Le rétrofuturisme, c’est quoi ? Eh bien d’après Wikipedia, c’est « un mélange de l’imagerie « rétro » avec des styles technologiques futuriste ». En gros, imaginez que les technologies aient évolué beaucoup plus vite que la mode, et ça vous donne un aperçu.
Le steampunk, c’est du rétrofuturisme qui se déroule essentiellement à l’époque des machines à vapeur (« steam » en anglais) et globalement à l’époque victorienne (bien que l’on puisse trouver des contre-exemples). L’exemple que j’utilise le plus souvent, c’est Vingt Mille Lieues Sous les Mers (et d’autres œuvres de Jules Verne) qui illustre très bien le style steampunk (et encore plus via le film de 1954).
Pour ce qui est du dieselpunk, le principe est le même mais plutôt autour des années 30 à fin 50. Le bon exemple est CAPTAIN SKY ET LE MONDE DE DEMAIN à mes yeux (bien qu’il ait pas mal d’éléments gothic raygun aussi).
Le gothic raygun, justement, c’est assez proche du dieselpunk, mais un peu plus « flamboyant », mélange d’art moderne et d’art déco. Voilà donc pour les définitions.
Pour le reste, le rétrofuturisme est de plus en plus intégré dans des œuvres de science fiction ou de fantastique car il apporte un cachet très sympa visuellement. Le problème est également que souvent (et particulièrement avec le steampunk), il est un peu trop chargé et perd en crédibilité (par exemple, rajouter des rouages sur un chapeau haut de forme pour faire steampunk, c’est totalement inutile et vide de sens).
Vous pouvez par exemple trouver des éléments steampunk dans la série WAREHOUSE 13 (qui elle même se déroule à notre époque), ou du dieselpunk dans les films Marvel (l’héliporteur du Shield est très inspiré d’éléments dieselpunk où les bateau « volants » sont fréquents). Même le chef d’œuvre de 1956 PLANÈTE INTERDITE a un petit côté dieselpunk pas désagréable.
Bref, le rétrofuturisme c’est beau et c’est un beau mélange de réalisme et de fantaisie. Moi j’aime ça, et j’espère que vous aussi.
- Yom -
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LES SERIALS
Qu’est ce donc ? Ce terme anglais désigne des minis séries (souvent de 12 épisodes) qui étaient projetées avant les films dans les salles de cinéma. Un nouvel épisode de l’histoire était diffusé chaque semaine, ce qui permettait d’attirer un public qui voulait connaître la suite de l’histoire.
Alors, il n’y a bien sûr pas eu que des serials de science fiction, je dirais même qu’ils étaient les moins nombreux, les histoires d’aventure étant bien plus communes pendant l’âge d’or de ces serials. Les tout premiers sont parus vers 1912, mais ce que j’appelle l’âge d’or concerne la période 1936 à 1945, bien qu’il y ait eu encore des serials après cela, et d’ailleurs beaucoup plus science fiction dans les années 50.
Mais revenons à nos moutons, et aux serials de science fiction. L’avantage de ces derniers, c’est qu’ils ont pu permettre à moindre coût de mettre en image les premiers héros de science-fiction sortis des comics : Buck Rogers et Flash Gordon. Ces deux héros étaient d’ailleurs tellement proches dans le style et l’univers décrit que dans leurs serials respectifs, c’est le même acteur qui les a incarnés. On s’y perdrait presque. Ces deux personnages sont, d’après moi, les racines des héros de science-fiction « grand public ». Sans eux, pas de STAR WARS ni de STAR TREK, ou plus récemment de GARDIENS DE LA GALAXIE. Ils ont à la fois popularisé la SF et créé ce sous-genre que j’aime tant : le Space Opera, même si cela n’a pas été pris au sérieux à l’époque (le public visé était clairement plutôt les enfants).
Qui aurait pu penser en 1936 qu’un petit serial à petit budget comme FLASH GORDON pourrait permettre un jour de produire la saga STAR WARS, rouleau compresseur mondial, et générer des milliards de dollars aux travers de multiples œuvres cinématographiques ? Voilà le réel impact des serials sur la Science-Fiction.
Il existe des dizaines de serials, donc je ne vais pas parler de tous, mais voici mes petits préférés (même s’ils ne sont pas tous de SF) : FLASH GORDON en 1936 (et ses deux suites, 1938 et 1940, un peu plus inégales), BUCK ROGERS en 1939, RADAR MEN FROM THE MOON en 1952 et sa suite ZOMBIES OF THE STRATOSPHERE en 1952 également (avec l’ancêtre de Rocketeer : Commando Cody), et un serial de super héros : ADVENTURES OF CAPTAIN MARVEL en 1941, que j’ai trouvé très réussi, même si le final est un peu rapide.
La plupart des serials sont tombés dans le domaine public et peuvent donc être librement téléchargés en VO (par exemple sur ce site), ou trouvables en DVD. Certains sont de vraies petites perles, d’autres moins, mais leur charme désuet est indiscutable. Tant que j’y suis, je vous conseille aussi ce petit livre fort sympathique sur les serials (il est en angais, mais ça se lit bien).
- Yom -
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LA PLANÈTE DES VAMPIRES
Alors je vous rassure tout de suite, pas de vampires dans ce film italien. Le titre original, « Terrore nello spazio », évoque plutôt une terreur dans l’espace, ce qui se rapproche bien plus du synopsis.
Ce film est à voir car on y retrouve des idées qui seront réutilisées 14 ans plus tard dans ALIEN (bien qu’on reste assez loin de la qualité de ce dernier). Les décors, bien que trop spacieux à mon goût pour des intérieurs de vaisseaux, sont assez bien fait et ne font pas carton pâte, les costumes sont originaux (et je dirais même qu’ils ont du inspirer Bryan Singer pour le premier X-MEN) et l’ambiance est assez anxiogène. Le seul petit hic, mis à part le petit côté kitch des années 60 (mais j’ai déjà vu bien pire), c’est pour moi le doublage français qui manque un poil d’émotion. Mais bon, au moins il a le mérite d’exister. Certains films de SF des années 50 sont restés dans la langue de Shakespeare sans jamais atteindre nos côtes…
Bref, pour en revenir au film, il se regarde assez bien, mais je pense qu’en soirée le visionnage sera meilleur qu’en pleine journée ensoleillée, histoire d’être plus facilement emporté dans cette histoire d’astronautes perdus sur une planète hostile. Je pense également qu’une version haute définition serait vraiment un plus car l’image mériterait d’être un peu plus belle. Malheureusement, je ne crois pas que ce film existe en Blu-ray ou ait été remasterisé.
En tout cas, si vous n’avez pas encore vu ce petit film italien qui a inspiré de grands films américains, il est temps de remédier à cela !
- Yom -
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LES QUATRE FANTASTIQUES
La Science-Fiction en comics, c’est Fantastique !
Bon, le jeu de mot est facile, mais je vais vous parler un peu des Quatre Fantastiques qui ont de mon point de vue permis d’amener une vraie science-fiction dans l’univers Marvel, et peut-être même dans l’univers des Comics en général.
Déjà, sur le principe, l’équipe des Quatre Fantastiques est une équipe de scientifiques (ce qui est toujours un petit plus pour plaire aux geeks). Mais surtout, après des débuts assez simplistes et terrestres, les FF (Fantastic Four, en VO) ont vite eu à faire face à des menaces cosmiques, dont le plus terrible : Galactus. Déjà, comment ne pas faire de la science-fiction avec Galactus ? Un extraterrestre surpuissant équipé d’une machinerie plus que complexe qui permet de « manger » l’énergie des planètes. Moi je dis que ça le fait bien.
Et cela a continué avec d’autres rencontres et découvertes cosmiques : les Inhumains, le Gardien, La Zone Négative, Le Surfer d’Argent, Les Skrulls (parmi lesquels le Super Skrull avait plutôt la classe), les Krees (vus dernièrement dans LES GARDIENS DE LA GALXIE), etc… En gros, toutes les bases de l’univers cosmique de Marvel. Et quand on voit la plutôt bonne réussite du film LES GARDIENS DE LA GALAXIE en 2014, je crois qu’on peut dire merci aux FF.
Et puis, le petit plus de ces héros, c’est qu’ils vivent des aventures, contrairement à beaucoup d’autres héros qui ont tendance à vivre des batailles, et autres combats, surtout ces dernières années. J’entends par là que la résolution de leurs histoires n’est pas toujours liée à un combat (même si La Chose doit quand même avoir son lot de distribution de coups de poings). C’est plus souvent l’esprit qui obtient la victoire. D’ailleurs, même si La Chose est un personnage très fort (surtout à force d’entrainement, car à l’origine il l’est moins), il n’est pas le plus fort de l’univers Marvel. Par contre, il est sûrement le plus déterminé et n’hésite pas à continuer de combattre un ennemi plus puissant que lui, une autre preuve indirecte de l’importance de la force de l’esprit dans le groupe.
Voilà, l’essentiel est dit (et je ne vais pas tout vous dévoiler non plus). J’ai vraiment de bons souvenirs de mes lectures de leurs aventures, et je vous invite à les (re)découvrir. Si vous commencez par leurs débuts en 1961, cela va paraître un peu léger, mais ne lâchez pas prise, c’est dû à l’époque, et leurs aventures vont ensuite crescendo.
- Yom -
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BATAILLE AU-DELÀ DES ÉTOILES
Je ne vais pas vous parler d’un chef-d’œuvre, mais juste d’un film que j’ai vu récemment, et qui mérite une petite critique.
Voici d’abord l’histoire : Dans un futur proche, un astéroïde menace de percuter la Terre. Une équipe est envoyée pour organiser la destruction de l’astéroïde. La mission commence bien : elle réussit à y placer des charges et à le faire sauter (tiens, tiens, ça me rappelle un film de 1998), mais l’un de ses membres rapporte à son insu une particule de matière vivante verte et visqueuse (le Green Slime du titre en VO). Celle-ci commence alors à se multiplier et des monstres meurtriers surgissent… Oulala, ça fait peur, non ?…
Et bien, non, ça ne fait pas vraiment peur. Mais avant d’aller plus loin, juste une petite info : ce film est déjà une curiosité par le fait que c’est un film japonais avec uniquement des acteurs américains. Du coup, les designs sont assez proches des œuvres cinématographiques nippons de l’époque, et le manque de moyens est assez visible. Malgré cela, il est étrangement attirant pour un fan de SF comme moi, car il n’est jamais bien clair si c’est un film sérieux raté, ou un film plein de second degré (et du coup plutôt réussi)…
Concrètement, il y a de bons passages dans l’idée qui auraient pu donner quelque chose de très bon avec les moyens adéquats, mais aussi des choses risibles (notamment sur les trucages) qui font se demander si l’équipe pensait vraiment que ça allait passer comme une lettre à la poste sans que le public se dise « oulala !! ».
Tout cela pour vous dire que vous pouvez tenter votre chance en regardant BATAILLE AU DELÀ DES ÉTOILES. Ça va peut être vous piquer un peu les yeux, mais dites vous que c’est voulu, et vous passerez un moment plutôt sympathique.
- Yom -
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DRAGON BALL
Petit détour par l’œuvre que je n’ai pas mentionnée dans les dessins animés de ma jeunesse, et qui pourtant est bel et bien de la science-fiction, le chef-d’œuvre d’Akira Toriyama : DRAGON BALL !
Alors avant tout, il faut admettre que cette œuvre est un concentré réussi de plusieurs genres : fantastique, action, aventure, science-fiction, comédie, mais nous allons aujourd’hui simplement le classer en SF car on est là pour ça.
Pourquoi de la SF dans DRAGON BALL ? Eh bien parce que ma définition s’y applique : machineries complexes (capsules, véhicules divers et variés, robots, androïdes, cyborgs), extraterrestres, et même des voyages spatiaux sur d’autres planètes. Bref, la totale. Alors bien sur, quand je parle de DRAGON BALL, j’inclus la partie connue comme DRAGON BALL Z en anime (le manga d’origine ne change pas de nom tout le long de l’histoire), partie bien plus fournie en extraterrestres et autres éléments de space opera.
Akira Toriyama a réussi à rendre tout cet univers crédible, même si je déplore un tout petit peu la montée en puissance exponentielle des héros car j’ai une préférence pour la première partie du manga, avant la Z attitude, et on y trouve des clins d’œil à d’autres œuvres fantastiques ou de science fiction, comme par exemple un robot très ressemblant au Terminator (Sergent Metallic), ou un pseudo monstre de Frankenstein très gentil (Androïd 8)…
Autre point qui me plaît là dedans, c’est que finalement le message est toujours optimiste, car même si les combats règlent l’essentiel des conflits, ils permettent aussi de transformer des ennemis en amis, avec ce côté un peu « naïf » et innocent qui me rappelle certaines œuvres de SF des années 50-60 où le but n’était pas de tuer l’ennemi à tout pris (comme c’est aujourd’hui devenu la norme), mais juste de l’empêcher de nuire.
Pour résumer, et pour ceux qui seraient passés à côté de cette œuvre (mais est ce vraiment possible ?), n’hésitez pas à vous lancer dans cette aventure, je pourrais même dire « cette quête », qui en a inspiré beaucoup d’autres après elle.
Par contre, je vous déconseille fortement la suite en anime, DRAGON BALL GT qui a pris une direction très contestable (et qui n’existe pas dans le manga) ainsi que le film de 2009 (DRAGON BALL EVOLUTION) qui dénature également l’oeuvre,
KAMEHAAMEHAAAAAA !
- Yom -